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Société - Page 320

  • Réflexion pour un temps d'épidémie

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    LA COMMUNION SPIRITUELLE

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    Une situation d’exception que vous n’avez pas choisie et dont vous souffrez

    Vous êtes habitués à participer à la messe le dimanche, voire en semaine.

    Vous désireriez toujours assister à la messe et continuer de communier. Mais à cause de la suspension des célébrations publiques dans les églises (en vue de tenter d’enrayer la propagation de l’épidémie), cela ne vous est plus possible et vous en souffrez.

    QUE FAIRE DANS NOTRE SITUATION ?  

    Il n’y a aucune faute de votre part.

    Si vous n’avez pu participer à la messe et communier, ce n’est pas par suite d’un choix de votre part. Vous subissez une situation que vous n’avez pas choisie.

    Il n’y a évidemment aucun péché de votre part. Car vous vous retrouvez dans l’impossibilité de sanctifier sacramentellement votre dimanche, jour du Seigneur.

    Cette situation d’exception nous fait rejoindre les conditions que connaissent les chrétiens en périodes de persécution (par exemple sous la Révolution française, dans les terres de mission au XIXe siècle ou sous les dictatures communistes du XXe siècle).

    En ces heures d’épreuves, essayons de garder paix de l’âme et confiance en Dieu en approfondissant ce que la Communion spirituelle met à notre disposition.

    • D’où provient cette notion de « communion spirituelle ?
    • Qu’est-ce que la « communion spirituelle » ?
    • Propositions concrètes

          Annexes : suggestions de prières pour la communion spirituelle

     

     1. D’OU PROVIENT CETTE NOTION DE « COMMUNION SPIRITUELLE ?

    Exposée par saint Thomas d’Aquin, retenue par le concile de Trente, reprise par l’enseignement constant des papes, cette doctrine a été recommandée par plusieurs saints et maîtres de vie spirituelle.

    A) Saint Thomas d’Aquin, Docteur de l’Eglise († 1274)

    « Dans la manducation de ce sacrement, deux choses sont à considérer : le sacrement en lui-même, et son effet. Nous avons déjà parlé des deux. La manière parfaite de manger ce sacrement est celle où on le reçoit de telle façon qu’on perçoit son effet. Mais il arrive parfois, nous l’avons dit, qu’on soit empêché de percevoir l’effet de ce sacrement ; et cette manière de le manger est imparfaite. Puisque la différence entre le parfait et l’imparfait est un principe de division, la manducation sacramentelle, par laquelle on consomme le sacrement sans obtenir son effet, est distinguée, par opposition, de la manducation spirituelle par laquelle on perçoit l’effet de ce sacrement, lequel unit spirituellement au Christ par la foi et la charité. »

    Somme théologique, III, q. 80, a. 1

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  • Quand, en 1854, Don Bosco mobilisait les jeunes de Turin pour combattre l'épidémie

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    Au mois d'août de l'année 1854, le choléra éclata à Turin et répandit la consternation dans la ville. Les quartiers pauvres furent les plus maltraités ; le Valdocco surtout fut cruellement atteint, et l'Oratoire de Don Bosco était environné de malades et de mourants. Les hôpitaux devinrent insuffisants. Il était très difficile de trouver des personnes qui acceptèrent de se consacrer aux soins des malades. (ici)

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    planche de l'excellente BD de JIJE consacrée à Don Bosco

    L’épidémie se propage dans toute la population ! Don Bosco eut besoin de l’aide des jeunes pour éradiquer le fléau !

    Avoir sur soi une image de la Vierge Marie et prier régulièrement (ici)

    Ce conseil n’est autre que celui donné par saint Jean Bosco à Turin lors de l’épidémie de choléra qui a frappé la ville en 1854. Le prêtre italien avait alors demandé à des jeunes gens qu’il avait mandatés pour rendre visite aux malades de porter sur eux une image de la Vierge et de prier régulièrement. Aucun d’entre eux n’avait été contaminé. Si les deux épidémies ne sont absolument pas comparables, son conseil est toujours valable : agir humblement avec foi et se confier à la Mère de Dieu.

