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Société - Page 241

  • Un appel au rejet des vaccins "souillés par l'avortement"

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    De Jeanne Smits sur son blog :

    Une centaine de femmes – parmi lesquelles Wanda Półtawska, amie de Jean-Paul II – appellent au rejet des vaccins « souillés » par l’avortement

    Un groupe international de près de cent femmes – médecins, religieuses consacrées et responsables et militantes pro-vie – ont lancé un appel aux chrétiens et à toutes les personnes de bonne volonté pour que l’on cesse de justifier moralement l’utilisation de vaccins « souillés par l’avortement », c’est-à-dire ayant recours pour leur développement, leur production ou leur contrôle à des lignées de cellules provenant de bébés avortés. La déclaration, que j’ai moi-même eu l’honneur de signer, souligne que le fait de ne pas s’opposer à cette pratique alimente et fait avancer la culture de la mort à travers le trafic et l’exploitation de bébés avortés à des fins d’expérimentation médicale.

    Sa publication initiale en anglais a été faite par le vaticaniste Edward Pentin.

    Parmi les signataires, originaires de 25 pays de par le monde, figure le docteur Wanda Półtawska, médecin polonais centenaire, amie personnelle de feu le pape Jean-Paul II et victime d’expériences pseudo-médicales menées par le médecin personnel d’Adolf Hitler dans le camp de concentration nazi de Ravensbrück. Le Dr. Półtawska, également spécialiste en psychiatrie, aujourd’hui âgée de 100 ans, a consacré ces 70 dernières années à œuvrer pour la vie et pour la famille.

    On notera aussi la présence, parmi les signataires, de trois anciens membres de l’Académie pontificale pour la vie : le Dr Pilar Calva (Mexique), Mercedes Wilson de Arzu (Guatemala) et Christine de Marcellus Vollmer (Venezuela). Ainsi que de l’Allemande Gabriele Kuby, amie de Benoît XVI.

    Parmi les autres signataires figurent Abby Johnson, une militante américaine anti-avortement qui a travaillé comme directrice de clinique pour Planned Parenthood jusqu’en 2009, et dont les mémoires ont servi de scénario pour le film Unplanned de 2019 ; et sœur Deirdre Byrne, ancienne chirurgienne générale militaire et ancienne missionnaire qui a servi au Kenya, en Afghanistan, en Haïti, en Irak et au Soudan, et dont la prise de position en faveur des enfants à naître a attiré l’attention de la nation américaine en août 2020.

  • Le pape en Irak : pari gagné

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    De Louis Daufresne sur la Sélection du Jour :

    VOYAGE EN IRAK : LE PAPE FRANÇOIS GAGNE SON PARI

    Il voulait aller en Irak ; le pape François l'a fait ! Malgré le Covid et le risque d’attentat. Fin janvier, une énième attaque terroriste faisait encore 32 morts à Bagdad… Ce voyage put avoir lieu grâce au confinement quasi-total de la population et à un dispositif sécuritaire hors norme. Jamais aucun de ses prédécesseurs ne s’était rendu sur la terre natale d’Abraham, père des trois monothéismes. Jean-Paul II souhaitait faire le voyage en 2000 mais en fut empêché par feu Saddam Hussein. En trois jours, le pape aura parcouru 1445 kilomètres, en avion, en hélicoptère, en voiture blindée. Avec à la clé de belles images. Prenons-en quelques-unes :

