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Société - Page 314

  • Un bilan équilibré en 10 points sur le coronavirus...

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    ... est consultable sur ce site : https://legrandcontinent.eu/fr/2020/03/07/bilan-coronavirus/

    On peut aussi lire ce coup de gueule contre la psychose qui règne : http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/03/07/coronavirus-et-cretinisation-hypocondriaque-massive/

  • Scout : une école de vie

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    De RCF :

    Scout : une école de vie

    Présentée par Pascale De Barochez, Michel Leger, Wahid Selmi, Caroline Perocheau

    DURÉE ÉMISSION : 25 MIN

    Scout : une école de vie

    Cette semaine, dans le Magazine diocésain, entretien avec Paul et Anatole, deux scouts d'Europe. Ce que le scoutisme a apporté dans leur vie, dans leur éducation, ce qu'ils veulent transmettre : ils se livrent au micro de RCF Loiret.

  • 8 mars : la femme est la première à payer le prix des injonctions sociétales

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    Communiqué de presse / 8 mars : Alliance VITA mobilisée pour défendre la cause des femmes face aux défis bioéthiques

    À l’occasion de la journée internationale de la femme, Alliance VITA tient à rappeler combien les femmes sont la cible de pressions au cœur des débats bioéthiques et d’un business au niveau mondial.

    La femme est la première à payer le prix du « droit à l’enfant »

    Dans de trop nombreux pays encore, la femme est réduite à une forme d’esclavage moderne, pour être « mère porteuse » avec la Gestation par autrui (GPA). Pour de l’argent, son corps est mis à disposition de « médecins procréateurs » pour être inséminé et porter un enfant qu’elle devra abandonner à des clients. Dans certains pays, ce sont ses ovocytes, qui sont mis à prix pour satisfaire la demande d’un droit à l’enfant. Un business qui se nourrit de la pauvreté de certaines jeunes femmes en bonne santé acceptant des traitements hormonaux et une intervention médicale de ponction qui n’ont rien d’anodin pour leur santé.

    La femme est la première à payer le prix des injonctions sociétales

    Beaucoup de femmes confient leur difficulté à accueillir une grossesse face aux pressions sociales, économiques, ou professionnelles.

    En même temps, en France, les parlementaires débattent de la congélation ovocytaire, sans raison médicale. Il s’agit en réalité d’une défaite pour les femmes, à qui l’on proposerait une emprise médicale croissante, des traitements médicaux pour artificialiser leur maternité, avec à la clé une fausse promesse d’assurance maternité : 3 femmes sur 4 n’auraient pas d’enfant à l’issue.

    Par ailleurs, nous avons été témoins, en 2013, du scandale qu’ont provoqué des sociétés américaines en proposant de rembourser la congélation ovocytaire à leurs employées américaines et, ce faisant, tirant profit de leur force de travail alors qu’elles sont encore jeunes. Nous sommes devant un risque majeur d’entrave à la maternité par la pression socio-économique.

    Pour Caroline Roux, Déléguée générale adjointe d’Alliance VITA :

    « Les femmes sont soumises actuellement à une double pression contradictoire concernant leur capacité à la maternité. Ce n’est pas aux femmes à s’adapter à une société de plus en plus déconnectée des réalités féminines. Au contraire, l’urgence est d’intégrer la capacité à la maternité comme une richesse pour l’implication des femmes dans la société. »

    Alliance VITA demande aux pouvoir publics de favoriser les conditions sociales qui permettent aux femmes de concilier études, entrée dans la vie professionnelle et maternité.

  • Le coronavirus ou la grande peur des bien-vivants

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    Une Chronique du Père Danziec sur le site de Valeurs Actuelles :

    Coronavirus : la grande peur des bien-vivants

    06/03/2020

    Notre monde, qui se croyait invulnérable, traverse avec le coronavirus une crise sanitaire dont il est difficile de mesurer les contours et la réelle menace. Cependant là où autrefois la Foi servait de secours dans les épreuves des hommes, le père Danziec analyse la peur de l’homme d’aujourd’hui, sans transcendance et livré à ses seules considérations terrestres.

