Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 247

  • N'oubliez pas de vous inscrire au webinaire de l'Institut Européen de Bioéthique (7 janvier)

    IMPRIMER

    En ce début d'année 2021, l'IEB vous propose une conférence en ligne consacrée aux enjeux actuels de la bioéthique en Belgique :

    • Qu'est-ce que la procréation médicalement assistée, et comment est-elle pratiquée dans notre pays ?
    • Où en sont les discussions parlementaires sur l'extension de l'avortement ?
    • La gestation par autrui est-elle autorisée et pratiquée en Belgique ?
    • Que penser des opérations transgenres chez les mineurs ?
    • L'euthanasie, où en sommes-nous et où allons-nous ?

    Profitez de ce webinaire, gratuit et ouvert à tous, pour vous former et faire le point sur l'agenda bioéthique belge.

    Rendez-vous le 7 janvier 2021 sur Zoom, de 20h à 21h30.

    Je m'inscris au webinaire


  • Vous avez dit : "complotiste"?

    IMPRIMER

    Complotiste / complotisme / complosphère / conspirationnisme / conspirationniste : Les termes «complotisme» et «complotistes» sont très utilisés dans les médias, notamment lors de la sortie du film Hold Up. Mais également lors de la défaite difficilement reconnue par Donald Trump. Le terme «complosphère» est, quant à lui, un peu plus récent, on en trouve des usages dès 2015. Enfin, notez que les termes «conspirationniste» et «complotiste» sont souvent confondus. Le «complotiste» remet en cause la version officielle. Le «conspirationniste» utilise la vision du monde des «chiens de garde»: le Nouvel Ordre Mondial oppose l’utilisation des «faibles» par les «puissants». Plus alarmant, la confusion entre «complotiste» et «sceptique»: faire preuve de scepticisme en interrogeant la qualité des discours ambiants est pourtant un acte critique nécessaire.

    (source : «Complotisme», «Black Block», «OK Boomer»... Quels mots ont marqué les débats de l’année 2020?)

    D'Olivier Bonnassies sur La Sélection du Jour :

    A PROPOS DE COMPLOTISME

    « Faites-vous partie de ces 80% de français qui croient au moins à une théorie du complot ? » Appuyée sur un sondage IFOP, voilà la question absurde posée par la voix off dans les deux épisodes du documentaire « Complot : vérité ou mensonge » de Jean-Luc Genest, programmé récemment sur W9.

    N’y aurait-il donc jamais de complots ?
    Et serait-il aberrant de croire qu’il peut y en avoir ?

    Dernièrement, la sortie tumultueuse du film documentaire Hold up, les aventures de Trump et les confidences de Macron ont vu la presse et les médias reprendre comme un seul homme (y-a-t-il un titre qui ne l’ait utilisé ?) ce mot de « complotisme » qui a marqué l'année et qui permet de stigmatiser à peu de frais en évitant tout débat sur le fond, comme les bonnes vieilles accusations classiques (nazisme, fascisme, racisme, antisémite) ou nouvelles (homophobie, islamophobie, populisme).

    Dans ce monde nouveau où ce sont maintenant les journalistes qui coupent les hommes politiques (avant c'était l’inverse !), les bisounours aux commandes voudraient nous faire croire que les complots - qu’on peut définir comme la coordination secrète d’un petit groupe de gens puissants planifiant et entreprenant dans leur intérêt une action affectant le cours des événements - n’existent pas.

    Ah bon ?

    Est-ce qu’il n’y a pas eu sans cesse dans l’Histoire des formes de complot pour acquérir du pouvoir, de l’argent, des soumissions, des relations, des postes, des études scientifiques, des contrats ou des avantages ? Est-ce que tout le monde est toujours transparent, honnête et est-ce que la corruption, les pots-de-vin, les sociétés secrètes, les révolutions, les coups d’Etat et les coups tordus n’existent pas ? 

