Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 276

  • 89,1 % des professionnels de la santé néonatale en Flandre seraient prêts pour un "avortement postnatal"

    IMPRIMER

    De Petra Lorleberg sur KathNet :

    Choc : 89,1 % des professionnels de la santé néonatale en Belgique sont prêts pour un "avortement postnatal"

    Enquête en Belgique : Lorsqu'ils traitent des nouveau-nés atteints de maladies graves non mortelles, la plupart des médecins préfèrent l'administration d'un médicament mortel plutôt que des soins palliatifs. 

    Bruxelles (kath.net/pl) La volonté de pratiquer l'avortement tardif et, en plus, de tuer directement les nouveau-nés gravement malades, est alarmante chez les professionnels de la santé belges. C'est le résultat d'une enquête accompagnée scientifiquement par la "Research Foundation Flanders" et le "Special research fund of Ghent University" sous la direction de Kim Beernaert, Postdoctoral Fellow à la "Research Foundation Flanders". Pour l'enquête, des questionnaires ont été envoyés par courrier électronique aux huit unités de soins intensifs néonatals de Flandre, en Belgique. 79 % des personnes interrogées ont répondu, et les répondants étaient soit des spécialistes, soit des infirmières.

    Il est apparu que dans le cas de situations de santé susceptibles d'entraîner la mort d'un enfant à naître déjà viable en fin de grossesse, la volonté de tuer directement n'était absolument pas remise en question par le personnel spécialisé à 100 %. Même dans le cas de découvertes non mortelles mais sérieuses, la volonté était encore alarmante, à 95 %. Ce n'est que dans le cas d'un enfant à naître en bonne santé, qui devait être retiré par l'avortement tardif en raison de problèmes psychologiques de la mère, que des réticences apparaissent parmi le personnel médical ; ici, seulement 19,8 % des personnes interrogées sont prêtes à pratiquer l'avortement. La volonté de pratiquer l'avortement pour des raisons "socio-économiques" est encore inférieure, avec seulement 13,2 % des personnes interrogées qui sont toujours disposées à le faire.

    Pour le traitement des nouveau-nés atteints de maladies graves non mortelles, de nombreux médecins (68,1 %) préfèrent l'administration d'un médicament mortel aux soins palliatifs, mais il est intéressant de noter que "seulement" 53,2 % des infirmières sont prêtes à le faire.

    Même la mise à mort active d'un nouveau-né gravement malade ne semble pas effrayer les professionnels belges : près de neuf personnes interrogées sur dix (89,1 %) ont convenu que dans le cas d'une maladie grave mais non mortelle du nouveau-né, l'administration de médicaments avec l'intention expresse de mettre fin à la vie du nouveau-né est acceptable.

    Contexte linguistique : Le terme technique "féticide" est utilisé dans le résumé anglais. Le lexique Internet "dict" traduit (encore) correctement ce terme sur le plan linguistique par "meurtre de fœtus". En fait, nous rencontrons ici le même mot constitué qu'avec "insecticide" ou "pesticide" - tuer la vie qui devient ennuyeuse ou nuisible de quelque façon que ce soit. Si l'on remplace la racine du mot "foetus" par la racine du mot "humain", vous obtenez le mot "homicide" en anglais : "murder". Dans le cas d'un enfant déjà né, cependant, le terme "fœtus" est déjà incorrect, car selon la définition biologique, le développement prénatal de tous les vertébrés se termine par la naissance ou l'éclosion de l'œuf. Quiconque parle encore de "féticide" en parlant de la possibilité d'administrer une drogue mortelle à un nouveau-né commet déjà un changement de discours délibéré.

    Lien vers l'article original : "Attitude des professionnels de la santé à l'égard de l'interruption de grossesse au stade viable".

  • France : l'effacement du christianisme

    IMPRIMER

    De cathobel.be :

    France: la culture chrétienne en forte baisse

    Jérôme Fourquet, directeur du pôle Opinion & Stratégies d’Entreprises de l’Ifop, attribue cette perte de culture à un phénomène global de sécularisation de la société. Dans les colonnes du Monde, Jérôme Fourquet relève que « pour beaucoup, cela n’a plus grand intérêt de connaître cette culture. C’est devenu une langue étrangère, voire inconnue, pour une grande partie des jeunes générations« . Il souligne aussi « le peu d’enseignement de la culture religieuse dans l’éducation nationale » en France.

    Pour beaucoup de jeunes, « une langue étrangère »

    L’étude reprend des questions déjà formulées en 1988 et permet ainsi de dresser un bilan de l’évolution de cette culture au sein de la population française. L’enquête d’opinion a été menée du 5 au 7 août 2020 auprès d’un échantillon de 1.009 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

    Le sondage montre que plus d’un Français sur deux déclare connaître la prière du « Notre Père » (56%) et quasiment autant connaît le « Je vous salue Marie », contre respectivement 67 % et 61 % trente-deux ans auparavant. En revanche, seuls 42 % des moins de 35 ans disent connaître le « Notre Père », et 29 % de cette tranche d’âge connaît le « Je vous salue Marie ».