    La plus symbolique : samedi à Najaf, ville sainte chiite du sud, François rencontrait le grand ayatollah Ali Sistani, de cinq ans son aîné. Il n’avait jamais parlé à un pape. L’entretien confidentiel s’éternisa (50 minutes). « Cela me fit du bien à l’âme », s’écria François dans l’avion le ramenant à Rome. L'imam lui dit œuvrer pour que les chrétiens vécussent en « sécurité » et avec « tous leurs droits constitutionnels ». Néanmoins, il ne parapha point le document sur la « fraternité humaine » signé en 2019 à Abu Dhabi par Ahmed Al-Tayeb, le grand imam sunnite d'Al-Azhar (Égypte). Sistani incarne une vision plus nationale qu’Ali Khamenei, le Guide suprême iranien, ce qui explique le poids donné à cette rencontre. D’autant que le chiisme est majoritaire en Irak (60%) et influent en Syrie et au Liban. Mais ces deux pays ne furent jamais cités, François ne voulant pas donner à ce sommet une teinte géopolitique. Sistani est aussi perçu comme plus modéré que son homologue de Téhéran. Néanmoins, sa fatwa de 2006 appelant à tuer les homosexuels « de la pire manière qui soit » laisse perplexe. Il reste celui qui en 2014 appela à prendre les armes contre le groupe sunnite État islamique (EI). Cette rencontre « récompense » symboliquement l’action du Hachd al-Chaabi. Sans cette puissante coalition paramilitaire, les forces irakiennes auraient-elles vaincu l’EI fin 2017 ? Du coup, François et lui sont présentés en Iran comme « les porte-drapeaux de la paix mondiale ». Comme quoi, en recevant un pape, on capte un peu de son image.

    La plus émouvante : hier matin, le pape toucha la foule, à Mossoul, ancienne « capitale du califat » où se trouve la tombe du prophète Jonas. La ville est encore privée d’eau et d’électricité. François apparut sur une estrade construite au milieu des ruines, faute d'église toujours debout. On le vit marcher difficilement à cause de sa sciatique. Il fit un tour en voiturette sous les youyous et les vivats. Le pape estima que le départ des chrétiens est « un dommage

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  • Les trois appels lancés par le pape aux chrétiens d'Irak

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    De la rubrique "au quotidien" (n° 163) de l'Homme Nouveau :

    Le voyage de François en Irak a été particulièrement suivi par la presse française. Dans le Figaro (8 mars), Jean-Marie Guénois, par exemple, souligne les trois appels lancés par le pape aux chrétiens de ce pays.

    Le soleil irakien de ce dimanche jette une lumière crue sur les ruines blanches de Mossoul. Place Hosh al-Bieaa, les éboulis des quatre églises qui la forment, stigmates des destructions de Daech, s’étalent encore comme des plaies ouvertes. Une lourde limousine blindée noire, sous une escorte de sécurité inouïe, dépose le pape. François a absolument tenu à prier au cœur de cette ville martyre, qui fut la capitale éphémère de l’aventure meurtrière de Daech, pour laquelle il avait déjà beaucoup prié lors de l’horreur de 2014. Prier large « pour toutes les victimes des guerres », sans exclusion, et même prier pour les agresseurs islamistes : « Nous te confions ceux dont la vie terrestre a été écourtée par la main violente de leurs frères, dit François, et nous t’implorons aussi pour tous ceux qui ont fait du mal à leurs frères et à leurs sœurs : qu’ils se repentent, touchés par la puissance de ta miséricorde. » (…)

    Ce 33e voyage de son pontificat, en Irak - qu’il a attendu depuis six ans, assurent ses proches -, a été présenté par François comme une « pénitence ». Risqué pour sa sécurité et sa santé, avec la pandémie qui ravage l’Irak, ce déplacement historique se veut aussi porteur d’une forte symbolique de paix. Et un encouragement aux chrétiens d’Irak pour les aider à relever la tête, aux Irakiens à se donner la main. Sur cette place de Mossoul, l’ardeur des mots du pape a étreint l’assemblée, ­résumant tout l’esprit de son voyage : « Si Dieu est le Dieu de la vie - et il l’est - il ne nous est pas permis de tuer nos frères en son nom. Si Dieu est le Dieu de la paix - et il l’est - il ne nous est pas permis de faire la guerre en son nom. Si Dieu est le Dieu de l’amour - et il l’est - il ne nous est pas permis de haïr nos frères. » (…)