    Lire la suite

  • Le pape ne devrait pas retourner dans sa patrie

    IMPRIMER

    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Argentine: un obstacle au voyage du pape François dans sa patrie

    Approbation de la loi sur l’avortement

    Beaucoup de milieux argentins avaient souligné, rappelle Rubin dans « Valores religiosos » que l’urgence n’était pas de légiférer sur l’avortement, mais de lutter contre la pandémie qui a fait plus de 42 000 décès, avec un système de santé sous tension et la moitié de la population sombrant dans la pauvreté, avec des millions de chômeurs.

    Pour Rubin, le président, élu en décembre 2019 avec l’IVG parmi ses promesses de campagne, a exercé de fortes pressions « sur les sénateurs et même les gouverneurs ». Et les catholiques sont d’autant plus choqués qu’une loi contre la vie humaine ait été adoptée dans le temps de Noël.

    Selon  le biographe du pape, Alberto Fernández a sous-estimé la réaction de l’Église. Premièrement, parce qu’il a ignoré que « la majorité des Argentins sont contre la légalisation de l’avortement », selon presque tous les sondages. Un point que souligne aussi Radio Vatican: la politique s’éloigne des sentiments du peuple. Deuxièmement, parce que cela « fait mal à François » que l’avortement ait été approuvé dans sa patrie.

    On se rappelle pourtant que lors de sa visite du 31 janvier 2020 (voir ICI), le président argentin avait demandé et obtenu l’aide du pape pour la renégociation de la dette avec le Fonds monétaire international, ainsi que l’intense coopération de l’Église dans les quartiers populaires – les « villas » et grâce aux curés « villeros » dont le pape est proche – face à l’aggravation de la crise sanitaire et sociale.

    Mais pour Sergio Rubin, l’Eglise d’Argentine n’a pas dit son dernier mot: elle « encouragera les ONG et les particuliers à poser des recours dans tout le pays », en faisant appel à la Constitution, à la Convention relative aux droits de l’enfant et au Code civil. La question continuera d’être « un front ouvert », notamment en vue des élections législatives et provinciales (2021). La prochaine présidentielle est prévue en 2023.

  • Vaccin : la Commission Covid-19 du Vatican publie 20 repères pour un monde plus juste et plus sain

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    Vaccin équitable pour tous: 20 repères pour un monde plus juste et plus sain

    La Commission Covid-19, créée par le Pape François au printemps dernier afin de répondre aux défis posés par la pandémie, a rendu publique ce mardi une note en 20 points sur les enjeux éthiques posés par le vaccin.

    29 décembre 2020

    «Le Covid-19 est en train d’intensifier une triple menace de crises simultanées et interconnectées au niveau sanitaire, économique et écologico-sociale, avec de graves répercussions sur les plus pauvres et les plus vulnérables», indique en préambule cette Commission qui fait partie du Dicastère pour le Service du Développement humain intégral. Ce document, rédigé en collaboration avec l’Académie pontificale pour la Vie, rappelle qu’entreprendre «les actions immédiatement nécessaires pour répondre à la pandémie» implique d’avoir à l’esprit «aussi ses effets sur le long terme». Ce texte rappelle que les vaccins sont un outil essentiel pour vaincre la pandémie.

    Une autre note, rendue publique le lundi 21 décembre, par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi avait démontré la licéité morale du recours aux vaccins, même quand ils sont issus de recherches ayant impliqué des fœtus avortés, s’il n’existe pas d’alternatives. Cet autre document s’attarde plutôt sur la dimension sociale des campagnes de vaccination qui ont débuté le week-end dernier au sein de l’Union européenne, et qui avaient déjà été amorcées auparavant dans d’autres pays comme les États-Unis, la Chine, la Russie et le Royaume-Uni. 

    Ce texte fait écho au récent Message de Noël Urbi et Orbi du Pape François. Les leaders mondiaux sont appelés à résister à la tentation d'adhérer à un «nationalisme des vaccins», et les États nationaux sont appelés à coopérer. «Aujourd'hui, en cette période d'obscurité et d'incertitude due à la pandémie, plusieurs lueurs d'espoir apparaissent, comme les découvertes de vaccins. Mais pour que ces lumières illuminent et apportent de l'espoir au monde entier, elles doivent être accessibles à tous», avait souligné le Pape.

