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Société - Page 355

  • Comment l’éducation idéologique du Parti communiste chinois sape l’esprit des enfants

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    De  site Bitter Winter :

    L’éducation idéologique du PCC sape l’esprit des enfants

    Lors du symposium pour les professeurs de théorie idéologique et politique qui s’est tenu le 18 mars à Pékin, le président Xi Jinping a souligné à plusieurs reprises la nécessité de cultiver des générations de talents qui soutiendront les dirigeants du PCCet le système socialiste chinois. Cette action doit commencer avec les écoles et les enfants, a-t-il affirmé.

    Le 11 juin, le Bureau de l’éducation de Jiujiang, une ville située dans la province du Jiangxi au sud-est du pays, a publié un avis prescrivant l’introduction d’un cours de « culture rouge » dans les programmes de maternelle, le but ultime étant de poser les jalons de la formation des héritiers du socialisme en exposant les enfants d’âge préscolaire (3 à 6 ans) à « l’esprit rouge » et en suscitant en eux des « émotions rouges. » Ces cours doivent refléter l’essentiel de la série d’allocutions de Xi Jinping sur le sujet. Les enseignants sont obligés de faire pleinement usage des ressources sociales pour guider les jeunes enfants vers la perception et l’expérience de la culture communiste dans la vie, introduite via des activités ludiques visant à semer les germes des « gènes rouges » dans leurs jeunes esprits. (...)

    En juillet, Jiujiang, Nanchang et d’autres villes de la province du Jianxi ont organisé un camp d’été de « pensée révolutionnaire » réunissant plus de 200 élèves du primaire et du secondaire, dans l’une des soi-disant « bases révolutionnaires » situées à Jinggangshan, une ville-comté limitrophe de la province du Hunan, considéré comme le « berceau de la révolution chinoise ». Base des communistes chinois et de l’armée rouge dans les années 1920, Jinggangshan est désormais un centre d’activités offrant diverses formations à la gloire de la révolution prolétarienne chinoise.

    Selon l’un des élèves présents au camp, les instructeurs leur ont raconté des histoires au sujet de l’héroïsme du président Mao et d’autres dirigeants révolutionnaires, les qualifiant de « très courageux », tout en recommandant aux enfants « de toujours porter le président Mao à cœur ».

    Des élèves en uniforme de l’Armée populaire, portant des sacs à dos sur lesquels sont imprimés le portrait du président Mao et le slogan « Servir le peuple ».
    Des élèves en uniforme de l’Armée populaire, portant des sacs à dos sur lesquels sont imprimés le portrait du président Mao et le slogan « Servir le peuple ». (Une photo de WeChat)

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  • Quand les fillettes musulmanes se voilent : l'expression d'un libre choix ?!

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    De Nesrine Briki sur le site Causeur.fr :

    Islam: le « libre choix » des fillettes de se voiler

    Décryptage d'une inquiétante vidéo de propagande


    Une vidéo, partagée par le groupe féministe Les Algériennes, révèle parfaitement bien les mécanismes et les ressorts invisibles qui sous-tendent le voilement des femmes musulmanes, tout en exposant la problématique du « libre choix ».


    J’ignore qui est cette enfant, je ne connais ni son identité ni le contexte exact de la diffusion de cette vidéo. D’après les quelques informations que j’ai pu glaner, c’est le père qui a diffusé la vidéo.

    Confiance en soi troublante

    La petite fille doit avoir entre huit et onze ans. Elle parle de manière assurée et semble totalement à l’aise face à la caméra. Son visage respire la détermination, son regard déborde d’un mélange d’aplomb et d’effronterie infantile.Encore plus que la confiance en soi ou l’assurance, cette frêle et mignonne enfant s’exprime avec autorité: elle emploie le ton docte et supérieur de celui qui pense détenir la vérité. Elle sait poser sa voix, et jouer avec les inflexions, je la trouve bien plus éloquente que nombre d’adultes.

    Dans cette vidéo, elle s’adresse aux internautes, elle affirme vouloir comprendre les critiques dirigées contre la pudeur (Sotra), elle se demande pourquoi les vidéos qui propagent l’indécence (Tabarouj) ne font pas réagir, tandis que celles qui traitent de pudeur sont décriées. Je pense qu’elle doit faire référence au voilement des petites filles ou au Niqab.« Cela ne vous paraît pas honteux de voir une moutabarija (femme indécente) s’afficher, au contraire, cela vous attire ! » déplore-t-elle à 0,17 minute. J’ai maintes fois entendu prononcé le mot moutabarija, souvent par des islamistes, rarement par des enfants.L’opposition sémantique pudeur (sotra) et l’indécence (tabarouj) est un axe fondamental dans la dialectique des islamistes. Selon leur vision binaire, les femmes se divisent en deux catégories: les vertueuses (voilées) et les indécentes (toutes les autres). J’ai beau savoir que certaines idéologies n’hésitent pas à utiliser les enfants, il me paraît toujours choquant d’entendre proférer ce genre de notion par une bouche innocente.