    Il y a le premier mot formulé par un enfant, celui dont les parents se souviennent. Et il y a les dernières volontés des parents, l’enveloppe testamentaire qui marque à jamais la mémoire des enfants. Saint-Exupéry n’a pas eu de descendance mais sa dernière lettre, rédigée la veille de sa mort accidentelle, s’adresse aux enfants de la modernité. Et aujourd’hui encore, elle impressionne par son actualité. Dans ces ultimes lignes qui datent de juillet 1944, l’aviateur-écrivain se dévoile comme jamais dans le rôle d’un lanceur d’alerte pour âmes en détresse. Il prend soin de prévenir. De diagnostiquer. Et d’offrir des solutions. Pour lui, « il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes des inquiétudes spirituelles ». Son remède ? « Faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien ». Le seul problème de par le monde trouverait donc sa racine dans les motifs de nos peurs. Dis-moi quelles sont tes inquiétudes et je te dirai qui tu es.

    Les épidémies ? Plus proche du temps de Pharaon que d’Instagram

    Pour l’auteur du Petit Prince, l’avènement de la technique a en effet transformé l’homme en un “fonctionnaire universel” dénué de toute transcendance. Les inquiétudes humaines ont désormais changé de nature. Finie depuis longtemps la possibilité d’une mauvaise récolte qui se traduirait ensuite en famine. Dans nos sociétés occidentales, la crainte de la faim, de la soif ou du froid, si coutumière chez nos anciens, a quasi disparu. L’homme postmoderne, étourdi par les progrès de la révolution numérique, se croit dorénavant tout-puissant. La guerre et les épidémies appartiennent à un monde ancien, plus proche de celui de Pharaon et des plaies d’Egypte que celui d’Instagram et d’Uber Eats.

    Pourtant, il n’y a pas si longtemps encore, la respiration économique du pays reposait fondamentalement sur la vie paysanne de petits propriétaires agricoles. Cet univers rural, au quotidien âpre parfois et à la vie rude souvent, n’était pas, malgré cela, un grand consommateur d’anxiolytique. Les fêtes religieuses et les réjouissances villageoises avaient leurs vertus propres sans rien enlever aux difficultés inhérentes du quotidien. C’est que le travail du sol offre à lui seul des leçons de philosophie sur l’existence. Il rappelle incessamment à celui qui bèche la nécessité impérieuse de son labeur. Il lui redit aussi sa dépendance absolue quant à la nature qui impose son rythme et qu’il lui faut respecter. La crainte du gel ou de la maladie faisait partie de la vie. La foi en Dieu permettait de transfigurer ses inquiétudes et par-là éviter d’être submergée par elles en prenant de la hauteur spirituelle. A l’inverse, l’univers matérialiste athée, s’appuyant sur les avancées technologiques pour assouvir ses appétits, se prête à rêver au risque zéro ou à croire possible la maîtrise totale de l’échec. Là où l’on savait autrefois appréhender les épreuves sur le temps long, la postmodernité se trouve tétanisée lorsqu’elle peine à trouver une solution immédiate à un problème.

    La décision de mettre en quarantaine des zones géographiques entières suscitent l’incompréhension dans notre monde horizontal qui se croyait jusqu’alors invulnérable. Libération s'alarme ainsi dans un article du « retour de mesures médiévales et barbares » soupçonnées d’inefficacité. Saint-Exupéry avait bien raison, nos inquiétudes disent qui nous sommes. Dans un monde sans Dieu et sans guerre, l’homme s’inquiète davantage de ses paris sportifs ou de son prochain lieu de vacances que de la préservation de son identité garante d’un certain bien commun ou des dérives d’internet qui abiment l’innocence des plus jeunes. A l’heure d’une menace de pandémie, son inquiétude devient plus redoutablement égoïste, gouvernée par la suspicion et un terrifiant “sauve qui peut”. Métro à demi vides, rues désertes, supermarchés dévalisés : le vent de panique est palpable là où le virus sévit.  Et ce jusqu’aux portes des églises que deux diocèses ont pris la décision de fermer comme s’il était encore besoin que soit manifesté au grand jour ce manque de foi dont les catholiques observants subissent les conséquences depuis 50 ans... Ainsi a-t-on vu l’évêque de Beauvais annoncer sur sa page Facebook (sans doute sans même voir le ridicule de la situation) que, par précaution, la conférence “Guérison miraculeuse, est-ce possible ? ” prévue à Creil de longue date était reportée.