    Pour un vaccin accessible à tous

    Le premier point abordé, conformément au souhait exprimé par le Pape lors de l’audience générale du 19 août dernier, c’est la diffusion de «vaccins disponibles et accessibles pour tous». Cette logique entre en cohérence avec les principes fondamentaux de la Doctrine sociale de l’Église, comme la dignité humaine, l’option préférentielle pour les pauvres, la solidarité, la subsidiarité, le bien commun, le soin de la maison commune, la justice et la destination universelle des biens. Cela s’inscrit également dans les principes de santé publique, comme la lutte contre la souffrance.

    Une attention est portée également au «cycle de vie» du vaccin, c’est-à-dire à sa production, sa validation par les autorités compétentes, sa distribution et son administration aux patients. Toutes ces étapes impliquent des arbitrages politiques qui doivent être assumés dans une logique d’accès équitable et universel de tous aux vaccins.

    Lire la suite

  • Euthanasie : un témoignage poignant

    IMPRIMER
    Le témoignage d'une jeune femme qui autorise à ce que sa lettre soit diffusée :

    Remplie de douleur et de colère, je viens vous confier mon cri et mes larmes : mon papa, J., s'est fait euthanasier il y a moins d'un mois chez lui. Il a voulu mourir après 16 ans d'une maladie génétique neuro-dégénérative. Je suis d’ailleurs moi aussi atteinte de cette maladie dont les symptômes se sont manifestés dès mes 17 ans. J’ai aujourd’hui 27 ans.

    Dans les lignes qui suivent je voudrais vous livrer mon témoignage mais aussi vous interpeller car j'ai besoin de votre Lumière et de vrais témoins du Christ. J’ai besoin d’être soutenue dans mon OUI prononcé en faveur de la vie.
    Cette ouverture du cœur ne sera peut-être qu'une goutte d'eau, mais elle aura eu le mérite d'être POUR Jésus, POUR l'Amour et d'être aussi une flamme de Vie et d'Espérance dont on a TOUS tant besoin. Au cœur des ténèbres, la Lumière est toujours plus forte !

    Oui, mon cœur saigne.
    Papa, ma famille, l'Église... tellement de coups !

    A travers mes joies et mes peines, à travers mes combats parfois intolérables, j’ai en moi une soif immense de vivre... Découvrir et goûter que je suis une fille tant aimée du Père, quelle libération, quelle paix et quelle joie saintes.

    Comme de nombreux enfants, jusqu'à mes 11 ans j'ai beaucoup reçu. Par après, j'ai fait mon chemin seule dans la foi. Tant au niveau familial (4 frères et sœurs et ma maman) qu'amical, les provocations sont très nombreuses (Lc 12,51-53). Ces confrontations, souvent épuisantes et régulières, ont eu le mérite de maintenir ma foi vivante et de faire du Christ mon plus grand confident, ma Lumière et mon Espérance.

    Tant de fois, je demande à Jésus de transformer tous mes jugements en Amour (Luc 6,37). Je ne sais que trop comme le désespoir peut être grand et puissant.

    Aussi, souvent, je crois, les "médecins" qui recourent à l’euthanasie sont animés d'un désir d'amour, d'écoute et de respect. Mais la mort n'est pas une solution. Ne devrions-nous pas justement être un témoignage d'espérance et de vie ? Croire qu'un chemin est toujours possible ! La résurrection nous le montre.

    Avant la demande d'euthanasie de mon papa, j’étais comme la plupart des catholiques : je faisais partie de ceux qui ne sont ni pour ni contre car, « il faut respecter le choix de chacun, ne pas brusquer ». Aujourd’hui, l'ayant vécu de près, je rejette ce compromis et cette fadeur d’antan. Cette tolérance me glace !

    Oui, la souffrance est souvent si dure et intolérable, et personne n’est épargné ! Mais la Croix, toute la Passion me montre une invitation réelle à l'accueillir ! Jésus, la sachant, n'a rien rejeté...