    La première fois que j’avais entendu ce mot moutabarija, c’était en Algérie dans les années 90. Au départ, le terme désignait les femmes jugées habillées de manière provocante (jupe courte ou décolleté). Ensuite, la signification a évolué pour s’étendre à toutes les femmes qui ne se couvrent pas la tête, voire celles qui portent un voile estimé non conforme à la charia. Dans la vidéo, la petite fille s’adresse ensuite aux femmes non voilées : « Toi, la moutabarijaa, lorsque tu me vois, ne ressens-tu pas de la jalousie (dans le sens premier de vergogne, honte de soi) en me voyant, moi enfant, porter un voile? Ne te dis-tu pas, elle est mieux que moi, elle est plus jeune que moi et porte le jilbab (le voile réglementaire des extrémistes) ? »

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  • "Choisir la mort, c’est refuser l’espérance"; le pape dénonce la pratique de l'euthanasie

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    D'Adélaïde Patrignani sur Vatican News :

    Le Pape dénonce l’euthanasie, fondée «sur une vision utilitariste de la personne»

    Les audiences reprennent pour le Pape François en ce premier lundi de septembre. En fin de matinée, le Saint-Père a reçu environ 150 membres de l’Association Italienne d’Oncologie Médicale (AIOM). Il leur a rappelé l’importance de l’attention à accorder au malade, avant de s’élever contre l’euthanasie et de proposer comme exemple à suivre Jésus, venu «pour guérir l’humanité».

    Le Pape est d’abord revenu sur les principales missions de cette association fondée en 1973, et qui se réunira dans quelques semaines pour un congrès national. Il a mentionné l’importance accordée par l’AIOM au «soin de la relation avec le malade», rendue visible lors de cette audience par la présence de quelques patients.

    Une technologie au service de tout homme

    L’oncologie - spécialité médicale d'étude, de diagnostic et de traitement des cancers – telle que la pratique cette association italienne est «une oncologie de la miséricorde», a expliqué le Pape, «parce que l’effort de personnaliser les soins révèle une attention non seulement à la maladie, mais au malade et à ses caractéristiques». Elle montre aussi que la «technologie se met au service des personnes». «La technologie n’est pas au service de l’homme quand elle le réduit à une chose, quand elle fait la distinction entre celui qui mérite encore d’être soigné et celui qui, en revanche, ne le mérite pas, parce qu’il est considéré seulement comme un poids», a-t-il insisté.

    Choisir la mort, c’est refuser l’espérance

    Puis le Pape s’est exprimé sur l’euthanasie, une pratique qui «en apparence seulement se propose de promouvoir la liberté personnelle». En réalité, «elle se base sur une vision utilitariste de la personne, laquelle devient inutile ou peut être assimilée à un coût», «souvent même à un déchet», si les espoirs d’amélioration disparaissent. En revanche, l’accompagnement du malade et de ses proches durant toutes les phases de la maladie, grâce aux soins palliatifs ou à l’accueil en établissements spécialisés, «contribue à créer une culture et des pratiques plus attentives à la valeur de chaque personne», a souligné François. «Ne vous découragez jamais devant l’incompréhension que vous pourrez rencontrer, ou devant la proposition insistante de voies plus radicales et expéditives», a-t-il demandé. «Si l’on choisit la mort, les problèmes en un certain sens sont résolus ; mais combien d’amertume derrière ce raisonnement, et quel refus de l’espérance comporte le choix de renoncer à tout et de couper tous les liens !», a poursuivi le Pape. Un défi consiste donc à redonner l’espérance, en particulier dans les cas les plus difficiles.

    Protéger l’environnement pour protéger la santé

    François s’est ensuite arrêté sur le thème de la prévention et de la sensibilisation concernant les cancers, indiquant que la meilleure prévention est «celle d’un environnement sain et d’un style de vie respectueux du corps humain et de ses lois». Cela «dépend non seulement de choix individuels, mais aussi des lieux où l’on vit et qui, surtout dans les grands centres, soumettent le physique à un stress continuel à cause des rythmes de vie et de l’exposition à des agents polluants». Autrement dit, le soin de «notre maison commune» est nécessaire pour la bonne santé de l’humanité. «La protection de l’environnement et la lutte contre les tumeurs deviennent alors les deux faces d’un même problème, deux aspects complémentaires d’une même bataille de citoyenneté et d’humanité», a résumé le Pape.