    Euripide dans sa tragédie Les Héraclides affirme que l’honneur « passe avant la vie dans l’opinion des hommes de cœur ». Encore faut-il y être éduqué pour affronter la mort qui, coronavirus ou pas, nous attend tous. Certains trouveront anecdotique que la France se prépare à entrer dans la phase 3 du stade épidémique tandis que la maladie gagne du terrain, avec neuf morts sur le territoire français et près de 577 cas positifs confirmés. Cependant, au-delà de l’urgence sanitaire dont les contours bien évidemment échappent au grand nombre, on est en droit de s’interroger sur la façon de gérer nos peurs. Bernanos parlait en son temps de la grande peur des bien-pensants. Bienvenue dans la grande peur des bien-vivants. Privé de spiritualité, ignorant sa nature dépendante, que peut attendre l’homme d’une société hédoniste et insouciante qui non seulement ne sait pas à quel saint se vouer, mais qui, surtout, depuis longtemps ne croit plus en leur existence et à la force de la prière ? Le christianisme ne se propose pas de sortir de la peur ni de l’éradiquer. Il cherche plus modestement à la purifier et à la transfigurer. A l’image du Christ en croix.

  • Le Vatican accepte la démission du cardinal Philippe Barbarin

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    De Jean-baptiste Le Roux sur RCF :

    Le Vatican accepte la démission du cardinal Barbarin

    6 MARS 2020

    Le Saint Siège a confirmé vendredi 6 mars qu'il acceptait la démission de l'archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin.

    LE VATICAN ACCEPTE LA DÉMISSION DU CARDINAL BARBARIN

    C'est officiel. Le Pape François a accepté la démission du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon. Une décision qui laisse le diocèse sous la direction de Mgr Michel Dubost, qui avait été nommé administrateur apostolique par le Saint Siège. 

    C’était la 3ème fois en quatre ans que l’archevêque de Lyon avait formulé une demande en ce sens au souverain pontife. Une première fois au moment de la révélation de l’affaire Preynat en 2016, une 2e fois en 2019 après sa condamnation en première instance et donc maintenant après sa relaxe.

    VERS UN APAISEMENT POUR LE DIOCÈSE

    Dans un communiqué, la La Conférence des Evêques de France a assuré le diocèse de Lyon de "la prière fraternelle de tous les catholiques de France". La CEF appelle également le diocèse de Lyon, à "poursuivre le travail de vérité et de réconciliation qu’il a engagé" "après les épreuves de ces derniers mois.

    Les évêques de France en profitent pour remercier "le cardinal Philippe Barbarin pour ce qu’il a apporté à l’Église en France pendant son service épiscopal". Ils espèrent également que "l’issue des procédures engagées contribuera à l’apaisement des personnes victimes" de Bernard Preynat.

    UN NOUVEL ARCHEVÊQUE D'ICI DEUX À QUATRE MOIS

    Actuellement en Israël pour deux mois, Mgr Philippe Barbarin devrait revenir à Lyon dans quelques semaines pour préparer son déménagement. La destination de sa prochaine nomination n’est toujours pas connue. Le diocèse va donc maintenant se préparer à accueillir un nouvel archevêque. Une nomination qui devrait être connue d'ici deux à quatre mois. A noter que si Mgr Barbarin n’est plus archevêque de Lyon, il reste cardinal. Un titre qui lui permettra de participer au prochain conclave pour élire un nouveau Pape. Une messe d'action de grâces pour remercier Mgr Philippe Barbarin sera donnée en sa présence le vendredi 15 mai à 19h à la cathédrale Saint Jean-Baptiste à Lyon.