    Aujourd’hui, l’euthanasie m’apparaît comme un horrible crime. Et c’est sans doute de là que naît ce désir de faire bouger les choses, de secouer les cœurs endormis comme le mien a été réveillé. C'est trop important !

    Depuis le déclenchement de ma maladie, je me bats à chaque instant pour choisir de vivre, choisir de croire, choisir d'aimer. Tant de fois, je tombe et n’y arrive pas. Le désespoir, le découragement, les peurs, l'orgueil sont tellement présents... La Vie est un combat quotidien. C'est si dur de choisir de croire, de choisir d'aimer ! CETTE AUDACE DE LA VIE !

    Lire la suite

  • Vaccination : des menaces sur la vie privée ?

    IMPRIMER

    De Grégoire Ryckmans sur le site de la RTBF :

    "Passeport sanitaire" ou registres des personnes refusant la vaccination : l’épineuse question du respect de la vie privée

    29 décembre 2020

    Le traitement des données liées à la vaccination est l’un des enjeux clés alors que des campagnes de vaccination contre le Covid-19 démarrent aux quatre coins du monde et notamment en Belgique. Le débat sur l’opportunité de créer un "passeport sanitaire" ou un "passeport vaccinal" commence à se faire de plus en plus présent. Un recensement les personnes ayant reçu le vaccin est également un élément important pour assurer un suivi sanitaire optimal. Mais la récolte et l’utilisation de ces données posent aussi des questions en termes de droits à la vie privée et posent des risques d’une potentielle discrimination sur des critères de santé.

    En Espagne, le ministre de la Santé a annoncé ce lundi que le pays tiendrait un registre des personnes qui ont refusé de se faire vacciner. "Ce qu’on va faire, c’est un registre qui, de plus, sera partagé avec d’autres pays européens", a-t-il poursuivi, précisant qu’il se référait "aux personnes auxquelles on l’aura proposé (de se faire vacciner, NDLR) et qui, tout simplement, l’auront refusé". Pour rappel, la vaccination contre le coronavirus n’est pas obligatoire en Espagne et chaque citoyen a le droit de refuser de se faire administrer le vaccin.

    Des données pour avoir une vision claire de la situation

    Mais ce n’est pas tout, le registre devrait également référencer les doses administrées aux personnes vaccinées, notamment parce que six des vaccins approuvés par l’Union européenne nécessitent plusieurs doses. Il n’a cependant pas précisé si une sorte de carte de vaccination sera introduite. Connaître précisément le taux de vaccination au sein d’une population et la situation en temps réel est capital pour optimiser l’approvisionnement en produits mais aussi pour prendre des mesures adéquates. Ces données seront partagées avec leurs homologues européens.

    Question sensible cependant, le ministre Salvador Illa a tenté de rassurer les citoyens espagnols concernant le respect de leur vie privée : "Il ne s’agit pas d’un document qui sera rendu public", a-t-il déclaré, ajoutant que le registre serait élaboré "avec le plus grand respect pour la protection des données".


    ►►► À lire aussi : Coronavirus : le vaccin pour le Covid-19 est-il dangereux ? Quels sont les arguments des anti-vaccins ?


    L’utilisation de ces données est donc à la fois importante pour aider les autorités dans la gestion de la pandémie actuelle mais elle pourrait aussi avoir un impact direct sur la façon dont chaque citoyen pourra vivre dans les mois qui viennent. Des autorités gouvernementales pourraient exiger aux voyageurs souhaitant entrer sur leur territoire une preuve de vaccination. Pouvoir faire savoir de façon officielle que l’on est vacciné pourrait permettre à ceux qui se sont fait administrer le vaccin de voyager plus facilement ou de participer à certains évènements comme un festival.

    Lire la suite

  • Jour de deuil : le pays du pape adopte la loi autorisant l'avortement

    IMPRIMER

    Du site du Figaro :

    Argentine : les sénateurs approuvent la légalisation de l'avortement

    Plusieurs milliers d'Argentins se sont rassemblés à proximité du Parlement pour exprimer leur soutien ou leur rejet du texte, avec force banderoles, musique et des écrans géants transmettant les débats en direct.