    Même les chrétiens pratiquants perdent leur latin

    L’enquête montre aussi que les dirigeants d’entreprise (66 %) sont plus nombreux que les salariés (49 %) et que les chômeurs (55 %) à connaître le « Notre Père ». On découvre que les électeurs d’Emmanuel Macron (64 %) et de François Fillon (64 %) connaissent mieux le « Notre Père », prière de référence pour les chrétiens, que les électeurs de Marine Le Pen (62 %) ou de Jean-Luc Mélenchon (48 %).

    « Toutefois, et c’est le phénomène le plus visible, note l’Ifop, la culture chrétienne se perd et les Français – également les chrétiens pratiquants – connaissent de moins en moins la signification des fêtes chrétiennes« . Même dans l’intimité des croyants, la religion s’efface avec la diminution importante de ceux qui possèdent des objets religieux à leur domicile, comme un crucifix (17%, – 22 pts), un chapelet (25%, -13 points), une statuette de la Vierge (23%, -14 points) ou encore bien sûr une Bible (31%, -4 points).

    Les jeunes moins intéressés

    Cette étude montre également une grande différence entre les plus et les moins de 50 ans quant à l’imprégnation de la culture chrétienne. Pour les personnes les plus âgées, les résultats restent les mêmes par rapport à ceux de 1988. En revanche, la connaissance et la permanence de cette culture chez les jeunes sont de moins en moins prégnantes. Ainsi, 44 % des Français (contre 43 % en 1988) savent que Pâques célèbre la résurrection du Christ.

    Mais parmi eux, 47 % ont plus de 50 ans, alors que les moins de 35 ans ne sont que 34 % à connaître la signification de cette fête. 7 % des moins de 35 ans peuvent dire que la Pentecôte célèbre la descente du Saint-Esprit sur les apôtres, contre 13 % pour l’ensemble des Français (18 % en 1988). 26 % des moins de 35 ans connaissent la signification de l’Ascension, contre 44 % des plus de 50 ans. Chez les plus jeunes, 5 % possèdent un missel, contre 30 % chez les plus anciens.

    Source: cath.ch/ifop/be

    https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-la-culture-chretienne/

  • La santé justifie-t-elle tous les sacrifices consentis en son nom ?

    IMPRIMER

    De Joseph Junker en opinion sur le site de La Libre :

    La santé, ce n’est pas (le plus) important

    Opinions

    Contribution externe

    A quoi sert donc la santé si la vie est mise sous cloche ? La vie humaine réduite à la simple survie biologique en bonne santé n’est-elle pas une valeur limitée, profondément matérialiste et elle-même individualiste ? Pire, n’avons-nous pas commis un nombre incalculable de crimes cyniques au nom de la "santé", en lui sacrifiant ce que nous n’aurions jamais dû lui sacrifier ?

    Une opinion de Joseph Junker, ingénieur civil et père de famille.

    En 2020, critiquer des règles Covid parfois liberticides et souvent ridicules semble s'apparenter à de l'égoïsme et de l'obscurantisme. Ne vous avisez pas d’adopter d'autres principes "absolus" que la santé et l'économie. Vous serez damnés sans rémission, "inconscients", "narcissiques", "immoraux" et "individualistes" que vous êtes !

    Il est tentant pourtant de renvoyer tous ces juges d’opérettes à leurs propres valeurs. A quoi sert donc la santé si la vie est mise sous cloche ? La vie humaine réduite à la simple survie biologique en bonne santé n’est-elle pas une valeur limitée, profondément matérialiste et elle-même individualiste ? Pire, n’avons-nous pas commis un nombre incalculable de crimes cyniques au nom de la "santé", en lui sacrifiant ce que nous n’aurions jamais dû lui sacrifier ?

    Nos malades

    Visiter les malades, pour commencer. Pas seulement les malades du Covid-19, TOUS les malades. N’est-il pas révoltant d’observer le sort réservé à nos grands-parents Alzheimer par exemple ? Séparés et cloîtrés dans leur chambre de maison de repos avec pour seule occupation la télé et son cortège de nouvelles angoissantes, détournant en permanence leurs pensées défaillantes sur le virus tueur qui les menace. Quand on y pense bien, une peine peut-être bien plus atroce que la mort.