    Depuis la basilique de l’Immaculée-Conception, profondément endommagée avant d’être restaurée, il implore : « Ne vous rendez pas, ne perdez pas l’espérance » car « le terrorisme et la mort n’ont jamais le dernier mot. Le dernier mot appartient à Dieu. »

    Ce qui implique trois devoirs pour les chrétiens du Moyen-Orient. Le premier est de ne pas céder à la « tentation de répondre à ceux qui nous ont agressés ». C’est un « piège où il est facile de tomber », explique François à Erbil, dernière étape de son voyage. « Le piège de montrer aux autres que nous sommes forts » mais « le piège aussi de nous faire une fausse image de Dieu », alors que « le Christ nous fortifie afin que nous sachions résister à la tentation de chercher à se venger, qui fait s’enfoncer dans une spirale de représailles sans fin. »

    Second devoir, le « pardon ». C’est une « parole clé » dit François. « Il est nécessaire de la part de ceux qui ont survécu aux attaques terroristes ». Il « est nécessaire pour demeurer dans l’amour, pour demeurer chrétien. La route vers une pleine guérison peut être encore longue, mais je vous demande, s’il vous plaît, de ne pas vous décourager. La capacité de pardonner est nécessaire et, en même temps, le courage de lutter. Je sais que cela est très difficile. »

    Troisième devoir pour ces chrétiens si exposés, celui de « persévérer ». Afin de « ne pas perdre le grand héritage spirituel laissé par les chrétiens de cette région. Cet héritage est votre force ! Étreignez cet héritage ! Vous n’êtes pas seuls ! L’Église tout entière vous est proche ». Enfin François d’exhorter : « N’oubliez pas qui vous êtes et d’où vous venez ! (…) protégez vos racines ! »

  • Le pape de retour d'Irak : "ce qui m'a le plus touché..."

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso en traduction française sur Diakonos.be :

    De retour d’Irak : « Ce qui m’a le plus touché… »

    Au cours de la traditionnelle conférence de presse à bord de l’avion de retour d’Irak, le Pape François a déclaré que le moment qui l’avait le plus marqué de tout son voyage était le témoignage de cette femmes chrétienne qui avait fui Qaraqosh devant les milices de l’État Islamique qui avaient tué son enfant.

    Le témoignage de cette femme, ainsi que sa photo, ont été publiées intégralement par Settimo Cielo il y a deux jours :

    > “Le martyre de ces trois anges…”. Du carnet de voyage en Irak

    Et voici le commentaire du Pape François, retranscrit mot à mot :

    « Ce qui m’a le plus touché, c’est le témoignage d’une maman à Qaraqosh, […] une femme qui a perdu un fils dans les premiers bombardements de Daesh.  Elle a dit un mot : je pardonne.  Cela m’a ému.  Une maman [qui dit] : je pardonne et je demande pardon pour eux. […] Ce mot, nous l’avons oublié, nous savons insulter à tort et à travers, nous savons condamner à tort et à travers, moi en premier, cela nous le savons bien.  Mais pardonner !  Pardonner les ennemis : ça c’est l’Évangile pur ».

    Mais tout de suite après, Catherine Marciano de France-Presse a posé cette question au Pape François :

    « Vous avez soutenu les femmes de Qaraqosh avec de très belles paroles, mais que pensez-vous du fait qu’une femme musulmane amoureuse ne puisse pas se marier avec un chrétien sans être rejetée par sa famille ou pire encore ».

    Et là, le Pape a été évasif.  Il a parlé d’autres formes d’oppression, mais pas de celle-là.

