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Société - Page 316

  • L'euthanasie pour souffrance psychique en procès

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    De RCF :

    L'euthanasie pour souffrance psychique en procès

    Présentée par Carine Brochier

  • Le virus qui empoisonne l’Eglise

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    thumbnail (1).pngLu dans la « nieuwsletter » mensuelle de l’abbé Ralph Schmeder, responsable du service presse du diocèse de Liège : 

    « Chère lectrice, cher lecteur, 

    Permettez-moi un parallèle entre deux actualités des derniers jours qui ont défrayé la chronique, l’une d’ordre général, l’autre intéressant principalement les catholiques.

    Un tout petit virus provoque une maladie qui fait frémir le monde entier. Le coronavirus est arrivé en Europe et sème la panique, notamment en Italie. Les bourses tremblent, l’économie est au ralenti, et, fait assez rare, même l’Eglise catholique supprime des célébrations pour ne pas exposer les fidèles à une contamination éventuelle. D’accord, il faut tout faire pour arrêter la propagation de cette maladie inconnue, la COVID-19, qui ressemble très fortement à une grippe ordinaire, avec, comme symptômes, la fièvre, la fatigue, une toux sèche, un écoulement nasal, des maux de gorge ou une diarrhée. En même temps, aucune comparaison avec d’autres épidémies bien plus meurtrières comme l’Ebola où la moitié des personnes infectées décèdent alors que, pour le coronavirus, on est actuellement à 3 % de décès ! D’ailleurs, certaines personnes, bien qu’infectées, ne présentent aucun symptôme et se sentent bien. La plupart (environ 80 %) des personnes guérissent sans avoir besoin de traitement particulier. Qu’on ne tombe donc pas dans l’hystérie, surtout du côté des autorités civiles qui décident les mesures pour combattre efficacement la pandémie !

    De l’autre côté, il y a une semaine, nous avons appris les révélations sur la face cachée d’une des grandes personnalités chrétiennes du christianisme moderne : Jean Vanier. Les abus sexuels dont le fondateur de l’Arche s’est rendu coupable sont graves et inexcusables. On peut donc comprendre le désarroi de nombreux chrétiens et de tous ceux qui sont proches de la Communauté de l’Arche ou de Foi et Lumière. Mais ici aussi, le danger de réactions démesurées est présent. Les pratiques douteuses de Jean Vanier héritées, semble-t-il, du père Thomas Philippe, son accompagnateur spirituel et ami, font partie d’un ensemble bien plus large de scandales révélés ces dernières années. Ils donnent l’impression que l’Eglise est infectée partout par le virus des déviances sexuelles, jusque dans les sphères les plus hautes. Si on ne peut plus faire confiance à des icônes comme Jean Vanier, ne faut-il pas remettre en question toute l’institution et son invitation à la « sainteté » de ses membres ?

    Dans les deux exemples que j’ai cités, les médias jouent évidemment un rôle fondamental, comme caisse de résonnance et focalisateurs de ces réalités. En présentant le coronavirus comme une « menace » pour toute l’humanité dont il faut se protéger par des moyens drastiques, on risque de semer une panique peu utile. Et lorsque certains médias se limitent à présenter les failles de l’Eglise et de ses représentants, ils provoquent le doute général au sujet de l’institution. Dieu seul est juge de Jean Vanier et des souffrances qu’il a infligées à ses victimes, mais continuons à rendre grâce pour cette vague immense d’amour au profit des personnes handicapées que son engagement a permise.

    Attention, je ne veux pas minimiser les agissements du fondateur de l’Arche et des auteurs d’actes pédophiles. D’ailleurs, que les responsables de l’Eglise puissent en tirer les conclusions et mettre en place les réformes qui s’imposent ! Que tout cela se passe dans une transparence maximale ! Que les criminels soient punis et les victimes écoutées !

    Mais que cela n’ébranle pas notre foi dans le Dieu de Jésus-Christ qui, tout au long de ce carême, nous invite à revenir à l’essentiel : vivre dans la lumière du Ressuscité !

