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Société - Page 413

  • Nations Unies : Mgr Gallagher s'inquiète des atteintes à la liberté religieuse

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    D'Adélaïde Patrignani sur Vatican News :

    À Genève, Mgr Gallagher s'inquiète des atteintes à la liberté religieuse

    Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les Rapports avec les États, était au siège des Nations-Unies à Genève le 25 février. Il y a prononcé deux discours, l’un à l’occasion de la 40e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme, l’autre dans le cadre du centenaire de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Il a notamment évoqué la liberté religieuse dans le monde.
    Devant les participants à la 40e session du Conseil des droits de l’homme, Mgr Gallagher a d’abord rappelé que le Saint-Siège recherche, en matière de relations internationales, «l’avancement de leur universalité et de leur indivisibilité, qui est un élément essentiel dans la construction de sociétés pacifiques et du développement des individus, peuples et nations».

    Poursuivre sur la voie de la coopération entre États

    Il a ensuite mentionné plusieurs évènements historiques qui seront commémorés cette année. D’abord le centenaire de la création de la Société des Nations, fruit du Traité de Versailles signé le 28 juin 1919. «Nous vivons dans un monde toujours plus complexe et interconnecté, a rappelé Mgr Gallagher, où la sécurité et le développement, les méthodes de guerre, les migrations et les mouvements de réfugiés, le changement climatique et le commerce, et la promotion ou la violation des droits humains ne devraient pas être considérés, et encore moins traités, de manière isolée», a-t-il poursuivi. Par conséquent, «le besoin des pays de se rassembler et de chercher des solutions à des problèmes communs est plus que jamais évident»«Nous célébrons les 100 ans des premières étapes d’une nouvelle vision de relations multilatérales stables», a-t-il ajouté.

    La protection des droits de l’enfant

    Puis le secrétaire pour les Rapports avec les États a mentionné la Convention des Droits de l’Enfant, adoptée par l’ONU le 20 novembre 1989. «Un instrument approprié et louable destiné à protéger les droits et les intérêts des enfants, qui sont ce trésor précieux donné à chaque génération comme un défi pour sa sagesse et son humanité». «Le Saint-Siège s’engage non seulement à assurer la sécurité et la protection des enfants et des adultes vulnérables, mais aussi à former un environnement fiable pour eux dans ses propres institutions, afin de continuer ses actions pour remédier à l’atroce fléau de la violence contre les enfants», a affirmé Mgr Gallagher.

    Inquiétude face à la violation de la liberté religieuse

    Le prélat s’est enfin alarmé de «l’augmentation significative des violations du droit à la liberté de religion et de croyance». «En dépit de l’existence d’une solide structure légale internationale, de récents rapports concernant l’abus de ce droit humain fondamental sont très inquiétants», a-t-il déclaré. «La protection et les limitations sont deux éléments clés entourant tout débat sur la liberté religieuse en tant que droit fondamental, en raison de son lien direct avec la personne humaine».

    Ainsi, «ce droit fondamental ne doit pas être seulement limité à la sphère privée, mais doit aussi être reconnu “lorsqu’ils [les croyants] agissent ensemble”, tandis que les limites peuvent être posées uniquement dans la mesure où  “les justes exigences de l’ordre public ne sont pas violées”», a continué Mgr Gallagher, s’appuyant sur la déclaration Dignitatis Humanae sur la liberté religieuse. «La liberté religieuse et les activités ne devraient pas être mise en danger par l’exigence d’autorisations spéciales. Dans le même temps, les responsables religieux devraient s’assurer que de telles activités et rassemblements s’inscrivent dans les limitations habituellement prescrites par la législation internationale sur les droits humains, résumée en termes de sécurité publique, d’ordre, de santé, de morales ou de droits fondamentaux et de libertés d’autrui».