    Jésus, médecin des âmes et modèle de tendresse

    Le Saint-Père a enfin encouragé ses hôtes à se tourner vers Jésus, le «plus grand maître en humanité», pour qu’Il inspire leurs gestes et soit leur compagnon de route. Jésus peut aider les malades «à trouver la force de ne pas interrompre les liens d’amour, d’offrir leur souffrance pour les frères, de garder vivante l’amitié avec Dieu». Il peut aider les médecins «à regarder toujours le bien des autres, à se dépenser avec générosité, à lutter pour un monde plus solidaire»; d’autant plus, a fait noter François, que le Seigneur a été comme un «collègue», le «médecin envoyé par le Père pour guérir l’humanité». Enfin, Jésus peut encourager chacun «à se faire proche de ceux qui souffrent, des petits surtout, et à mettre les faibles à la première place, pour que grandissent une société plus humaine et des relations empreintes de gratuité, plus que d’opportunité».

    L'intégralité de l'allocution du pape figure sur le site zenit.org.

  • Un quart des prêtres des Pays-Bas est d'origine étrangère

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    De Sanne Gerrits sur le site KN.NL :

    Un quart des prêtres néerlandais est d'origine étrangère

    26 août 2019

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    Les prêtres du diocèse de Roermond se rassemblent autour de l'autel pendant la messe des ordinations à la prêtrise 2019 (Photo: diocèse de Roermond)

    Aux Pays-Bas, de plus en plus de prêtres sont d'origine étrangère. Le Nederlands Dagblad en fait état après une enquête dans les diocèses néerlandais.

    Selon le ND , 22% de tous les prêtres en activité aux Pays-Bas viennent de l'étranger. Il y a onze ans, ils ne représentaient que la moitié. La pénurie de prêtres est désignée comme étant la raison principale.

    Différences entre les diocèses

    Dans le diocèse de Roermond et le diocèse de Haarlem, des prêtres de pays lointains sont arrivés depuis des années par le biais du Neocatechumenat. Neuf prêtres indiens travaillent aujourd'hui dans le diocèse de Den Bosch (24 prêtres étrangers et 89 prêtres néerlandais). Le chiffre continuera de croître fortement puisque les séminaires de Tiltenberg (Haarlem) et de Rolduc (Roermond) ont soixante étudiants sacerdotaux étrangers en formation, selon le ND .

    Le diocèse de Haarlem a un score relativement élevé avec 27 prêtres néerlandais sur 58. Le diocèse de Groningue avec 3 des 19 a le score le plus bas. Selon le porte-parole du diocèse de Groningue-Leeuwarden, Lammert de Hoop, dans le ND, la pénurie de prêtres ne se fait pas sentir aussi fort qu'ailleurs. Les équipes de prêtres, de diacres et de pasteurs semblent bien se porter là-bas.

    Fusionner ou immigrer

    Dans l'archidiocèse d'Utrecht, la politique est davantage axée sur la fusion des paroisses, appelée dans le ND à la «compensation administrative» de la pénurie de prêtres. Chaque paroisse, avec une moyenne de cinq églises, semble avoir un prêtre. En pratique, cela est difficile pour un prêtre. Dans le diocèse de Breda également, les 27 prêtres actifs ont en moyenne cinq églises par personne à leur charge.

    Le diocèse de Roermond a toujours l'effectif le plus important avec 143 prêtres en activité, dont 19 proviennent de l'étranger. Mais la pénurie de la prêtrise se fait sentir là aussi car le système d’une paroisse avec une église est toujours en place. Les chiffres montrent qu'en moyenne un prêtre est responsable de deux églises.

    L'enthousiasme de l'église universelle

    Des prêtres étrangers circulent à Roermond depuis de nombreuses années. «Non seulement à cause du manque de prêtres, mais aussi en raison de son orientation internationale. En outre, l'évêque précédent a voulu insuffler l'enthousiasme, l'idéalisme et le dynamisme de l'église universelle dans l'église du Limbourg », a déclaré à ND le porte-parole du diocèse Roermond Matheu Bemelmans .

