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Idées - Page 101

  • La presse espagnole censure une pub pro-vie

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     Source: http://leblogdejeannesmits.blogspot.be

    Parmi cinq quotidiens nationaux espagnols, seul le quotidien La Gaceta a accepté de publier l'annonce suivante qui interpelle le ministre de la justice, Alberto Ruiz Gallardon du Partido Popular au pouvoir, à propos de l'avortement. El Pais, El Mundo, ABC, et La Razon ont choisi de refuser le visuel de pleine page, à la dernière minute.

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     « Il y a des enfants qui ne souriront jamais. Ils seront morts avant.  Par votre faute, M. le Ministre. »

    « Vous pourriez faire beaucoup pour les sauver et vous ne le faites pas. Simplement, comme tant de puissants de ce monde, vous regardez ailleurs devant l'assassinat massif d'enfants à naître. Ce n'est pas “l'interruption volontaire de la grossesse », ce n'est même pas “l'avortement” : c'est, en vérité, un crime horrible. 

    Vous et votre parti, le PP, vous avez promis la modification de la loi d'avortement, cette funeste loi promue par Bibiana Aido, et vous n'avez pas tenu la promesse. Trois cents enfants meurent chaque jour en Espagne comme conséquence d'une norme dont très sérieusement nous doutons qu'elle puisse mériter de porter le nom de “loi”. 

    Vous, M. le ministre, vous ignorez systématiquement la protection de la vie de l'enfant à naître. Si la vie ne fait pas partie de vos priorités, permettez-nous de douter de la bonté de votre hiérarchie des valeurs. Nous ne voulons pas penser que, parmi vos convictions, se trouve celle selon laquelle le corps du fœtus est le même que celui de la femme et que par conséquent, il peut être éliminé comme s'il s'agissait d'une tumeur. Nous ne voulons pas croire que vous ne savez pas ce que dit la science à ce propos. Nous ne voulons pas croire davantage que vous ne voulez pas que les enfants sourient, ou qu'ils jouent, libres, dans un  monde où – les puissants mis à part – ils sont aimés. Protégez le droit à la vie – le seul qui garantisse les autres droits de l'homme – et modifiez la “loi Aido”. Ne continuez pas d'entasser des erreurs qui coûtent, chaque année, des milliers de vies humaines. »

     L'annonce avait été rédigée et financée par les membres de la plateforme HazteOir (http://www.hazteoir.org) qui entendent maintenant chercher d'autres moyens de la faire circuler.

     Cette annonce intervient à un moment où la pression monte sur le gouvernement de « droite » de Mariano Rajoy pour honorer ses promesses, et semble-t-il fait peur dans les gros médias – mais que craignent-ils ? 

  • Le "Gender pour tous" et les droits des parents

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    De Grégor Puppinck *

     Source: ZENIT.ORG

     Les parents qui voudront transmettre certaines valeurs à leurs enfants vont dans les prochains mois se heurter à l'école de la République, telle que l’actuel gouvernement veut la refonder, en particulier à propos de la complémentarité homme-femme, de la sexualité humaine et de la morale.

    Le projet de loi Taubira sur le mariage doit être considéré en lien avec un autre projet fondamental de l’actuel gouvernement : le projet de « refondation de l'école de la République » actuellement discuté à l’Assemblée Nationale. Ce projet de loi sur la « refondation de l'école de la République » prévoit, entre autres dispositions, d’introduire un nouvel enseignement obligatoire de morale laïque et d’éducation civique, ainsi que de lutter dès le plus jeune âge contre les stéréotypes de genre. Dans la presse et à l’Assemblée, le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, a précisé que « le but de la morale laïque est d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » pour « permettre à chaque élève de s'émanciper », car « le but de l’école républicaine a toujours été de produire un individu libre ». Dans la même veine, la Ministre de la Justice, Christiane Taubira a également déclaré à l’Assemblée que  « dans nos valeurs, l'Education vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux et d'en faire des citoyens libres »

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  • Anthony Flew a découvert le Dieu d’Aristote.

