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Société - Page 243

  • Italie : le déficit de population met en péril l'équilibre social et financier

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    L’Italie en déficit de population : l’équilibre social et financier en suspens

    19 janvier 2021

    En Italie, le nombre de décès enregistré en 2020 devrait dépasser les sept cent mille morts, alors qu’il était stable entre 2015-2019, s’établissant autour de 645 000. En regard, le nombre des naissances promet d’être inférieur à quatre cent mille. Autant dire que le renouvellement d’une population vieillissante est loin d’être acquis.

    Si le phénomène touche tous les pays européens, l’Italie est particulièrement concernée : « peuplé d’un peu moins de 60 millions d’habitants en 2020[, le pays] n’enregistrera que 400 000 naissances quand la France, à peine plus peuplée (67 millions d’habitants), devrait en compter plus de 700 000 ».

    La tendance est « installée dans le temps » et « le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants n’est même plus suffisant pour rétablir l’équilibre ». Dans les années 50, l’indice de vieillesse était de 33%, soit d’« une personne âgée pour trois enfants ». Le rapport est désormais inversé : « cet indice est de 180 % au niveau national. Dans certaines régions comme la Ligurie, on dépasse même 300 % ».

    Les causes du phénomène sont multiples : en moyenne, les femmes ont leur premier enfant à 31 ans (contre 28 ans et demi en France), elles ne quittent pas le domicile des parents avant 29 ans (les Françaises 23 ans et 25 ans en moyenne européenne). Par ailleurs, des causes récurrentes comme « l’extrême difficulté de l’entrée sur le marché du travail » et « l’importance du chômage des jeunes » viennent s’ajouter aux obstacles. « Les insuffisances de la protection légale des femmes enceintes » conduisent « une Italienne sur quatre » à perdre « un emploi à cause d’une grossesse ». Un nombre « constant depuis plusieurs années ».

    L’immigration vient alourdir le bilan : 200 000 Italiens quittent chaque année le pays, et ce sont le plus souvent des actifs. A moyen terme, c’est « l’équilibre social et financier du pays » qui est en jeu et les experts alertent : 200 000 arrivées par an seraient nécessaires pour maintenir en équilibre le système des retraites.

    Source : Le Monde, Jérôme Gautheret (19/01/2021)

  • Faire des théories du genre le navire amiral du progrès, c'est aller vers une civilisation déshumanisée

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    De sur le Figaro Vox :

    Théories du genre, non-binarité: «Prémices d’une civilisation déshumanisée»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - La volonté de pousser les théories autour du genre et de la déconstruction des identités sexuelles encourage l’avènement du transhumanisme et d’une humanité désincarnée, estime l’essayiste Paul Melun.


    Regonflés par la victoire à la Pyrrhus face au président Trump, les ayatollahs des théories du genre, semblent plus que jamais déterminés à porter l’estocade aux ruines de l’ancien monde. En France, les émissaires de la déconstruction, cette école de pensée hégémonique depuis mai 68, sont à pied d’œuvre pour parachever leur dessein: défier la nature et effacer l’histoire.

    Quelques semaines, après ce Noël que le Président Macron n’a pas daigné souhaiter aux Français, voilà que les théories du genre font leur retour. À la télévision d’abord, avec un prime time du magazine Zone Interdite sur M6 au titre évocateur, «Ni fille, ni garçon: enquête sur un nouveau genre». Pendant un peu plus d’une heure et demie, l’émission oscille entre des témoignages d’adolescents «non-binaires» (comprendre, ni homme ni femme), et des «experts» selon lesquels le genre ne serait qu’une construction sociale. Selon le magazine, 22% des jeunes de 18 à 30 ans ne se sentiraient d’ailleurs ni fille ni garçon en France.