    Alors qu'à présent de nombreux curés émérites célèbrent souvent la messe dans les paroisses néerlandaises, la pénurie de prêtres devrait s'accentuer. Le Nederlands Dagblad suppose que la progression du nombre des prêtres étrangers se poursuivra pendant un certain temps.

  • Quand une infirmière est forcée de participer contre son gré à un avortement

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    ETATS-UNIS: UNE INFIRMIÈRE FORCÉE DE PARTICIPER À UN AVORTEMENT CONTRE SA VOLONTÉ

    de genethique.org

    Aux Etats-Unis, « le plus grand hôpital du Vermont a contraint une infirmière à participer à une procédure d'avortement malgré ses objections morales », en violation de la loi fédérale, a déclaré le 28 août dernier l'Office for Civil Rights du ministère américain de la Santé et des Services sociaux.

    L'avortement a eu lieu en 2017. L'infirmière pensait participer à une intervention liée une fausse couche de la patiente, et lorsqu’elle a réalisé qu’il s’agissait d’un avortement, le médecin lui a dit : « S'il vous plaît, ne m’en veuillez pas ». L'infirmière a déposé une plainte auprès du bureau des droits civils en mai 2018. Une enquête a révélé « une discrimination grave » de la part de l’établissement « contre les infirmières et le personnel qui ne peuvent, en toute bonne conscience, participer à un avortement volontaire, en violation des lois fédérales connues sous le nom d'amendements de l'Église ».

    Le Centre médical de l'Université du Vermont pourrait ainsi perdre une partie du financement fédéral « si les deux parties ne parviennent pas à s'entendre dans les 30 jours sur les politiques de l'hôpital concernant la participation des employés aux avortements », a annoncé l'Office for Civil Rights.

    « Avant l'élection de Donald. Trump », le directeur de cet Office, Roger Severino, « recevait en moyenne 1,25 plainte liée à l’objection de conscience par an, (…) maintenant, elles se comptent par centaines ».

    Sources: The Japan (29/08/2019) - Times Vermont hospital forced nurse to participate in 2017 abortion, U.S. agency says

  • Retrouvez KTO sur le canal 36 de Telenet à Bruxelles et en Wallonie

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    30 août 2019

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Retrouvez KTO sur le canal 36 de Telenet
    à Bruxelles et en Wallonie

    Vous l’attendiez depuis longtemps, KTO est désormais accessible viaTelenet sur le canal 36. À partir du 2 septembre, les abonnés à la télévision de Telenet habitant à Bruxelles ou en Wallonie, auront donc la possibilité d’accéder gratuitement à tous les programmes de KTO sur le canal 36.

    KTO, la chaîne catholique francophone 

    Grâce à KTO, vivez en direct les temps forts de la vie catholique ainsi que les évènements exceptionnels comme le prochain voyage du Pape au Mozambique, à Madagascar et à l’île Maurice du 4 au 10 septembre.

    Découvrez également les différents visages de l’Église, avec des documentaires, des reportages aux quatre coins du monde, des interviews et des débats pour mieux comprendre l’actualité.

    Tous les programmes sont également disponibles sur : http://www.ktotv.com/guide#/

    À PROPOS DE KTO

    KTO est la chaîne catholique francophone, elle offre des éclairages sur des sujets de réflexion ou de débats et accompagne la vie de prière des téléspectateurs. KTO propose plus de 250 heures de documentaires religieux et plus de 900 heures de direct, notamment lors d’événements exceptionnels comme les voyages du pape. Plus de 25 000 vidéos sont en accès gratuit sur le site KTOTV.com. Elle est disponible gratuitement via les réseaux câbles/ADSL, sur le satellite et sur KTOTV.com.

  • Quand Christine Pedotti, rédactrice en chef de « Témoignage Chrétien » tance Mgr Aupetit, archevêque de Paris

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    De Jacques de Guillebon dans le mensuel « La Nef » :

    Aupetit©Ibex73-Commons.wikimedia.org_-540x330.jpg« L’étincelle qui fit flamber Notre-Dame s’est-elle changée en une étincelle théologico-politique qui mettra le feu aux poudres françaises ? On peut s’en inquiéter – ou s’en réjouir, selon le métal qui sortira de la forge.

