La peste de l'avortement fait bien plus de morts que le coronavirus. Nous suggérions sur ce blog que nos seigneurs les évêques frappent d'interdit un pays comme le nôtre pour protester contre cette peste tueuse d'enfants qu'est la pratique de l'IVG, au moment où nos mandataires politiques se proposent de la porter bientôt jusqu'à 18 semaines de gestation. Ainsi, il n'y aurait plus de célébrations dans nos églises, ni messes, ni mariages, ni enterrements... Une telle suggestion a paru totalement déraisonnable à certains de nos visiteurs qui ne se sont pas privés de l'exprimer dans leurs commentaires. Mais voilà que l'épidémie actuelle du covid-19 a conduit les évêques d'Italie à suspendre messes et célébrations dans toute la Péninsule, et cela pour plusieurs semaines. Une mesure d'interdit que personne n'aurait jamais imaginée dans ce pays où se trouve enclavée la résidence du pape. La preuve, s'il en fallait une, qu'une mesure suspendant toutes les célébrations peut bel et bien être envisagée, a fortiori lorsqu'il s'agit de la vie de milliers de petits d'hommes détruits chaque jour dans le sein maternel...
Société - Page 323
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Ni messes, ni mariages, ni enterrements...
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Coronavirus, du jamais vu : les messes et les funérailles sont suspendues dans toute l'Italie jusqu'au 3 avril
Coronavirus. "Messes et funérailles suspendues dans toute l'Italie", selon le communiqué de la CEI
SOURCE Dimanche 8 mars 2020
La reconnaissance du décret gouvernemental qui limite les cérémonies religieuses dans toute l'Italie, y compris les rites funéraires, jusqu'au 3 avril. "Souffrance, mais l'Église prend sa part pour la protection de la santé"
Le communiqué de presse de la Coférence des Evêques d'Italie (CEI) suite aux nouvelles dispositions :
L'Église qui vit en Italie et, à travers les diocèses et les paroisses, se rapproche de chaque homme, partage la préoccupation commune face à l'urgence sanitaire qui affecte le pays. Par rapport à cette situation, la CEI (...) a fait siennes, en les relançant, les mesures par lesquelles le gouvernement s'est engagé à lutter contre la propagation du "coronavirus".
Le décret de la présidence du Conseil des ministres, entré en vigueur aujourd'hui, suspend "les cérémonies civiles et religieuses, y compris les funérailles" dans tout le pays jusqu'au vendredi 3 avril.
L'interprétation fournie par le gouvernement inclut strictement les messes et les rites funéraires parmi les "cérémonies religieuses". C'est un passage très contraignant, dont l'accueil rencontre des souffrances et des difficultés pour les pasteurs, les prêtres et les fidèles.
L'acceptation du décret est assumée uniquement par la volonté de prendre sa part, dans cette situation, pour contribuer à la protection de la santé publique.
Le commentaire de Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana :
Stop aux messes dans toute l'Italie, comme un air de Chine
09-03-2020
La Conférence épiscopale italienne, à la suite du décret du gouvernement, a décidé de suspendre les messes avec participation populaire dans toute l'Italie jusqu'au 3 avril. Une décision sérieuse, sans précédent dans l'histoire, qui est un message clair de la non-pertinence de la foi pour la vie des hommes. La hiérarchie ecclésiastique est de plus en plus perçue comme dépendante du gouvernement, sur le modèle de l'Association patriotique des catholiques chinois. En fait, des prêtres "clandestins" surgissent également pour célébrer dans une église ou dans des maisons avec quelques fidèles de confiance, risquant ainsi les plaintes des fonctionnaires de l'État et d'autres prêtres.
"Dieu n'est pas en mesure de répondre à nos besoins." Ainsi, dans l'éditorial publié hier, sœur Rosalina Ravasio a défini le message qui passe avec la décision de suspendre les messes avec assemblée, en raison du coronavirus. Et la question concernait encore les trois régions les plus touchées. Aujourd'hui, après la déclaration de la Conférence épiscopale italienne (CEI) dans laquelle la suspension des messes avec assemblées à travers l'Italie est annoncée, cet arrêt donne la mesure de la gravité de la décision prise.