  • Bergame (nord de l'Italie) est un foyer du coronavirus et les prêtres y meurent en se dévouant à leurs ouailles

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    De Zelda Caldwell sur aleteia.org (anglais) :

    Six prêtres dans une ville italienne meurent de coronavirus


    L'église du cimetière de Bergame, remplie de cercueils pour les morts trop nombreux du Coronavirus.

    16 mars 2020

    Les prêtres de la ville de Bergame, dans le nord de l'Italie, s'étaient «exposés [au virus] pour être proches de leur communauté»

    La semaine dernière, six prêtres catholiques de la ville de Bergame, dans le nord de l'Italie, sont morts du coronavirus et plus de 20 ont été hospitalisés, selon un rapport de Crux.

    Le chef du bureau de Crux à Rome, Inéz San Martín, a rapporté que l'évêque de Bergame, Francesco Beschi, a déclaré à la chaîne de télévision italienne Rainews24 que les prêtres qui ont succombé à la maladie l'ont fait tout en servant leur communauté. Bergame est située dans la région de Lombardie, la province la plus durement touchée d'Italie.

    "Nos prêtres sont nombreux, et nombreux sont ceux qui se sont exposés [au virus] pour être proches de leur communauté", a déclaré Mgr Beschi dimanche. «Leur maladie est un signe évident de proximité, un signe douloureux de proximité et de partage de la souffrance.»

    Crux a indiqué que, dimanche, Bergame (120 000 habitants) avait 3 416 cas de coronavirus sur un total de 21 157 cas dans le pays. On estime que 50 personnes meurent chaque jour de la maladie dans la ville.

    Bergame est surtout connue comme le lieu de naissance de saint Jean XXIII qui a servi comme pape de 1958 jusqu'à sa mort en 1963.

    Après que l'Église a décidé de suspendre les messes publiques en Italie pour tenter de freiner la propagation du virus, certains prêtres ont été "capturés" sur les réseaux sociaux se dévouant à leurs troupeaux, transportant le Saint-Sacrement dans les rues et offrant des bénédictions aux passants.

    Vendredi, le Pape François a offert sa prière pour que les prêtres s'occupent de leur troupeau sous la direction du Saint-Esprit.

    "Je voudrais également prier aujourd'hui pour les pasteurs qui ont besoin d'accompagner le peuple de Dieu pendant cette crise", a déclaré le pape. «Que le Seigneur leur accorde la force et la capacité de choisir les meilleures façons d'aider. Les mesures drastiques ne sont pas toujours bonnes. »

    lire aussi :

    ... et plein d'autres informations sur http://www.belgicatho.be/

  • Le coronavirus est un appel à retourner à Dieu

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    De John Horvat II* sur LifeSiteNews :

    La crise des coronavirus prouve que nous vivons dans une société sans Dieu et avons plus que jamais besoin de Jésus

    Le coronavirus est un appel à retourner à Dieu

    16 mars 2020
    Featured Image

    la création d'Adam par Michel-Ange (détail -Chapelle Sixtine) 

    Notre réaction au coronavirus reflète la crise de notre société séculière impie.

    Le problème n'est pas le virus - aussi potentiellement mortel qu'il pourrait l'être. Cette épidémie est un fait biologique, comme tant d'autres qui ont tourmenté l'humanité au cours des âges.

    Si un virus est apolitique, il peut cependant avoir des conséquences politiques. La peur en est beaucoup plus volatile que le coronavirus. Une coronaphobie secoue le globe. En ce sens, la réaction au coronavirus est extrêmement politique et laïque. Elle reflète une société qui a tourné le dos à Dieu. Nous sommes confrontés à la crise en ne faisant confiance qu'à nous-mêmes et à nos moyens techniques.

    L'homme seul

    En effet, la gestion de la crise des coronavirus n'accepte aucune aide extérieure. Dieu n'a aucun sens ni fonction dans tous les efforts pour l'éradiquer. À la place de Dieu, il y a les immenses pouvoirs du gouvernement mobilisés pour contrôler tous les aspects de la vie pour empêcher sa propagation. Le puissant bras de la science se démène pour trouver un vaccin. Les mondes de la finance et de la technologie sont mis à contribution pour atténuer les effets désastreux de la crise.