    Pour lors, la répugnante patronne de Témoignage chrétien, ce glorieux journal hérité de la Résistance et changé de longtemps en torchon anticatholique, Mme Pedotti donc, n’a pas hésité à tancer Mgr Aupetit, archevêque de Paris, en ces termes : « Nous avons vraiment honte de vous et de votre petitesse d’âme. Cette cathédrale, elle est à nous, elle est à tous, et vous, vous ne la méritez pas. » La raison de ces invectives pourrait demeurer absurde, si l’on ne prenait garde à ce mouvement de gauche et d’extrême gauche qui tente depuis quelques années d’infester l’Église de France, et celles d’autres pays européens, profitant du discrédit compréhensible dont jouit le clergé depuis que se sont multipliées les révélations de crimes pédophiles. Au cri de « Nous sommes l’Église » et autres incohérences, réclamant à tout rompre de « l’inclusivité » quand chacune de leur manœuvre démontre le contraire, ces mouvements organisés cherchent à prendre le contrôle de ce qu’ils croient être l’Église, dans leur esprit une sorte de gigantesque association aux buts évanescents dont il faudrait extirper toute trace de cléricalisme – c’est-à-dire la succession apostolique et l’administration des sacrements.

    Quelles paroles de Mgr Aupetit ont bien pu libérer pareil torrent d’injures et d’inepties ? Seulement celles-ci : « Une culture sans culte devient une inculture. C’est incontestable puisque, déjà, tout ce qui est culturel et artistique a toujours été fait en fonction et en raison d’une divinité supérieure ou d’une transcendance. Et si je parle d’inculture, il n’est qu’à voir l’ignorance religieuse abyssale de nos contemporains, en raison de l’exclusion de la notion divine et du nom même de Dieu dans la sphère publique, au nom, soi-disant, d’une laïcité qui exclut toute dimension spirituelle visible. » Paroles ô combien chrétiennes et qui font saigner les oreilles des déracineurs de transcendance ; des abolisseurs de grâce ; des nettoyeurs de surnaturel. De tous ceux qu’un tas de pierre venu d’une époque obscure mais pourvoyeur de gains sonnants et trébuchants contente, pourvu qu’il reste désacralisé. De tous ceux que les cloches émeuvent mais comme le chant des oiseaux.

    De tous ceux qui, ayant oublié le catéchisme de leur enfance autant que la couleur et le son de leur âme, se sont changés en ânes de l’Île aux plaisirs, ne jurant que par la mystérieuse consonance de leur langage managérial de l’humanité, inclusivité, accueil, bienveillance, fluidité. De tous ceux que la macronisation du monde réjouit, marionnettes aux mains d’un sorcier revêtu de gentillesse et de partage comme d’habitude.

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  • L’accord secret du pape François avec le gouvernement communiste chinois : un marché de dupes

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    Lu sur le site du mensuel "La Nef"

    Zen©Chiron-620x330.jpg"Depuis avril le territoire de Hong Kong, qui a été intégré à la République populaire de Chine en 1997, connaît des manifestations considérables pour préserver son statut spécial. Le gouvernement communiste de Pékin menace d’intervenir militairement pour « rétablir l’ordre ». Par ailleurs, le 28 juin dernier, près d’un an après le fameux Accord qui demeure secret, le Saint-Siège a publié des Orientations pastorales pour aider le clergé chinois à se déterminer face aux exigences de l’administration civile. Yves Chiron a été à Hong Kong à la mi-juillet et y a rencontré le cardinal Joseph Zen (87 ans), salésien, évêque émérite de Hong Kong depuis 2009. Il a été créé cardinal par Benoît XVI en 2006. Entretien exclusif.

    La Nef – Quel bilan peut-on faire de l’Accord Provisoire entre la Chine et le Saint-Siège, une année après sa signature ? La situation a-t-elle vraiment changé ?

    Cardinal Joseph Zen – La situation a changé, il est vrai. Mais elle est terrible, parce que l’Accord est secret. Les fidèles ne savent pas quel en est le contenu. Ce que l’on sait de l’Accord est limité à la nomination des évêques. Or le gouvernement chinois dit à tout le monde (évêques, prêtres et fidèles) qu’il faut sortir de la clandestinité et demande aux prêtres et aux évêques de s’enregistrer auprès des autorités civiles parce que le pape est d’accord. Il y a donc une grande confusion. Le gouvernement dit au clergé catholique : « Vous n’avez plus de raison de rester dans la clandestinité. Il faut passer dans l’Église officielle. » C’est une nouvelle persécution, plus grave que la précédente. Ce que le gouvernement tolérait précédemment, il ne l’autorise plus. Dans une grande ville comme Shanghai [ville dont est originaire le cardinal Zen, ndlr], il n’y a plus de possibilité d’assister à une messe du dimanche qui ne soit pas célébrée par un prêtre enregistré auprès des autorités civiles.