    Menaces sur le droit à l’objection de conscience

    Par ailleurs, d’après Mgr Gallagher, «de récents exemples d’appels accrus à restreindre le droit à l’objection de conscience montrent combien certains politiciens et même certaines entités d’agence internationales, oubliant leur nature et agissant sans mandat, sont toujours gênées avec le droit à la liberté de religion et de croyance».

    En conclusion de son discours, suggérant des pistes d’amélioration, le secrétaire pour les Rapports avec les États a cité un extrait du Document sur «La fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune» signé par le Pape François et le Grand Imam d'Al-Azhar Ahamad al-Tayyib le 4 février dernier: «Le dialogue, la compréhension, la diffusion de la culture de la tolérance, de l’acceptation de l’autre et de la coexistence entre les êtres humains contribueraient notablement à réduire de nombreux problèmes économiques, sociaux, politiques et environnementaux qui assaillent une grande partie du genre humain».

    Dans son deuxième discours, Mgr Gallagher est revenu sur des aspects historiques de la Doctrine Sociale de l’Église à propos du travail, avant d’analyser quelques enjeux actuels. Le prélat intervenait dans le cadre du centenaire de l’OIT, plus précisément lors d’une séance de réflexion sur le thème: “Repenser le travail et le futur du travail – une perspective interreligieuse”

  • RDC : le Cardinal Monsengwo fait le point sans langue de buis

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    monsengwo_pasinya_18_0001_640_350_1-min.jpgLe cardinal Laurent Monsengwo, archevêque émérite de Kinshasa,  est à Bruxelles cette semaine. Il a été reçu au Sénat belge et a pris la parole aux Grandes Conférences catholiques. La Libre Afrique.be a pu interviewer le prélat congolais . Entretien avec Marie-France Cros et Hubert Leclercq:

    LLAVous avez confirmé, au Sénat belge, que pour la Conférence épiscopale congolaise (Cenco), le vainqueur de l’élection présidentielle était Martin Fayulu. Que peut faire celui-ci pour que soit reconnue sa victoire. Y a-t-il encore de l’espoir pour lui?

    Mgr Monsengwo. Oui. Nous avons bien fait de diffuser les chiffres. Ceux qui ont financé le déploiement de nos observateurs l’ont fait pour que ceux-ci récoltent les résultats affichés bureau de vote par bureau de vote. Malheureusement, l’occasion d’afficher ces résultats n’a pas été totalement donnée aux agents de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) mais nos observateurs ont pu prendre environ 73% des procès verbaux. Nos chiffres ont été compilés pour être diffusés, pas pour être cachés. D’autant qu’ils sont similaires à ceux rapportés par Cach (NDLR: la coalition Tshisekedi/Kamerhe) et à ceux des Eglises protestantes. Martin Fayulu doit continuer à faire ce qu’il a fait jusqu’ici – soit le contraire de ce qu’on veut lui faire faire. Il doit s’efforcer de faire éclater la vérité des urnes. Son combat, c’est celui du peuple.

    LLAMais de quels leviers dispose-t-il, concrètement, alors que la Cour constitutionnelle a dit sa requête non fondée?

    Mgr. M. La Cour constitutionnelle est inféodée. Le peuple voulait que disparaisse le système de gouvernance de Kabila; ce n’est pas une affaire de personne, c’est une affaire de système. C’est ce que dit le peuple.

    LLA. Mais personne ne l’entend…

    Mgr MNous ne pensons pas. On a dit que l’Union africaine avait reconnu Tshisekedi. Or, quand M. Tshisekedi s’est rendu à Luanda, le président angolais Joao Lourenço avait fait déployer le drapeau national, pas celui du Congo. Et lorsque leurs entretiens ont été terminés, qu’a-t-il donné à Félix Tshisekedi? Il lui a dit: puisque le régime a changé, reprenez vos réfugiés. Ces gestes, cela voulait dire: je reçois un commerçant, avec lequel je fais des accords. 

    LLAA l’Union africaine on l’a cependant élu comme un des vice-présidents de la Commission africaine.

