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Société - Page 312

  • Pour le pape, les mesures draconiennes ne sont pas toujours les meilleures

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Sainte-Marthe : le pape demande aux pasteurs de ne pas laisser le peuple seul

    Les mesures draconiennes ne sont pas toujours les meilleures

    Le pape François a demandé aux pasteurs d’accompagner le peuple de Dieu « dans cette crise » du Coronavirus Covid-19.

    Lors de la messe qu’il célébrait ce matin, 13 mars 2020, à Sainte-Marthe – retransmise en streaming – il s’est uni « aux malades, aux familles, qui souffrent de cette pandémie ».

    Il a prié spécialement pour les pasteurs, souhaitant « que le Seigneur leur donne la force et aussi la capacité de choisir les meilleurs moyens pour aider ».

    « Les mesures draconiennes ne sont pas toujours bonnes, prions pour cela, a-t-il ajouté : pour que l’Esprit Saint donne aux pasteurs la capacité et le discernement pastoral afin qu’ils veillent à des mesures qui ne laissent pas seul le saint peuple fidèle de Dieu. »

    Et de conclure : « Que le peuple de Dieu se sente accompagné par les pasteurs et par le réconfort de la Parole de Dieu, des sacrements et de la prière. »

    Et c'est ainsi que (source) :

    Après avoir annoncé jeudi la fermeture de toutes les églises de Rome pour enrayer les contagions au coronavirus, l'évêché de Rome est revenu vendredi partiellement sur sa décision en annonçant la réouverture des églises paroissiales.

    En substance, les églises que les touristes vont visiter restent fermées, celles où les fidèles du quartier vont d'ordinaire à la messe vont rouvrir.

    "Le risque pour les gens est de se sentir encore plus isolés. C'est la raison de ce nouveau décret (...) pour laisser ouvertes les seules églises paroissiales", a écrit vendredi le cardinal italien Angelo De Donatis, évêque vicaire de Rome, dans un communiqué.

    Le pape François a aussi le titre d'évêque de Rome, mais pour l'aider dans cette charge, il dispose d'un vicaire, le cardinal De Donatis.

    Le cardinal a précisé que sa décision fait suite "à une nouvelle discussion ce (vendredi) matin avec le pape François". Celui-ci avait affirmé plus tôt vendredi, au cours de sa messe quotidienne, que "les mesures draconiennes ne sont pas toujours bonnes", appelant évêques et prêtres à ne pas laisser les fidèles "seuls" face au coronavirus.

  • En France, les messes sont maintenues et les évêques préconisent d'en célébrer davantage

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    Épidémie Covid-19 : recommandations de la CEF adressées aux évêques et aux responsables de mouvements et associations

    CEF Logo CEF

    Veuillez trouver ci-dessous la lettre de recommandations envoyée par Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et Président de la CEF aux évêques de France et aux responsables de mouvements et associations catholiques.

    Chers Frères,

    À la suite des annonces du Président de la République concernant l’épidémie de Covid-19 hier soir et des précisions apportées par le Premier Ministre aujourd’hui à 13h, la Conférence des évêques de France adresse les recommandations suivantes, valables jusqu’à nouvel ordre, de manière que toute l’Eglise contribue à la solidarité nationale.

    Concernant les activités menées dans le cadre ecclésial, la CEF invite les responsables à reporter ou annuler celles qui induisent des rassemblements de plus de 100 personnes. Elle recommande par ailleurs que les personnes à risques et les personnes âgées de plus de 70 ans ne soient présentes dans aucun rassemblement.

    Ces critères concernent donc diverses activités en Eglise comme les pèlerinages, les réunions paroissiales, les veillées de prières, etc. La CEF recommande aussi aux mouvements (scoutismes, mouvement de spiritualités, mouvements familiaux, mouvements caritatifs et sociaux, etc.) de s’interroger en ce sens sur la tenue des activités prévues.

    Concernant les messes et autres célébrations de sacrements qui rassemblent des fidèles, la CEF préconise d’appliquer les mesures de prudence déjà indiquées antérieurement (« gestes-barrière »), de respecter le seuil de 100 personnes et de s’organiser pour que les fidèles s’installent une chaise sur deux, un rang sur deux. Si cela est possible, et pour permettre à tous d’assister à la messe, la CEF préconise d’ajouter des messes durant le week-end. Nous suggérons que les personnes de plus de 70 ans soient dispensées des célébrations dominicales.

    D’une manière générale, la CEF rappelle la prudence que doivent observer les personnes les plus fragiles et celle que tous doivent avoir à leur égard. Elle remercie les fidèles de la compréhension dont ils feront preuve et de toute l’aide qui pourra être apportée à la réorganisation de la vie en Eglise durant cette période d’épidémie. Elle les invite tout particulièrement à manifester une attention particulière aux personnes fragiles et âgées qui sont plus impactées par ce dispositif.

