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Société - Page 242

  • Quelles solutions pour l'Eglise face à la crise des vocations ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    5 mars 2021

    Chute du nombre de vocations, quelles solutions pour l'Eglise ?

    Le Club des Hommes en Noir

    Chute du nombre de vocations, <br>quelles solutions pour l'Eglise ? <br>Le Club des Hommes en Noir

    Le Club des Hommes en Noir attaque sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! Les nouveaux épisodes sont disponibles chaque vendredi.

    Cette semaine, le Club des Hommes en Noir composé des abbés Guelfucci, Celier et Barthe et dirigé par Philippe Maxence s'interroge sur l'avenir de l'Eglise face à la chute du nombre de vocations

     

  • La Pologne toujours catholique mais...

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    De Vatican News :

    5 février 2021

    L’heure des bilans pour l’Église en Pologne

    Le nombre des vocations est encore un des plus élevés d’Europe, avec 438 nouveaux séminaristes en 2020. Près de 92 % des Polonais déclarent être catholiques et 37% d’entre eux vont encore à la messe régulièrement, selon un rapport de l'Agence catholique d'information KAI. Pourtant, les Polonais sont moins liés qu’avant à leur communauté et l’Église suscite un peu plus de méfiance.

    Au sein du clergé, on compte 2 cardinaux, 29 archevêques, 123 évêques (dont 4 de rite byzantin-ukrainien), 33 600 prêtres dont 24 700 diocésains et 8 900 religieux. Il y a environ 19 000 religieux, regroupés dans 104 instituts religieux et 13 congrégations de vie contemplative. L’an dernier, parmi les 2 556 séminaristes du pays figuraient 438 nouveaux candidats au sacerdoce, selon les données fournies à KAI par la Conférence des recteurs des séminaires théologiques supérieurs: 289 dans les séminaires diocésains et 149 dans les ordres religieux, dont les plus nombreux chez les Dominicains. Les départs du sacerdoce, en revanche, de 56 par an en moyenne de 2000 à 2017.

    En ce qui concerne la présence des catholiques polonais dans le monde, on compte 2 697 missionnaires, dont 500 prêtres diocésains, 1 283 religieux, 875 religieuses et 39 laïcs.

    Une terre catholique

    91,9 % des Polonais déclarent être catholiques, 0,9 % orthodoxes et 3,1 % athées. En 2019, l'Église catholique comptait 32 461 000 fidèles répartis dans 10 382 paroisses avec un taux de religiosité parmi les plus élevés d'Europe, puisque 36,9 % des catholiques assistent régulièrement à la messe dominicale.

    On estime que plus de 2,5 millions de fidèles prêtent main forte à leur paroisse ou communauté d’appartenance. Toutefois, selon les données de 2018, seuls 8 % des laïcs pratiquants sont engagés de manière permanente dans des communautés, associations ou organisations. Caritas Polska regroupe 44 Caritas diocésaines - auxquelles se réfèrent 3 250 organisations Caritas paroissiales - et 834 postes de secours gérés par des religieux et religieuses.

    Les Polonais sont particulièrement attachés à la piété populaire et en particulier à la piété mariale. Avant les périodes de confinement, en 2019, le sanctuaire de Jasna Góra, le plus important des 1050 sanctuaires du pays (dont 793 mariaux), a enregistré plus de 4 millions de pèlerins, tandis que le celui de la Miséricorde Divine, lié aux apparitions de Jésus à Sainte Faustine Kowalska, enregistre annuellement environ 2 millions de pèlerins de 90 pays.

    Émergence d’une défiance

    Néanmoins, le nombre de ceux qui se déclarent en faveur des enseignements de l'Église sur les questions morales, en particulier dans le domaine de l'éthique sexuelle, est en baisse. Par exemple, seuls 20 % des fidèles considèrent que la cohabitation prémaritale est inadmissible.

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  • Comment la majorité des chrétiens irakiens se sont résignés à l’exode au cours des dix-huit dernières années

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    De Soulayma MARDAM BEY sur le site de L'Orient - Le Jour :

    Comment l’Irak s’est vidé de ses chrétiens

    Depuis 2003, les violences et les discriminations à leur encontre ont poussé nombre d’entre eux à prendre, la mort dans l’âme, le chemin de l’exil.