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    C’est ce qu’un correspondant nous communique sous l’intitulé : « l’athée le plus influent du 20ème siècle a changé d’avis ! ». L’info est sur « canalblog », mais la nouvelle date un peu :

     « Anthony Flew change d’avis en 2004 à l’age de 81 ans et croit désormais en l’existence de Dieu. Il écrit par la suite un livre intitulé «There is a God» (Il y a un Dieu) expliquant son changement de pensée. Dans son livre, on apprend à la page 74 que c’est lors d'un débat à l’université de New York qu’il a officiellement et publiquement annoncer son changement de pensée. Il déclara lors de ce débat qu’il pensait que l’origine de la vie pointait vers un créateur du fait des récentes recherches effectuées sur l’ADN. Il explique à la page 93 de son livre : «Je dois souligner que ma découverte du Divin s’est déroulé sur un plan purement naturel, sans aucune référence à des phénomènes surnaturels. Ça a été un exercice qui traditionnellement est appelé la théologie naturelle. Il n’a aucun lien avec aucune des religions révélées. Je ne prétends pas avoir eu d’expérience personnelle de Dieu ni une expérience qui peut être appelée surnaturelle ou miraculeux. En bref, ma découverte du Divin a été un pèlerinage de la raison et non de la foi»(Anthony Flew, «Il y a un Dieu» p. 93)

    Les principaux arguments avancés par Anthony Flew :

    [b] 1/ L’extrême complexité du fonctionnement de la molécule d’ADN ;

    [b] 2/ Les lois de la Nature ;[b] 3/ L’information présente dans l’ADN ;

    [b] 4/ L’ajustement si parfait des lois de l’univers

     Lire ici :

    http://rustyjames.canalblog.com/archives/2012/03/05/23685083.html"

    Antony Flew Garrard Newton (né à Londres le 11 février 1923 mort à Reading le 8 avril 2010) est un philosophe analytique britannique, souscrivant à une option évidentialiste en épistémologie. Il est avant tout connu pour ses travaux sur David Hume, et ses ouvrages sur la philosophie de la religion.

    Ayant longtemps proclamé son athéisme, Flew indique à la fin 2004 qu'il est devenu déiste, au sens ou il adhère à l'idée d'un Dieu aristotélicien (en)[1].

    Antony Flew découvre le dieu premier moteur de l’univers, vingt cinq siècles après le Stagirite. Mieux vaut tard que jamais. La philosophie des sciences nous fera toujours un peu sourire.

  • Un colloque international de l’académie royale de Belgique sur « la démocratie, enrayée » (30 mai-1er juin 2013)

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    C’est bien connu, les académiciens n’ont pas la mémoire courte. L’académie royale de Belgique organise du 30 mai au 1er juin prochains un vaste bouillon de culture politique, sous un titre emprunté (à la virgule près) à celui d’un essai sur le régime parlementaire belge de 1918 à 1958, publié en 1960 par François Perin, alors chargé du cours de droit public à l’université de Liège. La critique du petit professeur « gauchiste libertaire », mais en réalité plus libertaire que gauchiste,  fit grand bruit à l’époque : elle portait sur la crise de capacité législative des assemblées et stigmatisait l’absence d’indépendance et de liberté des parlements. Mais pouvait-on alors réinventer l’histoire dans le rétroviseur des sociétés libérales du XIXe siècle ?  Depuis le pamphlet du Voltaire « d’amon nos aûtes », la particratie belge n’a fait que croître et embellir.  Lui-même, après y avoir joué (comme parlementaire, ministre et aujourd'hui ministre d'Etat) sans trop avoir l'air d'y toucher, est d’ailleurs passé à autre chose. Dans son (dernier ?) essai (2011) intitulé  « Finissons-en ! », François Perin (86 ans) a d’ailleurs fait trois vœux : que la Flandre proclame son indépendance, que Bruxelles s’organise en ville internationale et que la Wallonie rejoigne la France. Sacré professeur ! Eh oui, le temps passe, même celui des colloques…