    La CEF est bien consciente des perturbations que va connaître la vie ecclésiale ordinaire et du trouble que vont connaître les catholiques. Les difficultés d’accès aux sacrements, notamment, que nous allons connaître, vont constituer une souffrance pour les fidèles.

    Elle indique que, sans remplacer la vie ecclésiale ordinaire, les médias catholiques proposent aux fidèles des rendez-vous et invite à se tourner vers eux pour nourrir notre vie de prière : messe dominicale du Jour du Seigneur (France 2) ; messes (samedi et dimanche), messe quotidienne du pape François (7h), offices et chapelet quotidiens (Lourdes) retransmis par KTO ; messe dominicale sur France Culture ; nombreux offices et prières retransmis par les radios chrétiennes, etc.

    Chaque diocèse et chaque mouvement saura trouver les moyens adaptés pour soutenir les personnes vulnérables et imaginer les soutiens nécessaires.

    Mgr Éric de Moulins-Beaufort
    Archevêque de Reims
    Président de la Conférence des évêques de France

  • Coronavirus : "un manque de prudence revient à « tenter Dieu »"

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    D'Héloïse de Neuville sur le site du journal La Croix :

    Coronavirus : « soumission », « manque de foi », la mise au point de l’évêque de Vannes

    Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes, a répondu à plusieurs questions de fidèles, suite à l’interdiction de toutes messes publiques dans son diocèse, pour empêcher la propagation du coronavirus. Il appelle les catholiques à ne pas opposer loi temporelle et divine, affirmant même qu’un manque de prudence revient à « tenter Dieu ».

    12/03/2020

    Mgr Raymond Centène met d’abord en garde contre la tentation de créer un affrontement artificiel entre les commandements de l’Église et les autorités temporelles.BRUNO LEVY/CIRIC

    « Excès de zèle », « manque de foi », « tiédeur »… Dans un texte publié sur le site de son diocèse, l’évêque de Vannes, Mgr Raymond Centène répond aux critiques de fidèles, qui, pour certains, se sont interrogés sur le bien-fondé de sa décision d’interdire toutes messes publiques dans le diocèse de Vannes.

    Mgr Raymond Centène met d’abord en garde contre la tentation de créer un affrontement artificiel entre les commandements de l’Église et les autorités temporelles : « L’obéissance aux lois qui organisent la Cité n’est pas une concession faite par mollesse, elle est un devoir de la part du chrétien », certifie l’évêque de Vannes, dont le diocèse localisé dans le département du Morbihan, constitue l’un des trois foyers épidémiques du territoire français.

    « Les virus ne se désactivent en entrant dans une église »

    Une obéissance qui ne s’oppose en rien, précise l’évêque, aux recommandations de Saint Pierre sur la nécessité « d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». « Il faut bien distinguer ce qui relève de l’objection de conscience qui pourrait compromettre le plan de Dieu » et ce qui concerne l’obéissance à « des lois visant le maintien de la santé publique ».

    Il alerte donc les catholiques contre des analogies douteuses, comme la volonté de s’inspirer de la résistance des martyrs en temps d’épreuve. « Leur témoignage s’est fait au prix de leur propre vie et pas au péril de la santé et de la vie de leur prochain », objecte l’évêque de Vannes, qui recommande de régler son comportement selon le principe de saint Ignace, soit « agir comme si tout dépendait de nous et prier en sachant que tout dépend de Dieu ».

    La tentation du « fidéisme »

    C’est bien les vertus de « charité » et de « prudence » qui doivent prévaloir en ces temps d’épidémie, notamment sur la question de la tenue des messes et de l’accès à l’eucharistie. Rappelant qu’un sacrement n’est jamais « un dû » qu’un fidèle pourrait revendiquer « au mépris de la charité », il poursuit : « Nous ne pouvons pas demander à Dieu de réaliser un miracle permanent pour pallier nos manques de prudence. Les virus ne se désactivent pas plus en entrant dans une église catholique qu’ils ne le font en entrant dans un temple protestant », explique l’évêque, qui réprouve là une forme de providentialisme. Oui, il est possible d’être contaminé par une hostie consacrée, dont la matière « reste soumise aux lois de la nature », rappelle l’évêque.

    Pire, pour Mgr Centène, le manque de prudence pourrait s’assimiler à « tenter Dieu ». Il prend pour exemple l’Évangile du premier dimanche de Carême, qui fait le récit de des tentations de Jésus. Sommé par le diable de se jeter du haut du temple au motif que Dieu enverrait son ange « pour que son pied ne heurte les pierres », Jésus a répondu : « Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu », cite l’évêque, qui tranche à la lumière du texte biblique : « Prier pour avoir la santé sans prendre aucune précaution pour empêcher la maladie de s’étendre, ce n’est pas de la foi, c’est du fidéisme ».

    Pour les fidèles, qui s’inquiéteraient de ne plus pouvoir se rendre à la messe, il tient à les rassurer : l’obligation de participer à l’office du dimanche est un commandement de l’Église qui peut, en constatant des cas d’impossibilité ou d’épreuve, en donner temporairement dispense.