    Bon carême à chacune et chacun »

    Ref.Le virus qui empoisonne l’Eglise

    JPSC

  • Le virus de la peur ?

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    De Thierry Vissac :

    Thierry Vissac aborde le sujet des virus récurrents* dont les médias et les réseaux sociaux font leurs grands titres à longueur de journées et de mois. Il questionne la pertinence de cette "information" planétaire en faisant un lien avec le virus le plus contagieux à l'oeuvre : celui de la peur. L'usage de chiffres hors contexte et isolé d'une vision d'ensemble ne peut être une information constructive et bienveillante. La compréhension spirituelle de l'existence est seule capable d'appréhender les "menaces du monde" dans une perspective saine.

  • Chine : le coronavirus n'arrête pas la persécution religieuse

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    De TANG ZHEA sur le site Bitter Winter :

    Le coronavirus n'arrête pas la persécution religieuse

    01/03/2020

    Malgré la propagation du virus, le Parti Communiste Chinois persécute les croyants en accusant ceux qui prient pour les malades et les défunts de "mettre en danger la stabilité sociale.

    Malgré la lutte pour faire face à la propagation de la maladie mortelle causée par le virus COVID-19, la persécution religieuse semble rester l'une des principales priorités du gouvernement. Selon de nombreux rapports à travers le pays, les croyants ont continué à être persécutés au cours des deux premiers mois de l'année. Depuis début février, la police a arrêté au moins 30 fidèles de l'Église du Dieu Tout-Puissant (CDO) dans les provinces du Fujian et du Shandong, le mouvement religieux le plus sévèrement persécuté en Chine.

    Un membre de la CDO a déclaré à Bitter Winter que, selon des documents secrets internes du PCC, d'ici 2020, le gouvernement avait prévu de lancer une opération à grande échelle contre l'Église et a ajouté qu'à son avis, "si l'épidémie ne s'était pas propagée, les arrestations auraient été beaucoup plus nombreuses ».

    Certains fidèles ont été arrêtés uniquement parce qu'ils priaient pour les victimes du coronavirus ou partageaient des photos et des messages liés à l'épidémie. Selon un reportage de Radio Free Asia, Sun Feng, un chrétien de Zibo, une ville du Shandong, avait diffusé un message en ligne le 31 janvier invitant les gens à prier et à jeûner pendant neuf jours pour la fin de l'épidémie. Le 7 février, l'homme a été arrêté et détenu pendant 24 heures. Déjà en 2014, quand il a appris les protestations contre les changements du système électoral à Hong Kong, Sun avait été condamné à cinq ans de prison pour "incitation à la subversion du pouvoir de l'Etat" coupable d'avoir soutenu ouvertement la soi-disant "révolution des parapluies" de la région administrative spéciale (Hong Kong).

    Le rapport raconte également l'histoire de Li Wanhua, pasteur de l'église Fengle à Jiangmen, une ville de la province du Guangdong. La police l'a convoqué le 14 février pour avoir republié des photos et des messages concernant Li Wenliang, le médecin qui a été réduit au silence par les autorités pour avoir tenté d'avertir les gens des dangers du virus qui l'a tué plus tard. Le même pasteur avait déjà subi la persécution du PCC. Le 14 juin 2018, il avait été arrêté par le bureau de la sécurité publique du comté de Heshan dans la préfecture de Jiangmen pour "organisation et utilisation de sociétés secrètes réactionnaires et d'organisations sectaires et sabotage des forces de l'ordre par le biais du superstition ». Le pasteur a ensuite été libéré sous caution.

    Il pastore Li Wanhua

    Pasteur Li Wanhua
    Le pasteur Li Wanhua a été réprimandé pour avoir diffusé des photos et des messages du dr. Li Wenliang (photo par RFA)

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  • Pakistan : un jeune chrétien torturé à mort pour s’être lavé dans un puits

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    De Vatican News :

    Pakistan : un chrétien torturé à mort pour s’être lavé dans un puits

    Ce 28 février, Saleem Masih, jeune Pakistanais de 22 ans, est mort à la suite de coups reçus par des musulmans l’ayant vu se rincer dans un puits.