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Alerte Fake News RTBF : Le délai légal moyen d’IVG est inférieur à 12 semaines dans les pays de l’UE (et non 18)
Alerte Fake News RTBF : Le délai légal moyen d’IVG est inférieur à 12 semaines dans les pays de l’UE (et non 18)
La Belgique s'alignerait-elle sur les autres pays avec cette loi?
Fake news! Bien au contraire, cette proposition de loi ne s’aligne pas sur les pays voisins, elle s’en écarte.Pourriez-vous s'il vous plaît liker et relayer ce visuel sur notre page facebook ?
Le délai moyen pour l’IVG n’est pas de 18 semaines comme le proposent certains députés ! En effet, le délai légal moyen d’avortement est inférieur à 12 semaines. Seulement 6% des femmes des pays de l’UE ont un délai supérieur à 14 semaines.
Pourquoi induire la population en erreur alors que la loi actuelle permet déjà 12 semaines ?
Selon les données Eurostat: la presque totalité des habitants européens ont un délai d'avortements limité à 12 semaines de gestation. Les Pays-Bas font figure d’exception alors que 25 pays sur 27 limitent le délai à moins de 14 semaines. Les porteurs du projet de loi pour la libéralisation de l’avortement expliquent que la Belgique « doit s’aligner sur les pays voisins ». Il conviendrait alors de garder le délai des 12 semaines et non pas l’augmenter à 18 pour éviter une exception supplémentaire en Europe.
Pourquoi Philippe Walkowiak, journaliste RTBF, relaie-t’il de fausses informations, répétant sans vérifier, sur la base de propos erronés de certaines politiciennes idéologues ? « Pourtant, il existe une majorité politique pour aligner en la matière la Belgique sur les pays voisins : fin de toutes les sanctions pénales, IVG jusqu’à 18 semaines, délai de réflexion ramené à 48h. » Publié le vendredi 06 mars 2020 à 10h11. Source de l’article de la RTBF : https://www.rtbf.be/info/article/detail_quand-la- formation-d-un-gouvernement- menace-les-droits-des-femmes? id=10448498
Lisez tout l'article ici.Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Débats, Ethique, Europe, Médias, Politique, Société 0 commentaire -
AbortusAvortement - Pourquoi ce professeur de gynécologie est-il contre ce texte ?
AbortusAvortement - Pourquoi ce professeur de gynécologie est-il contre ce texte ?
Le professeur Bernard explique pourquoi il pense que ce projet de loi IVG va trop loin
"Le dossier n’est vraiment pas bien complet de la part de ceux qui proposent cette loi, sur le plan des conséquences, qu'elles soient maternelles pour les grossesses suivantes et du côté technique des interruptions tardives. Peu de gens se rendent compte de l’avortement tel qu'il est pratiqué au-delà de 16 semaines en Hollande. Il consiste à dilater le col de l'utérus mécaniquement puis sortir le foetus en morceaux puisqu'à la taille qu'il a, il ne sait pas passer. On a du mal à avoir des précisions sur comment ils s’assurent avant le curetage que le fœtus ne vit plus. On n'a pas la réponse non plus sur ce que perçoit un fœtus à cet âge-là."
Retrouvez sur la plateforme Abortus-Avortement des dizaines de témoignages de soignants et les lettres qu’ils ont envoyées aux députés depuis des semaines détaillant les raisons de leur profonde et légitime opposition à ce texte !Je like la page Facebook Abortus-Avortement.be et partage les vidéos
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Un bilan équilibré en 10 points sur le coronavirus...
... est consultable sur ce site : https://legrandcontinent.eu/fr/2020/03/07/bilan-coronavirus/
On peut aussi lire ce coup de gueule contre la psychose qui règne : http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/03/07/coronavirus-et-cretinisation-hypocondriaque-massive/
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Scout : une école de vie
De RCF :
Scout : une école de vie
Présentée par Pascale De Barochez, Michel Leger, Wahid Selmi, Caroline Perocheau
DURÉE ÉMISSION : 25 MIN
Cette semaine, dans le Magazine diocésain, entretien avec Paul et Anatole, deux scouts d'Europe. Ce que le scoutisme a apporté dans leur vie, dans leur éducation, ce qu'ils veulent transmettre : ils se livrent au micro de RCF Loiret.