    Le thème de la «non-binarité» n’en finit plus de créer la polémique en France. En début de semaine, la SNCF était mise à l’index par le collectif «stop homophobie», au motif qu’elle interrogerait ses passagers sur leur sexe, leur demandant de se prononcer entre masculin et féminin. Le collectif a initié le lundi 11 janvier une action en justice, accompagnée d’un communiqué de presse dénonçant l’obligation pour les voyageurs de «se conformer à des stéréotypes de genre dépassés». Selon ledit collectif, la SNCF se rend coupable d’exclusion des «personnes qui s’identifient comme non-binaires, notamment parmi les personnes Trans ou Intersexes, les ‘genderfucks’, les Queers, (…) ou encore celles qui veulent en finir avec le patriarcat et sa police des genres».

    À la manière d’une publicité mensongère, les théories du genre offrent la perspective d’une société où le choix appartient pleinement aux individus

    Ces revendications saugrenues demeureraient anecdotiques, si les élites progressistes ne s’en étaient saisies pour les imposer comme normes à l’ensemble de la société. Le choix de faire des théories du genre le navire amiral du progrès n’est pas innocent, et constitue même le pivot d’une future civilisation déshumanisée. En prétendant libérer les êtres du joug des dominations ancestrales, les théories de la déconstruction font l’exact inverse.

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  • Dix ans déjà !

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    Cela fait dix ans que belgicatho prend journellement son tour de veille. C'est en janvier 2011 que tout a commencé. Il s'agissait alors de monter au créneau pour rétablir la vérité et apporter notre soutien quand Benoît XVI était sous le feu incessant des attaques médiatiques et quand Mgr Léonard devenu archevêque de Malines-Bruxelles pourfendait bravement le politiquement et culturellement correct. Depuis lors, la situation a évolué mais l'orientation du blog est restée la même, vigilante et critique à l'égard d'un monde et d'une Eglise malheureusement à la dérive. Depuis 2011, quotidiennement, nous rassemblons les informations publiées çà et là qui nous paraissent aptes à éclairer le jugement et nourrir la réflexion pour les livrer à nos lecteurs. Cette publication est ainsi la 21.896ème que nous leur fournissons. Plus de 800 personnes sont abonnées à la newslletter qui est livrée chaque jour dans leur boîte électronique. La moyenne des visites quotidiennes effectuées sur belgicatho est de 500 environ. C'est probablement dérisoire mais dans le contexte belge actuel ce n'est sans doute pas tout à fait insignifiant. C'est aussi gratuit : jamais un appel de fonds n'a été lancé pour soutenir une activité qui est totalement désintéressée. Nous continuerons, bien sûr, tant qu'il nous sera donné de pouvoir le faire, avec le soutien moral et spirituel de tous nos amis. 

  • Témoignage : "l'euthanasie, pour moi, c'est fini"

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    De Bruno Beckers sur SudInfo.be :

    «L’euthanasie, pour moi, c’est fini»: Romain, habitant du pays de Herve de 26 ans, l’avait demandé il y a un an pour souffrance psychique, il va mieux

    18 Janvier 2021

    Il est des reportages qui marquent plus que d’autres. C’est le cas de celui que nous avons consacré à Romain voici un an, au début janvier 2020. Âgé de 25 ans seulement, il avait vécu des épreuves difficiles et souffrait d’un trouble de la personnalité limite (borderline). Depuis 5 ans, les idées noires occupaient en permanence ses pensées, il avait déjà fait plusieurs tentatives de suicide. Et essayé différents types de traitement médicamenteux, sans succès.

    Fatigué, Romain avait rempli le 28 décembre 2019 une demande d’euthanasie pour souffrance psychique. Il avait décidé de témoigner dans notre journal pour trouver un médecin d’accord de l’euthanasier. Mais un an plus tard, les nouvelles sont bien meilleures. D’abord Romain est toujours en vie. Mais surtout, il a fait un énorme travail qui l’amène aujourd’hui à dire « l’euthanasie pour moi, c’est fini ! » (vidéo)

  • Biden à la Maison Blanche : l’heure de vérité pour les catholiques américains ?

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso. (Traduction de Diakonos.be) :

    Biden à la Maison Blanche.  L’heure de vérité pour les catholiques américains ?

    À partir du 20 janvier, Joe Biden deviendra le deuxième président catholique des États-Unis, mais dans un paysage politique et religieux bien différent de celui de son prédécesseur, John. F. Kennedy.