    Bien que tous les efforts humains doivent être utilisés pour résoudre les problèmes, ils n'ont pas produit les résultats escomptés. Les tentatives actuelles ont déçu une société désespérément intempérante accro aux solutions instantanées à bouton-poussoir. Le monde a été contraint de fermer sans calendrier précis quant à la fin de la crise.

    C'est ce qui fait que c'est tellement terrifiant. Il existe peu d'institutions telle que l'Eglise pour atténuer et rendre son traitement humain et supportable. Nous sommes laissés seuls face à ce grand danger. Le petit virus isole et aliène ses victimes, les excluant de la société. Dans bien des cas, c'est l'individu contre l'État. Les techniciens en combinaisons traitent les hommes et les femmes comme s'ils étaient le virus. Dans la Chine totalitaire et dans d'autres endroits, les fonctionnaires utilisent une violence brutale pour forcer le respect des directives drastiques.

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  • Confinement : des tas de suggestions sur aleteia.org

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  • Belgique : les baptêmes et les mariages religieux sont suspendus

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    Coronavirus : L’Eglise catholique de Belgique suspend aussi les baptêmes et mariages religieux

    Les autorités civiles ont pris des mesures plus restrictives contre le Covid 19. Seules des funérailles en cercle restreint sont possibles. Ainsi les baptêmes et mariages religieux ne sont plus autorisés, même en cercle restreint. SIPI – Bruxelles, lundi 16 mars 2020

  • Coronavirus : le début d'une ère nouvelle ?

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    Du Père Olivier Nguyen (prêtre du diocèse de Fréjus-Toulon) sur le site de La Nef

    11 mars 2020

    L’épreuve mondiale du coronavirus : les débuts d’un temps nouveau ?

    L’épidémie de coronavirus que subissent particulièrement une province de la Chine et différents foyers naissant dans le monde fait réfléchir les chrétiens sur sa cause, sa signification et l’espérance que nous pouvons avoir en ces temps qui sont particuliers. Sans être alarmiste, il est important d’interpréter comme nous invite à le faire le Seigneur les signes des temps. Ce qui frappe immédiatement l’esprit, c’est la révélation de grande faiblesse des structures économiques mondiales et dans le même temps celle de l’illusion d’un monde idéal qui pourrait se faire sans Dieu, fondé sur une économie puissante mondialisée. Tout d’un coup, « en une heure de jugement »[1] l’homme moderne s’aperçoit que la confiance dans les États nations, dans les grandes entreprises, dans le système économique mondial n’est pas assurée. En quinze jours, les ventes de voiture ont baissé de 90 % en Chine, des milliers de chaînes d’approvisionnement ont été rompues et de plus en plus, paraît difficile une reprise économique prochaine de la deuxième puissance mondiale assurant près de 15 % de l’économie planétaire. Comme si le Seigneur disait : « l’activité économique de ce monde moderne repose sur du sable, sur une technique idolâtrée mais qui ne peut pas sauver l’homme ni se sauver elle-même ».

    La propagation de ce virus semble comparable à cette petite pierre dont parle le livre de Daniel qui brise soudainement une statue de bronze et de fer au pied d’argile[2]. Par analogie, elle pourrait aussi exprimer un écroulement de fonctionnements nationaux et de grands dynamismes sociétaux reposant non pas sur le primat de l’homme et de Dieu mais sur le fer et le bronze de la machinerie d’une économie mondialisée. Un monde fondé sur le travail total, le tout économique et le sans-Dieu est-il en train de s’effondrer ? L’avenir le dira, mais plus rien ne sera jamais comme avant : chacun saura qu’il ne peut mettre sa confiance et son espérance dans un monde se fondant sur la recherche d’une croissance économique sans fin.

    Notre propos se veut objectif et en même temps rassurant car comme chrétiens nous savons que nous avons « déjà la victoire »[3] grâce à Celui qui nous a tant aimés. Il possède aussi un certain regard prophétique au sens d’une tentative de lecture dans l’Esprit de l’actualité internationale à partir de la parole de Dieu. Il s’articulera en trois parties : le kairos de cette épidémie, le jugement de la Chine, le jugement des nations. La conclusion donnera l’espérance que nous pouvons avoir.