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8 mars : la femme est la première à payer le prix des injonctions sociétales
Communiqué de presse / 8 mars : Alliance VITA mobilisée pour défendre la cause des femmes face aux défis bioéthiques
À l’occasion de la journée internationale de la femme, Alliance VITA tient à rappeler combien les femmes sont la cible de pressions au cœur des débats bioéthiques et d’un business au niveau mondial.
La femme est la première à payer le prix du « droit à l’enfant »
Dans de trop nombreux pays encore, la femme est réduite à une forme d’esclavage moderne, pour être « mère porteuse » avec la Gestation par autrui (GPA). Pour de l’argent, son corps est mis à disposition de « médecins procréateurs » pour être inséminé et porter un enfant qu’elle devra abandonner à des clients. Dans certains pays, ce sont ses ovocytes, qui sont mis à prix pour satisfaire la demande d’un droit à l’enfant. Un business qui se nourrit de la pauvreté de certaines jeunes femmes en bonne santé acceptant des traitements hormonaux et une intervention médicale de ponction qui n’ont rien d’anodin pour leur santé.
La femme est la première à payer le prix des injonctions sociétales
Beaucoup de femmes confient leur difficulté à accueillir une grossesse face aux pressions sociales, économiques, ou professionnelles.
En même temps, en France, les parlementaires débattent de la congélation ovocytaire, sans raison médicale. Il s’agit en réalité d’une défaite pour les femmes, à qui l’on proposerait une emprise médicale croissante, des traitements médicaux pour artificialiser leur maternité, avec à la clé une fausse promesse d’assurance maternité : 3 femmes sur 4 n’auraient pas d’enfant à l’issue.
Par ailleurs, nous avons été témoins, en 2013, du scandale qu’ont provoqué des sociétés américaines en proposant de rembourser la congélation ovocytaire à leurs employées américaines et, ce faisant, tirant profit de leur force de travail alors qu’elles sont encore jeunes. Nous sommes devant un risque majeur d’entrave à la maternité par la pression socio-économique.
Pour Caroline Roux, Déléguée générale adjointe d’Alliance VITA :
« Les femmes sont soumises actuellement à une double pression contradictoire concernant leur capacité à la maternité. Ce n’est pas aux femmes à s’adapter à une société de plus en plus déconnectée des réalités féminines. Au contraire, l’urgence est d’intégrer la capacité à la maternité comme une richesse pour l’implication des femmes dans la société. »
Alliance VITA demande aux pouvoir publics de favoriser les conditions sociales qui permettent aux femmes de concilier études, entrée dans la vie professionnelle et maternité.
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Le coronavirus ou la grande peur des bien-vivants
Une Chronique du Père Danziec sur le site de Valeurs Actuelles :
Coronavirus : la grande peur des bien-vivants
06/03/2020
Notre monde, qui se croyait invulnérable, traverse avec le coronavirus une crise sanitaire dont il est difficile de mesurer les contours et la réelle menace. Cependant là où autrefois la Foi servait de secours dans les épreuves des hommes, le père Danziec analyse la peur de l’homme d’aujourd’hui, sans transcendance et livré à ses seules considérations terrestres.
Il y a le premier mot formulé par un enfant, celui dont les parents se souviennent. Et il y a les dernières volontés des parents, l’enveloppe testamentaire qui marque à jamais la mémoire des enfants. Saint-Exupéry n’a pas eu de descendance mais sa dernière lettre, rédigée la veille de sa mort accidentelle, s’adresse aux enfants de la modernité. Et aujourd’hui encore, elle impressionne par son actualité. Dans ces ultimes lignes qui datent de juillet 1944, l’aviateur-écrivain se dévoile comme jamais dans le rôle d’un lanceur d’alerte pour âmes en détresse. Il prend soin de prévenir. De diagnostiquer. Et d’offrir des solutions. Pour lui, « il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes des inquiétudes spirituelles ». Son remède ? « Faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien ». Le seul problème de par le monde trouverait donc sa racine dans les motifs de nos peurs. Dis-moi quelles sont tes inquiétudes et je te dirai qui tu es.