  • L’opposition à la proposition de loi avortement se renforce : de nouveaux amendements sont soumis à l’avis du Conseil d’Etat

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    De l'Institut Européen de Bioéthique :

    L’opposition à la proposition de loi avortement se renforce : de nouveaux amendements sont soumis à l’avis du Conseil d’Etat

    12/03/2020

    Au Parlement belge, chrétiens-démocrates flamands et humanistes francophones ont déposé ensemble pas moins d'une vingtaine d'amendements à la proposition de loi relative à l'avortement, adoptée en commission et soumise aujourd'hui à l'assemblée plénière. 58 députés ont demandé à ce que soit sollicité l'avis du Conseil d'Etat sur ces amendements. Le vote final sur le texte s'en trouve postposé de plusieurs semaines, le temps que le Conseil d'Etat ne rende son avis.

    Le CD&V dit vouloir notamment revenir sur l'absence de sanctions dans la proposition de loi, lorsqu'un avortement est pratiqué au mépris des conditions légales. Sur ce point, voy. le Dossier IEB spécialement consacré à cette dépénalisation de l'avortement. Le député Servais Verherstraete a exprimé sa préoccupation face au grand nombre de femmes qui subissent des avortements successifs. Pour favoriser une diminution du nombre d'avortements, le parti souhaite renforcer l'évaluation de la loi et de la pratique des avortements en Belgique, en confiant cette tâche non plus à l'actuelle commission d'évaluation de l'IVG, mais à un organe d'évaluation scientifique.

    La députée cdH Catherine Fonck a exposé les trois amendements déposés par son groupe. Le premier vise à empêcher la pratique d'avortements sélectifs sur base du sexe de l'enfant, en interdisant la communication de l'information relative au sexe du foetus avant la fin de la 20ème semaine d'aménorrhée (sauf en cas de raison médicale). Pour rappel en effet, la proposition de loi actuelle, en étendant le délai légal pour l'avortement à 4 mois ½, ouvre la porte à ce genre de pratique puisqu'à partir du deuxième trimestre de la grossesse, le sexe de l'enfant est clairement établi.

    Un risque qui n'a pourtant pas attiré de remarque du Conseil d'Etat dans son avis sur la proposition de loi. Celui-ci estime en effet que l'allongement du délai légal pour avorter fait partie de la “marge d'appréciation” dont dispose le législateur en la matière, autrement dit, que l'extension de ce délai se maintient dans un “juste équilibre entre les droits de la femme et l'intérêt de l'enfant à naître”... Pour une analyse de l'IEB sur cet avis, voyez : Avis du Conseil d'Etat sur la proposition de loi avortement : où est le “juste équilibre”?

    Par contre, le Conseil d'Etat avait relevé un manque de clarté quant à l'extension du délit d'entrave à l'avortement, telle que prévue par le nouveau texte. Il soulignait en particulier la nécessité de clarifier à partir de quel moment, l'expression d'une désapprobation de l'interruption volontaire de grossesse envisagée, serait punissable. Pour y répondre, l'amendement du cdH propose de limiter les comportements punissables aux “menaces” et à “l'intimidation” exercées sur une femme qui souhaite avorter. L'amendement vise aussi “à préciser, dans le sens indiqué par le Conseil d'Etat sur la base de la jurisprudence du Conseil constitutionnel français, que c'est la communication d'informations fausses sur les conditions dans lesquelles se déroule une IVG et sur ses conséquences (et non la communication d'opinions), à la demande d'une femme (et non d'initiative à un public indéterminé), par une personne compétente ou qui prétend l'être (et non par une personne quelconque) qui tombe sous le coup de l'interdiction prévue.”

    Le troisième amendement a pour but d'empêcher que d'autres personnes que les médecins ne pratiquent des avortements, même de façon inhabituelle, ce que la proposition de loi actuelle ne garantit pas non plus.

    Pour rappel, le Conseil d'Etat avait déjà rendu un avis sur la proposition de loi adoptée en commission, à la demande du Président de la Chambre. Les partis de l'opposition n'avaient cependant pas eu le temps de joindre leurs amendements à cette demande d'avis.

  • Belgique : l'Église catholique suspend toutes les assemblées liturgiques publiques

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    Nos assemblées on ne peut plus clairsemées justifient-elles une décision qui prive de façon aussi radicale tous les fidèles de la messe et de la communion ? La distance de précaution entre les fidèles assistant à un office aurait pu très facilement être respectée, nous semble-t-il... Les évêques polonais ne sont-ils pas mieux inspirés ?

    Communiqué de presse :

    Coronavirus: L’Eglise catholique de Belgique  suspend toutes les célébrations publiques

    En raison de l’expansion de l’épidémie du Corona virus, les évêques de Belgique décident ce jour de suspendre toutes les célébrations liturgiques publiques dans notre pays. Cette décision est effective dès ce weekend du 14 mars et restera en vigueur jusqu’au vendredi 3 avril au moins.