    Comme si ça ne suffisait pas, nous avons laissé ces malades agoniser tout seuls jusqu’au dernier jour (puisque les directives n’accordaient le droit de visite qu’aux dernière extrémités), mais aussi sans soins adéquats. Parce qu’un monde matérialiste qui glorifie la vie biologique ne peut déboucher que sur l’utilitarisme, pour lequel la vie biologique d’un jeune vaut plus que la vie biologique d’un vieux.

    Pour couronner le tout, nous les avons enterrés en catimini, sans le respect dû aux morts. Les victimes du Covid n’ont même pas pu être vus par leurs proches, les autres à peine, et tous ont dû être inhumés dans un quasi-anonymat en comité réduit.

    L'altruisme, ce n'est pas se taire

    Notre société valide ce choix éthique. Ainsi les médias bataves ont-ils glorifié "l’altruisme" du Premier néerlandais Mark Rutte, qui s’en est tenu aux règles en omettant de visiter sa mère mourante pendant des mois. L’opinion britannique quant à elle, vilipende le ministre britannique Dominic Cummings, qui n’a pas fait de même.

    Peut-être êtes-vous de ceux qui ont dû subir une de ces injustices, et qui avez été priés de ne point vous plaindre. Tout cela a nous en effet été imposé au nom de "l’altruisme", de la "santé" et même du "bien commun" (un comble !). Comme j’admire votre calme, votre patience et votre résilience face à l’iniquité dont vous avez été victimes ! Si ma mère se retrouvait mourante ou gravement malade, j’aurais beaucoup de mal à faire de même, et ce n’est pas une leçon de morale (ou une loi) à la noix qu’il faudrait pour m’empêcher de lui rendre visite… mais une autopompe. (#Antigone)

    Lire la suite

  • La fête de l'Assomption 2020 connaît un fort engouement à Paris malgré l'épidémie

    IMPRIMER

    Assomption Montmartre RZPPL4BG2GI3RLBBKIDV34Z4YM.jpg

    Plusieurs milliers de pèlerins se sont retrouvés ce samedi 15 août à la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre, alors que la situation sanitaire en France se dégrade. Un reportage de Margaux d’Adhémar pour le « Figaro » :

    « Cette année, la fête de l'Assomption à Paris est marquée par l'arrivée du pèlerinage «M de Marie» qui a traversé la France pendant 3 mois. 

    Le 15 août 2020 ne pouvait pas être un 15 août comme les autres. Et pourtant. Alors que la France a enregistré hier 2 846 nouveaux cas en 24 heures et que plus de 12.947 cas ont été dépistés en une semaine, environ 2000 catholiques se sont retrouvés en haut de la butte Montmartre.

    À LIRE AUSSI : «M de Marie» : le grand pèlerinage en calèche qui traverse la France

    Le pèlerinage du «M de Marie» était déjà rodé. Pendant trois mois, les mesures de distanciation physique et le port du masque ont été respectés lors de cette procession d'ampleur inédite. Les organisateurs ont pris toutes les précautions nécessaires : «Les organisateurs de la procession et de la célébration de l'Assomption ce matin à Montmartre ont obtenu toutes les autorisations de la préfecture, et s'il était bien convenu que la Basilique ne puisse accueillir plus de 500 personnes, le nombre de personnes autorisées pour la procession n'était pas limité à ce chiffre», a indiqué au Figaro Karine Dalle, directrice de communication du diocèse de Paris. Mais une fois la calèche arrêtée et arrivée à Montmartre, des chrétiens qui ne faisaient pas partie du cortège sont apparus de toute part, constituant une foule de plus de 2000 personnes au pied du Sacré-Cœur.

    Plus de 2 000 personnes se sont rassemblées autour de la basilique du Sacré-Cœur pour fêter l'Assomption

    Absence des forces de l'ordre

    Cette semaine, les sphères médicales et gouvernementales n'ont cessé d'alerter pour prévenir l'arrivée d'une deuxième vague de contamination. «La situation se dégrade» en France, a ainsi mis en garde ce vendredi 14 août le directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Le Haut Conseil français de la santé publique (HCSP) prône en ce sens le port «systématique» d'un masque, préconisant également de le porter «en cas de rassemblement avec une forte densité de personnes en extérieur afin de limiter l'émission de particules respiratoires».

    Lors de la présentation de la statue de la Vierge Marie rue du Bac dans le 7eme arrondissement de Paris le 13 août dernier, malgré un fort taux de passage, la distanciation sociale était respectée. À Lourdes, des dispositifs spéciaux de comptage et de marquage au sol ont été mis en place, alors même que seulement 450 pèlerins étaient inscrits au pèlerinage national, contre près de 10.000 habituellement. Rien de tout cela ce samedi 15 août à Paris - aucun marquage au sol et, hormis deux policiers, les forces de l'ordre n'étaient pas présentes pour réguler le flux de chrétiens et pour contrôler la foule.