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  • Nouveau massacre en RDC

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/RD CONGO - Témoignage de sources de Fides après un nouveau massacre dans l'est du pays

    samedi, 6 mars 2021

    Kinshasa (Agence Fides) – Un nouveau massacre de civils a eu lieu dans l'est de la République démocratique du Congo. Au moins 13 civils ont été tués sauvagement par balles et à coups de machette, certains ayant été décapités. C'est ce qu'indique à l'Agence Fides le CEPADHO (Centre d'Etudes pour la Paix, la Démocratie et les Droits fondamentaux) qui affirme que le massacre a été perpétré dans l'après-midi du 2 mars à Mambelenga, dans le territoire d'Irumu, en province d'Ituri.
    Les auteurs présumés du massacre appartiendraient à l'ADF/MTM (Force démocratiques alliées/Madinat Tawhid wa-l-Muwahidin littéralement « la ville du monothéisme et des monothéistes) (autrement dit, des djihadistes ndB). Outre le massacre de civils, le groupe armé a saccagé des habitations, des pharmacies et un centre médical, par la suite incendié.

    « Le CEPADHO qui condamne cette énième attaque déplore qu'à moins de dix jours 45 civils aient été massacrés par les ADF dans les territoires d'Irumu et de Beni. Il encourage les FARDC (forces armées congolaises NDT) à poursuivre l'ennemi jusqu'à son dernier retranchement. Par cette occasion, notre Organisation exprime son inquiétude au sujet de l'insécurité caractérisée par la multiplicité des embuscades tendues par les ADF aux usagers de la route Beni-Kasindi. Ce qui justifie la flambée des prix sur le marché à Beni de certains produits de première nécessité (y compris alimentaires) en provenance de Kasindi. Face à cette situation, le CEPADHO encourage les FARDC et la FIB/MONUSCO (mission de l'ONU en République démocratique du Congo) à imposer immédiatement leur présence militaire sur l'axe routier Beni-Kasindi pour dominer la zone et éviter aux ADF de couper cette route d'intérêt national. Car, non seulement la coupure de la route Beni-Kasindi par les terroristes des ADF provoquera l'asphyxie des habitants de Beni, mais ravivera aussi la méfiance entre la population et les institutions ou la MONUSCO. Il faut éviter de tomber dans ce piège des djihadistes ».

    Des sources missionnaires contactées par Fides ajoutent cependant que toutes les attaques perpétrées en Ituri et au Nord Kivu ne sont pas toujours le fait des ADF/MTM. Ceci vaut également pour les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), groupe initialement accusé de l'embuscade dans le cadre de laquelle ont été tués l'Ambassadeur d'Italie en République démocratique du Congo, S.E. Luca Attanasio, le carabinier qui l'escortait, Vittorio Iacovacci, et leur chauffeur congolais, Mustafa Milambo (voir Fides 23/02/2021). Les FDLR sont accusées désormais de l'assassinat du Commandant William Assani, magistrat du Tribunal militaire de Rutshuru (voir Fides 05/03/2021), qui, comme le réfèrent les sources de Fides, « revenait de Goma après une semaine de rencontres sur la sécurité en particulier en rapport avec l'attaque à l'encontre du convoi de l'Ambassadeur ». « Sa mort est-elle liée à ces activités ? Ne ne saurions le dire » indiquent les sources de Fides qui qualifient tant les FDLR que l’ADF/MTM de « couvercles de convenance ». « Nous ne voulons pas affirmer que ces groupes n'existent pas mais seulement qu'ils servent de couvercles à autre chose. Il est temps de découvrir la véritable nature du drame en cours dans l'est de la RDC » concluent nos sources. (L.M.) (Agence Fides 06/03/2021)

  • A l’attention de Monsieur Vincent Van Quickenborne Ministre de la Justice (et des cultes)

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    A l’attention de Monsieur Vincent Van Quickenborne Ministre de la Justice

    Monsieur le Ministre,

    Cette lettre vous est adressée car vos compétences couvrent les cultes. C’est avec de plus en plus d’incompréhension que ma famille et moi-même constatons que la limitation au nombre de 15 personnes autorisées à participer au culte n’est même pas évoquée par le Comité ministériel en charge de la gestion de la crise sanitaire lors de sa dernière réunion.