    L'Argentine est devenue le premier grand pays d'Amérique latine à légaliser l'avortement mercredi 30 décembre après le vote du Congrès en faveur d'un projet de loi autorisant la procédure jusqu'à la 14e semaine de grossesse, après plus de douze heures de débat, a annoncé la présidente du Sénat Cristina Kirchner.

    La session parlementaire a débuté mardi à 16h00 locales (19h00 GMT). Quelques sénateurs étaient présents dans l'hémicycle, mais la plupart participaient par visio-conférence en raison de la pandémie de Covid-19. Selon la présidente de la Chambre haute, l'ex-présidente (2008-2015) et actuelle vice-présidente Cristina Kirchner, 67 sénateurs sur 72 participent à la session.

    Le vote pourrait intervenir mercredi matin après de longues heures de débat, 58 orateurs étant inscrits à l'ordre du jour. Déjà approuvé par les députés le 11 décembre, le texte autorise l'interruption volontaire de grossesse (IVG) jusqu'à 14 semaines de grossesse. Jusqu'à présent, l'avortement n'était permis qu'en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère, selon une loi datant de 1921. Alors que les députés ont adopté le texte par 131 voix pour, 117 contre et 6 abstentions, tous les regards étaient tournés vers le Sénat, réputé plus conservateur. Finalement, 38 sénateurs ont voté pour tandis que 29 étaient contre, dont une abstention. Des milliers de partisans du «oui» ont manifesté leur joie devant le Sénat à l'issue du vote.

    En 2018, il avait rejeté par sept voix un texte similaire dans un pays encore très catholique et profondément divisé sur la question. «Cette loi n'oblige pas à avorter, elle ne promeut pas l'avortement, elle lui donne seulement un cadre légal», a déclaré au cours des débats le sénateur membre de la majorité Sergio Leavy. Au moins deux sénateurs qui avaient voté contre en 2018 ont annoncé qu'ils voteraient cette fois pour, ce qui donnerait un léger avantage au camp du oui. Le président de centre gauche Alberto Fernandez, au pouvoir depuis fin 2018, avait promis pendant sa campagne de soumettre à nouveau la légalisation de l'IVG aux parlementaires. «Je suis catholique, mais je dois légiférer pour tous, c'est un sujet de santé publique très sérieux», a fait valoir récemment le chef de l'État. Mais tous les sénateurs de sa majorité ne sont pas favorables au texte.

    Lire la suite

  • Noël sanglant au Nigeria

    IMPRIMER

    De Benoît Lannoo sur Kerknet.be :

    Raid de Boko Haram sur un village chrétien

    28 décembre 2020

    Le mouvement terroriste Boko Haram a tué sept personnes la veille de Noël lors d'une attaque contre un village chrétien au Nigeria.

    La veille de Noël, la milice islamiste Boko Haram a attaqué le village de Pemi, juste au moment où les habitants s'apprêtaient à célébrer la naissance de Jésus. L'église a été incendiée, au moins sept personnes ont été tuées et une douzaine de personnes ont été kidnappées, dont un pasteur local. Pemi est situé à l'extrême nord-est du Nigeria, à moins de vingt kilomètres de Chibok, où Boko Haram a enlevé près de trois cents écolières en avril 2014 ; toutes les filles n'ont toujours pas été libérées. Boko Haram sème la terreur depuis des années dans diverses régions du Nigeria, mais aussi dans les pays voisins d'Afrique de l'Ouest, comme le Tchad et le Cameroun.

    Sharia

    Boko Haram souhaite une application stricte de la charia. L'armée nigériane - généralement considérée par la population locale comme une extension du gouvernement central éloigné d'Abuja - semble incapable de faire face aux raids et aux attaques du mouvement terroriste. Boko Haram s'oppose à tout ce qui est occidental : une éducation qui ne soit pas basée sur l'Islam, mais aussi, par exemple, le port de pantalons ou la participation aux élections. Le mouvement prétend parfois vouloir protéger les chrétiens en tant que dhimmi, mais en pratique, il s'attaque régulièrement à des cibles chrétiennes.