Les épidémies ? Plus proche du temps de Pharaon que d’Instagram
Pour l’auteur du Petit Prince, l’avènement de la technique a en effet transformé l’homme en un “fonctionnaire universel” dénué de toute transcendance. Les inquiétudes humaines ont désormais changé de nature. Finie depuis longtemps la possibilité d’une mauvaise récolte qui se traduirait ensuite en famine. Dans nos sociétés occidentales, la crainte de la faim, de la soif ou du froid, si coutumière chez nos anciens, a quasi disparu. L’homme postmoderne, étourdi par les progrès de la révolution numérique, se croit dorénavant tout-puissant. La guerre et les épidémies appartiennent à un monde ancien, plus proche de celui de Pharaon et des plaies d’Egypte que celui d’Instagram et d’Uber Eats.
Pourtant, il n’y a pas si longtemps encore, la respiration économique du pays reposait fondamentalement sur la vie paysanne de petits propriétaires agricoles. Cet univers rural, au quotidien âpre parfois et à la vie rude souvent, n’était pas, malgré cela, un grand consommateur d’anxiolytique. Les fêtes religieuses et les réjouissances villageoises avaient leurs vertus propres sans rien enlever aux difficultés inhérentes du quotidien. C’est que le travail du sol offre à lui seul des leçons de philosophie sur l’existence. Il rappelle incessamment à celui qui bèche la nécessité impérieuse de son labeur. Il lui redit aussi sa dépendance absolue quant à la nature qui impose son rythme et qu’il lui faut respecter. La crainte du gel ou de la maladie faisait partie de la vie. La foi en Dieu permettait de transfigurer ses inquiétudes et par-là éviter d’être submergée par elles en prenant de la hauteur spirituelle. A l’inverse, l’univers matérialiste athée, s’appuyant sur les avancées technologiques pour assouvir ses appétits, se prête à rêver au risque zéro ou à croire possible la maîtrise totale de l’échec. Là où l’on savait autrefois appréhender les épreuves sur le temps long, la postmodernité se trouve tétanisée lorsqu’elle peine à trouver une solution immédiate à un problème.
La décision de mettre en quarantaine des zones géographiques entières suscitent l’incompréhension dans notre monde horizontal qui se croyait jusqu’alors invulnérable. Libération s'alarme ainsi dans un article du « retour de mesures médiévales et barbares » soupçonnées d’inefficacité. Saint-Exupéry avait bien raison, nos inquiétudes disent qui nous sommes. Dans un monde sans Dieu et sans guerre, l’homme s’inquiète davantage de ses paris sportifs ou de son prochain lieu de vacances que de la préservation de son identité garante d’un certain bien commun ou des dérives d’internet qui abiment l’innocence des plus jeunes. A l’heure d’une menace de pandémie, son inquiétude devient plus redoutablement égoïste, gouvernée par la suspicion et un terrifiant “sauve qui peut”. Métro à demi vides, rues désertes, supermarchés dévalisés : le vent de panique est palpable là où le virus sévit. Et ce jusqu’aux portes des églises que deux diocèses ont pris la décision de fermer comme s’il était encore besoin que soit manifesté au grand jour ce manque de foi dont les catholiques observants subissent les conséquences depuis 50 ans... Ainsi a-t-on vu l’évêque de Beauvais annoncer sur sa page Facebook (sans doute sans même voir le ridicule de la situation) que, par précaution, la conférence “Guérison miraculeuse, est-ce possible ? ” prévue à Creil de longue date était reportée.
Euripide dans sa tragédie Les Héraclides affirme que l’honneur « passe avant la vie dans l’opinion des hommes de cœur ». Encore faut-il y être éduqué pour affronter la mort qui, coronavirus ou pas, nous attend tous. Certains trouveront anecdotique que la France se prépare à entrer dans la phase 3 du stade épidémique tandis que la maladie gagne du terrain, avec neuf morts sur le territoire français et près de 577 cas positifs confirmés. Cependant, au-delà de l’urgence sanitaire dont les contours bien évidemment échappent au grand nombre, on est en droit de s’interroger sur la façon de gérer nos peurs. Bernanos parlait en son temps de la grande peur des bien-pensants. Bienvenue dans la grande peur des bien-vivants. Privé de spiritualité, ignorant sa nature dépendante, que peut attendre l’homme d’une société hédoniste et insouciante qui non seulement ne sait pas à quel saint se vouer, mais qui, surtout, depuis longtemps ne croit plus en leur existence et à la force de la prière ? Le christianisme ne se propose pas de sortir de la peur ni de l’éradiquer. Il cherche plus modestement à la purifier et à la transfigurer. A l’image du Christ en croix.