    Le problème de Kennedy était d’assurer à tous les citoyens que sa foi catholique n’interférerait pas avec sa fidélité à l’Amérique.  Celui de Biden est en revanche de rassembler une nation profondément divisée, dans laquelle l’Église catholique elle-même s’est fracturée en deux moitiés, à tous les niveaux : dans la hiérarchie, parmi les fidèles, chez les électeurs et entre les électeurs du congrès et du sénat.

    Dans le graphique du Pew Research Center que nous reproduisons ci-dessus, on peut remarquer que chez les protestants, au Capitole, les républicains sont bien plus nombreux que les démocrates ; que chez les juifs les démocrates ont une majorité écrasante ; que tous les mormons sont républicains et que ceux qui appartiennent aux religions non judéo-chrétiennes sont tous démocrates.  Les lignes sont donc claires.

    Les catholiques en revanche sont ceux qui sont les plus divisés entre les deux camps, même s’ils sont un peu plus nombreux chez les démocrates que chez les républicains.  Et l’on sait que cette division est loin d’être pacifique, surtout après quatre ans de présidence de Donald Trump.

    Une autre donnée mise en évidence par le graphique, c’est que les membres actuels du congrès et du sénat semblent bien plus « religieux » que ne le sont les citoyens des États-Unis dans leur ensemble.

    Les catholiques, en particulier, représentent 30% des élus, bien au-dessus des 20% de leur moyenne nationale.  Et même les chrétiens, dans leur ensemble, catholiques et protestants, sont bien mieux représentés au Capitole que dans la population : 88% contre 65%.

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  • Paris : 15.000 personnes mobilisées pour la Vie

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    De Domitille Farret d'Astiès sur Aleteia.org :

    Sur place ou derrière leurs écrans, ils ont défendu la vie

    Marche pour la Vie

    L'édition 2021 de la Marche pour la Vie s'est tenue le 17 janvier 2021 place du Trocadéro à Paris.

    17/01/21

    La Marche pour la Vie a rassemblé 15.000 personnes venues défendre la vie le 17 janvier 2021, dont une partie en visioconférence derrière des caméras.

    15.000 personnes au total, dont 10.000 derrière leurs écrans. Le 17 janvier 2021, à Paris, la Marche pour la Vie a rassemblé de nombreuses personnes venues défendre la vie malgré la pluie qui tombait par intermittences et les restrictions sanitaires. Place du Trocadéro, parmi les participants, énormément de jeunes venus brandir des panneaux, participer au happening, ou simplement témoigner par leur présence de leurs convictions sur la vie.

     

    Pour ceux qui ne pouvaient pas se déplacer, une manifestation à distance était organisée via Zoom. Grâce à un logiciel spécial, cette manifestation numérique hors norme a pu rassembler 10.000 personnes derrière leurs caméras, ce qui constitue un record puisque les réunions Zoom ne peuvent en principe pas accueillir un aussi grand nombre de participants avec les caméras allumées.

    « Nous sommes tous gardiens des plus petits de nos frères »

    Ce rassemblement était doublement d’actualité cette année. Il y a d’abord ce chiffre inquiétant : 232.000 IVG ont été pratiquées en France en 2019, souligne la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Il s’agit de son plus haut niveau en 30 ans. Un chiffre qui ne peut qu’interroger sur la compréhension qu’a la société d’un tel acte. Mais il y a aussi cette inquiétante mesure ajoutée in extremis par l’Assemblée nationale au projet de loi bioéthique lors de l’examen du texte en deuxième lecture en juillet 2020. L’amendement n°524 du projet de loi bioéthique, porté par plusieurs députés socialistes, autorise désormais l’interruption médicale de grossesse (IMG) pendant neuf mois pour cause de « détresse psychosociale ».

    Au cours du rassemblement, plusieurs personnalités ont pris la parole, interrogeant cette réalité démontrée par les chiffres. Pascale Morinière, présidente des Associations Familiales Catholiques (AFC), a achevé son discours par ces mots : « Nous sommes tous gardiens des plus petits de nos frères ».


    femme enceinte

    Lire aussi :
    IVG : que devient le droit de la femme de ne pas avorter ?