    Les baptêmes, mariages et funérailles pourront se dérouler en cercle restreint.

    Pour les autres rencontres et réunions pastorales, la plus grande prudence sera demandée.

    Les églises demeureront ouvertes pour la prière ou la méditation personnelle.

    Les évêques appellent les croyants à vivre ce carême comme un temps de prière, de conversion, de partage fraternel, et d’une plus grande attention à autrui.

    Les textes bibliques habituels de la liturgie continueront à inspirer individuellement ou en famille notre progression vers Pâques.

    Les sites web de Cathobel, Kerknet, KTO, RCF, Kerk en Leven, les célébrations en radio-tv, RTBF et VRT, les diffusions en live-streaming pourront y contribuer (sans oublier votre blog préféré (note de belgicatho).

    Les évêques expriment toute leur reconnaissance à tous ceux et celles qui mettent tout en oeuvre pour arrêter l’extension du Covid19 et qui entourent de leurs meilleurs soins les personnes atteintes par la maladie.

    Pour les questions relatives aux conséquences de ces décisions, on s’adressera aux évechés/Vicariats.

    SIPI -Bruxelles, jeudi 12 mars 2020

  • Que va-t-on faire de nos églises désertées ?

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    Les aînés se souviennent de conférences organisées durant les années '70 où le cardinal Suenens prédisait un avenir radieux pour l'Eglise régénérée par le Concile Vatican II. Il faut bien déchanter aujourd'hui et constater que les temps que nous vivons ressemblent moins à un idyllique "printemps de l'Eglise" qu'à un rude et triste hiver. Le sort du patrimoine religieux qui nous a été légué par des générations de croyants en est un des signes les plus spectaculaires et il faudrait, semble-t-il, se résigner à voir ces maisons de Dieu devenir des "maisons du peuple", des lieux "pour accueillir l'humanité d'aujourd'hui", bref des murs qui finiront par abriter n'importe quoi ou presque...

    Lu dans les pages de l'Avenir (12 mars), p. 11 (extraits) :

    Quel avenir pour nos églises ? 

    Question vaste, pouvant vite glisser sur le passionnel, le devenir des églises a été au centre d’un colloque à Trois-Ponts. … Dans le pu­blic, des élus, des prêtres, des membres de conseils de Fa­brique, des amoureux du pa­trimoine ou de simples ci­toyens curieux, venus de partout. Personne n’a été déçu, tant la qualité des ora­teurs, des présentations, des échanges était au rendez-­vous de cette journée. … De nombreuses expériences ont été évoquées lors de ce colloque et les dimensions deces lieux ont été passées en re­vue. Leur devenir ? Faisant sienne la pa­role du chanoine Huet, l’avo­cat spécialisé Xavier Drion note : « Ce n’est pas parce qu’il reste 10 % de pratique qu’il faut supprimer 90 % des églises ! » Des nombreuses interven­tions, on retiendra plusieurs maîtres mots lorsque l’on évoque l’avenir ou le devenir des églises : le respect, une communication efficace face à un projet et surtout, dès sa genèse, une association de tous les partenaires, qu’ils soient croyants, pratiquants ou non. / Page complète

    La désaffectation? La dernière des solutions 

    L’Église, en tant qu’institution, a bien entendu eu la parole dans ce colloque. Le très médiatique Gabriel Ringlet, prêtre, a, via interview préenregistrée, donné sa vision des «églises comme lieux pour accueillir l’humanité aujourd’hui» , ouvrant la porte à l’ouverture des églises dans de nombreux domaines. … Médiatique également et homme de terrain, l’abbé Éric de Beukelaer, aujourd’hui vicaire épiscopal du diocèse de Liège, y va d’une analyse pertinente. Il constate: «En 1830, il y avait deux tiers d’églises en moins. Il y avait beaucoup de chapelles.» Enchaînant d’emblée: «Si nous étions égoïstes, nous pourrions vendre ces deux tiers d’églises pour revenir à la situation de 1830.» Il tempère: «Mais ces lieux n’appartiennent pas aux catholiques, ni même aux baptisés non pratiquants. Ils appartiennent à toute la population.» Lançant ensuite: «Il faut refaire des églises des maisons du peuple.» … «Une église qui ferme est une église qui va mourir, note-t-il. La désaffection au culte est la dernière des solutions, un échec.» Le prêtre prône plutôt une sorte de «win-win» entre plusieurs fonctions, dont celle du culte.

  • Quand le féminisme débouche sur la guerre des sexes

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    De Mickaël Fonton sur le site de Valeurs Actuelles :

    Comment les féministes sont devenues folles

    12/03/2020

    Les manifestations autour de la Journée internationale des droits des femmes illustrent le tournant sectaire et violent pris par le féminisme contemporain.