    Mgr Barbarin avait été nommé primat des Gaules à l’été 2002 en provenance de Moulins, dans l’Allier. Créé cardinal un an après son arrivée à Lyon, il aura marqué le diocèse de Lyon par son dynamisme et ses initiatives. Mgr Barbarin aura aussi marqué par ses prises de parole médiatiques, notamment contre le mariage pour tous en 2013. Une médiatisation qui jouera en sa défaveur au moment de la révélation en 2016 des abus sexuels commis par le Père Bernard Preynat. 

  • Selon un rapport sur les droits de l'homme, les religions doivent se soumettre à l'ONU en matière de droits des femmes, droits LGBT…

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    De Jeanne Smits sur son blog :

    Les religions doivent se soumettre à l'ONU en matière de droits des femmes, droits LGBT… selon un rapport sur les droits de l'homme

    Il est urgent d'abroger les lois qui « discriminent » à l'encontre des femmes et de la communauté LGBT+ au nom de la religion : telle est la conclusion, en substance, d'un rapport publié fin février par le rapporteur spécial de l'ONU sur la liberté de religion et de croyance, le Maldivien Ahmed Shaheed. Le rapport est téléchargeable ici.

    La photo ci-dessus illustre le communiqué de presse de l'ONU à son sujet ; elle représente un couple lors de la Gay Pride de Ney York en 2018.

    Son rapport met dans le même sac la lapidation pour adultère et l'interdiction de l'avortement, les mariages précoces ou forcés et les « stéréotypes de genre » qui impose tel ou tel rôle aux hommes et aux femmes en fonction de leur sexe, la criminalisation des actes homosexuels et l'accès aux droits familiaux pour les LGBT.

    Ce rapporteur onusien chargé d'assurer le droit de chacun de pratiquer sa religion (ou de n'en avoir point) met en balance deux types d'approche : d'une part, une série de droits absolus dont l'ONU assure systématiquement la défense – droits relatifs au genre, droits des femmes, droit à la santé reproductive, etc. –et de l'autre, les droits liés à la religion, plus relatifs, qui peuvent être restreints dès lors qu'ils portent atteint aux premiers. Ces droits d'ordre religieux comprennent évidemment tous les préceptes de la morale traditionnelle qui doive céder le pas devant la nouvelle anti-morale globale.

    Précisons tout de suite qu’Ahmed Shaheed, expert indépendant et d'ailleurs non rémunéré pour ce rapport n'émet que des avis consultatifs. Il n'empêche que sa prose est distribuée par les canaux d'information de l'ONU et entre dans le corpus des documents internationaux où il est d'usage qu'on se cite mutuellement, et que la terminologie utilisée dans les documents contraignants en soit affectée.

    S'agit-il dans le cas du rapport présenté au Conseil des droits de l'homme de l'ONU de proposer que les religions traditionnelles modifient leurs croyances et leurs préceptes moraux ? Comme l’observe Rebecca Oas de l’organisation pro-famille C-Fam, Shaheed ne va pas jusque-là, mais il pose que le christianisme et l’islam sont susceptibles d'être interprété de manière « patriarcale » ou non, et il cite des universitaires favorables à des réinterprétations « progressistes » des grandes religions traditionnelles.

    On retrouve ici l'idée force du mondialisme actuel qui s'accommode de l'existence de religions mais à la condition de leur restructuration afin de les rendre compatibles avec le relativisme global qui les met toutes sur un pied d'égalité, sous la coupole des droits de l'homme est au service d'une prétendue harmonie d'ensemble.

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

    Lire également : ONU : la liberté religieuse mise en cause au nom de la promotion de prétendus "droits humains"

  • Une pente glissante pour les plus faibles de notre société...