    Lire la suite

  • Le Vatican poursuit une politique de soumission au gouvernement communiste chinois

    IMPRIMER

    De LifeSiteNews :

    Cardinal Zen : Le Vatican poursuit une politique de soumission au gouvernement communiste chinois

    Nous sommes à la merci de cette nouvelle commission", a déclaré Zen. Nous n'avons pas de liberté religieuse parce que nous n'avons pas de liberté".

    13 août 2020

    Le cardinal Zen, l'évêque émérite de Hong Kong, a déclaré dans une interview que la "loi dite de sécurité nationale" récemment promulguée par le gouvernement de la Chine continentale permet au Parti communiste chinois de punir plus facilement les manifestants de la ville et réduit l'autonomie de la ville-État autrefois indépendante.

    La nouvelle loi, qui a été gardée secrète avant d'être adoptée le 30 juin par l'assemblée législative de la Chine continentale - une mesure qui a contourné et annulé la loi établie de Hong Kong - criminalise tout acte considéré comme une subversion, un acte de terrorisme ou une collusion avec des forces étrangères ou extérieures.

    La nouvelle loi donne au Parti communiste chinois (PCC) de nouveaux pouvoirs pour étouffer la résistance à la mainmise toujours plus forte de la Chine continentale sur ce centre économique compact et prospère. "Elle prive effectivement les habitants de Hong Kong de la liberté d'expression et de protestation", a observé Raymond Arroyo lors d'un entretien avec le cardinal Zen. "Nous sommes à la merci de cette nouvelle commission", a déclaré Zen. "Nous n'avons pas de liberté religieuse parce que nous n'avons pas de liberté." "J'ai parcouru l'ensemble du texte de loi", a déclaré Zen, qui a résumé l'impact de la nouvelle loi sur les catholiques de Hong Kong. Il est facile de vous dire en une seule phrase : "Maintenant, ils peuvent tout faire", a-t-il déclaré, en faisant référence au PCC.

    Zen a suggéré que le Vatican accorde trop de crédit au gouvernement chinois - dirigé par le PCC. "Le Vatican poursuit constamment une politique de soumission au gouvernement chinois." "J'espère que le monde entier peut maintenant être réveillé", a déclaré le prélat. "Nous pouvons maintenant voir le vrai visage du Parti communiste chinois et c'est maintenant une guerre spirituelle entre le mensonge et la vérité, entre le désir égoïste de pouvoir de domination et le souci des autres". "C'est une guerre entre le bien et le mal, j'espère donc que le monde entier devrait se lever", a ajouté le cardinal à la retraite.

    Zen a déclaré à l'ANC qu'il n'avait "aucune confiance" dans le fait que la nouvelle loi sur la sécurité nationale respecterait la liberté religieuse des catholiques et que si beaucoup trouveraient "décevant" le soutien officiel des diocèses pour la mise en œuvre de la loi, "d'un autre côté, il y aura beaucoup de problèmes si nous ne soutenons pas le gouvernement. Nous ne savons jamais ce qu'ils feront à notre Église".

    Les écoles diocésaines de Hong Kong sont mises en demeure d'endoctriner les étudiants catholiques concernant la nouvelle loi sur la sécurité nationale

    Des lettres ont été adressées aux près de 200 écoles catholiques de Hong Kong avant la nouvelle année scolaire, pour promouvoir la nouvelle loi de sécurité nationale et à étouffer les troubles politiques parmi les enseignants et les élèves, souligne Zen avec préoccupation.

    Le délégué épiscopal à l'éducation, Peter Lau Chiu-yin, a envoyé une lettre demandant instamment aux écoles diocésaines de Hong Kong "d'aider les élèves à comprendre la loi sur la sécurité nationale, à respecter le drapeau national et l'hymne national, ainsi qu'à promouvoir les valeurs correctes de leur identité nationale", selon un rapport d'Asia News. Lau a déclaré que chaque école "devrait avoir un "mécanisme" pour contrôler "le matériel pédagogique, les devoirs, les examens et les livres" utilisés en classe.

    Une deuxième lettre, d'Ingrid Yeung, secrétaire permanente à l'éducation de Hong Kong, a déclaré que les écoles doivent respecter les "valeurs nationales" et mettre fin aux activités politiques des élèves. Les enseignants accusés d'"émeute" ou d'"incendie criminel" devraient être suspendus immédiatement, selon le même rapport d'Asia News.

    Il n'est pas étonnant que le PCC utilise la nouvelle loi sur la sécurité nationale pour faire pression sur les écoles de Hong Kong. C'est ce qu'explique Asia News : "Parmi les plus de 9 000 personnes arrêtées (en juin 2020) depuis le début du mouvement de protestation, environ 3 725 sont des étudiants, dont 45 % sont des lycéens".