    Voir également : Double mobilisation pour la vie : dans la rue à Paris, et sur les réseaux

  • Lumumba, soixante ans après son exécution : Jefferson ou Savonarole ?

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    On commémore ce 17 janvier 2021 le soixantième anniversaire de l’exécution sommaire, au Katanga, de l’un des irresponsables majeurs de la décolonisation anarchique du Congo Belge : Patrice Lumumba livré, par les autorités congolaises de Léopoldville, à l’un de ses principaux adversaires, Moïse Tshombé président de la république auto-proclamée du Katanga. Sont-ce là les seuls coauteurs du drame ?

    En 2001, une commission parlementaire belge d’enquête a conclu que les autorités congolaises de Léopoldville, organisatrices du transfert à Elisabethville de Lumumba et de ses compagnons d’infortune, Okito et Mpolo, auraient bénéficié du soutien moral d’instances gouvernementales belges et plus précisément des ministres des Affaires étrangères et des Affaires africaines et de leurs collaborateurs.

    Un peu court ?  En fait, la véritable responsabilité de la Belgique dans le drame congolais est bien plus large : elle se situe dans le naufrage congénital d’un nouvel Etat dont le Congo actuel traîne encore les séquelles soixante ans plus tard et, dans ce naufrage, Lumumba portera aussi sa part de responsabilité aux yeux de l’histoire : excessif, irritable, instable et violent, il fut l’artisan majeur du chaos qui, au lendemain même de l'indépendance, engendra sa propre perte. Qui sème le vent récolte la tempête.

    Mais qui était ce Lumumba dont le mythe masque aujourd’hui la réalité ? Un article de l’Union royale belge pour les Pays d’Outre-Mer, publié voici vingt ans déjà, nous le rappelle ici sans passion inutile (JPSC) :

    « Il naquit en 1925 à Katako-Kombe parmi les Batetela, tribu belliqueuse qui, sous la conduite de Ngongo Lutete, allié de Tippo Tip, s'étaient distingués aux côtés des Arabisés contre les troupes anti-esclavagistes de Léopold Il. Ils menaient leurs razzias du Maniema au Sankuru avant d'être arrêtés par les Belges. Sa haine de la Belgique, plutôt exceptionnelle parmi les hommes politiques congolais, aurait-elle été atavique ?

    On le retrouve aux études dans des missions catholiques, protestantes ensuite. Chez ces derniers, il se serait surtout intéressé aux œuvres de Sartre et de Karl Marx. Dégagé de la férule de ses maîtres, il se laissera séduire par le Ministre des Colonies, le libéral Buisseret, à une époque où les partis politiques belges multipliaient sourires et bonnes paroles devant ceux des Congolais qu'ils estimaient les plus "valables" pour les représenter en Afrique. Le futur héros national bénéficia donc d'un séjour en Belgique aux frais de la princesse, parée de bleu pour la circonstance. Plus tard, sans davantage d'états d'âme, le voilà à Accra, se ralliant à Nkrumah et à son nationalisme panafricain quelque peu teinté de rouge.

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  • Quand les GAFAM et autres NATU prennent le pouvoir

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    De sur l'Incorrect :

    LE COUP D’ÉTAT DES GAFAM

    Il n’y a pas eu de coup d’État aux États-Unis. L’assaut du Capitole par les partisans de Donald Trump n’aura point renversé la première démocratie du monde. D’aucuns pensent que le véritable coup d’État de ces derniers jours tient en la prise du pouvoir par les GAFAM et autres NATU, acronymes désignant les géants de la Silicon Valley. Ce serait méconnaître l’histoire récente, tant ces entreprises dominent déjà le monde sans partage.

    Qui n’utilise pas Facebook, Twitter, Amazon, Instagram ou YouTube ? Nos vies ont été bouleversées par l’apparition de ces compagnies informatiques américaines, en un peu moins d’une vingtaine d’années. Les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber), nouvelles têtes de pont de la « disruption numérique », et les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), sont aujourd’hui des acteurs déterminants, habituellement plus conscients que les décideurs politiques de l’ampleur de la révolution technologique à l’œuvre, des changements anthropologiques que provoque la connexion en temps réel de la planète entière. Comme le note l’économiste Paul Veltz, « les apports du numérique sont d’une autre nature que ceux de l’automobile ou de l’électroménager, par exemple. Ils sont davantage comparables, par leurs implications ubiquitaires, à ceux de l’imprimerie », soulignant leur dimension proprement « disruptive » ou révolutionnaire.