    JPS

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  • Mariage pour tous: pourquoi François Hollande a tout à craindre du vote de la loi Taubira

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     Du site “Liberté Politique”:

    “ On ne comprend pas l’obstination de François Hollande et de la plupart des socialistes à faire passer en force le « mariage » homosexuel si on ne voit pas dans quelle vision de l’histoire, totalement simpliste, elle s’inscrit.

    Dans la culture (il faudrait plutôt dire inculture !) socialiste d’aujourd’hui, l’histoire de France n’est depuis 1789 qu’une longue marche en avant vers la lumière et le progrès que rien n’est venu interrompre et sur laquelle aucun doute n’est permis.

     Dans cette perspective linéaire, le « mariage pour tous » est la suite logique de l'égalité des droits prônée par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, comme la légalisation de l’homosexualité, émancipant la loi et la morale des « tabous religieux » prolonge la laïcité de Jules Ferry.

     Un hégélianisme de supermarché

    Inspirés par un hégélianisme de supermarché pour lequel la vérité morale et politique est à chercher dans l’air du temps, les socialistes diront que l’évolution de mœurs est en soi normative, que les normes n’ont aucun caractère fixe, qu’elles évoluent avec les époques et qu’il est donc normal que ce qui paraissait impensable pour la gauche du XIXe siècle apparaisse comme un progrès dans les générations ultérieures, plus éclairées cela va de soi.

    Les mœurs précèdent d’ailleurs généralement la loi et le rôle du législateur sera de « mettre la loi en conformité avec les mœurs ». De cette évolution à sens unique vers le progrès et le bonheur de l’humanité, la gauche se flatte de représenter l’avant-garde parce que, fille des Lumières, elle croit n’être prisonnière d’aucun dogme. Et face à cette évolution, il y a, comme il y a toujours eu, selon elle, des forces de résistance, voire de réaction qui n’ont que le défaut d’avoir un temps de retard. Parmi ces forces, la droite, les religions en général, mais particulièrement l’Église catholique.

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  • De Mozart à Carlos Gardel (*) : question de style ?

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    Est-ce que cela recommence, comme au bon vieux temps des années conciliaires ?  Dans son homélie du vendredi-saint, le prédicateur officiel de la cour pontificale, le bien nommé Père Cantalamessa, s’empresse de ressortir un dique d'archive bien connu :  

     «  Nous devons faire en sorte que l’Eglise ne ressemble jamais à ce château compliqué et encombré décrit par Kafka, et que le message puisse sortir d’elle libre et joyeux comme lorsqu’il a commencé sa course. Nous savons quels sont les empêchements qui peuvent retenir le messager: les murs diviseurs, à commencer par ceux qui séparent les différentes églises chrétiennes entre elles, l’excès de bureaucratie, les restes d’apparats, lois et controverses passées, devenus désormais de simples détritus.  [ en italien, "i residui di cerimoniali", les restes des cérémoniaux].Il faut le courage d’abattre tout cela, et de ramener l’édifice à la simplicité et à la linéarité des origines. C’est la mission que reçut un jour un homme qui priait devant le crucifix de Saint Damien : « Va, François, et répare ma maison ».

    Et si on commençait alors par abolir l’esprit courtisan ?

    Carlota, la collaboratrice de notre consoeur du site « Benoît et moi »,  partage ici  la  perplexité de ceux qui s’efforcent de comprendre le nouveau pape et de l’accueillir sereinement (extraits) :

    « Je suis actuellement témoin de l’expression de beaucoup d’opinions contraires par rapport au nouveau pape François. Mais je crois que même en Argentine, il ne laissait personne indifférent. J’ai lu un article d’un curé de bidonville de Buenos Ayres parlant de son ex-évêque et qui disait : ou les gens le détestent ou ils l’adorent.