  • La famille est le principal moteur de l’économie

    IMPRIMER

    D' sur zenit.org :

    La famille est le principal moteur de l’économie, affirme Gabriella Gambino

    Préparation de la rencontre de novembre 2020 à Assise

    La famille est « le principal moteur capable de générer de la stabilité, de la sécurité, des attitudes vertueuses, solidaires et gratuites » pour alimenter le système économique, assure la sous-secrétaire du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, Gabriella Gambino

    Dans une intervention vidéo adressée aux participants à la formation en ligne préparant la rencontre « L’économie de François » prévue du 19 au 21 novembre 2020 à Assise, elle cite le philosophe Søren Kierkegaard – “La porte du bonheur s’ouvre toujours vers l’extérieur. Celui qui tente de la forcer en sens inverse finit par la fermer toujours plus”.

    La famille, explique la numéro 3 du Dicastère, « est en mesure de générer des attitudes vertueuses au sein du marché, comme le partage et la solidarité entre les générations ». En revanche une économie capitaliste qui mise sur « la maximisation des profits » ne conduit « ni au bonheur des individus ni au bien commun » et ne garantit pas « le développement humain intégral et l’inclusion sociale », en laissant de côté « les pauvres, les marginalisés ».

    La famille, a-t-elle insisté, « n’est pas un poids ni un coût, mais le principal moteur capable de générer stabilité, sécurité, attitudes vertueuses, solidaires et gratuites, qui peuvent alimenter vertueusement le système économique ».

    Gabriella Gambino a suggéré cinq directions à travailler : abandonner la conception individualiste de la personne ; reconnaître la priorité sociale de la famille, comme fondement du bien commun ; promouvoir des conditions de travail qui protègent la vie familiale ; promouvoir une croissance économique qui ne soit pas aux dépends des besoins fondamentaux de la personne en termes relationnels et familiaux ; et promouvoir un renouveau des modèles économiques basés aussi sur notre générosité personnelle à l’égard des plus nécessiteux.

    En conclusion, elle a souhaité un marché qui soit « un espace de rencontre entre les personnes, gouverné par la confiance et la transparence », fondé sur les principes « du partage, de la solidarité et de la communion ». « Le marché ne peut pas être gouverné par une “main invisible”, où l’autre est un inconnu anonyme sans visage, mais ce doit être une maison commune où tout le monde puisse habiter sans être exclu ni rester derrière, où chacun ait un nom et puisse faire entendre sa voix », a-t-elle affirmé.

    Initialement prévue en mars 2020, la rencontre sur « l’Economie de François » entre le pape François et quelque 2 000 jeunes de 115 pays a été reportée au 21 novembre 2020, pour éviter les risques de contagion par le coronavirus.

  • Situation sanitaire : le débat de société ne doit pas se limiter à la santé physique

    IMPRIMER

    De Constance du Bus sur le site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Mesures sanitaires : « Le débat de société ne doit pas se limiter à la santé physique »

    12/08/2020

    « On peut aussi mourir de solitude. (…) Une vie heureuse n'est pas qu'une question de santé physique, cela dépend aussi de relations sociales satisfaisantes et du sens donné à la vie », déclare Manu Keirse dans une opinion publiée par De Standaard le 22 juillet dernier. Ce professeur émérite de médecine à la KU Leuven constate, comme bien d'autres, les ravages opérés par les mesures de confinement à l'égard des personnes vivant en maison de repos. « Ce n'est toujours pas clair si la surmortalité en maisons de repos est due à l'infection du coronavirus ou aux mesures prises à son encontre », ajoute-t-il.

    Dans le même sens, l'association Médecins sans Frontières a réalisé une enquête centrée sur la santé psychique des personnes âgées durant la crise sanitaire (Overgelaten aan hun lot ), auprès de 983 maisons de repos du Royaume. Les résultats montrent que dans 9 maisons sur 10, les plaintes ‘psychologiques' des résidents étaient plus nombreuses qu'auparavant, et témoignaient en particulier d'un état de tristesse, de dépression et d'un recul des capacités cognitives. 10% des établissements ont même remarqué une augmentation des pensées suicidaires chez leurs résidents. Selon Sanne Kaelen, psychologue pour Médecins sans Frontières, « ces plaintes ont surtout été provoquées par l'isolement, et non par la peur du virus. Les résidents ne mangeaient plus, étaient apathiques et ne s'intéressaient plus à rien. »

    Le vécu de ces personnes s'est-il amélioré depuis le déconfinement ? Il y a fort à craindre que, le climat de peur et les restrictions sociales se prolongeant, la situation de ces personnes ne continue de s'aggraver face au manque de perspectives meilleures. Interrogé hier par l'Institut Européen de Bioéthique, Eric Vermeer, infirmier, psychothérapeute et membre du comité d'éthique d'un hôpital psychiatrique témoignait de l'augmentation croissante du nombre de suicidesd'hospitalisations pour décompensation psychique ou encore de demandes d'euthanasie depuis la crise sanitaire. Wim Distelmans, président de la Commission d'évaluation de l'euthanasie, confie lui aussi que certaines personnes demandent à présent l'euthanasie de peur de devoir vivre en maison de repos.