    Google affiche désormais une capitalisation de plus de 1 000 milliards de dollars. Les bénéfices enregistrés par Alphabet, maison mère de Google, sont supérieurs aux PIB de plus d’une centaine d’États. En 2017, Amazon dépensait 22,6 milliards de dollars en recherche et développement, soit plus que des pays comme Israël ou la Corée du Sud. Mais ce n’est pas le poids économique délirant de ces champions du numérique qui doit nous inquiéter le plus, leur position monopolistique et notre dépendance étant des questions autrement pressantes. L’Union européenne, au contraire de la Chine ou de la Russie qui ont su développer des alternatives aux services américains, est une véritable colonie numérique américaine. Nous sommes soumis à des entreprises « hors limites » qui tiennent l’information, le commerce en ligne ou la production de logiciels.

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  • 13 chrétiens tués par jour pour leur foi

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    De  sur le site du Figaro :

    La persécution des chrétiens dans le monde s’aggrave

    Selon un rapport, le nombre de tués en raison de leur foi a augmenté de 60 % en 2020.

    Année après année, les statistiques publiées par l’association protestante évangélique Portes ouvertes, membre de la Fédération protestante de France et présente depuis 66 ans dans 70 pays pour aider les chrétiens persécutés, laissent un goût amer. Son «Index mondial de persécution des chrétiens», portant sur les chiffres de 2020 et publié le 12 janvier, montre que le nombre de chrétiens tués en raison de leur foi est passé de 2.983 à 4.761, soit une augmentation de 60 %. «Sur un plan mondial, cela fait 13 chrétiens tués par jour pour leur foi», commente l’un des responsables de l’association.

    Avec un terrible record, au Nigeria, où 3.520 chrétiens ont été assassinés en une année. Ce pays est en proie aux islamistes de Boko Haram et à la radicalisation des Fulanis, un peuple de bergers nomades majoritairement musulmans, surnommés les Peuls. «91 % des chrétiens tués l’ont été sur le continent africain en 2020», souligne l’association. C’est «la montée en puissance des groupes djihadistes en Afrique subsaharienne» qui explique cette forte augmentation des chrétiens tués en 2020, car ces mouvements «ont profité des mesures prises pour lutter contre l’épidémie de Covid pour étendre leurs champs d’opération».

    Si les églises, autre élément statistique, ont été moins ciblées en 2020, passant de 9.488 à 4.488, cela vient du fait que l’année 2019 avait atteint un sommet en la matière, par destruction pure et simple, par fermeture administrative ou par élimination des croix. La palme des attaques contre les églises revient cette année à la Chine. L’index recense 3.088 églises ciblées dans ce pays en 2020, pour 5.576 en 2019. «Nombre d’églises fermées n’ont pas rouvert cette année, précise Portes Ouvertes, il y a donc moins de “cibles”.» Quant à ces «attaques», elles vont «de l’obligation d’enlever les croix, souligne le rapport, à la destruction complète.Près de 18.000 églises ont été ciblées depuis sept ans en Chine».

    Enfin, troisième indice annuel, celui des chrétiens emprisonnés «arbitrairement» pour leur foi: ils sont passés de 4.811 en 2019 à 4.277 en 2020, soit une légère baisse. L’association conclut: «Plus de 340 millions de chrétiens ont été fortement persécutés ou discriminés en raison de leur foi dans les 50 pays répertoriés.» Elle ajoute - à partir de critères très précis et maintenant rodés depuis plus d’une décennie - que «la violence antichrétienne a subi une intensification de 10 % par rapport à 2019».

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  • Les Belges d'origine belge : une espéce en voie d'extinction ?