    Mgr MOui. (Rire) Cela ne veut rien dire…

    LLA. Comment se fait -il que la population n’ait pas protesté devant le tour de passe passe électoral?

    Mgr MLa population proteste par sa manière d’accueillir Martin Fayulu en triomphe, partout où il est passé après les élections – Kinshasa, Beni, Butembo, Goma, Kikwit, Masi-Manimba, Matadi.

    LLA. Mais cela ne change pas les choses.

    Mgr MAprès les élections, la Cenco, les confessions religieuses, les acteurs politiques et Fayulu lui-même ont appelé le peuple au calme; c’est très important pour comprendre pourquoi le peuple est resté calme malgré sa déception. Plusieurs fois, d’ailleurs, le peuple a réclamé des armes mais Martin Fayulu a dit: c’est un combat démocratique. Il faut se rappeler qu’avant les élections, il y a eu beaucoup de morts lors des protestations (NDLR: contre le maintien au pouvoir de Joseph Kabila). La seule réaction de Joseph Kabila a été la répression dans le sang. Il est encore là; son gouvernement est encore là; sa police est là, son armée est là… Donc on voit la volonté du peuple dans sa mobilisation lorsque vient Martin Fayulu.

    LLAQue pensez-vous de l’attitude de l’Union européenne (NDLR: qui a félicité Félix Tshisekedi)? De la Belgique (qui a pris note de son accession à la Présidence)?

    Mgr MSi vous ne comprenez pas les signaux qui vous sont envoyés, que voulez-vous qu’on vous dise?

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  • Le lancement de la plate-forme One of Us

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    Lu sur le Boulevard Voltaire :

    Plate-forme One of Us : malheur à nous si nous ne portons pas assistance à civilisation en danger !

    C’est dans un contexte français très troublé que se sont réunis, samedi, au Sénat, une centaine d’intellectuels européens autour du professeur Rémi Brague pour lancer la plate-forme culturelle One of Us.

    Anglais, Allemands, Espagnols, Italiens, Maltais, Roumains, Belges, Slovaques, Portugais, Hongrois, Hollandais… ils n’ignoraient rien des gilets jaunes ni des velléités législatives ubuesques de certains députés de LREM d’effacer « père » et « mère » au profit de « parent 1 » et « parent 2 » ni, encore, de l’amalgame aussi farfelu qu’inquiétant de telle secrétaire d’État entre manifestants LMPT et terroriste islamiste. Le programme que s’est fixé One of Us de « libérer les intelligences » n’en apparaît que plus urgent : il est des intelligences captives de l’idéologie qui n’ont pas donné signe de vie depuis si longtemps que l’on se demande si elles n’ont pas été exécutées par le geôlier…

    La prophétie de Chesterton, citée par Rémi Brague, dans son propos inaugural ne pouvait avoir meilleure illustration : « Un temps viendra où l’on allumera des bûchers pour y brûler ceux qui osent rappeler que deux et deux font quatre. » Et qu’un enfant a un père et une mère. Rémi Brague d’évoquer une « terreur douce, non sanglante, une terreur soft » : « À chaque fois qu’on parle d’un débat sans tabou, il y a fort à parier que cela veuille dire que toutes les questions seront abordées – à l’exception, bien entendu, de celles qui pourraient fâcher. »

    Souvenez-vous, c’était il y a cinq ans, une pétition intitulée « One of Us » – l’un de nous – demandait le respect de la vie humaine, de sa conception à sa fin naturelle. Elle avait recueilli près de deux millions de signatures, devenant ainsi la première initiative citoyenne d’Europe, mais, comme l’a rappelé Thierry de La Villejégu, directeur de la fondation Lejeune et vice-président de One of Us, ce grand succès populaire « fut paradoxalement un échec politique puisque le Parlement européen décida de s’exonérer de la suite à donner à l’initiative, et ceci en totale violation des règles qu’il avait établies ». On connaît la chanson, elle existe aussi dans sa version nationale avec les 700.000 signataires du CESE. Son principe défie toutes les lois de la physique : si un kilo de plume pèse autant qu’un kilo de plomb, la voix d’un citoyen dit « conservateur » vaut bien moins que celle d’un citoyen progressiste. Comment s’étonner du discrédit des institutions ?