    « Le débat de société ne doit pas se limiter à la santé physique », insiste le Professeur Keirse. La crise sanitaire a révélé de lourds dysfonctionnements dans la prise en charge de nos aînés ainsi que des patients psychiatriques. On peut espérer que cette crise soit l'occasion d'un rebondissement pour d'une part investir sérieusement dans les soins de santé psychique, enfant pauvre de la médecine, et d'autre part pour réagir contre l'isolement social des personnes âgées. Il s'agit, selon le professeur Keirse, de repenser l'habitat et la prise en charge de nos aînés sous forme de maisonnées à taille plus humaine, à l'exemple, mentionne-t-il, du réseau de soins Dijleland (réseau de maisonnées de huit aînés).

    Voyez par ailleurs le communiqué de presse de la Fédération flamande Soins Palliatifs, qui demande que « des soins palliatifs de qualité soient garantis pour tous les patients, même en temps d'épidémie ». La Fédération a jugé nécessaire d'alerter sur le manque de soutien social, psychologique et spirituel des patients palliatifs, dans un contexte où « toute l'attention se concentre sur le traitement médico-technique » de la COVID-19.

    Source : De Standaard (22/7/2020); HLN (15/7/2020); De Morgen (15/7/2020)

  • La présence chrétienne au Liban : un trésor à sauvegarder

    IMPRIMER

    De Romain Mazenod sur le site du Pèlerin :

    « La présence chrétienne au Liban, un trésor à préserver »

    Après la double explosion survenue le 4 août 2020 dans le port de Beyrouth, le directeur Liban de l’Œuvre d’Orient, Vincent Gelot, souligne l’impact de la catastrophe sur les communautés chrétiennes du pays.

    13 août 2020

    Quelles sont les conséquences du drame pour les communautés chrétiennes que vous soutenez ?

    Nous déplorons d’abord des pertes humaines. Plus d’une centaine de morts, des milliers de blessés, plus de 300 000 personnes déplacées… Le bilan est terrible. Une religieuse des Filles de la Charité a été tuée. Plusieurs infirmières sont mortes dans les hôpitaux. L’éparchie* de Beyrouth, qui se situe à 1 km du lieu de l’explosion, n’a pas été épargnée. Un employé y est mort, un gardien a perdu un œil. Quant à l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Abdel Sater, il a été légèrement blessé. Plusieurs édifices chrétiens sont touchés, comme le couvent franciscain du quartier de Gemmayzé. Mais la plupart de ces bâtiments sont debout. Il s’agira davantage de réhabilitation que de reconstruction.

    Quelles priorités vous fixez-vous ?

    L’urgence est que les hôpitaux et les centres de santé fonctionnent à nouveau. Trois grands hôpitaux appartenant à des Églises ou des congrégations ont été en partie détruits. Il nous faut aider à remettre en route les services d’urgence. Il y a ensuite les écoles chrétiennes francophones. Elles sont presque 400 dans le pays. Il faut qu’elles puissent rouvrir pour qu’ait lieu la rentrée scolaire, même si la date de reprise des cours est incertaine en raison de la Covid-19. Enfin, nous devrons réhabiliter des maisons pour les si nombreuses personnes dont le logement n’est plus habitable. Aujourd’hui, un grand nombre d’entre elles ont trouvé refuge chez des amis, dans la famille ou ont regagné leur village natal où elles possèdent souvent une autre résidence.

    Pourquoi les chrétiens sont-ils si précieux pour la société libanaise ?

    Il ne faudrait pas qu’ils émigrent en nombre, ce qui mettrait en danger l’équilibre confessionnel avec les chiites et les sunnites. Leur présence est capitale. À travers leurs institutions – écoles, hôpitaux, centres de santé –, ils sont une force vive de ce pays. C’est aussi un enjeu pour la France car, dans leurs écoles, les élèves suivent des cours en français sur la citoyenneté, la laïcité, le vivre-ensemble… Et ce sont les seuls établissements confessionnels au Liban qui accueillent des élèves de toutes confessions, de tous milieux sociaux, de toutes provenances géographiques. Cette présence au Liban est un trésor qu’il faut plus que jamais préserver.

    * Archevêché maronite

    Venons en aide au Liban !