    Il est évident que chez les catholiques « non adultes » pour employer le langage de l’adversaire, il y a un énorme désarroi par rapport à l’élection du cardinal Jorge Bergoglio. J’ai même vu le rédacteur d’un blog hispanophone qui est tenu par un honnête homme dans le meilleur sens du terme, qui a pris l’attitude (que je respecte) très espagnole (catholique) de l’auto-flagellation morale : Si Benoît XVI (l’auteur de l’article l’aime beaucoup) est parti c’est que nous n’avons pas pendant son pontificat assez prié pour lui, c’est de notre faute, notre très grande faute…

    Il est évident que le Pape François n’a pas le même langage simple et lumineux que Benoît XVI, ni le même caractère et tempérament, et c’est tout à fait normal, ce sont deux hommes différents. Quelle surprise ! Par ailleurs la sur-représentation qui est faite de François pas les médias n’aide pas, pour ceux qui ont une sensibilité plus traditionnelle, à rester très sereins. Mais pourquoi attacher tant d’importance à ce que serait François avant de le voir agir, alors même que nous avons tant critiqué la présentation qui était faite de son prédécesseur par les médias ? Les journaux seraient-ils devenus objectifs et équilibrés au changement de pontificat ? Un miracle à faire enregistrer au Vatican !

    Je comprends néanmoins l’inquiétude de certains car leur reviennent à la mémoire toutes les injustices qu’ils ont subies à la grande époque des furieux (certains encore bien vivants) de l’esprit dit conciliaire (un esprit qui faisait bien mal écho à l’étymologie commune d’entente et conciliation) qui voulaient faire commencer l’Église aux années 1960, critiquant au mieux, effaçant au pire tout le reste (une attitude qui correspond bien aux habitudes des régimes totalitaires que certains avaient pour modèle en la personne idéalisée d’un certain Ernesto dit le Che pour sa façon très argentine de s’exprimer!). C’est comme si l’on avait voulu créer un homme nouveau de rien. Alors de penser que ce Pape François pourrait les priver, les catholiques de sensibilité plutôt d’avant le Concile, de tout ce que Benoît a tenté d’apporter, peut entraîner une angoisse qui exclut un minimum de rationalité pour n’être plus que sensations. Il ne faut pas, je crois céder, à cela. Il faut se rappeler combien notre bien aimé Pape désormais émérite nous a dit et redit, martelé même, mais avec une pointe de diamant et pas un marteau piqueur, la double nature de l’homme sans laquelle il n’est pas homme, la raison et la foi, le cœur et l’esprit….

    La suite ici : Le pape François et une chanson de Gardel

    A priori, nous pensons que ces craintes sont excessives et qu’une clarification pédagogique du fond dissipera, tôt ou tard, les premiers malentendus qui pointent. Le plus vite sera le mieux.

    ____

    (*) Carlos Gardel, chanteur, compositeur de tango naturalisé argentin (1890 ?-1935)

  • Le gender, une norme mondiale ?

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    Le gender, une norme mondiale ?Pour un discernement

    Marguerite A. PEETERS 
    Mame / Mame Adulte
    Essais 
    15/03/2013

    150 x 225 
    120 pages 

    Un point clair et précis sur l'origine et la propagation du concept de "genre" (gender), selon lequel l'identité masculine ou féminine est d'abord une construction sociale par un auteur spécialiste, directrice de l'Institute for Intelectual Dialogue Dynamics à Bruxelles.

  • Quand Philippe Nemo a les honneurs du Soir

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    Nous avions attiré l'attention de nos visiteurs sur la parution d'un livre libérateur publié par Philippe Nemo et intitulé "La belle mort de l'athéisme moderne" (P.U.F.). Aujourd'hui, le Soir (en page 13) publie une interview peu banale de ce philosophe qui soutient dans son livre que l'athéisme est en train de mourir philosophiquement, que l'illusion d'un savoir scientifique qui expliquerait tout est définitivement abandonnée, que le christianisme est "le seul à receler la vérité qui importe le plus à la vie humaine", que la laïcité militante est devenue une contre-religion qui a colonisé l'Etat… Nous en passons et des meilleures ! A ne pas manquer, en tout cas.