    – « Les musulmans ne veulent pas de nous, c’est bien simple. Ils veulent le pays rien que pour eux.

    – Comment ça rien que pour eux? Il appartient à tous. C’est le nôtre et celui de nos ancêtres ! Je dirais même : à nous plus qu’aux autres. L’histoire le prouve. (...) Si ce n’est pas notre pays, alors c’est celui de qui, tu peux me dire ? – (...) C’était peut-être notre pays avant, mon oncle, il y a longtemps, dans un lointain passé, mais aujourd’hui, c’est fini. »

    Derrière l’âpreté du dialogue opposant Youssef, septuagénaire, et sa jeune nièce Maha – les deux héros du roman Ave Maria* de l’auteur irakien Sinan Antoon –, ce sont deux expériences qui se confrontent autour de la place des chrétiens sur l’une de leurs terres ancestrales. Lui n’a jamais voulu quitter l’Irak, son pays, s’exiler comme la majorité de ses proches après l’invasion américaine de 2003, et se réfugie dans la nostalgie d’une époque révolue fondée sur une coexistence idéalisée. Elle, étudiante en médecine, encore à l’école primaire au milieu des années 90, n’a pas vraiment connu le monde d’avant, celui qui a précédé la chute du régime de Saddam Hussein, et ne rêve que d’une chose, partir. En cette journée d’octobre 2010, son passé comme son présent sont façonnés par l’instabilité et les violences intercommunautaires, par les attentats jihadistes, les meurtres et les enlèvements de chrétiens, fidèles ordinaires ou dignitaires religieux, par ces églises qui brûlent et ces commerces incendiés. Livrés à eux-mêmes face à une situation qui les dépasse, la majorité des chrétiens irakiens se sont résignés à l’exode au cours de ces dix-huit dernières années. Les chiffres sont implacables. Selon les estimations, l’Irak dénombrait, à la veille de la guerre de 2003, plus d’un million de chrétiens. Aujourd’hui, il n’y en a plus qu’entre 150 000 et 400 000.

    « Si ce n’est pas notre pays, alors c’est celui de qui ? » s’interroge à juste titre Youssef. Car en se vidant d’une grande partie de ses chrétiens, ce sont des pans immenses de l’identité irakienne qui s’évaporent. Un déracinement qui entraîne dans son sillage celui de toute une région dont le pluralisme culturel est l’une des caractéristiques historiques fondamentales. « La Mésopotamie est l’un des premiers berceaux du christianisme, l’un des lieux de base de sa propagation. C’est un christianisme indigène et autochtone, né sur cette terre », rappelle Joseph Yacoub, professeur honoraire en sciences politiques de l’Université catholique de Lyon. Au cœur de la Mésopotamie, Ninive, un nom désormais associé aux indicibles crimes commis par l’État islamique, lorsque le 10 juin 2014, la province irakienne éponyme est envahie par les jihadistes, et, plus encore, lorsque le 17 juillet de la même année, ils imposent aux populations chrétiennes locales de choisir entre la conversion à l’islam, l’impôt, l’exil ou le glaive, confisquant leurs biens et transformant leurs lieux de culte en quartiers généraux. Un fanatisme par définition anhistorique. Car c’est dès le premier siècle que, selon la tradition, Ninive reçoit le message chrétien, à travers la prédication de l’apôtre saint Thomas et de deux disciples du Christ, Addai et Mari, à l’origine de l’Église d’Orient, dans ses deux branches chaldéenne et assyrienne. La visite du pape François du 5 au 8 mars en Irak, et notamment dans la ville de Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive, que l’EI avait érigée en capitale, est en ce sens très symbolique. C’est la première fois que la plus haute autorité catholique s’y rendra à la fois pour y réaffirmer le caractère pluriséculaire de la chrétienté et relancer le dialogue interreligieux. « C’est une visite qui porte en elle un message d’espoir pour les chrétiens et qui peut encourager ceux qui vivent dans la province de Ninive à retourner dans leurs foyers à Mossoul, qu’ils avaient quittés à cause de l’EI », commente Jamil al-Jamil, journaliste irakien.