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    Du site "Pour un école libre au Québec" :

    15 Jan 2021

    La population de la Belgique au 1er janvier était de 11 492 641 habitants, celle de la Flandre était de 6 629 143, de la Région de Bruxelles-Capitale nationale de 1 218 255 et enfin de la Wallonie de 3.645.243 habitants.

    Statbel, l’office belge de statistique, publie une nouvelle statistique sur l’origine de la population belge. Au 1er janvier 2020, la population belge se composait comme suit : 67,9 % de Belges d’origine belge, 19,7 % de Belges d’origine étrangère et 12,4 % de non-Belges. Cela représente respectivement 7 806 078, 2 259 912 et 1 426 651 habitants.

    En 2011, ces pourcentages étaient de 74,3 %, 15,5 % et 10,2 %, respectivement.

    En Région de Bruxelles-Capitale, la part des Belges d’origine belge est de 25,7 %, les Belges d’origine étrangère y représentent 22,9 % de la population. Quant aux personnes de nationalité étrangère, leur part à Bruxelles grimpe à 35,3 % alors qu’elle se situe à 10,4 % en Wallonie et 9,3 % en Flandre.

    Sont considéré Belges d’origine belge, les personnes qui sont actuellement Belges, sont nées Belges et dont les parents sont nés Belges. 

    Les Belges issus de l’immigration et les non-Belges à 60 % non européens à Bruxelles

    Les Belges d’origine étrangère et les non-Belges se répartissaient comme suit entre les groupes de nationalité. 20,5 % appartenaient au groupe de nationalité d’un pays voisin, 28,2 % au groupe de nationalité de l’Union européenne UE27 (à l’exclusion de la Belgique et des pays voisins) et 51,3 % au groupe de nationalité hors UE27. Quelques autres constatations intéressantes au niveau des régions :

    • La Région flamande semble avoir une plus faible proportion de personnes ayant comme groupe de nationalité d’origine l’UE27 (à l’exclusion de la Belgique et des pays voisins) : 20,7 % contre 28,2 % au niveau national. Dans le même temps, la Flandre a une part plus importante de personnes dont la nationalité d’origine se situe en dehors de la zone UE27 : 56,9 % versus 51,3 % au niveau belge.
    • On observe le schéma inverse en Wallonie ; une part plus importante issue d’un pays de l’UE27 : 39,6 % et une part plus faible issue d’un pays situé en dehors de la zone UE27, à savoir 37,4 %.
    • La Région de Bruxelles-Capitale a la plus faible proportion de personnes issues d’un pays voisin : 13,7 % contre 20,5 % au niveau national. Cette région affiche également la plus forte proportion de personnes dont la nationalité d’origine se situe en dehors de la zone UE27 : 60,7 % contre 56,9 % en Flandre et 37,4 % en Wallonie.

    ` La proportion des extra-Européens augmente lentement de recensement en recensement : 

    • Ces 10 dernières années, la part de personnes appartenant au groupe de nationalité des pays voisins a légèrement diminué : de 23,8 % en 2011 à 21,9 % en 2016 et à 20,5 % en 2020. À l’inverse, on observe une légère augmentation du groupe de nationalité d’origine en dehors de la zone UE27, qui passe de 47,6 % en 2011 à 49,3 % en 2016 pour atteindre 51,3 % en 2020.
    • La part du groupe d’origine belge d’origine étrangère avec une première nationalité enregistrée belge et dont les deux parents ont une première nationalité enregistrée étrangère a légèrement augmenté de 9,5 % en 2011 à 12,3 % en 2020 et est principalement tirée vers le haut par des personnes du groupe de nationalité d’origine en dehors de l’UE27.

      Les Belges nés belges sont plus vieux que la population moyenne

    Dans les différents groupes d’origine, la proportion d’hommes et de femmes semble être répartie équitablement. La répartition est moins égale en ce qui concerne l’âge. La part de Belges d’origine belge augmente clairement avec l’âge : elle atteint 54,3 % chez les 0-17 ans, 66,3 % chez les 18-64 ans et 87,3 % chez les plus de 65 ans.La part des non-Belges est la plus élevée chez les 18-64 ans, à savoir 14,6 %. Ils sont suivis par les 0-17 ans avec 11,6 % et les plus de 65 ans avec 6,4 %. 