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    De cathobel.be :

    Opinion du frère René Stockman: The day after*

    Fr. , Supérieur général des Frères de la Charité, nous transmet cette Opinion à la suite du procès d’ de Tine Nys à Gand, où son nom était mentionné. Rappelons que ce procès devant la cour d’assises de Gand s’est terminé par l’acquittement des trois médecins mis en cause.

    Le procès d’euthanasie devant la Cour d’Assises à Gand est terminé depuis plusieurs semaines et a pratiquement disparu de l’intérêt des médias. Je n’ai pas l’habitude de suivre les affaires d’assises, mais cette fois-ci il y avait deux raisons de le faire. Tout d’abord le cas en tant que tel, un cas d’euthanasie pour souffrances psychologiques sans perspective et la manière dont la société y fait face aujourd’hui. Mais aussi parce que mon nom a été mentionné comme quelqu’un ayant été impliqué en vue de la poursuite judiciaire. Certains espéraient même que j’en témoignerais sous serment. Cela ne m’aurait pas posé problème, car mon implication dans tout le procès est nulle, et le soupçon n’a surgi que chez certains, qui sont arrivé à cette théorie de conspiration à travers d’étranges torsions dans leur cerveau, pouvant ainsi une fois de plus cracher leur venin sur l’Église. Quelqu’un l’a qualifié à ma place d’aberrant, et c’est le seul mot correct que nous pouvons utiliser ici. Je le considère également comme diffamatoire et calomnieux.

    Notre principale préoccupation reste l’euthanasie pour souffrances psychologiques sans perspective où cette possibilité pourrait se développer davantage en tant que thérapie alternative dans les soins de santé mentale. De nombreux psychiatres et psychologues ont déjà indiqué que cela ne peut être concilié avec de bons soins psychiatriques et avec l’objectif et la définition de la médecine. Tant en ce qui concerne l’euthanasie que les définitions en constante évolution de « la médecine » et des « actes médicaux » qui sont répandues en Flandre et aux Pays-Bas par des groupes de pression et les médias, sans aucune fondation et sans consultation des fédérations mondiales de médecins, nous sommes aussi dans le domaine de la médecine sur une pente glissante aux conséquences très dangereuses, notamment pour les plus faibles de notre société. À cet égard, il incombe aux associations nationales et internationales de médecins de mettre de l’ordre dans leurs affaires. La médecine doit toujours viser la guérison, et si la guérison n’est plus possible, la médecine a pour tâche de soulager la douleur et la souffrance. Après tout, nous ne sommes pas non plus en faveur de l’acharnement thérapeutique. Et cela s’applique aussi bien à la médecine somatique qu’à la médecine psychiatrique. Il semble très douteux que l’un des médecins ait déclaré après l’acquittement lors du procès d’euthanasie, qu’elle avait besoin de plus de ressources et de personnes pour accompagner plus de patients afin de dériver l’idée de suicide qui vit en eux vers une demande d’euthanasie. L’euthanasie évolue donc davantage vers le suicide médicalement assisté et une nouvelle forme de thérapie en soins psychiatriques. Le gouvernement et la société n’ont-ils pas l’obligation d’investir plus d’attention et de ressources dans la prise en charge des enfants et des jeunes souffrant de troubles psychologiques, des familles brisées, des personnes seules, des adultes souffrant de graves problèmes psychologiques, plutôt que de continuer à faciliter le suicide sous forme d’euthanasie?

    L’espoir peut resurgir

    Espérons qu’à long terme, ce ne sera pas une considération économique de frais et d’avantages. Cela signifierait la fin d’une société humaine.

    Si, lors d’une souffrance somatique l’irréversibilité du trouble peut être objectivement établie par des critères diagnostiques, ce n’est pas du tout le cas lors d’une souffrance psychologique. Et par définition, la souffrance psychologique est souvent désespérée et crée chez le patient le sentiment de ne plus jamais pouvoir en sortir.