    « Une maison de la sagesse »

    Indéniablement, le déclin démographique des chrétiens en Irak s’est accéléré après l’intervention américaine de 2003. Mais la tendance est en réalité largement antérieure et s’inscrit dans un XXe siècle riche en soubresauts politiques, lui-même héritier d’une longue histoire de domination islamique – aux contours ambigus – vis-à-vis des non-musulmans et qu’illustre l’institution ancestrale de la « dhimma ». Pour certains, les violences et discriminations que subissent aujourd’hui les chrétiens en Irak s’inscrivent dans cette continuité.

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  • Entre ministres et virologues: voici l’évêque d’Anvers, Johan Bonny, en campagne vaccinatoire anti-covid 19

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    Une information de Sarah Poucet publiée le 5 mars sur le site cathobel, organe officiel de presse interdiocésain :

    « Dans un message vidéo, l’évêque Johan Bonny, accompagné du virologue Steven Van Gucht, a encouragé la communauté catholique à se faire vacciner.

    His_Master's_Voice.jpgSteven Van Gucht assure que le vaccin est sûr et ce, peu importe la marque. Après la période compliquée que nous avons vécue, le début vaccination est un signe d’espoir, souligne-t-il. L’évêque d’Anvers, pour sa part rappelle que nous avons reçu la vie de Dieu et que nous sommes tenus d’en prendre soin. Il appelle la communauté à se faire vacciner. C’est aussi la seule façon d’atteindre un seuil de sécurité suffisant que pour reprendre les activités au sein de l’Église, précise-t-il.

    Selon Kerknet, cette vidéo est une initiative du cabinet de Bart Somers, ministre flamand du Vivre ensemble et des Affaires intérieures soutenue par Vincent van Quickenborne, ministre de la Justice »

    Ref. L’évêque Johan Bonny appelle à se faire vacciner

    Pendant ce temps, la ministre régionale wallonne de la santé était interpellée par Mathilde Vandorpe (cdh) concernant la mise à l’écart des maisons de repos pour religieux du plan de vaccination.  Même si elle est « consciente du problème », Christie Morreale a expliqué que « le manque d’uniformité entre les structures l’empêche de prendre une décision » : la stratégie de vaccination ne sera donc pas modifiée. On joue à quoi exactement ?

    JPSC

  • Quand la Cour supérieure du Québec invite à enlever les mots père, mère, homme et femme du vocabulaire courant et des registres de l’état civil

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Les tribunaux décréteront-ils que la Fête des mères et celle des pères sont offensantes?

    Nous avons reçu ce communiqué de presse.

    MONTRÉAL, le 4 mars 2021/CNW Telbec/—Le Conseil des leaders religieux de Montréal-Nord et le groupe UVVC s’unissent pour demander au procureur général d’en appeler du jugement de la Cour supérieure du Québec qui demande au gouvernement d’enlever les mots père, mère, homme et femme de notre vocabulaire courant et des registres de l’état civil.

    Nos organisations partenaires regroupent des parents, des responsables d’églises de communautés de foi chrétienne et autres, ainsi que des leaders professionnels évoluant dans différentes sphères de la société québécoise. Nos membres ont été fortement ébranlés par la récente décision de la Cour supérieure du Québec.

    Nous nous interrogeons sur la décision de ne plus utiliser des mots dont les référents non subjectifs font partie de nos habitudes langagières depuis toujours, aussi bien que de l’éducation de nos enfants et de nos petits-enfants. Cette décision qui aurait un impact majeur dans notre société constituerait, d’après nous, une atteinte brutale à nos droits et à notre liberté d’expression.

    Nous croyons aux valeurs fondamentales qui ont permis à la société québécoise, durant plusieurs générations, de surmonter des crises, d’éduquer des hommes et des femmes capables de se développer, de s’épanouir et de former des familles. Nous croyons que nous pouvons nous exprimer librement et en tout respect pour tous, et que les mots père, mère, homme et femme sont des vocables de base dans toute société, la nôtre, en l’occurrence, qui est devenue une nation forte, grâce à nos pères et mères. D’ailleurs, comment les appeler autrement ?

    En tant que citoyens, parents et leaders solidement implantés dans la société québécoise, nous sommes vivement alarmés par ce jugement et nous demandons au gouvernement d’en appeler de cette décision de la Cour supérieure du Québec, et ce, pour le bien-être de notre société entière et pour la stabilité affective de nos enfants et petits-enfants.