    Un immense élan de solidarité s’est levé pour aider un pays sous le choc. Mais la récolte de fonds des bailleurs internationaux ne suffira pas pour reconstruire Beyrouth. Chacun peut, selon ses moyens, venir en aide au pays du Cèdre en faisant un don à une association.

    Fondée à Paris il y a plus de 160 ans, l’Œuvre d’Orient a fait ses preuves dans le soutien aux communautés chrétiennes de la région. Mais au Liban son rôle s’avère plus large. Par exemple, en venant en aide à des centaines d’écoles chrétiennes francophones, c’est à tout le pays que l’association rend service. En effet, ces établissements accueillent des élèves de toutes confessions et de tous milieux sociaux. En donnant à l’Œuvre d’Orient c’est donc la cohésion de la société libanaise dans son ensemble que l’on contribue à renforcer. Car ce pays, comme l’a encore rappelé le pape François récemment, est le « fruit de la rencontre de différentes cultures, qui a émergé au fil du temps comme un modèle du vivre ensemble. Bien sûr, cette coexistence est maintenant très fragile, mais je prie pour […] qu’elle puisse renaître libre et forte ».

    L’appel aux dons lancé par l’Œuvre d’Orient concerne aussi l’aide d’urgence pour les hôpitaux et les dispensaires, considérée comme « la priorité numéro un », ainsi que la réhabilitation des églises et des couvents. Il est aussi possible de soutenir une communauté ou un établissement en particulier. Dans ce cas, il suffit de le mentionner dans votre courrier ou votre courriel, afin que le don soit fléché.

    Une aide cruciale

    Par ailleurs, le quotidien libanais francophone L’Orient-Le Jour a lancé une grande campagne de récolte de fonds intitulée « Ensemble, reconstruisons Beyrouth ». Une initiative prise en partenariat avec la plate-forme Impact Lebanon (Impact Liban), qui répartira les sommes perçues entre des ONG triées sur le volet. Par souci de transparence, cette plate-forme exigera de chacune d’elles qu’elle précise le détail des dépenses, le nombre de bénéficiaires et leurs origines géographiques. Quatre ONG ont pour l’instant été identifiées : La Croix-Rouge libanaise ; Arcenciel ; Offre Joie, qui conduit des projets sociaux avec Asmae, l’association de sœur Emmanuelle ; enfin, Beit el-Baraka, très active dans l’un des quartiers les plus touchés par la double explosion. Ces associations pourront, entre autres missions, aider à assurer la sécurité alimentaire. La moitié des cinq millions de Libanais – sans compter 1 million de réfugiés – rencontraient en effet déjà des difficultés pour se nourrir avant le drame du 4 août dernier.


    POUR FAIRE UN DON

    À l’Œuvre d’orient :
    → Sur Internet : secure.oeuvre-orient.fr
    → Par La Poste : L’Œuvre d’Orient – 20LIB – 20 rue du Regard, 75006 Paris. Préciser que vous souhaitez donner pour le Liban.

    À impact Lebanon via le le quotidien libanais francophone L’Orient-Le Jour :
    → Sur Internet : lorientlejour.com

  • La Marche pour la Vie interdite à Zürich

    IMPRIMER

    kath.net

    De KathNet.news :

    Zürich devient la ville anti-vie de la Suisse

    11 août 2020

    L'administration municipale a interdit la marche pour la vie dans la ville suisse pour 2020 sans donner de raisons

    Zürich (kath.net)

    La Marche suisse pour la vie ("Marsch fürs Läbe") doit être annulée cette année car la ville de Zürich l'a interdite sans donner de raison. Les organisateurs ont annoncé qu'un recours serait déposé immédiatement auprès du Conseil municipal de Zürich, mais qu'il fallait supposer que le Conseil municipal maintiendrait l'interdiction de manifester et la maintiendrait jusqu'au Tribunal fédéral. "La proclamation publique et démonstrative des valeurs conservatrices et chrétiennes devrait également être possible en Suisse à l'avenir ! Nous espérons et prions pour que le Tribunal fédéral oblige finalement la ville de Zürich à nous accorder un permis de marche. Il serait extrêmement regrettable que les plus petits groupes violents autonomes de gauche et un gouvernement municipal rouge-vert parviennent à interdire les défilés autorisés à des fins caritatives par le biais d'une interdiction imposée par la plus haute instance judiciaire", est-il déclaré dans un communiqué.

    En attendant, la prochaine marche pour la vie a déjà été annoncée pour le 18 septembre 2021. Au lieu du "11 mars pour la vie" prévu à Zurich, une manifestation interne se tiendra désormais à Winterthur.

  • De quelle façon pouvons-nous aider à guérir notre monde, aujourd’hui ?