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  • Belgique : une nouvelle campagne pour encourager les soins palliatifs

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    Belgique : une nouvelle campagne pour encourager les soins palliatifs

    05/03/2020

    Les trois fédérations belges de soins palliatifs, en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre, ont lancé, ce mardi 3 mars, une campagne nationale pour diffuser une image plus positive des soins palliatifs. Intitulée « Bien plus que des soins », cette campagne veut montrer que les soins palliatifs ne sont pas synonymes de mort mais bien plus de qualité de vie. Ceux-ci ont pour vocation d'améliorer la qualité de vie des patients et de leurs proches en leur offrant un accompagnement pour un “bien-être tant physique que psychologique, social et spirituel”.

    Chaque année, Belgique, plusieurs dizaines de milliers de personnes et leur entourage pourraient bénéficier de ces soins, selon le Palliative Care Indicators Tool (voy. Actualité IEB 20/4/2016). Cet outil identifie les patients qui en auraient besoin sur base des critères de fragilité, d'incurabilité et de sévérité de la maladie. Ainsi, les soins palliatifs ne sont pas réservés uniquement aux patients au pronostic vital de moins de 3 mois ou aux personnes atteintes d'un cancer. Au contraire, toute personne atteinte d'une maladie grave et évolutive sans guérison possible peut en bénéficier.

    Cette campagne se décline donc en français et néerlandais, à travers des affiches dans les lieux publics et institutions de soins de toute la Belgique, et des messages sur les réseaux sociaux. Dès le mois prochain, seront également diffusés des spots sur les radios francophones. Le site www.bienplusquedessoins.be explique non seulement en quoi consistent les soins palliatifs, mais aussi quelles sont les personnes qui en bénéficient. On y trouve par exemple les témoignages de Fatima Chaoui, une aidante proche, et Régine Hardy, psychologue.

    Toute la campagne met ainsi en avant, avec beaucoup de douceur, des situations personnelles très simples et très touchantes. "Martine aime passer du temps avec sa petite-fille", "Simon apprécie la présence de son chien" et "Nadia se détend dans un bon bain chaud" : ces petites choses anodines du quotidien sont rendues possibles précisément grâce aux soins palliatifs. Ceux-ci soulignent l'humanité des personnes qui sont bien vivantes, au-delà de leur maladie.

    Source www.bienplusquedessoins.be

  • Abortus-Avortement - Fake News - Soignants et experts disent Stop

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    AbortusAvortement - Fake News - Soignants et experts disent Stop

    Les médecins s'expriment dans des vidéos

    Nederlandse versie volgt - Retrouvez sur la plateforme Abortus-Avortement des dizaines de témoignages de soignants et les lettres qu’ils ont envoyées aux députés depuis des semaines, en détaillant les raisons de leur profonde et légitime opposition à ce texte !

    Je partage les vidéos sur Facebook

    La Belgique s'aligne sur les autres pays avec cette loi? 

    Fake news! Plus de 94% des citoyens Européens ont un délai légal d'avortement à 12 semaines ou moins.

    Selon les données Eurostat: la presque totalité des habitants européens ont un délai d'avortements limité à 12 semaines de gestation. Les Pays-Bas font figure d’exception alors que 25 pays sur 27 limitent le délai à moins de 14 semaines. Les porteurs du projet de loi pour la libéralisation de l’avortement expliquent que la Belgique « doit s’aligner sur les pays voisins ». Il conviendrait alors de garder le délai des 12 semaines et non pas l’augmenter à 18 pour éviter une exception supplémentaire en Europe.
     
    Vous voulez vous rendre utile? 
    Nous avons besoin de vos voix, alors que la proposition de loi sur l'avortement avance à la Chambre. Pouvez vous écrire à votre député en lui demandant de ne pas voter ce texte - et les raisons de votre opposition? 

    J'envoie mon témoignage à mon député

  • Jean Vanier : abuseur sexuel, partisan du suicide assisté et ouvert à la pratique de l'avortement

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    De Lianne Laurence sur LifeSiteNews.com :

    Un agresseur sexuel en série, Jean Vanier, a soutenu le suicide assisté tout en étant embarrassé par l'avortement

    Les révélations d'abus sexuels ont maintenant terni la réputation de Vanier, déjà ternie par son soutien au suicide assisté légalisé et ses gaffes sur l'avortement.