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  • Nouvelle Orléans : "Les catholiques devraient chercher des alternatives éthiques au vaccin Johnson & Johnson"

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    De Christine Rousselle sur le National Catholic Register :

    L'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans : Les catholiques devraient chercher des alternatives éthiques au vaccin Johnson & Johnson

    La décision de se faire vacciner contre la COVID-19 "reste une décision de conscience individuelle en concertation avec son prestataire de soins", a déclaré l'archevêché.

    2 mars 2021

    NOUVELLE-Orléans, La - L'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans déclare que le vaccin COVID-19 de Johnson & Johnson, récemment approuvé, est "moralement compromis" et conseille aux catholiques d'utiliser des alternatives éthiques si elles sont disponibles.

    Le vaccin Janssen/Johnson & Johnson a été approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) américaine avec une autorisation d'utilisation d'urgence délivrée le 27 février.

    L'Institut Charlotte Lozier, un organisme pro-vie, avait déterminé que le vaccin utilisait des lignées cellulaires dérivées de l'avortement pour la conception et le développement, la production et les tests en laboratoire. Le 26 février, l'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans a déclaré que le vaccin était "moralement compromis" en raison de son lien avec l'avortement.

    Cependant, les deux autres vaccins COVID-19 disponibles sont "moralement acceptables", a déclaré l'archidiocèse, tout en n'interdisant pas aux catholiques de recevoir le vaccin Johnson & Johnson si aucune autre alternative éthique n'est disponible.  

    La décision de recevoir un vaccin pour COVID-19 "reste une décision de conscience individuelle en consultation avec son fournisseur de soins de santé", a déclaré l'archevêché.

    "L'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans, à la lumière des directives du Vatican, de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis et du Centre national de bioéthique catholique affirment que, bien que certains tests de laboratoire aient utilisé la lignée cellulaire dérivée de l'avortement, les deux vaccins actuellement disponibles chez Pfizer et Moderna ne reposent pas sur des lignées cellulaires provenant d'avortements dans le processus de fabrication et peuvent donc être moralement acceptables pour les catholiques, car le lien avec l'avortement est extrêmement lointain", peut-on lire dans la déclaration de l'archidiocèse. 

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  • Pakistan : nouvel enlèvement d'une jeune chrétienne en vue d'un mariage forcé

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Mehwish Bibi, étudiante chrétienne pakistanaise, enlevée pour être mariée de force

    02/03/21

    Étudiante chrétienne dans la province du Pendjab (Pakistan), Mehwish Bibi, a été enlevée le 18 février. D’après plusieurs témoins, elle aurait été kidnappée afin d’être forcée à se marier à un musulman.

    L’histoire de Mehwish Bibi est loin d’être isolée. Etudiante chrtéienne du Women’s college de Gujranwala, dans la province du Pendjab (Pakistan), la jeune fille a été vue pour la dernière fois le 18 février au matin alors qu’elle quittait son domicile pour se rendre au collège. Depuis, elle n’a plus donné signe de vie. Sa famille a déposé plainte pour enlèvement et mariage forcé.

    « Nous recherchions notre fille et nous avons commencé à demander à différentes personnes présentes sur place », détaille le père de Mehwish à l’agence Fides. « Deux chrétiens, Masih et Akram Masih, nous ont indiqué avoir vu un musulman, Muhammad Sabir, l’enlever en la menaçant avec une arme de poing et avec l’aide de deux complices ». D’après les témoins, les trois hommes ont contraint la jeune fille à entrer dans un fourgon blanc. « Nous demandons aux agents de police de retrouver ma fille le plus vite possible et nous appelons les autorités à rendre justice ».

    1.000 enlèvements chaque année

    Les cas d’enlèvements de jeunes filles à des fins de mariages forcés sont malheureusement assez courant dans la province du Pendjab, surtout au sein des minorités religieuses. La Commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale du Pakistan à 1.000 le nombre de plaintes pour enlèvements de jeunes filles chrétiennes et hindoues, arrachées à leurs familles pour être mariées après une conversion forcée à l’islam.