    Pyramide des âges

     

    À noter qu’il y a relativement peu de jeunes non belges, les enfants des Non-belges étant pour la plupart des Belges d’origine étrangère, l’accession de la nationalité belge étant très facile.
     Source : Statbel
  • Le décolonialisme : une nouvelle religion

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    De la rubrique "Au quotidien" sur le site de l'Homme Nouveau :

    La nouvelle religion du décolonialisme

    Sous le titre – clair – des « Nouveaux fantiques », Le Point (14 janvier) consacre son dossier à la gauche racialiste, aux indigénistes et autres décoloniaux qui colonisent justement l’université et les médias. Une nouvelle forme de religion laïc décrypte l’hebdomadaire qui publie également un appel – un de plus… – d’universitaires décidés à s’opposer à cette mouvance ultra-militante

    Il existe, en France, des universitaires las de voir progresser les idéologies militantes dans leurs facs. Qu’ils soient profs, chercheurs ou étudiants, ils ont décidé de résister à une dynamique décoloniale et intersectionnelle, dont les défenseurs entravent leurs travaux, perturbent leurs cours et hypothèquent leurs carrières, exigeant à chaque instant de passer le réel au tamis de la morale et des discours victimaires. Avec l’espoir d’endiguer ce mouvement de fond qui fracture le monde universitaire et rejaillit sur l’ensemble du pays, ils ont fondé l’Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires, un réseau regroupant plusieurs dizaines d’universitaires capables d’inventorier, d’analyser et de pasticher cette pseudo-science teintée d’antiracisme, de néoféminisme et d’anticapitalisme radicaux, qui ne veut lire les rapports sociaux que sous le prisme des dominations, économiques, sexuelles ou raciales, en camouflant leur discours racialiste sous les apparences trompeuses d’un « antiracisme politique ». 

    Les exemples de dérives de cet activisme qui pèse sur les pratiques académiques et travestit le réel ne manquent pas. Chaque année charrie son lot d’incidents, dont les plus spectaculaires parviennent jusqu’au grand public : une conférence de la philosophe Sylviane Agacinski – opposée à la GPA – annulée à la suite de « menaces violentes » émanant d’associations LGBT, une représentation des Suppliantes d’Eschyle empêchée de se tenir à la Sorbonne sous prétexte d’une mise en scène prétendue raciste, un prof viré de son labo de recherche à Limoges après s’être prononcé contre la venue d’Houria Bouteldja (militante indigéniste) dans sa fac, une autre empêchée de prendre ses fonctions d’enseignante spécialiste de l’histoire de l’esclavage à La Réunion, au motif qu’elle n’y serait pas née et n’aurait donc aucun droit à écrire cette histoire…

    Mais il ne s’agit là que de la partie émergée d’un iceberg gigantesque, menaçant de faire sombrer les libertés académiques, rarement aussi malmenées qu’aujourd’hui. (…) Nombre de militants décoloniaux et intersectionnels affichent la ferveur du converti : « Le décolonialisme fonctionne comme une néoreligion, analyse le politologue Pierre-André Taguieff, auteur de L’Imposture décoloniale (L’Observatoire). Il y a des croyants – les militants –, des prêtres – les théoriciens –, une liturgie – les manifestations –, des prières – les discours invoquant les grands noms –, des rites d’entrée – des colloques fermés…

    L’Église décoloniale dispose aussi de son propre catéchisme, de son propre panthéon avec ses grands prêtres et ses mystères. Le principal mystère reste celui de la race. Les décoloniaux considèrent que, biologiquement, elle n’existe pas, mais que les identités raciales existent sur le plan social. Donc, la race n’existe pas, mais elle existe quand même ! Et la bonne vieille couleur de peau reste son marqueur, comme dans le racisme classique. La “discrimination systémique” est un mot magique : ça ne veut rien dire, mais tous les fidèles de l’Église y croient. Quant à l’insaisissable “racisme systémique”, il joue le rôle de la causalité diabolique, censée tout expliquer. » Difficile de ne pas voir une forme de nihilisme dans ce projet, tant l’absence de tout idéal y est palpable. « Les adeptes du décolonialisme se contentent de détester le “monde mauvais” actuel sans entretenir aucune utopie quant à une ère “post-monde mauvais”. Ils n’ont rien d’autre à proposer que déconstruire et décoloniser sans fin », conclut le chercheur, inquiet de la place qu’occupe désormais ce courant, devenu majoritaire dans certaines facs et grandes écoles. 