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Le Vatican accepte la démission du cardinal Philippe Barbarin
De Jean-baptiste Le Roux sur RCF :
Le Vatican accepte la démission du cardinal Barbarin
6 MARS 2020
Le Saint Siège a confirmé vendredi 6 mars qu'il acceptait la démission de l'archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin.
LE VATICAN ACCEPTE LA DÉMISSION DU CARDINAL BARBARIN
C'est officiel. Le Pape François a accepté la démission du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon. Une décision qui laisse le diocèse sous la direction de Mgr Michel Dubost, qui avait été nommé administrateur apostolique par le Saint Siège.
C’était la 3ème fois en quatre ans que l’archevêque de Lyon avait formulé une demande en ce sens au souverain pontife. Une première fois au moment de la révélation de l’affaire Preynat en 2016, une 2e fois en 2019 après sa condamnation en première instance et donc maintenant après sa relaxe.
VERS UN APAISEMENT POUR LE DIOCÈSE
Dans un communiqué, la La Conférence des Evêques de France a assuré le diocèse de Lyon de "la prière fraternelle de tous les catholiques de France". La CEF appelle également le diocèse de Lyon, à "poursuivre le travail de vérité et de réconciliation qu’il a engagé" "après les épreuves de ces derniers mois.
Les évêques de France en profitent pour remercier "le cardinal Philippe Barbarin pour ce qu’il a apporté à l’Église en France pendant son service épiscopal". Ils espèrent également que "l’issue des procédures engagées contribuera à l’apaisement des personnes victimes" de Bernard Preynat.
UN NOUVEL ARCHEVÊQUE D'ICI DEUX À QUATRE MOIS
Actuellement en Israël pour deux mois, Mgr Philippe Barbarin devrait revenir à Lyon dans quelques semaines pour préparer son déménagement. La destination de sa prochaine nomination n’est toujours pas connue. Le diocèse va donc maintenant se préparer à accueillir un nouvel archevêque. Une nomination qui devrait être connue d'ici deux à quatre mois. A noter que si Mgr Barbarin n’est plus archevêque de Lyon, il reste cardinal. Un titre qui lui permettra de participer au prochain conclave pour élire un nouveau Pape. Une messe d'action de grâces pour remercier Mgr Philippe Barbarin sera donnée en sa présence le vendredi 15 mai à 19h à la cathédrale Saint Jean-Baptiste à Lyon.
Mgr Barbarin avait été nommé primat des Gaules à l’été 2002 en provenance de Moulins, dans l’Allier. Créé cardinal un an après son arrivée à Lyon, il aura marqué le diocèse de Lyon par son dynamisme et ses initiatives. Mgr Barbarin aura aussi marqué par ses prises de parole médiatiques, notamment contre le mariage pour tous en 2013. Une médiatisation qui jouera en sa défaveur au moment de la révélation en 2016 des abus sexuels commis par le Père Bernard Preynat.
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Selon un rapport sur les droits de l'homme, les religions doivent se soumettre à l'ONU en matière de droits des femmes, droits LGBT…
De Jeanne Smits sur son blog :
Il est urgent d'abroger les lois qui « discriminent » à l'encontre des femmes et de la communauté LGBT+ au nom de la religion : telle est la conclusion, en substance, d'un rapport publié fin février par le rapporteur spécial de l'ONU sur la liberté de religion et de croyance, le Maldivien Ahmed Shaheed. Le rapport est téléchargeable ici.
La photo ci-dessus illustre le communiqué de presse de l'ONU à son sujet ; elle représente un couple lors de la Gay Pride de Ney York en 2018.
Son rapport met dans le même sac la lapidation pour adultère et l'interdiction de l'avortement, les mariages précoces ou forcés et les « stéréotypes de genre » qui impose tel ou tel rôle aux hommes et aux femmes en fonction de leur sexe, la criminalisation des actes homosexuels et l'accès aux droits familiaux pour les LGBT.