    Le Saint-Siège estime que l’Accord Provisoire a reconnu « le rôle particulier du Successeur de saint Pierre ». Mais on ne sait pas si la formule est dans le texte.
    J’en doute. C’est impossible, selon moi. Tant que je n’aurai pas vu le texte de l’Accord, je ne croirai pas que le gouvernement chinois ait accepté une telle formule. Peut-être est-il dit que dans la nomination des évêques il faut tenir compte de l’avis du pape, mais je ne crois pas qu’une formule aussi claire ait été employée. Le gouvernement communiste ne peut admettre que l’Église catholique soit sous la seule autorité du pape.

    Le Saint-Siège a publié le 28 juin dernier des Orientations pastorales à propos de l’enregistrement civil du clergé en Chine. Ces directives sauvegardent la conscience des prêtres chinois qui ne sont pas obligés de s’enregistrer auprès des autorités civiles et qui peuvent le faire moyennant des restrictions écrites ou orales. Ces directives vous semblent-elles suffisantes ?

    D’abord, il n’est pas vrai que ce texte respecte les consciences de façon égale. Le Saint-Siège – le texte n’est pas signé – légitime, justifie ceux qui acceptent de souscrire au document exigé du gouvernement. Ceux qui acceptent de signer sont, selon le Saint-Siège, dans la « normalité ». En revanche, la clandestinité est considérée comme une voie « anormale » et le Saint-Siège ne fait que tolérer que les prêtres qui ne veulent pas s’enregistrer auprès des autorités ne le fassent pas.
    D’autre part, respecter la conscience est un principe vrai. Mais le Saint-Siège ne doit pas seulement respecter la conscience, il doit aussi guider la conscience. Une conscience erronée est dans l’erreur.
    Une chose qui est bonne ne peut pas être considérée comme « anormale » et une chose mauvaise ne peut pas être permise, sinon c’est la ruine de la conscience. On ne peut signer un texte qui est contraire à la doctrine de l’Église, sinon c’est l’apostasie. Comme dans le film Silence sur les persécutions au Japon au XVIIe siècle.

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  • La communauté chrétienne de l'Orissa se souvient des pogroms de 2008

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    De Vatican News (27 août) :

    L'Inde se souvient des pogroms anti-chrétiens d'Orissa

    La communauté chrétienne de l’Orissa ne veut pas oublier les victimes innocentes des vagues de violences qui ont ensanglanté cet État indien en 2008.

    Dimanche 25 août, comme chaque année depuis 11 ans désormais, les fidèles de Kandhamal, l’un des 30 districts de l’État d’Orissa (nord-ouest), se sont rassemblés dans la prière et le recueillement, en mémoire des victimes des massacres de 2008. «Elles nous inspirent encore aujourd’hui de rester solides dans la foi aimante en Jésus-Christ face aux persécutions et aux épreuves de la vie», a affirmé le père Bishoyi, curé d’une paroisse de Phulbani, cité par l’Agence Fides. «Dans cette souffrance, Dieu révèle Sa miséricorde à toutes les victimes et en fait un signe de Sa sainteté et une source de Sa grâce. Par leur intercession, la foi est renforcée parmi les générations futures», a pour sa part commenté le père Singh, qui offre conseil pastoral et suivi psychologique aux rescapés.

    En 2008, une vague de violences antichrétiennes sans précédent s’abat sur le Kandhamal. Le 23 août, un leader hindou est tué dans son ashram par un groupe maoïste. Des rumeurs colportées par des fondamentalistes hindous du RSS (le Rashtriya Swayamsevak Sangh, la branche armée du parti au pouvoir, le BJP) imputent aux chrétiens la responsabilité du meurtre; des pogroms sont aussitôt déclenchés dans plus de 400 villages.

    56 000 déplacés 

    À partir du 24 août et en quelques semaines, plus de 100 chrétiens, des Dalits en particulier, sont assassinés. 393 églises et lieux de culte chrétiens sont détruits. Quelque 6 000 maisons sont rasées, des établissements sanitaires ou scolaires sont saccagés, obligeant 12 000 écoliers à suspendre leur instruction. Environ 40 femmes sont violées. Pour échapper à la mort, aux humiliations ou aux conversions forcées, plus de 56 000 personnes sont contraintes de quitter le Kandhamal.

    11 ans plus tard, ils sont encore éparpillés dans diverses parties du pays. Certains sont rentrés chez eux, mais la sérénité n’est pas au rendez-vous, car le plupart des fondamentalistes hindous à l’origine des attaques sont encore en liberté et bénéficient, semble-t-il, d’une totale impunité. Selon des sources locales, sur les 3 300 dénonciations faites à la police, seuls 727 cas ont été pris en compte ; 88% des personnes accusées ont été absoutes. 