    24 févr. 2020

    PARIS, France, 24 février 2020 (LifeSiteNews) - Jean Vanier, le fondateur canadien catholique de L'Arche, le réseau international des communautés pour les personnes intellectuellement handicapées, a abusé sexuellement d'au moins six femmes, comme un rapport de synthèse explosif publié samedi par L'Arche Internationale l'a révélé.

    Le rapport indique que Vanier, décédé en mai dernier à l'âge de 90 ans, avait eu des «relations sexuelles manipulatrices», certaines «violentes et toutes coercitives et non consensuelles», avec les femmes, tous des adultes associés à L'Arche, entre 1970 et 2005, a rapporté Ian Brown du Toronto Globe and Mail, qui a dévoilé l'histoire vendredi (21 février).

    L'enquête a révélé qu'entre 1952 et 1964, année où il a fondé L'Arche, Vanier entretenait des relations avec des femmes comme partenaires sexuels - mais pas en même temps - de même qu'il recourait à des pratiques sexuelles et théologiques «mystiques» de concert avec l'homme qu'il considérait comme son «père spirituel», le père dominicain français Thomas Philippe, qui était également une source d'inspiration pour L'Arche.

    Le rapport de synthèse détaille la relation de longue date entre Vanier et Philippe, condamné par l'Église catholique pour son «faux mysticisme» et les pratiques sexuelles déviantes qui en ont découlé lors d'un procès canonique en 1956 - six ans après que Vanier, alors âgé de 22 ans et qui avait récemment quitté la Marine, ait rencontré le prêtre dans une communauté que Philippe avait créée en France.

    Philippe est le frère du père Marie-Dominique Philippe, fondateur des Frères de Saint-Jean, un mouvement catholique lancé en France en 1975, qui en novembre 2019 a renoncé à ce religieux comme fondateur après qu'il ait été révélé en 2013 qu'il avait abusé sexuellement de plusieurs femmes.

    Le rapport établit que Vanier a autorisé et couvert Philippe et a nié aussi récemment, en 2016, qu'il était au courant des perversions sexuelles de Philippe. Il affirme également que rien n'indique que Vanier ait abusé des adultes handicapés mentaux qui sont les principaux membres de L'Arche, qui patronne actuellement 154 communautés dans 38 pays.

    Vanier a soutenu aussi le suicide assisté légalisé

    Ce qui est moins connu de Vanier, qui était largement vénéré comme un «saint vivant», était qu'il soutenait le suicide assisté légalisé et disait qu'il n'était «pas facile» de décider «quand l'avortement est légal ou non et jusqu'à quel mois».

    Lors d'une entrevue avec CBC en 2016, on a demandé directement à Vanier s'il était en faveur d'un projet de loi sur le suicide assisté. Au début, Vanier a évité de répondre directement. Mais, plus tard dans l'entretien, il a déclaré qu'il était en faveur d'une telle loi.

    «Ne devrions-nous pas avoir une loi pour permettre cela? Je dis oui, mais mettons des garanties », a-t-il dit.

    Le suicide assisté, pratique par laquelle un médecin aide un patient malade à se suicider, est condamné par l'Église catholique comme contraire au cinquième commandement qui interdit le meurtre.

    Lorsque LifeSiteNews a demandé à Vanier s'il maintenait ses propos dans l'interview de la CBC, soulignant sa citation problématique, il a répondu: «Je maintiens tout ce que j'ai dit.»

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  • Amnesty : une ONG pro-avortement

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    Comme en atteste ce COMMUNIQUÉ DE PRESSE :

    COLOMBIE. LA DÉCISION DE NE PAS DÉPÉNALISER L’AVORTEMENT EST UNE OCCASION MANQUÉE

    La décision de la Cour constitutionnelle de Colombie de ne pas prendre de mesure pour dépénaliser l’avortement est une occasion manquée pour la concrétisation des droits sexuels et reproductifs des femmes et des personnes susceptibles d’être enceintes dans le pays, a déclaré Amnesty International lundi 2 mars 2020.