    Anne-Quitterie Jozeau – Cité du Vatican

    En rentrant des champs le 25 février dernier, Saleem Masih s’est arrêté quelques instants pour se laver dans un puits, à Kasur dans la province du Pendjab au Pakistan. Un groupe d’hommes musulmans a alors fait irruption, commençant par l’insulter, le traitant de «sale chrétien» et l’accusant de «polluer l’eau». Ils l’ont ensuite attaqué et attaché ses pieds et mains, pour le rouer de coups à l’aide de barres de fer et de bâtons.

    Transféré deux jours après son attaque à l’hôpital, Saleem Masih a succombé à ses blessures, selon le quotidien Pakistan Today. Son père Ghafoor Masih, informé seulement 4 heures après l’agression, dénonce les policiers présents, qui y «assistaient tels des spectateurs».

    Vive réaction du gouvernement

    Mis au courant de l’évènement, le Premier ministre pakistanais Imran Khan s’est prononcé sur le sujet: «quiconque au Pakistan s'en prend à nos citoyens non-musulmans ou à leurs lieux de culte sera traité avec sévérité. Nos minorités sont des citoyens égaux de ce pays».

    Ejaz Alam Augustine, l’actuel ministre des droits de l’Homme et des minorités du Pendjab a affirmé avec véhémence que des mesures sévères seront prises contre les coupables et les policiers concernés.

    Une situation bien courante

    L’Église a également réagi. Le père Qaisar Feroz, secrétaire exécutif de la commission épiscopale pour les Communications sociales s’est exclamé : «cet acte de discrimination et de préjudice révèle la plus haute intolérance des personnes impliquées dans l’assassinat de jeunes chrétiens».

    Nasir Saeed, directeur de l’ONG Centre for Legal Aid, Assistance and Settlement (CLAAS), relève encore que «ceci n’est pas un cas isolé mais l’un de ceux qui se vérifient chaque jour sur tout le territoire pakistanais et souvent pas même cité dans les moyens de communication ». Il ajoute : «il est nécessaire de prendre des mesures et de rétablir la justice, de mettre un terme à la torture et au traitement discriminatoire sur base religieuse».

    (Avec Fides)

  • Coronavirus : les précautions recommandées par les évêques de Belgique

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    Coronavirus : l’Église catholique belge prend elle aussi des précautions

    Le gouvernement appelle à la vigilance et à prendre des précautions concernant le coronavirus Covid-19.

    Les évêques belges se joignent à cet appel et demandent aux communautés de croyants catholiques de notre pays d’observer avec effet immédiat et lors de toute assemblée, les mesures de précaution suivantes :

    • Eviter de se serrer la main ou de s’embrasser lors du don de la paix
    • Pas d’utilisation d’eau bénite en entrant et en sortant de l’église
    • La communion est uniquement reçue sur la main. Elle est uniquement distribuée par celui qui préside si c’est possible.

    Les évêques remercient tous ceux qui, avec beaucoup de dévouement et d’expertise, font tout leur possible pour limiter la propagation du coronavirus Covid-19 et soigner de manière optimale les personnes infectées.

    La 

    SIPI -Bruxelles, le 2 mars 2020

    Prenez aussi des gants et un masque pour distribuer la communion « dans la main » : c’est déjà ce qu’on peut voir à Malte J

    Priest-in-protective-gear.jpg

    JPSC

  • Coronavirus : un évêque refuse de céder à la panique

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    De Mgr Roland, évêque de Belley Ars, sur le site de l'Eglise dans les pays de l'Ain :

    Epidémie du coronavirus ou épidémie de peur ?

    Photo Jean-François Grimmer

    Plus que l’épidémie du coronavirus, nous devons craindre l’épidémie de la peur ! Pour ma part, je me refuse de céder à la panique collective et de m’assujettir au principe de précaution qui semble mouvoir les institutions civiles.