  • De Jean-Paul II à Benoît XVI : le point de vue de Chantal Delsol

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    « Un pape intellectuel :

     À  la fin du XXe siècle, nous avions à nous débarrasser du fléau communiste. Le choix d’un pape polonais a été bienvenu. Cet homme, comme on pouvait attendre d’un Polonais, était un soldat fervent, brave et joyeux. Il a contribué largement à nous débarrasser du fléau, et il a réuni la jeunesse en lui disant : maintenant que cela est passé, vous n’aurez plus peur de rien. Mais les temps qui s’ouvrent ensuite doivent faire face à d’autres tragédies. Le temps de la chrétienté est en train de passer. Cela ne veut pas dire que le christianisme s’effondre ou s’efface, ou plutôt, c’est plus compliqué que cela. Car le christianisme reste bien vivace dans d’autres continents, où même il se développe. Mais la chrétienté indique des terres, des pays, des sociétés, où le christianisme inspire la culture commune, où la morale générale est d’obédience chrétienne, où les lois répondent aux principes chrétiens, où la politique, l’économie, les mœurs sont influencées par l’Évangile. Cela ne signifie pas des théocraties. Les deux glaives restent séparés mais la tonalité des mœurs est chrétienne : par exemple, ce sont des sociétés où l’on ne jette pas dans l’Achéron les enfants surnuméraires. C’est bien cela qui est en train de se passer. Aussi un pape intellectuel, capable d’écrire sur la raison et la foi, sur le relativisme et le nihilisme, était-il le bienvenu. Son influence restera marquante, car le processus est loin encore de son achèvement ».

     Extrait du mensuel « La Nef », n0 246, mars 2013, p.25

    Chantal DELSOL, est delsol1.jpgprofesseur de philosophie politique à l’université de Paris-Est, et membre de l’Institut. Son essai remarqué sur « l’âge du renoncement » (Editions du Cerf, 2011) est encore dans toutes les mémoires. Elle sera l’invitée de l’Union des Etudiants Catholiques à l’Université de Liège le mardi 21 mai prochain : (bâtiment du rectorat, place du XX août, 7, 1er étage salle des professeurs) pour un lunch-débat  (à partir de 18h) sur le thème du mythe des droits de l’homme confrontés à la diversité culturelle. Plus de détails ici : www.ethiquesociale.org

  • L’ Eglise et son nombril

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     Lu dans la « Libre » cet entretien de Jean-Paul Duchâteau avec Raphaël Jacquerye  et Eric de Beukelaer (extraits)

     Recto :

    Entretien avec Raphaël Jacquerye Auteur de "Tempête au Vatican" (paru en 2000 chez DDB et Racine) et du site Internet www.pourunefemmepape.com

    Quels sont les changements prioritaires que le successeur de Benoît XVI devra affronter ?

    Un des premiers points à régler sera l’ordination d’hommes mariés(…).Ensuite, la position de l’Eglise vis-à-vis des divorcés remariés devrait pouvoir être rapidement réglée pour peu que le Pape soit rénovateur (…)

    Il y a tous les problèmes éthiques, aussi ?

    On peut comprendre que l’Eglise catholique refuse une banalisation de l’euthanasie, mais est-ce le meilleur moyen en s’en prenant aux personnes ? (…) Faut-il excommunier une femme qui se fait avorter après avoir eu la certitude de mettre au monde un enfant atteint de maladie grave et incurable ? Si l’Eglise fixe des barrières, elle doit accepter une liberté de conscience.