    Nous sommes conscients de la difficulté qui est la vôtre quant au maintien de restrictions qui touchent aux libertés constitutionnelles de l’ensemble des citoyens. Cependant nous tenons à attirer votre attention sur le fait que pour atteindre l’objectif de réduire les risques de contamination, les mesures imposées doivent être crédibles quant à leur utilité et à leur efficacité. Lorsque des mesures imposées sont de toute évidence non appropriées, la confiance des citoyens s’effrite et leut respect risque bien de suivre la même évolution, vous en conviendrez certainement.

    La limitation de l’assistance au nombre invariable de 15 personnes quelle que soit la capacité des lieux concernés semble difficilement justifiable. Le maintien de cette règle est devenu une attitude dont l’arbitraire heurte de plus en plus la population.

    Il existe de multiples considérations qui devraient inciter les responsables politiques dont vous êtes à reconsidérer cette limitation dont l’absurdité choque le bon sens.

    Comptant sur votre bonne attention, je vous prie, Monsieur le Ministre, d’agréer mes salutations respectueuses.


    J. S.
    citoyen belge

  • Un tiers des fidèles ne sont pas revenus en paroisse. Que sont-ils devenus ?

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    De KTO :

    La désaffection des paroisses, sans langue de buis

    05/03/2021

    Cela fait un an que la pandémie a bouleverse nos vies. Les paroisses ne sont pas épargnées. Certains fidèles se sont battus contre l’interdiction des célébrations publiques, d’autres se sont engagés au respect des règles sanitaires ou ont recherché des manières alternatives de prière. Le nombre de fidèles autorisés demeure restreint, les rencontres limitées et les grandes fêtes liées aux sacrements du mariage ou du baptême impossible... Jusqu’à un tiers des fidèles ne sont pas revenus en paroisse. Que sont-ils devenus ? Pourquoi l’Eucharistie, si désirée, est désormais si peu fréquentée ? Quels liens au sein de la communauté paroissiale ? Mgr Bruno Valentin, évêque auxiliaire de Versailles, échange sans langue de buis avec des chrétiens. Participez à ce débat, envoyez vos questions à sanslanguedebuis@ktotv.com

  • 21 mars : March for Life 2021

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    Peut être une image de enfant et texte qui dit ’21 mars maart March for Life 2021 INTERNATIONAL DOWN SYNDROME DAY’
    Chers amis défenseurs de la vie,

    Comme chaque année nous nous rassemblerons dans deux semaines afin de marcher pour la vie. Malheureusement la situation sanitaire actuelle ne nous permet pas de nous réunir devant le Palais de Justice cette année…

    MAIS ne pas pouvoir marcher ne veut pas dire ne pas pouvoir se mobiliser ! 

    C’est pourquoi, cette année nous vous donnons rendez-vous ce dimanche 21 mars 2021 pour une marche « virtuelle » sur nos réseaux (liens à venir).

    Le 21 mars étant la journée mondiale de la trisomie le thème cette année portera sur ce sujet.

    Nous aurons l’occasion d’entendre des témoignages touchants et de rencontrer de nouveaux intervenants touchés de près ou de loin par la Trisomie 21.

    Nous vous attendons donc très nombreux pour pouvoir une fois de plus célébrer et défendre la vie à travers cet évènement convivial.

    Une grande annonce sera également faite lors de notre « meeting ». Restez connectés !'
  • Le Pape en Irak : une visite qui vient trop tard ?

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    De Patricia KHODER sur le site de L'Orient - Le Jour :

    « Si le pape veut rencontrer les chrétiens d’Irak, qu’il vienne dans les pays de l’exode ! »

    « L’exil des chrétiens d’Irak est un avant-goût de la fin de tous les chrétiens d’Orient », estime Mgr Saliba.