    C’est dans le sillage de cette initiative que s’inscrit la plate-forme One of Us, entendant laver l’honneur de l’Europe, comme l’explique Rémi Brague : « Si l’Europe reste la tête pensante du monde, et si le proverbe est vrai selon lequel la tête est ce par quoi le poisson pourrit, alors […] nous avons notre place juste là où tout risque de se décomposer. » Il évoque « un héritage déterminé. Celui de ceux qui, tout au long de l’Histoire, ont défendu la raison, la liberté et la dignité de chaque homme. » Et dit n’avoir qu’une crainte : « que les générations futures, pour peu qu’il y en ait, nous accusent de non-assistance à civilisation en danger. Malheur à nous si nous nous taisons ! »

    Que sera cette plate-forme de réflexion ? L’avenir le dira. S’y côtoieront sans doute, comme durant cette journée, des tribunes de philosophes – les interventions d’Olivier Rey et Pierre Manent ont également été très remarquées – et des témoignages plus incarnés à l’instar de celui de la secrétaire d’État à la famille hongroise Katalin Novák, sorte d’anti-Marlène Schiappa. Le résultat sera peut-être désordonné, l’état « d’avancement » de chaque pays étant différent, mais qu’importe : la première pierre est posée, l’impulsion donnée, selon les mots de l’ancien ministre espagnol Jaime Mayor Oreja, président de la fédération One of Us.

    En regagnant leur pays, les participants auront peut-être croisé sur la route quelques-uns de ces fameux gilets jaunes.

    L’essence de cette gronde, anarchique, disparate, confuse, violente parfois, récupérée maintenant, n’est pas sans lien avec le sujet. Paradoxalement, alors que d’aucuns s’emploient à les qualifier de crétins, ils ont peut-être contribué à délier l’un des rets de cette intelligence obscurcie.

    Le docteur Laurent Alexandre, « futurologue » très présent dans les médias, met souvent en garde : la montée de l’intelligence artificielle conduira à la multiplication des « inutiles », ceux qui ne sauront apporter aucune valeur ajoutée à cette IA, grossissant les cohortes de gilets jaunes désespérés.

    Pourquoi ces inutiles de demain seraient-ils mieux considérés que ces inutiles d’aujourd’hui que sont les enfants in utero handicapés ou non désirés, les vieillards en fin de vie ? Sauf si tout homme, quel qu’il soit, est à nouveau considéré comme… l’un de nous.

  • La dualité des sexes constitue l’un des plus précieux trésors de l’humanité

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    Du site "Ecologie humaine" :

    ÉLOGE DE LA DUALITÉ

    Accueillir et respecter la complémentarité entre les sexes : c’est ce à quoi nous invite Tugdual Derville, co-initiateur du Courant pour une écologie humaine, dans cet entretien réalisé par Aurore Chaillou et Anne de Mullenheim pour la revue Projet.

    « La dualité des sexes constitue l’un des plus précieux trésors de l’humanité » 

    Que représente pour vous la notion de « genre » ?

    T. Derville – J’y vois une notion sémantique détournée en dangereux amalgame. On mélange deux choses : d’un côté des stéréotypes sexistes injustes à dénoncer et à combattre pour respecter l’égale dignité entre l’homme et la femme et favoriser leur respect mutuel ; de l’autre, l’idéologie mortifère de la neutralisation du genre. Les études de genre fourmillent de ce parti pris : le rejet de toute idée de différence ou de complémentarité homme-femme, comme si masculin et féminin étaient identiques. Or, cette dualité des sexes constitue l’un des plus précieux trésors de l’humanité.