    Je n’entends donc pas édicter de consignes particulières pour mon diocèse : les chrétiens vont-ils cesser de se rassembler pour prier ? Vont-ils renoncer à fréquenter et à secourir leurs semblables ? Hormis les mesures de prudence élémentaire que chacun prend spontanément pour ne pas contaminer les autres lorsqu’il est malade, il n’est pas opportun d’en rajouter. 

    Nous devrions plutôt nous souvenir que dans des situations bien plus graves, celles des grandes pestes, et alors que les moyens sanitaires n’étaient pas ceux d’aujourd’hui, les populations chrétiennes se sont illustrées par des démarches de prière collective, ainsi que par le secours aux malades, l’assistance aux mourants et la sépulture des défunts. Bref, les disciples du Christ ne se sont ni détournés de Dieu ni dérobés au semblable. Bien au contraire ! 

    La panique collective à laquelle nous assistons aujourd’hui n’est-elle pas révélatrice de notre rapport faussé à la réalité de la mort ? Ne manifeste-elle pas les effets anxiogènes de la perte de Dieu ? Nous voulons nous cacher que nous sommes mortels et, nous étant fermés à la dimension spirituelle de notre être, nous perdons pied. Parce que nous disposons de techniques de plus en plus élaborées et plus performantes,  nous prétendons tout maîtriser et nous occultons que nous ne sommes pas les maîtres de la vie ! 

    Au passage, notons que l’occurrence de cette épidémie au moment des débats sur les lois de bioéthique nous rappelle fort heureusement notre fragilité humaine ! Et cette crise mondiale présente au moins l’avantage de nous rappeler que nous habitons une maison commune, que nous sommes tous vulnérables et interdépendants, et qu’il est plus urgent de coopérer que de fermer nos frontières !

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  • Mgr Aupetit :" Une culture sans culte devient une inculture soumise au pulsionnel immédiat, au pouvoir de l’argent roi."

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    Du site de l'Eglise catholique à Paris, ce texte de Mgr Michel Aupetit paru dans "L’Homme nouveau" (mars 2020) :

    « La culture a besoin du culte pour conduire l’homme à ce qui le dépasse infiniment. Une culture sans culte devient une inculture soumise au pulsionnel immédiat, au pouvoir de l’argent roi. » Interview parue dans le hors-série N°38-39.

    J’imagine le compagnon qui tailla la première pierre de Notre-Dame de Paris : la pierre de fondation, enfouie en terre, que nul ne peut voir, comme un grain qui meurt et porte un fruit de gloire. Il ne verrait pas la fin de son ouvrage, il serait mort bien avant la consécration de la cathédrale. Il le savait bien. Il était heureux pourtant de participer au vaste effort des hommes quand ils veulent édifier un Temple. Il travaillait pour les siècles et pour l’invisible. Plus encore, il travaillait pour l’Éternel. Il mettait tout son art au service du Dieu d’Amour, du Très-Haut qui s’est fait très-bas pour nous élever vers le Père. Il savait que Dieu s’était fait tout petit, caché dans un morceau de pain, mystère de son Corps livré. Il voulait donner un écrin magnifique à cette humble présence. Il était un peu fou sans doute… Mais « ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi » (I Co 1, 27).

    Un acte de foi

    Tout ce labeur des hommes, toute cette peine, toute cette intelligence et ce savoir-faire s’inclinait devant le Mystère eucharistique, insignifiant aux yeux du monde, mais source et sommet de toute la vie chrétienne. La cathédrale est un acte de foi, folie aux yeux du monde, mais « sagesse de Dieu et puissance de Dieu » (I Co 1, 23).