    Si la visite depuis hier du pape François en Irak est saluée par un dignitaire religieux comme l’acte héroïque d’un saint homme, elle est amèrement critiquée par des réfugiés chrétiens irakiens inconsolables, qui vivent dans la misère au Liban, sans aucun espoir de retourner dans leur patrie, ravagée par la guerre et les luttes intestines entre factions et communautés religieuses.

    « Si le pape veut rencontrer les chrétiens d’Irak, qu’il vienne dans les pays de l’exode pour voir notre situation. Là où il va, il ne reste plus personne », lance une réfugiée à L’Orient-Le Jour. « Pourquoi veut-il aller en Irak ? Pour cautionner un fait accompli ? (…) Pour nous encourager à rentrer ? Nous n’y remettrons jamais les pieds », s’insurge une autre.

    « Pour vouloir aller en Irak en ces temps et en ces circonstances, il est clair que le pape François est un saint homme, un héros », affirme, pour sa part, l’évêque syriaque-orthodoxe du Mont-Liban et de Tripoli, Mgr Georges Saliba. Cet hommage à l’initiative du pape n’empêche pas Mgr Saliba de se dire convaincu de la fin des chrétiens d’Orient, y compris ceux du Liban.

    Les Syriaques-orthodoxes, tout comme les Syriaques-catholiques, les Assyriens (orthodoxes), Chaldéens (catholiques) et Arméniens font partie des chrétiens d’Irak, qui forment la minorité religieuse la plus importante du pays. Avec la chute de Saddam Hussein, en avril 2003, et l’invasion du groupe État islamique, en août 2014, le pays a perdu la majorité de ses chrétiens, dont plus d’un million ont été poussés à l’exode.

    « Nous ne disposons pas de chiffres exacts sur les chrétiens qui restent aujourd’hui en Irak ou sur ceux qui sont rentrés. Mais la plupart d’entre eux se sont éparpillés dans le monde et très peu sont revenus chez eux. Certes, il reste nos églises et nos monastères, à Mossoul, Bagdad, ou dans la plaine de Ninive, avec un nombre suffisant de prêtres », affirme Mgr Saliba dans un entretien avec L’Orient-Le Jour. « Mais les chrétiens sont partis. Je dirais que 99 % d’entre eux ne sont plus rentrés après le départ du (groupe islamique) Daech. La plaine de Ninive, fief des chrétiens, est vide, sans parler de Mossoul et de Bagdad », ajoute-t-il rapidement. « Oubliez l’Irak. Le départ des chrétiens d’Irak est un avant-goût de la fin de tous les chrétiens d’Orient. Il n’y a plus aucun espoir de retour pour eux à moins d’un miracle », dit-il encore. Le prélat, connu pour son franc-parler durant la guerre du Liban, tient également à faire passer un message. « Le Liban aussi est un pays sans espoir pour les chrétiens et cela à cause des mauvais dirigeants maronites qui ont détruit le pays et ses chrétiens. Comme en Irak, en Palestine et en Syrie, c’est fini pour les chrétiens du Liban », martèle-t-il.

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  • Remédier à l'implosion démographique en renouant avec des valeurs qui privilégient descendance et transmission

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Implosion démographique : y remédier en renouant avec des valeurs qui privilégient descendance et transmission

    L’épidémie de covid-19 a accentué la chute de la natalité dans de nombreux pays occidentaux. Pour le docteur en géographie Laurent Chalard, dans les colonnes du Figaro, le meilleur moyen d’y remédier, est de retrouver un système de valeurs qui considère la descendance comme un objectif de transmission d’un héritage et non plus comme une charge matérielle.

    Sur le plan économique, la chute des naissances obère les perspectives de main-d’œuvre disponible à terme, contribuant à un recours systématique à l’immigration pour compenser les générations qui ne sont pas nées, et elle exerce des tensions sur le financement des retraites du fait d’une dégradation continue du rapport entre le nombre d’actifs cotisants et d’inactifs percevant des pensions, à l’origine de politiques impopulaires d’allongement de l’âge de départ à la retraite.