    Lire également : Pakistan: il y a dix ans, le défenseur des chrétiens Shahbaz Bhatti, assassiné

  • France : "Renaissance catholique" mis en examen

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    Du site de "Renaissance catholique" :

    Renaissance catholique mis en examen

    En ce mercredi 24 février Jean-Pierre Maugendre a été mis en examen, comme directeur de publication du site internet Renaissance catholique, par le juge d’instruction pour « provocation à la discrimination à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ». Ceci fait suite à une plainte, avec constitution de partie civile, déposée par l’association Stop homophobie le 30 juillet dernier.

            Il est reproché à Renaissance catholique d’avoir publié sur son site, le 13 juin 2019, un article intitulé : L’Eglise du Dieu vivant : la colonne et l’appui de la vérité (1 Tim 3 ,15) tenant « notamment les propos suivants : « Les autorités civiles ne doivent pas établir d´unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe, qui clairement imitent l´union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d´un grave scandale pour d´autres (cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles, 3 juin 2003) ».

                 Le texte incriminé était signé des cardinaux Burke, patron de l’Ordre de Malte, Pujats, archevêque émérite de Riga, et des évêques Peta, archevêque de Sainte-Marie en Astana, Lenga, archevêque émérite de Karaganda et Schneider évêque auxiliaire de Sainte-Marie en Astana.   L’association Stop homophobie fait partie de cette constellation d’associations dont la vocation est d’assurer « la veille en temps réel sur les réseaux sociaux et internet » et de lutter « contre les discriminations liées au sexe, au genre ou à l’orientation sexuelle ». Elle intervient en milieu scolaire et professionnel sur ces problématiques et mène des actions judiciaires. Cette association est largement subventionnée par la puissance publique, en particulier la région Ile-de-France dirigée par l’élue ex-LR Valérie Pécresse. Le site de la région Ile de France, sous le titre, « La lutte contre l’homophobie, une priorité pour la Région solidaire » mentionne Stop homophobie parmi les associations bénéficiant régulièrement de fonds publics – 1,1 millions d’Euros entre 2016 et 2020 pour 71 associations-. 

                Notre avocat sera maître Jérôme Triomphe, bien connu des défenseurs de la vie humaine innocente. Nous espérons vivement qu’au-delà de la mise en cause de notre modeste association de nombreux catholiques :

    laïcs, prêtres et évêques comprendront que ce procès sera, en fait, celui de la liberté de l’Eglise à proclamer son enseignement moral, à la lumière de l’Evangile et à rappeler ses exigences, dans une société sécularisée.

    Avec l’aide de Dieu nous ne nous déroberons pas ! En ce temps de carême nous confions cette intention à la prière de nos amis, connus ou inconnus. Nous savons que demain, malgré le triomphe apparent des méchants, brillera sur ceux qui se tiennent au pied de la croix la lumière de Pâques.

  • Ce soir : webinaire de l'IEB sur "Bioéthique et sémantique : le choix des mots"

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    Le prochain Webinaire de l'IEB, c'est ce soir !

    Choisir les bons mots lorsqu'on parle de sujets aussi délicats que la vie naissante, la mort, une grossesse imprévue, la découverte d'un handicap, les soins en fin de vie ou l'euthanasie, constitue un défi perpétuel. 

    Comment tendre vers les mots justes tout en prenant soin du dialogue ?

    Bioéthique et sémantique : le choix des mots

    c'est ce qu'aborderont Xavier Dijon, professeur em. de philosophie du droit à l'UNamur, et Constance du Bus, chargée d'étude à l'Institut Européen de Bioéthique, dans un dialogue filmé en direct.

    Après l'échange, un moment sera prévu pour répondre aux questions des participants.

    Rendez-vous demain jeudi 4 mars 2021 sur Zoom, de 20h30 à 21h30.

    Je m'inscris au webinaire

  • Qui sont les chrétiens d'Irak ?

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    De Radio Vatican via zenit.org :

    « Qui sont les chrétiens d’Irak? », réponses de Radio Vatican

    Moins de 2 % de la population, soit 400 000 personnes

    ***

    «Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, (…) Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu» (Ac 2, 9.11). Le récit de la Pentecôte dans les Actes des Apôtres témoigne de l’évangélisation de la Mésopotamie, territoire de l’Irak actuel, dès les temps apostoliques.