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  • Trois conférences à la cathédrale de Liège sur "Religion et violence"

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    L'association "Cultures, Cité et Église" vous convie cordialement à assister aux trois conférences consacrées au thème "Religion et violence" organisées à la cathédrale Saint-Paul à Liège

    Dans un monde violent, les religions sont souvent accusées d’être un facteur de violence, d’identités meurtrières. Les religions monothéistes plus souvent que les autres.

     

    Elles se veulent pourtant un facteur de justice et de paix. À quelles conditions les religions penchent plutôt du côté du renforcement de la violence ou de la paix ?

     

    Trois conférences sont proposées 

     

    ■           Dimanche 3 mars 2013 à 14h30

                  Religion, facteur de violence ou de paix ?

     

                  Un débat entre Pierre Somville, doyen honoraire de la Faculté de Philo et Lettres de l’ULg et Jean-Pierre Delvillle, professeur d’histoire du christianisme à la Faculté de théologie de l’UCL.

     

    ■           Dimanche 10 mars 2013 à 14h30

                  La violence et le Sacré

     

                 Le Sacré a-t-il partie liée avec la violence ? La justifie-t-il dans la pratique du sacrifice cultuel où la victime serait responsable de tous les maux ? Que nous apprennent les sources chrétiennes ?

     

                  La question a été abordée dans l’œuvre de René Girard, professeur à Stanford (USA). Elle sera reprise par Pierre Verjans, professeur d’histoire politique à l’ULg.

     

    ■           Dimanche 17 mars 2013 à 14h30

                  Le politico – religieux, source de violences ?

     

                  Le politico-religieux ou l' "Un sacral" met les religions en situation d'affronter les discordes avec pour effet de les pousser à recourir à la violence. Par sa « sortie de la religion » le christianisme occidental s’inscrit-il dans un nouveau rapport avec la violence ? Une attention particulière sera apportée aux religions séculières.

     

                  L’œuvre de Marcel Gauchet, professeur à l’EHESS, sera sollicitée. C’est Jean-Marie Lacrosse, professeur de sociologie à l’ULg, qui abordera ce questionnement.

     

    Invitation à tous !

    Entrée libre.

     

    Informations : Chanoine Lambert Wers - 04 220 53 73

  • Des religieux surdoués sur le front de l'économie

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    Gaël Giraud et Cécile RenouardShare on facebook

     De Jean-François Rod (ancien "pdg" de La Procure) sur le blog de cette maison d'édition :

    Gaël-Giraud-et-Cécile-Renouard

    "Une fois n’est pas coutume, je vous parlerai de deux auteurs, Gaël Giraud, jésuite, et Cécile Renouard, religieuse de l’Assomption, qui sont tous deux des économistes de haut niveau et qui appliquent leur réflexion d’éthique chrétienne au domaine économique, financier et social.

    Disons-le d’emblée, nous avons affaire à des personnes plutôt surdouées et surdiplômées ! Gaël Giraud a fait Normale Sup et a passé un doctorat de mathématiques. Son premier livre « Théorie des jeux » expose ses premières réflexions à l’intersection de l’économie et des mathématiques appliquées. Avant d’entrer dans la Compagnie de Jésus, il a travaillé dans une grande banque internationale et il connaît de l’intérieur l’esprit qui règne dans les salles de marchés. Il a aussi enseigné au Tchad et il s’est occupé des enfants des rues. Il est aujourd’hui chercheur au CNRS et membre de centre de réflexion internationaux. Cécile Renouard, elle, est venue à l’économie par la philosophie et par les études commerciales (ESSEC). Elle a publié aux Presses Universitaires de France « La responsabilité éthique des multinationales » en s’appuyant sur des enquêtes de terrain, en particulier au Kenya et au Nigeria. Elle a présenté aussi la pensée de Michaël Waltzer aux éditions Temps Présent. Elle est professeur à l’Ecole des Mines de Paris et à l’Essec. Tous les deux enseignent au Centre Sèvres à Paris.

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