    « Où sont les femmes ? / Avec leurs gestes pleins de charme », questionnait Patrick Juvet, en 1977. Si le chanteur suisse s'était avisé de partir à leur recherche du côté des manifestations entourant la Journée internationale des droits des femmes, il n'aurait pas été déçu de la rencontre. « Un mec, une balle, justice sociale », scandait par exemple, le 7 mars au soir, à Paris, un groupe de manifestantes se déclarant ouvertement lesbiennes. Un slogan appelant au meurtre qui s'est trouvé décliné en « un flic, une balle, justice sociale »quand la manifestation a dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre aux abords de la place de la République. « Les Porcs en uniforme chargent et matraquent nos Camarades. Ces violences policières, véritable arme de l'État sont des violences sexistes et des violences de classes », a ainsi tweeté une manifestante.

    Qui sont-elles ? « Elles ne parlent plus d'amour / Elles portent les cheveux courts », chantait encore Patrick Juvet, en un début de portrait assez lucide de ces “nouvelles femmes”, auquel manquaient certains traits, peu visibles à la fin des années 1970. « Ces participantes à la marche féministe sont essentiellement des militantes d'extrême gauche altermondialistes qui détestent les policiers et ne représentent qu'elles-mêmes. Elles ont défilé le 10 novembre avec les islamistes fichés S et ceux qui appelaient à battre les femmes », a précisé, dans un communiqué de défense, le syndicat de police Synergie-Officiers.

    Ces participantes à la marche féministe sont essentiellement des militantes d'extrême gauche altermondialistes qui détestent les policiers et ne représentent qu'elles-mêmes.

    Si les manifestations féministes du week-end, arrivant une semaine après la 45e cérémonie des César, ont décliné en slogans les gestes ou propos de leurs “héroïnes”, Adèle Haenel, Aïssa Maïga, Florence Foresti ou Virginie Despentes (« on se lève »« on se casse »« la honte »« on vous emmerde », etc.), le militantisme qui se donne à voir aujourd'hui est avant tout enfant des mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc, des études de genre, de l'intersectionnalité. C'est à lui que l'on doit la féminisation des noms de métier, aujourd'hui galopante, irréversible, intouchable. C'est lui qui nous impose cette écriture inclusive qui brave impunément, jusque dans les courriers officiels, les interdictions du ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. C'est lui aussi qui a répandu l'expression “féminicide”, qui couvre Paris d'affiches où on lit que « papa a tué maman », qui bannit “fraternité” de la devise républicaine pour lui substituer “sororité”, de sœur, voire “adelphité”, terme venu du grec et qui renvoie à une vague mixité utérine…

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  • "Fermer les églises, c'est mettre Dieu au placard!"; le témoignage de chrétiens milanais à l'heure du coronavirus

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    D'Emilie Pourbaix sur le site de France Catholique :

    Coronavirus : la vie des chrétiens à Milan

    « Fermer les églises, c’est mettre Dieu au placard ! »

    mercredi 11 mars 2020

    60 millions d’Italiens sont placés en quarantaine par le « Décret je reste chez moi » depuis mardi 10 mars, avec une limitation des déplacements au strict nécessaire. Leonardo et Blandine Rubattu vivent à Milan où toutes les activités et les messes sont suspendues jusqu’au 3 avril au moins. Ils sont mariés et parents de 5 enfants. Ils témoignent des changements importants que cela entraîne dans la vie spirituelle en particulier.

    De quelle manière vivez-vous en ce moment : quelles sont les restrictions concrètes ?

    Le nouveau décret d’urgence émis par le gouvernement italien est entré en vigueur, déclarant toute l’Italie en zone rouge et limitant tout déplacement en dehors de sa commune et au sein même de celle-ci, sauf pour raisons à justifier (professionnelles, médicales, etc.) et tout regroupement de quelque type que ce soit privé ou public. Des sanctions pénales et financières sont prévues en cas de désobéissance.

    Nous sommes donc en quarantaine chez nous, comme tous les Italiens : de nombreuses sociétés ont fermé leurs bureaux et de nombreuses personnes travaillent depuis leur domicile. Les écoles, les lycées et les universités sont fermés jusqu’au 3 avril et nos enfants suivent tous leurs cours en ligne. Les bars et autres lieux de rassemblements publiques, les églises, les musées sont ouverts jusqu’à 18 heures, avec comme obligation de respecter dans chacun de ces lieux une distance d’un mètre entre chaque personne. Les supermarchés restreignent l’accès afin de ne pas avoir trop de clients à l’intérieur de leur magasin.

    Le gouvernement italien a créé dés le début une communication dispersive et permettant des interprétations de tout genre. Les médias ont rajouté leur part de commentaires divers, donnant lieu à des réactions opposées au sein de la population : soit la panique soit l’incrédulité.

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  • Euthanasie : le point sur l'objection de conscience des soignants et des institutions

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    EUTHANASIE EN BELGIQUE : L’OBJECTION DE CONSCIENCE DES SOIGNANTS ET DES INSTITUTIONS EN QUESTION

    11 mars 2020

    En 2002, la Belgique adopte le principe de la dépénalisation de l’euthanasie dans certaines situations. Une loi dont les prérogatives vont être élargies au fur et à mesure des années. Aujourd’hui, la Belgique vient d’adopter un nouvel élargissement des conditions de la loi. Gènéthique a interrogé Léopold Vanbellingen, juriste et chargé de recherche à l’Institut Européen de Bioéthique pour faire le point.