    Le fait que le nord du Nigeria n'ait guère bénéficié de la croissance économique rapide du pays est un terreau fertile pour ce mouvement sectaire.

    Avertissement

    Boko Haram terrorise tous ceux qui ne veulent pas rejoindre le sectarisme, tant chrétiens que musulmans, mais le mouvement sait mieux que quiconque qu'il attire davantage l'attention sur lui avec des attaques contre les chrétiens. Les terroristes avaient explicitement averti qu'ils frapperaient à nouveau à Noël. L'année dernière encore, Boko Haram a tué plus de dix chrétiens dans l'État de Borno, au nord-est du pays, à Noël, et a même diffusé une vidéo à ce sujet. Il est temps que le gouvernement central du Nigeria mette un terme à ces atrocités, déclare Nathan Johnson, le leader africain du Groupe international chrétien (ICC). Pendant ce temps, selon l'ONU, Boko Haram a tué 36 000 personnes et expulsé deux millions de Nigérians de leurs foyers. Le président nigérian Muhammadu Buhari ne fait guère impression avec son "combat acharné" contre Boko Haram.

  • Une nouvelle étude de fond de l'ECLJ : « Liberté éducative et droits de l’homme »

    IMPRIMER
  • Dévolue à la famille : une année "Famille Amoris Laetitia" (mars 2021 - juin 2022)

    IMPRIMER

    Brochure du Dicastère sur l'Année "famille Amoris laetitia"

    De Vatican News :

    Le Pape convoque une année “Famille Amoris laetitia”

    L’annonce a été faite ce dimanche 27 décembre 2020, où l’Église célèbre la Sainte Famille de Nazareth: le Souverain pontife décrète une année “Famille Amoris Laetitia”, qui sera inaugurée au cours de la prochaine solennité de saint Joseph, le 19 mars 2021.

    Pour le Pape, la fête de ce dimanche rappelle l’urgence de redécouvrir l’appel de la famille à être «évangélisatrice par son exemple de vie» en proposant à nouveau «l'idéal de l'amour conjugal et familial, comme le souligne l'exhortation apostolique Amoris laetitia», dont le 5e anniversaire de publication aura lieu le 19 mars prochain. Aussi, cette année sera-t-elle l'occasion «d'approfondir le contenu de ce document», a annoncé le Saint-Père au cours de l'Angélus.

    Cette année spéciale, intitulée “Famille Amoris laetitia”, sera donc inaugurée lors de la prochaine solennité de Saint Joseph et se terminera avec la 10e Rencontre mondiale des familles qui se tiendra à Rome en juin 2022, en présence du Saint-Père, précise un communiqué du Dicastère Famille, laïcs et vie, cheville-ouvrière de l'événement.

    «Des outils pastoraux seront mis à la disposition des communautés ecclésiales et des familles, pour les accompagner dans leur cheminement», a expliqué le  Souverain pontife, qui invite en conséquence tous les fidèles à se joindre dès à présent aux initiatives qui seront promues au cours de cette année par le Dicastère romain.

    «Confions à la Sainte Famille de Nazareth, en particulier à saint Joseph, époux et père attentif, ce voyage avec les familles du monde entier», a conclu le Saint-Père, qui le 8 décembre dernier, a décrété une autre Année spéciale dédiée justement à l’Époux de la Vierge Marie, par le biais de la Lettre apostolique Patris corde.

    Une année spéciale qui exhorte à témoigner de l'amour familial

    Des initiatives spirituelles, pastorales et culturelles pour accompagner les familles face aux défis de notre temps. Le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie les propose afin de soutenir les paroisses, les diocèses, les universités et les associations dans la célébration de l'Année de la “famille Amoris laetitia”, convoquée par le Pape François dans le sillage de son exhortation Apostolique consacrée à l'amour familial.