    Lorsque nous parlons de jugement sur une ou des nations, nous n’entendons pas un châtiment divin, au sens positif que nous pourrions avoir, mais d’abord une certaine intervention de Dieu sur une période donnée et sur un ou des pays donné(s) en vue d’instruire et de corriger. Nous verrons plus loin quel sens plus précis nous pouvons donner à cette notion.

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  • Une Semaine Sainte sans fidèles

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    D'Antoine Mekary sur ALETEIA :

    Vatican : une Semaine sainte sans fidèle

    La place et la basilique saint Pierre inhabituellement vides, à cause du Coronavirus.

    I.Media | 15 mars 2020

    Alors que la Semaine sainte débute le dimanche 5 avril prochain avec le dimanche des Rameaux, la Préfecture de la Maison pontificale a d’ores et déjà annoncé que toutes les célébrations se dérouleront sans la présence des fidèles.

    “En raison de l’urgence sanitaire internationale actuelle, toutes les célébrations liturgiques de la Semaine sainte se dérouleront sans la présence physique des fidèles” au Vatican, a annoncé la Préfecture de la Maison pontificale sur son site internet le 14 mars 2020. Cette situation inédite est une première dans l’histoire contemporaine de l’Eglise catholique.

    En outre, en respect des consignes qui interdisent les rassemblements afin de prévenir la propagation du virus, les audiences générales du pape François et les prières de l’Angélus ne seront disponibles qu’en streaming sur le portail officiel Vatican News. Le chef de l’Eglise les prononcera depuis sa bibliothèque privée, au second étage du Palais apostolique du Vatican. De même, la messe que célèbre le pontife argentin tous les matins à la Résidence Sainte-Marthe continuera à être diffusée en direct sur les mêmes canaux.

  • Se serrer les coudes avec RCF

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    Dès ce lundi 16 mars, émission spéciale quotidienne en direct 9h-10h sur RCF. Pas de sensationnalisme, juste de la solidarité, du recul, de la proximité. Le souci d'être à l'écoute de nos auditeurs.

    Comment avez-vous vécu ce premier week-end de l'ère Covid-19 ?
    Avez-vous besoin d’entraide, de solidarité ?
    Que prévoyez-vous pour cette semaine ? 
    Le point avec le service de communication et des experts du CHU Liège.

    Envoyez-nous vos témoignages et questions via: 
    surtout email: serronsnouslescoudes@rcf.be
    standard téléphonique entre 9h et 10h : 04 237 00 74
    sinon en commentaire sous les publications de notre page Facebook 
    via Twitter @RCFLiège @1rcfBelgique @rcfbruxelles

    Les infos sont reprises sur notre page web : https://rcf.be/belgique/serrons-nous-les-coudes

    Emission retransmise en direct sur RCF Liège 93.8 FM, RCF Bruxelles 107.6 FM et 1RCF Belgique, partout disponible en DAB+ en Belgique Francophone. Sinon aussi via l'App RCF ou en streaming sur www.rcf.be

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    Rendez-vous pour la matinale dès 9h00 pour cette émission spéciale sur RCF : Bruxelles, Liège et 1RCF Belgique.

    #SerronsNousLesCoudes #RCF #Covid19

  • Quand le maire de Venise confie sa ville et la Vénétie au Coeur immaculé de Marie

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    (Via le Forum catholique)

    Témoignage de foi exemplaire du maire de Venise

    Le maire de Venise, Luigi Brugnaro, s'est rendu hier, revêtu de son écharpe tricolore, à la basilique de la Madonna della Salute pour invoquer la puissante protection de la Sainte Vierge, formulant entre autres cette prière: «Nous consacrons la ville de Venise et nos terres vénitiennes à Ton Cœur Immaculé".

    source

    N.B. : L’Eglise Santa Maria della Salute domine l’extrémité sud du Grand Canal. Elle fut construite entre 1631 et 1687 par l’architecte Longhena, en l’honneur de la Vierge, pour la remercier d’avoir mis fin à une violente épidémie de peste qui ravagea la population.