    Gènéthique : Quelles modifications sont en jeu dans la loi qui a été votée ?

    Léopold Vanbellingen : La loi apporte deux modifications essentielles. La première oblige les citoyens qui remplissent une directive anticipée d’euthanasie (dans l’hypothèse où le patient serait totalement inconscient) à prévoir une durée de validité illimitée pour cette déclaration. Auparavant, chacun avait la possibilité de prévoir une validité limitée dans le temps, et de recevoir un courrier de l’administration invitant à renouveler son choix. La seconde mesure restreint la possibilité de l’objection de conscience des médecins et la liberté des institutions de soins face à la pratique de l’euthanasie.

    G : Dans quel contexte intervient le vote de cette loi ?

    LV : La proposition de loi avait déjà été déposée lors de la précédente législature et a été à nouveau déposée après les élections de 2019, alors que la Belgique est en vacance de gouvernement. Cette absence de gouvernement de plein exercice permet à certains partis de ne pas être contraints par des accords de gouvernement sur les questions éthiques. Ces partis concluent des alliances entre eux, selon leurs intérêts, en fonction des sujets qu’ils veulent mettre en avant – en particulier l’avortement et l’euthanasie.

    G : Une polémique est née autour des Institutions qui refusent de pratiquer l’euthanasie. De quoi s’agit-il ?

    LV : Il semble que la loi suive un agenda politique précis qui veut affaiblir la clause de conscience pour faire de l’euthanasie un véritable droit opposable à tout soignant. Or, de nombreuses personnes travaillant dans des maisons de retraite ont encore des scrupules à pratiquer l’euthanasie, car cela va à l’encontre de l’approche thérapeutique qu’elles privilégient concernant l’accompagnement des personnes en fin de vie.

    G : Que dit la loi aujourd’hui ?

    LV : Dès la dépénalisation de l’euthanasie en 2002, la loi dispose que personne ne peut être obligé à pratiquer l’euthanasie, que l’on soit médecin, infirmier, bénévole d’une maison de retraite, ou membre de la famille… Ce principe central vise à tenir compte de l’autonomie du patient, sans que cette pratique ne devienne pour autant un droit opposable à quiconque. Lors des débats en 2002, l’ensemble des députés étaient clairs sur le fait qu’aucune institution ne devait être obligée de pratiquer l’euthanasie dans ses murs ; sa liberté dans ce domaine était respectée.

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  • Avortement : va-t-on étouffer la voix des thérapeutes ?

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    Une opinion d'Eric Vermeer publiée sur le site de La Libre :

    Avortement : attention à ne pas taire la parole des thérapeutes

    Contribution externe


    Si le pouvoir politique a voulu avaliser la totale liberté de la femme dans le cadre d’une grossesse non choisie, ce qui est très respectable, qu’en est-il de la manière d’accompagner cette personne ?

    D’ici peu, l’avortement risque de devenir un acte médical, totalement dissocié d’un questionnement éthique. Si le pouvoir politique a voulu prioriser la liberté décisionnelle de la femme dans le cadre d’une grossesse non choisie, qu’en est-il de la manière d’accompagner cette personne en situation de crise ? Car nul ne remet en question la souffrance et l’impact d’une telle décision tant du point de vue psychologique que somatique et existentiel.

    Sans poser le moindre jugement sur la personne qui décide d’interrompre une grossesse, tout thérapeute mesure l’importance de "prendre soin" et d’ouvrir un espace d’écoute empreinte de douceur et d’empathie. La parole devient alors essentielle pour ventiler des émotions souvent confuses et permettre une reconstruction identitaire, parfois bien longue.

    L’avortement est un choix extrêmement difficile et nécessite une réflexion de fond qui ne devrait jamais être précipitée. Si l’accompagnement après une IVG est essentiel, il l’est tout autant avant l’acte. Cet espace préalable et respectueux se révèle très précieux pour permettre à la personne de confirmer son choix, ou parfois de le requestionner. Car nous savons combien, dans une situation de crise, l’émotion peut prendre le pas sur la raison.

    La proposition de loi qui mène au silence

    Le texte de l’actuelle proposition de loi sur l’avortement s’énonce comme suit : "Celui qui tente d’empêcher, physiquement ou de quelque manière que ce soit, une femme d’accéder librement à un établissement de soins pratiquant des interruptions volontaires de grossesse sera condamné à un emprisonnement de trois mois à un an et à une amende de cent euros à cinq cents euros."

    Aurons-nous encore le droit, demain, en tant que thérapeutes, d’oser parler des diverses conséquences négatives de l’IVG, en particulier du syndrome post-avortement, reconnu par la majorité des soignants concernés ?