    Sur le plan géopolitique, élément moins mis en avant auprès du grand public, mais sérieusement pris en compte au sein des cercles de pouvoir dans le cadre de leur représentation du monde et de ses rapports de force, la dénatalité entraîne un recul de la part de l’Occident dans la population mondiale, susceptible de se traduire sur le plan politique, même s’il n’existe pas un déterminisme absolu, comme le montre le cas d’Israël, à la puissance incontestable malgré son nanisme démographique.

    La France n’échappe pas à la règle générale, connaissant une dénatalité depuis la fin des Trente Glorieuses et le passage de l’indice de fécondité sous le seuil de remplacement des générations (2,1 enfants par femme) en 1975, qui n’a jamais été atteint depuis, mais elle se singularisait, jusqu’à très récemment, parmi les pays développés par une situation beaucoup moins dégradée qu’ailleurs.

    La France n’a plus l’assurance de voir ses besoins futurs en main-d’œuvre couverts alors que son poids géopolitique dans le monde pourrait continuer de se réduire.

    En effet, au cours des années 2000, la remontée régulière de la natalité avait permis à la France de voir s’éloigner le spectre du déclin démographique, lui assurant une croissance certaine de sa population dans un contexte d’excédent migratoire. En conséquence, à l’exception de certaines niches de métiers, il ne se posait guère d’interrogations concernant la couverture des besoins en main-d’œuvre dans les prochaines décennies, contrairement à nos voisins européens, comme l’Allemagne ou l’Italie, où la question était sensible.

    Or, depuis une dizaine d’années, le nombre de naissances est reparti à la baisse dans l’hexagone, ce qui sous-entend que le « baby -krach » lié à la Covid-19 arrive au plus mauvais moment puisque la natalité était déjà à son plus faible niveau depuis 1945. Il s’ensuit que la France risque de subir, au moins temporairement, un phénomène de classes d’âge creuses, sa croissance démographique se rapprochant de zéro, et n’a désormais plus l’assurance de voir ses besoins futurs en main-d’œuvre couverts alors que son poids géopolitique dans le monde pourrait continuer de se réduire.

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  • Christianisme et immigration : un texte de première importance de Pierre Manent

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    De Pierre Manent sur le site de la Nef (mars 2021):

    Christianisme et immigration : le christianisme face à la religion de l’humanité

    L’Académie catholique de France a organisé le 6 février 2021 un colloque sur le thème « Christianisme et migration ». Pierre Manent y a fait une intervention remarquée : « Le christianisme face à la religion de l’humanité ». Nous le remercions vivement de nous avoir confié ce texte de première importance.

    Une sorte de raccourci, ou de court-circuit, s’est installé depuis de nombreuses années dans l’opinion, spécialement dans l’opinion chrétienne, entre « message chrétien » et « accueil des migrants ». Comme si l’accueil des migrants résumait l’exigence et l’urgence du message chrétien aujourd’hui. Comme si « être chrétien aujourd’hui » trouvait sa pierre de touche dans l’accueil sinon inconditionnel du moins le plus large possible des migrants. Je voudrais m’interroger sur le bien-fondé de cette perspective.

    Je ferai d’abord quelques remarques très rapides sur les migrations. L’opinion dominante, celle qui gouverne les gouvernants, soutient qu’il s’agit d’un problème fondamentalement, sinon exclusivement moral, que l’accueil des migrants relève d’un impératif catégorique, tempéré éventuellement par les possibilités limitées des pays d’accueil. Selon cette vue, nous savons en quoi consiste la bonne action, ou le bien agir, et le débat ne peut légitimement porter que sur l’appréciation des circonstances. Or, cette perspective emphatiquement morale repose sur un présupposé politique qui est rarement interrogé, à savoir que les migrations constitueraient le phénomène majeur de l’époque, le phénomène le plus significatif, et par rapport auquel tous les autres devraient être considérés. C’est l’argument sous-tendant le pacte de Marrakech.