    IMPRIMER

    Lors de l'Audience Générale du 5 août, le pape a posé cette question pour y répondre ensuite :

    source

    "... de quelle façon pouvons-nous aider à guérir notre monde, aujourd’hui ?

    Comme disciples du Seigneur Jésus, qui est médecin des âmes et des corps, nous sommes appelés à poursuivre « son oeuvre de guérison et de salut » (CEC, 1421) dans le sens physique, social et spirituel.

    L’Eglise, bien qu’elle administre la grâce de guérison du Christ par les Sacrements, et bien qu’elle fournisse des services de santé dans les coins les plus reculés de la planète, n’est pas experte dans la prévention ou dans le soin de la pandémie. Et elle ne donne pas non plus d’indications socio-politiques spécifiques (cf. S. Paul VI, Lett. ap. Octogesima adveniens, 14 maggio 1971, 4). C’est le devoir des dirigeants politiques et sociaux.

    Cependant, au long des siècles, et à la lumière de l’Évangile, l’Eglise a développé certains principes sociaux qui sont fondamentaux (cf. Compendium de la Doctrine Sociale de l’Eglise, 160-208), principes qui peuvent nous aider à avancer, pour préparer l’avenir dont nous avons besoin. Je cite les principaux, étroitement reliés entre eux : le principe de la dignité de la personne, le principe du bien commun, le principe de l’option préférentielle pour les pauvres, le principe de la destination universelle des biens, le principe de la solidarité, de la subsidiarité, le principe du soin de notre maison commune. Ces principes aident les dirigeants, les responsables de la société à continuer à faire grandir, et également, comme dans notre cas de pandémie, à guérir le tissu personnel et social. Tous ces principes expriment, de façon différente, les vertus de la foi, de l’espérance et de l’amour.

    Dans les prochaines semaines, je vous invite à affronter ensemble les questions urgentes que la pandémie a mises en relief, surtout les maladies sociales. Et nous le ferons à la lumière de l’Évangile, des vertus théologales et des principes de la doctrine sociale de l’Eglise. Nous découvrirons ensemble comment notre tradition sociale catholique peut aider la famille humaine à guérir ce monde qui souffre de graves maladies. Je souhaite que nous réfléchissions et travaillions tous ensemble, comme des disciples de Jésus qu guérit, pour construire un monde meilleur, plein d’espérance pour les futures générations (cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, 24 novembre 2013, 183)."

  • France : pas de vacances pour la christianophobie

    IMPRIMER

    De Michel Janva sur le Salon Beige :

    La christianophobie ne prend pas de vacances

    La christianophobie ne prend pas de vacances

    Le vandalisme et les profanations se succèdent ces derniers jours :

    Malgré ces faits, dont certains relèvent visiblement du satanisme, il reste quelques autruches pour nier cette christianophobie quotidienne.

  • Commission « Congo » du Parlement belge : vers la palabre sans fin ?

    IMPRIMER

    Mbandaka 9fa076f3-e213-4243-91cd-42ba27dacd30.jpg

    Selon les pages quotidiennes du site web africain de « Libre Belgique »  la commission sur le passé colonial, dite « Commission Congo », mise sur pied par le parlement national en Belgique, rencontre des difficultés pour démarrer ses travaux. Une cinquantaine de parlementaires ont reçu lundi une lettre d’un des experts choisis pour y participer, l’historien belgo-congolais Mathieu Zana Etambala, qui lance un cri d’alarme sur les difficultés qui se profilent déjà et invite les élus à modifier la composition du groupe d’experts. Il est à noter que ses préoccupations rejoignent celles exprimées par d’autres historiens en privé. 

    Voici, à titre documentaire pour remettre les pendules à l’heure et corser la palabre qui se profile,  les témoignages vidéos que l’ancien sénateur Léon Engulu propose à la réflexion des procureurs en herbe appelés à la barre de la question coloniale en débat.  

    Il les a confiés, avec beaucoup de verve et de sagacité, au site web de l’association « Mémoire du Congo,  du Rwanda et du  Burundi » qui les présente en ces termes :

    " Il  s’agit des regards d’un Congolais qui a débuté sa vie professionnelle à l’époque coloniale, attaché à la Territoriale, qui fut un combattant engagé aux côtés de Lumumba dans la lutte pour l’Indépendance immédiate du Congo dès 1958, qui fut Gouverneur de Province ainsi que plusieurs fois Ministre sous Mobutu. Avec toute la sagesse et l’expérience du Sénateur qu’il est depuis l’avènement de la IIIème République, il nous livre ses réflexions sur 65 années de vie politique et engagée au service de son pays."

     Dans une première capsule, il évoque son parcours scolaire et son début dans la vie professionnelle dans l’administration de territoire.  Regards d’un congolais sur les colonisateurs entre 1934 et 1958

    Lire la suite