    Le souhait, très respectable, du pouvoir politique d’avaliser la totale liberté de la femme deviendrait-il tyrannique au point d’empêcher une femme de recevoir un avis différent et nuancé sur son projet d’interruption de grossesse ?

    Je crois fondamentalement que la tolérance inviterait plutôt à une concertation qui s’ouvre aux avis discordants, sans qu’ils ne soient aussitôt perçus comme autant de délits.

    Mon expérience à l’écoute de femmes ayant vécu un avortement m’a appris que l’accueil de l’altérité des positions permet à la personne d’être réhabilitée en tant que sujet, capable de poser un choix en toute connaissance de cause.

    En menaçant d’amende ou d’emprisonnement celui qui, pour une raison ou une autre, tenterait de dissuader une femme d’interrompre sa grossesse, le risque est grand que cet article 4 de la proposition de loi ne fasse avorter la parole et la concertation.

  • Les soignants demandent des rendez-vous aux parlementaires. Ils disent non à ce second projet de loi IVG en 18 mois

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    Communiqué de presse du collectif des “soignants opposés à l’extension de la loi sur l’avortement” 

    Bruxelles, jeudi 12 mars 2020

    Communiqué de presse : Les soignants demandent des rendez-vous aux parlementaires. Ils disent non à ce second projet de loi IVG en 18 mois

    Ce jeudi 12 mars, à partir de 11h, une délégation des personnels de santé qui n’ont pas encore reçu de rendez-vous de la part des députés, viendra en demander en personne aux députés. Ils ne comprennent pas que des lois si sensibles soient élaborées sans tenir compte de l’avis d’experts ou pire, en niant les auditions de la Commission de justice de la Chambre des Représentants.

    Ils l'ont rappelé publiquement lors d’une conférence de presse tenue à l’hôtel Van Der Valk, à Zaventem mardi 10 mars : depuis des semaines, ils alertent les députés sur l'inadéquation et la nocivité de la proposition de loi sur l'avortement. Ils ont demandé mardi à être reçus par les chefs des groupes politiques de la Chambre et par les députés qui cherchent à voter en conscience. Un seul parti leur a répondu depuis lors. La volonté de dialogue des soignants doit être partagée, sinon, il n’y a pas de dialogue !

    Pour rappel, la proposition de loi à laquelle ils s’opposent contient les points suivants : augmentation du délai légal d'avortement jusqu’à 18 semaines, diminution du délai minimum de réflexion à 48h, suppression du devoir d’information, banalisation de l’IVG comme simple « acte médical ». 

    Cette proposition de loi affirme se baser sur l'audition de 20 experts en mai-juin 2018. La  majorité d’entre eux n’a en réalité pas soutenu les mesures figurant dans l’actuelle proposition de loi. La plupart des experts ne se sont tout simplement pas exprimés sur ces changements

    • 4 experts sur 20 se sont montrés favorables à un délai de 18 semaines de grossesse, 4 se sont opposés à un allongement, 7 ne se sont pas exprimés sur la question, 4 ont proposé un autre délai que 18 semaines, 1 expert n'a pas précisé la durée qu’il préconisait. 
    • 2 experts sur 20 ont soutenu un passage du délai de réflexion de 6 jours à 48h.
    • 4 experts sur 20 étaient favorables à la suppression de l'obligation de mentionner les alternatives possibles à l'avortement lors de la première visite. 

    Il n’y a pas eu d’autre consultation du personnel de santé. Or, l’application de la loi sera entre leurs mains. Les soignants demandent à être réellement entendus.

    Nous demandons aussi qu’un travail de vérification des informations publiées soit effectué. Par exemple, la Belgique s’alignerait-elle vraiment, comme certains le prétendent, sur les autres pays de l’UE en augmentant le délai légal de l’IVG de 12 à 18 semaines? Non. Bien au contraire, cette proposition de loi s’en écarte. Le délai moyen pour l’IVG n’est pas de 18 semaines mais il est objectivement inférieur à 12 semaines. Pourquoi induire la population en erreur ?

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    Lien vers le site : https://abortus-avortement.be/.

    Coordination des demandes de la presse: Hugues Bocquet : 0473.500.401

    (L’adresse exacte de l’action à Bruxelles-Centre pourra être précisée dès 10 h)

    A propos: Le collectif des “soignants opposés à l’extension de la loi sur l’avortement”  regroupe plus de 2500 soignants, dont 830 médecins, 80 professeurs d’université; et est soutenu par plus de 11.000 citoyens. Parmi les professionnels de santé, 72% des signataires sont des femmes. 