  • "L'Amazonie brésilienne n'est plus catholique" : un prélat critique l'Instrumentum Laboris du prochain synode

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    Un lecteur - que nous remercions - nous fait part des informations suivantes :

    "L'AMAZONIE BRESILIENNE N'EST PLUS CATHOLIQUE : UN PRELAT CRITIQUE L’INSTRUMENTUM LABORIS DU SYNODE

    Source : https://www.acidigital.com/noticias/a-amazonia-brasileira-nao-e-mais-catolica-emerito-de-marajo-critica-instrumentum-laboris-do-sinodo-22138 

    L'archevêque José Luis Azcona, évêque émérite de la prélature de Marajó (N.T. : île côtière située au nord Brésil, état de Pará, entre le fleuve Amazone, le fleuve Tocantins et l'océan Atlantique) dans la région amazonienne, a publié des considérations sur l'Instrumentum Laboris du Synode pour l'Amazone, qui se dérouleront en octobre au Vatican.

    Dans son analyse, présentée au groupe ACI, l'archevêque Azcona a mis en cause des points essentiels du document de travail, tels qu'une "vision déformée" concernant le "visage amazonien", "l'interculturalité" et l'ordination d'hommes mariés. Synode: visage amazonien?

    Selon le prélat, "l'Amazonie, du moins la partie Brésilien, n'est plus catholique" et "ce point de départ est crucial pour la réalisation du Synode. Si l’Amazonie est majoritairement pentecôtiste, il faut traiter ce phénomène en profondeur. Toute référence à une Amazonie qui n’existe plus est fatale à sa pleine évangélisation. Dans certaines régions d'Amazonie, la majorité pentecôtiste atteint 80% ». D'autre part, il a souligné que «la pénétration du protestantisme pentecôtiste chez divers groupes ethniques autochtones, écrase les cultures, les identités ethniques au nom de l'Évangile. Ceci est un phénomène grave en Amazonie actuellement qui, avec ses connotations fondamentalistes et prosélytes, a un impact profond sur les peuples autochtones. Il n'y a pas un seul mot sur ce point dans l'I.L. (Instrumentum Laboris : instrument de travail). C'est le visage de l'Amazonie aujourd'hui. »

    Mgr Azcona a déclaré que «la longue expérience des années confirme que la foi dans de nombreux diocèses amazoniens n’est pas vécue ni en société ni dans l'histoire. L’abîme entre la confession de foi, sa célébration dans de belles liturgies et la réalité sociale, environnementale, culturelle et politique n’a pas encore été comblé ». En outre, il a noté que «malheureusement, l'I.L. ignore ou ne comprend pas ce qui transcende le présent et l'avenir de l'Amazonie : le visage angoissé, le visage de victime et défiguré des enfants par leurs propres parents et familles, soumis à l'esclavage. Ceci constitue une partie essentielle du visage abandonné et détruit de Jésus en Amazonie. " « Tout ce document n’est que de la paille. Il ignore et ne s'engage ni pour l'esprit ni pour la lettre de l'Évangile: ‘Quiconque reçoit en mon nom un de ces petits enfants me reçoit moi-même; et quiconque me reçoit, reçoit non pas moi, mais celui qui m’a envoyé.’ (Mc 9,37). » En ce sens, «pour ne parler que du Pará (N.T. : dont la superficie est plus grande que la France et l'Angleterre ensemble, et la population dépasse les 8.5 millions), en un an, 25.000 crimes de pédophilie ont été rapportés. Selon les experts dans ce domaine, pour chaque cas de pédophilie, il y en a quatre autres. Si pendant environ un an il y avait 100.000 enfants maltraités au Pará, ce visage des enfants détruits n'est-il pas un élément essentiel du visage de l'Amazonie? » « Qu'en est-il de la sensibilité pastorale des responsables pour l’I.L., si véhémentement affirmé par le Saint-Père, le pape François?» L’archevêque interpelle et ajoute : «Qu'en est-il de la défense de l'Amazonie, de ses enfants dans l'I.L. et, par conséquent, dans le Synode? Il est temps de quitter les faux projets pour l’Amazonie et de lui rendre possible, une fois pour toutes, des nouveaux chemins. »

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  • RDC: émoi autour de la photo d’un touriste sur une chaise à porteurs

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    tipoy téléchargement-2-690x450.jpgLu sur le site de "La Libre Afrique": « On se croirait à l’époque coloniale »: des internautes se sont indignés de la photo d’un touriste assis sur une chaise à porteurs pour l’ascension du volcan Nyiaragongo dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). La photo a été prise et partagée sur Instagram dimanche par le photo-reporter britannico-canadien Finbarr O’Reilly. Elle montre un touriste porté sur une sorte de « tipoy » par quatre Congolais dans le parc des Virunga, près de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

    Selon le photographe joint par l’AFP sur Instagram, le touriste n’était pas handicapé « mais il n’était pas capable de monter seul ».