    Lire la suite

  • La vaccination anti-covid19 : les raisons de douter

    IMPRIMER

    covid-19-sanità.jpg

    Quelle garanties offre un vaccin pas comme les autres ? le mensuel « la Nef » ouvre quelques pistes pour un débat en toute transparence. La parole est à l’objectivité éthique autant que curative de la science médicale:

    « Les vaccins contre le Covid 19 qui arrivent sur le marché ont été élaborés en un temps record et, pour certains, selon des techniques nouvelles dont les effets à long terme sont par définition inconnus. De tels vaccins tant attendus ne dispensent pas d’une juste réflexion morale, d’où le point de vue argumenté que nous sommes heureux de publier ici.

    Le sujet du vaccin à ARN messager (ARNm) est sensible et mérite une évaluation morale particulière de la part de l’Église. D’autant plus se vérifie ici le lien entre évaluation éthique et nécessité de compréhension scientifique des processus vitaux se déroulant. D’autant plus semble se vérifier que les fondements de bioéthique sont inscrits au cœur même du vivant. C’est donc très précisément qu’il nous faut examiner la question, au cœur du fonctionnement de la cellule, au cœur du fonctionnement du coronavirus Covid 19, au cœur de celui du vaccin à ARN messager qui vient d’être mis sur le marché.

    Quelle est donc tout d’abord sa nature ? S’agit d’un vaccin au sens traditionnel ? Ce qui est de fait habituellement transmis lors d’un vaccin classique est un virus dénaturé ou une partie d’un virus épuré qui, ne portant pas l’élément actif pathogène, dispose toutefois le corps à la fabrication anticipée d’anticorps adaptés grâce à une congruence de structure tridimensionnelle entre le virus pathologique et son leurre. Le corps va donc recevoir ce virus dénaturé comme un autre virus et provoquer là où il se trouvera des réactions finalement habituelles d’immunité et de fabrication d’anticorps. Aussi, le principe de la vaccination classique ne pose-t-il pas de problème éthique au sens où il respecte le fonctionnement naturel du système immunitaire humain. La spécificité du vaccin à ARNm est qu’il va demander à toutes les cellules dans lesquels il se logera de fabriquer la protéine d’une partie du virus (appelée la spicule) qui elle-même provoquera la réaction d’anticorps correspondant. Il s’agit là d’une technique qui ressemble à de la thérapie génique impliquant directement la maîtrise de la fabrication d’un ARNm par voie biochimique dépassant une simple fabrication plus traditionnelle de vaccin. De prime abord, la solution paraît plus simple car l’ARNm est une simple chaîne linéaire de nucléotides alors que le virus dénaturé qui doit être « conditionné » est une protéine tridimensionnelle qu’il faut rendre stable. Mais plusieurs remarques d’importance sont à noter du point de vue éthique […]

    Lire la suite ici :  Réflexion sur la légitimité morale du vaccin contre le Covid 

    La parole est à la défense…

    JPSC

  • Messe en drive-in à Arlon : cherchez l'erreur

    IMPRIMER

    Sous réserve que les faits relatés par le journaliste de La Meuse - Luxembourg soient bien exacts :

    La Meuse – Luxembourg, 26 décembre, p. 4 : 

    La messe « drive-in » a séduit

    L’idée a séduit et le tour de force a été réalisé: le parking du parc des Expositions d’Arlon était pratiquement rempli, jeudi à 18h. Des automobilistes avec à bord des fidèles, beaucoup venus des paroisses d’Arlon (organisatrices) mais aussi de plus loin. … Le Doyen a présidé la messe, assisté du vicaire de Saint-Martin Jean-Claude Vandale. Pour les chants religieux, l’organiste de Saint-Martin était accompagné de quatre représentants de la chorale de cette église. Le doyen a aussi réussi à obtenir une fréquence radio auprès du CSA, si bien que les occupants des voitures ont pu suivre la messe avec un bon son à l’intérieur des véhicules. Elle était aussi retransmise sur Facebook en direct et sur ARL Radio. Les moteurs étaient fermés pour raison écologique. Tout était magnifiquement organisé puisqu’à l’entrée les fidèles recevait une enveloppe avec une hostie et les consignes pour suivre la messe. Impressionnant : à la fin de l’office vers 19h, quand les dizaines de voitures ont fait des appels de phare en signe de solidarité et lorsqu’elles ont klaxonné pour applaudir cette belle réussite.