    “Quand une femme n’a pas décidé d’avorter à 12 semaines, c’est qu’elle est en grande situation de doute. Ce n’est pas rare que cela soit lié à des pressions familiales ou économiques". Dr TENNSTEDT, Médecin généraliste ayant pratiqué en planning familial

    “Dans les années 90 la viabilité des foetus commençait à 28 semaines. Actuellement nous les sauvons à 22. Finalement où est la limite ? Pourquoi pas 28 ou 30 tant qu’on y est ? De plus à cet âge le sexe est connu, ouvrant ainsi la voie à des avortements eugéniques liés au genre !" Dr. NUCHOWICZ, gynécologue

  • Coronavirus : non pas supprimer les messes mais en célébrer davantage

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    De Dorothy Cummings McLean sur LifeSiteNews :

    Les évêques polonais appellent à davantage de messes en réponse au coronavirus: «inimaginable» de fermer les églises

    «Tout comme les hôpitaux traitent les maladies du corps, l'Église sert, entre autres, à traiter les maladies de l'âme; c'est pourquoi il est inimaginable de ne pas prier dans nos églises », a déclaré l'archevêque Stanisław Gądecki, chef de la conférence épiscopale polonaise.

    10 mars 2020
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    Mgr Stanisław Gądecki, président de la conférence épiscopale polonaise.

    POZNAN, Pologne, 10 mars 2020 (LifeSiteNews) - Les évêques de Pologne ont appelé à davantage de messes en réponse à l'épidémie de coronavirus.

    L'archevêque Stanisław Gądecki, écrivant en tant que chef de la conférence des évêques polonais, a publié une déclaration demandant que des messes supplémentaires soient disponibles afin que les assemblées soient plus restreintes. (De ce point de vue, on n'aura guère de difficultés en Belgique où les assemblées sont on ne peut plus restreintes et clairsemées. (note de belgicatho)

    «Actant la recommandation de l'inspecteur sanitaire en chef pour qu'il n'y ait pas de grands rassemblements de personnes, je demande l'augmentation - dans la mesure du possible - du nombre de messes dominicales dans les églises, de sorte qu'à tout moment le nombre des fidèles participant aux liturgies sont conformes à la réglementation sanitaire », a écrit Gądecki.

    L'archevêque polonais de Poznań a déclaré qu'il était «inimaginable» pour les catholiques polonais de ne pas prier dans leurs églises.

    «Dans la situation actuelle, je tiens à vous rappeler que, tout comme les hôpitaux traitent les maladies du corps, l'Église sert, entre autres, à traiter les maladies de l'âme; c'est pourquoi il est inimaginable que nous ne prions pas dans nos églises », a-t-il écrit.

    "Je vous rappelle que, dans la situation actuelle, les personnes âgées et les malades peuvent rester à la maison et à partir de là regarder les émissions de la Sainte Messe", a-t-il poursuivi, proposant une liste des messes diffusées sur différentes chaînes de télévision polonaises.

    "Je vous rappelle qu'il n'y a pas de règle selon laquelle pendant la messe, vous devez donner le signe de la paix en vous serrant la main", a ajouté Gądecki.

    «Confions à Dieu ceux qui sont morts à cause du coronavirus. Prions pour la santé des malades ainsi que pour les médecins, le personnel médical et tous les services qui luttent contre la propagation de ce virus », a-t-il poursuivi.

    «Nous prions pour la fin de l'épidémie. Conformément à la Tradition de l'Église, je vous encourage particulièrement à faire la prière de supplication [Trisagion] "Saint Dieu, Saint Puissant…". "

    La réponse du journal catholique polonais Polonia Christiana à la nouvelle de la demande de Gądecki a été "Dieu merci!"

    Actuellement, il n'y a que 22 cas de coronavirus en Pologne, contrairement à l'Italie, où plus de 9 000 personnes ont le virus et des centaines sont mortes. En Italie, entre autres mesures, les personnes sont invitées à rester à un ou deux mètres les unes des autres.

    Réponse du pape saint Grégoire le Grand à la peste: une procession pénitentielle

    L'historien italien Roberto de Mattei a décrit comment le pape saint Grégoire le Grand a réagi à un fléau mortel lors de son pontificat. Après son élection en 590, Grégoire a dirigé une procession pénitentielle des fidèles à travers Rome.

    «Alors que la multitude traversait la ville, dans un silence sépulcral, la peste atteignit un tel point de fureur qu'en l'espace d'une heure, quatre-vingts personnes tombèrent mortes au sol. Cependant, Grégoire n'a pas cessé une seconde d'exhorter les gens à continuer de prier et a insisté pour que l'image de la Vierge peinte par saint Luc et conservée à Santa Maria Maggiore soit portée au devant de la procession », a raconté de Mattei. .

    La peste du 6e siècle était considérée comme une punition. Après la procession, Gregoire a vu comment les anges se sont installés dans un cercle autour de l'image de Notre-Dame, et, levant les yeux, il «a vu au sommet du château un ange qui, après avoir séché son épée ruisselante de sang, l'a remis dans sa gaine, comme un signe que la punition était terminée. "

    Toutes les messes publiques en Italie sont suspendues jusqu'au 3 avril

    Les évêques d'Italie ont annoncé qu'ils suspendaient toutes les messes publiques jusqu'au 3 avril conformément à un décret émis par le gouvernement italien le 8 mars, qui appelait à la suspension des «cérémonies civiles et religieuses, y compris les cérémonies funéraires».