    « Les jeunes gens travaillent comme porteurs au parc », a-t-il précisé. Au nombre de six au total, ils ont touché 100 dollars chacun, selon le photographe. Sans provoquer des remous majeurs, l’image a choqué quelques internautes en RDC.

    « #RDC le parc des Virunga @gorillacd devrait avoir honte de proposer ce genre de service aux #touristes. On se croirait à une époque coloniale », a twitté la photo-journaliste congolaise Ley Uwera.

    Un autre internaute dénonce en commentaire une « pratique qui symbolise la domination de l’homme blanc sur l’homme noir ».

    « Il s’agit d’un service qui, à l’occasion, a été offert comme un soutien supplémentaire aux personnes ayant une déficience ou qui pourraient avoir du mal à marcher sur un terrain plus difficile au parc », a expliqué le service de communication des Virunga.

    Le volcan Nyiragongo est un des sites du parc Virunga rouvert en février 2019 après huit mois de fermeture liée à des incidents meurtriers et des kidnappings.

    L’ascension du Nyiragongo (3.470 m) n’est pas possible sans l’assistance d’accompagnateurs.

    La montée du volcan nécessite entre 8 à 10 heures de marche. La randonnée est totalement déconseillé aux personnes âgées, aux enfants de bas âge et aux personnes présentant un problème de santé.

    Ref. RDC: émoi autour de la photo d’un touriste sur une chaise à porteurs

    Porter un touriste blanc en tipoy jusqu’au sommet du Nyiragongo  est évidemment une belle performance. Faire de cette chaise à porteurs le symbole du « colonialisme » est plus discutable. Très vite et jusqu’à la fin, la colonisation belge a créé et entretenu au Congo d’excellents moyens modernes de transport : routiers, ferroviaires et de navigation, aérienne ou fluviale. Les tipoys étaient autant de vieux souvenirs des temps héroïques rangés au grenier. Les seuls à en avoir conservé un certain usage, à caractère honorifique, furent les chefs coutumiers ou friands d’ « authenticité », comme Mobutu (lequel crut bon d’y jucher auprès de lui le Roi Baudouin et la Reine Fabiola, lors de la dernière visite du Roi dans l’ancienne colonie en 1985…)

    JPSC   

  • Ne pas banaliser le drame de l'avortement

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    Du Père Charles Delhez (chronique) dans la Libre (30.08), p. 41 :

    Ne banalisez pas le drame de l’avortement ! 

    « Chers amis socialistes, vous revenez encore avec votre proposition de loi qui banalise l’avortement, rendu d’ailleurs médicalement de plus en plus facile. Je reviens donc encore avec mes protestations, à titre personnel ! “L’avortement restera toujours un drame” , avait clamé Simone Veil en présentant son projet de loi qu’elle voulait dissuasive. Je crains que votre élargissement de la tolérance ne l’oublie et ne fasse d’un échec, quels qu’en soient les motifs, un droit. La dépénalisation partielle, dans les faits, a hélas permis que l’avortement devienne aussi une sorte de plan B ou de contraception, une option à côté d’autres, et non plus un problème de conscience. Si la loi n’indique plus quand un interdit est franchi, s’il n’y a plus de feu clignotant aux carrefours dangereux, cet acte apparaîtra, pour les jeunes de demain, comme une option parmi d’autres. Enseignant pendant près de dix ans en Faculté de médecine à l’UNamur, j’ai pu me rendre compte à quel point l’évolution de la législation bioéthique a banalisé ces questions chez les jeunes. … Je parle ici de la question législative et non des personnes. Je suis en effet disciple de ce prédicateur galiléen qui refusa de jeter la pierre sur une femme adultère, mais tout en reconnaissant que son acte demeurait un faux pas. Ce Jésus fut cependant capable de colère quand on touchait à des choses selon lui sacrées. Oui, la vie est sacrée et l’avortement arrête un cœur qui battait depuis des semaines, un cœur qui n’était pas celui d’un souriceau mais d’un être qui avait déjà en lui toutes les potentialités humaines. »