    Extrait de l’appel de l’Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires :

    Nous faisons face aujourd’hui à une vague identitaire sans précédent au sein de l’enseignement supérieur et de la recherche. Un mouvement militant entend y imposer une critique radicale des sociétés démocratiques, au nom d’un prétendu « décolonialisme » et d’une « intersectionnalité » qui croit combattre les inégalités en assignant chaque personne à des identités de « race » et de religion, de sexe et de « genre ». Ces sociétés, assimilées à l’« Occident » aux dépens de toute approche géographique et historique rigoureuse, sont condamnées comme coloniales et patriarcales et comme lieux où sévit un « racisme systémique », dans des discours confondant science et propagande. Ce mouvement idéologique procède à une occupation méthodique des postes de prestige savant, ce qui l’a fait sortir de la marginalité malgré l’extrémisme, l’intolérance et la vindicte qui le caractérisent. 

    Les idéologues qui y sont à l’œuvre entendent « déconstruire » l’ensemble des savoirs. Il ne s’agit pas pour eux d’exercer librement les droits de la pensée savante sur ses objets et ses méthodes, mais de mener la critique des savoirs dans un esprit de relativisme extrême, discréditant la notion même de vérité. Tout savoir est exclusivement réduit à des enjeux de pouvoir, et les sciences sont systématiquement dénoncées du fait des dominations de race, de culture, de genre, qui seraient à leur fondement. 

    Militantisme et « déconstruction » se conjuguent ainsi pour limiter l’exercice de la rationalité critique et le débat scientifique argumenté. Le nouveau credo du décolonialisme et des idéologies identitaires se répand sur les réseaux sociaux qui l’amplifient, et ses adeptes visent quiconque refuse la conversion : des phénomènes de censure, d’intimidation, de discrimination politique ont instauré des clivages inédits et conduisent de jeunes doctorants à s’aligner sur les nouveaux mandarins, sous peine de ne jamais obtenir de poste. 

  • La doctrine sociale de l'Église : un rempart contre les petits groupes qui tyrannisent

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    Tribune de Robert Barron sur Aleteia.org :

    La doctrine sociale de l'Église, rempart contre les petits groupes qui tyrannisent

    14/01/21

    Économie, politique, culture... La doctrine sociale de l’Église préconise que ni le contrôle de l’État ni les libertés individuelles n’outrepassent un certain cadre. Elle promeut une redistribution large et juste du pouvoir économique et politique comme un idéal vers lequel tendre au maximum.

    Un élément crucial de la doctrine sociale catholique, qui est souvent mis de côté ou mal compris, est l’hostilité à toute forme de concentration du pouvoir dans une société, que ce soit dans le domaine économique, politique ou culturel. Guidée par un sage instinct, la doctrine sociale de l’Église prône, autant que faire se peut, une répartition équilibrée du pouvoir au sein de la communauté, afin d’éviter qu’un petit groupe tyrannise la majorité ou empêche des pans entiers de la population de bénéficier des avantages qui leur sont acquis de droit.

    Ce phénomène est particulièrement observable dans la sphère économique. Si une organisation parvient à obtenir le monopole dans son secteur économique, elle peut établir ses prix de manière arbitraire, embaucher et licencier selon son bon vouloir, éliminer toute concurrence qui proposerait de meilleurs produits et/ou de plus hauts salaires pour les employés… On peut penser ici à la politique de « trust-busting » (démantèlement des monopoles) menée par Theodore Roosevelt au début du XXe siècle, et aux problématiques similaires soulevées par Google, Facebook, Amazon ainsi que d’autres géants de la tech qui exercent une domination quasi absolue dans leur domaine.

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