Ce rapporteur onusien chargé d'assurer le droit de chacun de pratiquer sa religion (ou de n'en avoir point) met en balance deux types d'approche : d'une part, une série de droits absolus dont l'ONU assure systématiquement la défense – droits relatifs au genre, droits des femmes, droit à la santé reproductive, etc. –et de l'autre, les droits liés à la religion, plus relatifs, qui peuvent être restreints dès lors qu'ils portent atteint aux premiers. Ces droits d'ordre religieux comprennent évidemment tous les préceptes de la morale traditionnelle qui doive céder le pas devant la nouvelle anti-morale globale.
Précisons tout de suite qu’Ahmed Shaheed, expert indépendant et d'ailleurs non rémunéré pour ce rapport n'émet que des avis consultatifs. Il n'empêche que sa prose est distribuée par les canaux d'information de l'ONU et entre dans le corpus des documents internationaux où il est d'usage qu'on se cite mutuellement, et que la terminologie utilisée dans les documents contraignants en soit affectée.S'agit-il dans le cas du rapport présenté au Conseil des droits de l'homme de l'ONU de proposer que les religions traditionnelles modifient leurs croyances et leurs préceptes moraux ? Comme l’observe Rebecca Oas de l’organisation pro-famille C-Fam, Shaheed ne va pas jusque-là, mais il pose que le christianisme et l’islam sont susceptibles d'être interprété de manière « patriarcale » ou non, et il cite des universitaires favorables à des réinterprétations « progressistes » des grandes religions traditionnelles.
On retrouve ici l'idée force du mondialisme actuel qui s'accommode de l'existence de religions mais à la condition de leur restructuration afin de les rendre compatibles avec le relativisme global qui les met toutes sur un pied d'égalité, sous la coupole des droits de l'homme est au service d'une prétendue harmonie d'ensemble.
Lire la suite sur le blog de Jeanne SmitsLire également : ONU : la liberté religieuse mise en cause au nom de la promotion de prétendus "droits humains"
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Une pente glissante pour les plus faibles de notre société...
De cathobel.be :
Opinion du frère René Stockman: The day after*
Fr. René Stockman, Supérieur général des Frères de la Charité, nous transmet cette Opinion à la suite du procès d’euthanasie de Tine Nys à Gand, où son nom était mentionné. Rappelons que ce procès devant la cour d’assises de Gand s’est terminé par l’acquittement des trois médecins mis en cause.
Le procès d’euthanasie devant la Cour d’Assises à Gand est terminé depuis plusieurs semaines et a pratiquement disparu de l’intérêt des médias. Je n’ai pas l’habitude de suivre les affaires d’assises, mais cette fois-ci il y avait deux raisons de le faire. Tout d’abord le cas en tant que tel, un cas d’euthanasie pour souffrances psychologiques sans perspective et la manière dont la société y fait face aujourd’hui. Mais aussi parce que mon nom a été mentionné comme quelqu’un ayant été impliqué en vue de la poursuite judiciaire. Certains espéraient même que j’en témoignerais sous serment. Cela ne m’aurait pas posé problème, car mon implication dans tout le procès est nulle, et le soupçon n’a surgi que chez certains, qui sont arrivé à cette théorie de conspiration à travers d’étranges torsions dans leur cerveau, pouvant ainsi une fois de plus cracher leur venin sur l’Église. Quelqu’un l’a qualifié à ma place d’aberrant, et c’est le seul mot correct que nous pouvons utiliser ici. Je le considère également comme diffamatoire et calomnieux.