    Les premiers siècles: une Église missionnaire

    Les chrétiens irakiens sont donc les héritiers d’une implantation religieuse très ancienne, bien antérieure à la naissance de l’islam au VIIe siècle. L’Église chaldéenne a été fondée à Babylone par saint Thomas, en route vers l’Inde, et par ses disciples, parmi lesquels Addaï et Mari. Ils évangélisèrent des païens et des juifs exilés. Vers l’an 70 après Jésus-Christ, une église est déjà construite à Séleucie; vers 90, l’Église est établie à Arbèle et Adiabène, au nord de l’actuel Irak, comme le relève Mgr Petrus Yousif, Professeur à l’Institut Catholique de Paris et à l’Institut Pontifical Oriental de Rome. Elle s’appelle alors « Église de l’Orient ». Les communautés grandissent, et au début du IVe siècle se concrétise l’unification hiérarchique, alors même que les persécutions persanes se déchaînent.

    En 345, le Patriarche envoie une grande mission au Malabar (en Inde), une région déjà évangélisée par saint Thomas. À partir de 646, commence une véritable épopée missionnaire vers la Chine, puis la Mongolie. L’Église d’Orient parvient jusqu’en Mandchourie, à Sumatra et aux frontières du Japon à l’Est, jusqu’à Chypre à l’Ouest et jusqu’au Yémen au Sud. Aux XIIe et XIIIe siècles, l’Église d’Orient compte plus de 200 diocèses et représente la moitié de la chrétienté en nombre de fidèles et en superficie.

    De grandes écoles catéchétiques et théologiques se mettent en place, comme celles d’Édesse, d’Antioche et de Nisibe. D’illustres auteurs contribuent au rayonnement de ces centres de production littéraire et spirituelle, tels que saint Éphrem.

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  • RDC : les évêques congolais appellent Tshisekedi à moraliser la composition du nouveau gouvernement congolais en gestation

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    Lu sur le site web de « La Libre Afrique » :

    CENCO 2016-12-21t151737z_1649537079_rc11dc6a1000_rtrmadp_3_congo-politics_0-690x450.jpg« Les évêques congolais ont déploré la régression constatée dans les domaines du respect des droits de l’Homme et de la justice sous le régime du président Félix Tshisekedi en République démocratique du Congo, dans une déclaration rendue publique lundi. La conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a constaté « une régression » dans le domaine du respect des droits de l’Homme, après avoir salué « des avancées » enregistrées après l’investiture du président Tshisekedi en janvier 2019.

    « Nous déplorons les répressions d’activistes des droits humains, les attaques contre les civils par les groupes armés ou les forces gouvernementales, l’entrave de la liberté d’expression et de manifestation », ont écrit les évêques.

    « Le souci de la justice qui s’était manifesté dans le procès » qui mettait en cause Vital Kamerhe, directeur de cabinet du président Tshisekedi, « ne semble plus continuer sur la même lancée. Il s’est estompé et parait sélectif », a déploré l’épiscopat catholique congolais.

    « La vraie justice » devrait s’étendre « sans distinction aucune, à tous les auteurs de crimes économiques et de violation des droits humains », ont insisté les évêques.

    A quelques jours de la mise en place du nouveau gouvernement pro-Tshisekedi, les évêques invitent le chef de l’État à veiller sur « le profil éthique des membres du prochain gouvernement et des gestionnaires des entreprises publiques ». L’influente église catholique, qui revendique parmi ses fidèles 40% de la population congolaise suggère que « seuls les hommes et les femmes qui ont fait preuve d’une bonne éthique dans leur passé et qui ont une expérience dans le domaine requis » soient cooptés pour gérer les affaires de l’Etat.

    Les évêques invitent également ce nouveau gouvernement à « tout mettre en oeuvre pour gagner le pari de l’organisation des élections crédibles, transparentes et apaisées en 2023 et pas plus tard », conformément à la Constitution congolaise. »

    RDC: l’épiscopat déplore la « régression » en matière de droits de l’Homme et de justice

    Vœu pieux après la méthode utilisée pour constituer la majorité parlementaire présidentielle ?...

    JPSC