    Nous avons tous séjourné dans le corps d’une femme. Si on ne reconnaît pas cette « maternité corporelle » comme mur porteur de l’écologie humaine, on ne pourra pas apprendre le vivre ensemble entre garçons et filles. Par ailleurs, la technicisation de la reproduction se fait au détriment des femmes : on veut autoriser le prélèvement des ovocytes pour rendre possible une grossesse tardive. Mais les fécondations in vitro ont un faible taux de succès. J’ai même entendu certaines féministes expliquer qu’elles voulaient se libérer de la grossesse, considérée comme une aliénation. C’est un déni de l’identité des femmes et cela m’étonne qu’elles ne se rebellent pas plus contre cette emprise de la technique sur leur corps.

    Quel rôle doit jouer l’éducation par rapport aux inégalités entre hommes et femmes ?

    L’éducation doit permettre l’alliance entre homme et femme pour une compréhension mutuelle et une égale dignité. Je suis stupéfait d’entendre certains discours féministes expliquer les différences corporelles par la seule construction sociale. Des militantes m’ont soutenu que les hommes étaient plus grands parce qu’ils avaient été mieux nourris que les femmes, au cours des derniers siècles. On m’a aussi dit qu’étant un homme, j’étais forcément dominant et que je ne pouvais donc pas comprendre ces questions. Dans ces arguments, je vois une forme de résurgence marxiste : on n’oppose plus les classes mais les femmes aux hommes. En réalité, hommes et femmes ont besoin d’explications pour mieux se comprendre. Cela ne nous empêche pas du tout de reconnaître qu’il y a une dimension féminine chez l’homme et masculine chez la femme.

    Finalement, faut-il voir la différence comme un atout ou un obstacle ? Doit-on asséner qu’elle est entièrement construite et défendre une équivalence absolue, ou la faire aimer comme merveilleuse ? Je crains qu’envisager la différence de façon uniquement critique ne se fasse au détriment de la paix sociale.

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  • 12 églises reconverties en Flandre

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    Du site français actu.fr :

    Bar, marché, salle de sport… 12 utilisations insolites d’églises en Belgique

    Et si on regardait chez nos voisins pour voir comment s'organise la sauvegarde du patrimoine ? Des projets originaux ont lieu dans les églises de Belgique pour leur redonner vie.

    Le marché des aliments saints (Holy Food Market) a ouvert dans une église à Gand en 2016.Le marché des aliments saints (Holy Food Market) a ouvert dans une église à Gand en 2016. (©CRKC)

    Comme la France, la Belgique est confrontée à la question de la sauvegarde de son patrimoine cultuel. Depuis 2011, le gouvernement flamand a lancé un programme de recensement des églises.

    C’est le ministre flamand Geert Bourgeois, en concertation avec les évêques, qui a lancé ce vaste programme, dénommé le plan de gestion des édifices religieux.

    Les communes sont alors incitées à classer leurs églises selon trois catégories : monument remarquable à conserver, lieu à désacraliser car peu fréquenté et sans valeur architecturale, église où développer la polyvalence d’usages (tout en conservant un espace culte).

    Retrouvez 12 projets incroyables menés dans des églises désacralisées ou pas en Flandre belge !

    C'est à découvrir ICI

  • "Sodoma" : un ouvrage systématique et militant qui veut contraindre l'Eglise à évoluer sur la question de l'homosexualité

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    Du Frère Thierry-Dominique Hembrecht o.p. sur le site du FigaroVox (le figaro.fr) :

    «Sodoma, de Frédéric Martel: distinguer les faits relatés et la démarche militante»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Le Frère Thierry-Dominique Humbrecht propose une lecture critique de «Sodoma: enquête au coeur du Vatican» de Frédéric Martel. Selon ce théologien dominicain, le livre aux révélations choc est aussi un ouvrage systématique et militant, qui entend contraindre l'Église à évoluer sur la question de l'homosexualité. 