    On avilit l’homme quand on ne donne pas sens à son travail. Charlot, dans Les Temps modernes, fuit la monotonie d’un labeur sans aucun sens qui réduit l’homme à une machine de production, un rouage insignifiant dans une usine gigantesque. Combien de nos contemporains ont le sentiment amer d’un travail désincarné, déshumanisé ? On en voit qui après de brillantes études deviennent menuisiers ou pâtissiers, pour retrouver le sens de la terre, l’obéissance au réel, pour transformer la matière de leurs mains et lui faire porter son fruit. J’ai eu la joie de recevoir Alexis Grüss à déjeuner pour préparer la Messe de Minuit que nous avons célébrée sous son chapiteau. Il a eu cette parole en regardant ses mains qui ont dressé tant de chevaux, dompté tant de fauves : « Les mains… Elles sont toute notre présence au monde ».

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  • Pologne : quand des enfants survivant à un avortement raté sont noyés dans du formol sans anesthésie...

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    Via le Salon Beige :

    Des enfants sont noyés dans du formol sans anesthésie quand ils naissent vivants après un avortement raté

    Des enfants sont noyés dans du formol sans anesthésie quand ils naissent vivants après un avortement raté

    D’Olivier Bault dans Présent :

    Connue mondialement depuis la sortie du film Unplanned, basé sur son histoire telle qu’elle l’a racontée dans le livre du même nom, la militante pro-vie américaine Abby Johnson était en Pologne du 11 au 15 février. Cette ancienne directrice de clinique-avortoir de Planned Parenthood (nommée « employée de l’année en 2008 ») s’est convertie à la défense de la vie en 2009 après avoir assisté à un avortement réalisé avec échographie sur un enfant à la 13e semaine de grossesse, puis s’est convertie à la foi catholique en quittant l’Eglise épiscopale (qui est ouvertement pro-avortement et pro-LGBT) en 2012. Elle est aujourd’hui mère de huit enfants et dirige l’organisation And Then There Were None spécialisée dans l’aide aux employés et personnels médicaux souhaitant quitter l’industrie de l’avortement (près de 560 personnes aidées à ce jour), mais elle est aussi très engagée dans l’aide aux femmes enceintes en difficulté. Elle milite en outre aux Etats-Unis et dans le monde en faveur de l’interdiction de l’avortement.

    En Pologne, Abby Johnson s’est exprimée dans plusieurs églises du pays, y compris à l’important sanctuaire de la Providence divine de Lagiewniki, à Cracovie. Le dernier jour de sa tournée polonaise, elle participait à Varsovie à une conférence à la Diète où elle avait été invitée par le groupe parlementaire pour la vie et la famille. Abby Johnson s’en est alors pris à ces gens qui recherchent le « compromis » sur l’avortement, appelant les Polonais à voter pour les politiciens inconditionnellement pro-vie. Certes, a-t-elle convenu, la législation polonaise est bien meilleure que la législation américaine en ce qui concerne la protection du droit à la vie. « Mes amis, je suis ici aujourd’hui pour vous mettre en garde », a-t-elle toutefois lancé aux quelque 350 personnes réunies, parmi lesquelles votre correspondant, « vous pouvez penser “nous avons une meilleure loi” et “nous protégeons mieux nos enfants”, mais des compromis ont été passés même ici, en Pologne. Il y a toujours trois raisons qui permettent de déchiqueter des enfants innocents dans le ventre de leur mère. » Abby Johnson faisait allusion aux grossesses issues d’un viol, comme celle qui a donné naissance à son fils Jude, qu’Abby et son mari ont adopté en 2015 alors qu’il était un nouveau-né. Elle faisait aussi allusion aux grossesses mettant en danger la santé physique ou la vie de la femme enceinte, qui sont des cas exceptionnels, mais surtout aux avortements eugéniques, dont une majorité, en Pologne comme ailleurs, concerne des enfants avec trois chromosomes 21 ou avec d’autres syndromes compatibles avec la vie. Or ces avortements sont généralement réalisés à un stade tardif, durant le deuxième trimestre de grossesse – autorisés jusqu’à la fin du deuxième semestre de grossesse en Pologne, ils sont sans limite de délai en France –, et la militante américaine a raconté à l’assistance médusée comment, de l’aveu même de sages-femmes polonaises qui lui avaient livré leur témoignage trois jours plus tôt, des enfants sont noyés dans un seau rempli de formol sans aucune forme d’anesthésie quand ils ont le malheur de sortir vivants du ventre de leurs mères après un avortement raté (ce qui arrive assez régulièrement avec les avortements tardifs, et pas seulement en Pologne).