    « En manquant cette opportunité historique d’avancer vers la dépénalisation de l’avortement en Colombie, la Cour constitutionnelle a tourné le dos aux femmes et à leur lutte pour mettre un terme aux cycles de violence et aux mécanismes de contrôle dont elles ont été victimes. Nous regrettons que la Cour ait décidé de continuer de restreindre les droits sexuels et reproductifs des femmes au lieu de montrer un exemple positif pour le reste de la région », a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice d’Amnesty International pour les Amériques.

    Depuis 2006, la Cour constitutionnelle, au titre de sa décision C-355/06, dépénalise l’avortement lorsque la grossesse représente un risque pour la santé ou pour la vie de la femme, en cas de graves malformations du fœtus qui rendent celui-ci non-viable, ou lorsque la grossesse résulte d’un viol. Lundi 2 mars, la Cour devait prendre une décision sur un cas qui aurait pu faire avancer la dépénalisation de l’avortement, mais elle a décidé de ne pas se prononcer.

    Cette même Cour a déjà reconnu, à de nombreuses occasions, que le droit d’une femme à avorter faisait partie des droits sexuels et reproductifs, ceux-là mêmes qui sont protégés par l’article 12 de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. La Colombie est un État partie à ce traité depuis sa signature en 1980, puis sa ratification en 1982, et elle est donc tenue de respecter ses dispositions.

    De même, la Cour constitutionnelle a reconnu que l’interruption volontaire de grossesse était intimement liée au droit à la santé des femmes, tel que reconnu dans l’article 12 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC). En tant qu’État partie à ce traité depuis sa signature en 1966, puis sa ratification en 1969, la Colombie ne peut bafouer ses obligations en la matière.

    Amnesty International appelle la Colombie à remplir ses obligations relatives aux droits humains, qui ont été reconnues non seulement par la jurisprudence colombienne, mais également au niveau constitutionnel.

  • La Belgique : un pays de vieilles gens avec de moins en moins d'enfants...

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    BELGIQUE : LA FÉCONDITÉ EN BERNE

    05 mars 2020

    En Belgique, « depuis 10 ans, le taux de fécondité ne cesse de diminuer ». Il est passé de « 1,8 enfant en moyenne par femme » en 2008 à 1,6 aujourd’hui. Ce que le dernier rapport du « bureau du plan sur les perspectives démographiques 2019-2070 en Belgique » qualifie de « baby-bug ». « Cette baisse de fécondité se concentre surtout chez les femmes de moins de 30 ans, sans enfant. »

    « La crise financière de 2008 » sera la cause principale de ce déclin, puisque la « chute a commencé juste après celle-ci ». Cependant, malgré « la fin de la crise et la reprise économique », la fécondité n’est pas repartie à la hausse en Belgique. Un phénomène qui laisse les experts « perplexes ». Ils s’attendent néanmoins à « un effet de rattrapage », certaines jeunes femmes ayant seulement retardé le moment où elles donneront naissance, qui pourrait aboutir à un taux de fécondité de « 1,7 enfant par femme dès 2030 ».

    De l’autre côté de la pyramide des âges, « il y a par contre de plus en plus de personnes âgées en Belgique et l’augmentation des 67 ans et plus va se poursuivre à l’avenir ». Aujourd’hui, une personne sur six, soit « 17% de la population », a l’âge de la retraite. D’ici 50 ans, ce nombre devrait atteindre « une personne sur quatre ».

    Pour aller plus loin :

    Démographie : en France, la natalité toujours en berne

    Etats-Unis : fécondité et avortement en baisse

    En Hongrie : vers un remboursement intégral des FIV pour stimuler la natalité

    Russie : la PMA pour relancer une natalité en berne ?

    Sources: RTBF, AF (04/03/2020)