    Thierry-Dominique Humbrecht est un religieux dominicain, écrivain, théologien, philosophe, lauréat de l'Académie des sciences morales et politiques. Il est l'auteur de nombreux livres, dont le dernier, L'avenir des vocations, est paru en 2017 (éd. Parole et silence).

    Autre chose de parcourir les premiers comptes rendus de presse parus sur Sodoma. Enquête au cœur du Vatican, de Frédéric Martel, autre chose de lire soi-même ce livre jusqu'à la dernière page. Le choc tient plus aux analyses qu'aux faits.

    Quels que soient sa peine, son dégoût ou son éclat de rire, le lecteur, catholique ou non, est invité à discerner ce qui doit être entendu et ce qui peut être discuté.

    Des faits, des interprétations

    Au-delà du formatage du livre, entre volonté de scandale et activisme gay, il est inutile d'ergoter sur les faits révélés par l'enquête de Sodoma. Des exagérations ont déjà été signalées, surtout celles qui impliquent certaines personnes au-delà du raisonnable. Elles théâtralisent la jubilation de l'auteur à montrer ce qu'il montre, même si le théâtre est tout autant et d'abord dans la salle. Peu importe, ce n'est pas ici le problème. Accordons en bloc ce qui outrepasse notre compétence. Des situations sont décrites, des personnes impliquées, des procédés dénoncés, d'innombrables conversations rapportées. Même la moitié ou le quart suffiraient à nourrir l'événement et à faire pleurer les pierres. Inutile aussi de surenchérir sur le consternant, sinon sur l'étonnant. La question est plutôt d'élucider certains principes interprétatifs du livre de Frédéric Martel.

    Il suffit de nommer de tels prismes d'interprétation pour ramener un peu de distance.

    Le talent de l'auteur est incontestable depuis notamment Le rose et le noir. Les homosexuels en France depuis 1968 (Seuil, 1996), avec cette sorte d'acuité propre aux acteurs-observateurs du monde homosexuel depuis Proust, en passant par Michel Foucault, cette intelligence au scalpel qui ouvre toutes les plaies et diagnostique toutes les maladies mais sans les soigner. Avec aussi un style qui sait tenir en haleine. Néanmoins, cette sorte d'ivresse déshabilleuse propulsée sur 600 pages s'épuise quelque peu à partir de la seconde moitié, avec même des répétitions, tout cela finissant par trahir les ficelles de la narration et des procédés argumentatifs.

    Davantage, il arrive à l'auteur d'empiéter sur des domaines qui ne sont pas ceux de sa discipline. Il constelle son enquête de principes philosophiques ou de leçons théologiques. Là, il révèle des intentions autres que de décrire (les quatorze règles de Sodoma, établies les unes après les autres). Ces leçons se revêtent d'une autorité morale, mais bien sûr sur fond de subversion, c'est-à-dire d'inversion délibérée des critères de vérité, avec aussi une récupération de la frange la plus libérale de l'Église, le pape François en tête, pour faire avancer celle qu'il appelle de ses vœux, la cause homosexuelle dans l'Église.

    Il suffit de nommer de tels prismes d'interprétation pour ramener un peu de distance. Chacun ensuite en pense ce qu'il veut.

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  • Sommet au Vatican sur les abus sexuels: « ils ont des yeux… »

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    Du chanoine Eric de Beukelaer sur son blog :

    « Il fallait s’y attendre. Des voix se disent déçues du sommet au Vatican: «  trop de belles paroles, pas assez d’actes » . Je puis comprendre pareille réaction quand ce sont des victimes qui parlent, car leur souffrance est à vif. Mais il est clair que ce sommet n’allait pas, une fois pour toute, régler le problème des abus sexuels commis au sein de l’Eglise. Son objectif était de mettre ce crime clairement à l’ordre du jour de toutes les conférences épiscopales du monde. Et de ce point de vue-là, le résultat est atteint.