    Évidence morale ou postulat politique ?

    Or, les migrants constituent un faible pourcentage de la population mondiale qui continue de vivre principalement dans des États constitués. Quels que soient les besoins et souhaits spécifiques des migrants, on n’a encore donné aucun motif sérieux de leur subordonner par principe les besoins et souhaits des populations non migrantes, qui ne sont pas nécessairement moins nécessiteuses. En pressant les États de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour faciliter les mouvements migratoires, on prive immédiatement les corps politiques de cette part essentielle de leur légitimité qui consiste à déterminer librement les conditions d’accès à leur territoire et à leur citoyenneté. En les pressant même de surveiller la manière dont leurs citoyens parlent des migrations, on s’arroge le droit de régler la conversation publique dans tous les pays du monde. Ainsi, au nom d’une évidence morale qui n’est qu’un postulat politique arbitraire, on affaiblit la légitimité et donc la stabilité des États constitués, en particulier de ceux qui sont les plus sensibles à cet argument, à savoir les pays démocratiques qui accueillent aujourd’hui un grand nombre de migrants et qui sont de loin les plus actifs lorsqu’il s’agit de leur porter secours.

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  • Le Diable dans la démocratie

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    De la rubrique "Au quotidien" de l'Homme Nouveau, n°162 :

    le Diable dans la démocratie

    Polonais, philosophe, ancien ministre et aujourd’hui député européen, Ryszard Legutko a constaté par expérience que le communisme et le libéralisme puisaient aux mêmes sources. Il s’en est expliqué dans un livre, Le Diable dans la démocratie (L’Artilleur). Il a répondu aux questions du Figaro (5 mars 2003).

    Je comprends votre inquiétude sur l’expansion du politiquement correct. Mais vous en rendez responsable la démocratie libérale. Est-ce justifié ? N’est-ce pas plutôt le progressisme post-1968 et le phénomène récent du radicalisme « des justiciers sociaux » qui est en cause ?

    J’explique dans le livre que le libéralisme, dès l’origine, veut instaurer une transformation sociale. Si vous lisez Hobbes ou Locke, figures de la philosophie libérale, ils commencent toujours par une situation hypothétique, prépolitique sur l’état de nature. Cela a des conséquences, car il résulte de cette perspective que toute institution a la charge de la faute. Le libéralisme a de ce point de vue privé les gens du respect de l’expérience et des institutions de longue durée. Prenez l’exemple de la famille. Elle a toujours été suspecte pour les libéraux. Ceux qui défendent la famille sont a priori dans une position plus faible, car c’est à eux de prouver qu’elle est importante. Le libéralisme de ce point de vue affaiblit les conservateurs, il invite au radicalisme et sans avoir d’arme théorique pour le contrer. Les libéraux finissent donc toujours par rendre les armes face aux radicaux.

    Selon Tocqueville, le libéralisme, c’est le pluralisme des idées, la capacité à accepter nos désaccords…

    Les sociétés sont par essence pluralistes, mais nous ne le devons pas aux libéraux qui, eux, ont une vue assez stérile et uniforme de la société. Distinguer entre le sexe féminin et masculin est une notion qui habite toute l’histoire de l’humanité, depuis des millénaires. Mais les libéraux ont décidé désormais qu’il y avait 50 genres, et non 2 sexes ! Vouloir introduire ces 50 genres implique un travail de destruction massif des structures existantes. En réalité, sous prétexte de diversité, c’est l’uniformité s’installe. On crée des « bureaux de diversité » partout - universités, administrations, business. Mais ces appellations cachent des bureaux « d’homogénéité », réduisant au silence ceux qui pensent différemment.

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