Notre principale préoccupation reste l’euthanasie pour souffrances psychologiques sans perspective où cette possibilité pourrait se développer davantage en tant que thérapie alternative dans les soins de santé mentale. De nombreux psychiatres et psychologues ont déjà indiqué que cela ne peut être concilié avec de bons soins psychiatriques et avec l’objectif et la définition de la médecine. Tant en ce qui concerne l’euthanasie que les définitions en constante évolution de « la médecine » et des « actes médicaux » qui sont répandues en Flandre et aux Pays-Bas par des groupes de pression et les médias, sans aucune fondation et sans consultation des fédérations mondiales de médecins, nous sommes aussi dans le domaine de la médecine sur une pente glissante aux conséquences très dangereuses, notamment pour les plus faibles de notre société. À cet égard, il incombe aux associations nationales et internationales de médecins de mettre de l’ordre dans leurs affaires. La médecine doit toujours viser la guérison, et si la guérison n’est plus possible, la médecine a pour tâche de soulager la douleur et la souffrance. Après tout, nous ne sommes pas non plus en faveur de l’acharnement thérapeutique. Et cela s’applique aussi bien à la médecine somatique qu’à la médecine psychiatrique. Il semble très douteux que l’un des médecins ait déclaré après l’acquittement lors du procès d’euthanasie, qu’elle avait besoin de plus de ressources et de personnes pour accompagner plus de patients afin de dériver l’idée de suicide qui vit en eux vers une demande d’euthanasie. L’euthanasie évolue donc davantage vers le suicide médicalement assisté et une nouvelle forme de thérapie en soins psychiatriques. Le gouvernement et la société n’ont-ils pas l’obligation d’investir plus d’attention et de ressources dans la prise en charge des enfants et des jeunes souffrant de troubles psychologiques, des familles brisées, des personnes seules, des adultes souffrant de graves problèmes psychologiques, plutôt que de continuer à faciliter le suicide sous forme d’euthanasie?
L’espoir peut resurgir
Espérons qu’à long terme, ce ne sera pas une considération économique de frais et d’avantages. Cela signifierait la fin d’une société humaine.
Si, lors d’une souffrance somatique l’irréversibilité du trouble peut être objectivement établie par des critères diagnostiques, ce n’est pas du tout le cas lors d’une souffrance psychologique. Et par définition, la souffrance psychologique est souvent désespérée et crée chez le patient le sentiment de ne plus jamais pouvoir en sortir.
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Belgique : une nouvelle campagne pour encourager les soins palliatifs
Belgique : une nouvelle campagne pour encourager les soins palliatifs
05/03/2020
Les trois fédérations belges de soins palliatifs, en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre, ont lancé, ce mardi 3 mars, une campagne nationale pour diffuser une image plus positive des soins palliatifs. Intitulée « Bien plus que des soins », cette campagne veut montrer que les soins palliatifs ne sont pas synonymes de mort mais bien plus de qualité de vie. Ceux-ci ont pour vocation d'améliorer la qualité de vie des patients et de leurs proches en leur offrant un accompagnement pour un “bien-être tant physique que psychologique, social et spirituel”.
Chaque année, Belgique, plusieurs dizaines de milliers de personnes et leur entourage pourraient bénéficier de ces soins, selon le Palliative Care Indicators Tool (voy. Actualité IEB 20/4/2016). Cet outil identifie les patients qui en auraient besoin sur base des critères de fragilité, d'incurabilité et de sévérité de la maladie. Ainsi, les soins palliatifs ne sont pas réservés uniquement aux patients au pronostic vital de moins de 3 mois ou aux personnes atteintes d'un cancer. Au contraire, toute personne atteinte d'une maladie grave et évolutive sans guérison possible peut en bénéficier.
Cette campagne se décline donc en français et néerlandais, à travers des affiches dans les lieux publics et institutions de soins de toute la Belgique, et des messages sur les réseaux sociaux. Dès le mois prochain, seront également diffusés des spots sur les radios francophones. Le site www.bienplusquedessoins.be explique non seulement en quoi consistent les soins palliatifs, mais aussi quelles sont les personnes qui en bénéficient. On y trouve par exemple les témoignages de Fatima Chaoui, une aidante proche, et Régine Hardy, psychologue.
Toute la campagne met ainsi en avant, avec beaucoup de douceur, des situations personnelles très simples et très touchantes. "Martine aime passer du temps avec sa petite-fille", "Simon apprécie la présence de son chien" et "Nadia se détend dans un bon bain chaud" : ces petites choses anodines du quotidien sont rendues possibles précisément grâce aux soins palliatifs. Ceux-ci soulignent l'humanité des personnes qui sont bien vivantes, au-delà de leur maladie.
Source : www.bienplusquedessoins.be