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  • Congo: la RDC signe un accord-cadre avec le Saint-Siège

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    Interview de Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani (autrefois aussi dénommée Stanleyville) et Président de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) par Radio Vatican:

    JPSC

  • "Nous ne savons plus croire" et alors nous nous mettons à croire n'importe quoi...

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    D'Eugénie Bastié sur le site du Figaro Vox :

    «Parce que nous ne savons plus croire, nous nous mettons à croire n’importe quoi»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - À l’occasion de la sortie de son ouvrage Nous ne savons plus croire, le philosophe Camille Riquier revient sur la place de la croyance dans les sociétés occidentales contemporaines. Selon lui, notre époque se caractérise par un épuisement de la foi.

    29.02.2020
     
    L’Angélus de Millet
    L’Angélus de Millet angelus de Millet Wiki commons

    Camille Riquier est vice-recteur à la recherche de l’Institut catholique de Paris et professeur à la Faculté de philosophie. Spécialiste de Bergson et de Péguy, il vient de publier Nous ne savons plus croire (Desclée de Brouwer, 2020).


    FIGAROVOX.- «Nous ne savons plus croire»: tel est le titre et le constat étayé de votre livre où vous décrivez minutieusement l’état de nos croyances minées par des siècles de philosophie du soupçon. Est-ce à dire qu’on croyait mieux avant? Que la foi de nos ancêtres était plus forte, plus pure?

    Camille RIQUIER.- Reconnaître notre impuissance à croire dans nos sociétés occidentales actuelles, si tant est que nous partagions un tel constat, ne veut pas dire que l’humanité croyait mieux avant. Non, ce n’était pas mieux avant ; ce n’était d’ailleurs pas pire non plus. La fantaisie des hommes est sans limites, et il a toujours été difficile de croire. Si l’on suit la courbe des croyances selon les siècles, on s’aperçoit plutôt qu’elle épouse les soubresauts de l’histoire. La foi est variable et sinueuse, et dépend d’un grand nombre de facteurs pour se développer et accrocher le cœur des hommes. Elle a ainsi pu être naïve ou réfléchie, ignare ou instruite ; elle a pu être faible ou vigoureuse, bonne ou mauvaise ; elle a pu être encore loyale ou déloyale, formée ou informe, orthodoxe ou hérétique, constante ou capricieuse, humble ou fière… La foi pouvait être tout cela ; mais du moins, cela signifie que les anciennes humanités croyaient. Or, c’est cet acte si simple et naturel, dont on a longtemps été prodigue, qui nous semble désormais interdit, en dépit du désir qui pourrait pourtant nous y ramener. Deleuze, dans son ouvrage Cinéma 2: L’image-temps voyait même là une spécificité des temps présents: «le fait moderne, c’est que nous ne croyons plus en ce monde. Nous ne croyons même pas aux événements qui nous arrivent, l’amour, la mort, comme s’ils ne nous concernaient qu’à moitié. Ce n’est pas nous qui faisons du cinéma, c’est le monde qui nous apparaît comme un mauvais film.»

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  • Pourquoi l'extension de l'avortement à 4 mois 1/2 est une mauvaise idée

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    Même si nous ne partageons pas la position selon laquelle la législation existante en matière d'avortement serait tout à fait satisfaisante, il nous semble intéressant de partager ces réflexions d'un gynécologue :

    Un gynécologue explique pourquoi il est opposé la proposition de loi dépénalisation de l’ #avortement jusqu’à 18 semaines / 4 mois 1/2

    L'extension de l'avortement à 4 mois 1/2 est une mauvaise idée pour...
    Le Docteur Demuylder, gynécologue, nous explique pourquoi l'extension de l'avortement à 18 semaines est un acte traumatisant et techniquement difficile. L'in...
    youtube.com