    Ensuite? Des procédures adéquates devront être mises sur pied dans toutes les conférences épiscopales et ce, sous la supervision du Vatican. Plus fondamentalement, je pense qu’une participation plus grande de fidèles laïcs, dont des femmes, dans ces procédures, permettra de sortir d’un regard trop homogène de la part d’un corps ecclésiastique exclusivement masculin et célibataire. C’est également de ce côté-là qu’il me semble qu’une réforme du Vatican (et des diocèses) portera ses fruits. A côté d’évêques et de prêtres, une plus importante proportion des autres états de vie doit avoir voix au chapitre. Ainsi, au conseil épiscopal du diocèse de Liège, dans lequel je siège, je suis impressionné par l’apport spécifique des laïcs qui en font partie, et particulièrement des femmes. Il y a là un « autre regard » qui donne de dépasser le piège de l’aveuglement sélectif par habitude ou esprit de corps.  

    C’est d’ailleurs une plus grande diversité des états de vie, qui permettra de répondre adéquatement à un livre comme« Sodoma » de Frédéric Martel. Je pense que l’auteur pèche par excès, en voyant partout ce qu’il cherche. A force de faire une enquête sur les homosexuels au Vatican, il finit par en déceler… derrière chaque placard:  les prélats homophobes seraient des homosexuels refoulés et les prélats gay-friendly, des homophiles sublimés. Un peu court. Ceci étant dit, l’auteur n’est pas un zozo et son enquête solide. Bien sûr qu’il y a des homosexuels dans l’Eglise et donc au Vatican et, sans doute, en plus forte proportion qu’ailleurs. (Et cela, n’empêche en rien de donner de saints prêtres et évêques.) Mais il y a probablement aussi, au sommet de l’Eglise, une « fermentation propre aux internats de garçons »… Je m’explique: si dans les prisons, sur des navires et parmi les moines et clercs, il y a plus de séduction intra-masculine (chaste ou non),  c’est aussi et avant tout dû… à l’absence de femmes. Je pense donc que plus de femmes, et aussi de couples chrétiens, dans toutes les instances de l’Eglise ne pourra qu’être bénéfique pour rééquilibrer sainement les rapports humains dans l’Eglise.  Enfin et, par-dessus tout, il faut encourager un regain de prière authentique, car – sans une spiritualité solide – la vie chrétienne s’affadit en jeux de pouvoir… et le célibat pour le Royaume paraît absurde et donc invivable. 

    « Ils ont des yeux et ne voient pas » (Matthieu 13, 13) Cette phrase m’habite ces derniers temps. Tant de mal se fait sur cette terre, simplement parce que l’humain, enfermé dans son narcissisme parasité par le péché, ne voit pas ce qui se déroule sous ses yeux. Demandons donc à l’Esprit de nous rendre vigilants. » 

    Ref. Sommet au Vatican sur les abus sexuels: « ils ont des yeux… »

    JPSC 

  • Pédophilie : le pape François refuse le rôle de bouc émissaire pour l’Eglise catholique

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    François topelement.jpgEn concluant le sommet du Vatican contre la pédophilie, le pape François a dénoncé un mal «universel» et fixé des perspectives de travail, sans convaincre les associations de victimes. De Jean-Marie Guénois sur le site web du « Figaro » :

    Concluant, dimanche, le sommet international qu'il avait convoqué pour statuer sur les affaires de pédophilie dans l'Église, le pape François a refusé de se laisser enfermer dans une problématique purement catholique. Ce qui a fortement déçu - et fâché - les associations de victimes. L'intervention de François devant les 190 évêques du monde entier, dont les 114 présidents des Conférences des évêques, débute par un long développement sur le phénomène de l'exploitation sexuelle des enfants dans le monde, à commencer par l'inceste.

     LIRE AUSSI - Pédophilie dans l'Église: la tolérance zéro se heurte à sept obstacles

    Le Pape assure en effet: «La première vérité qui émerge des données disponibles est que ceux qui commettent les abus, autrement dit les violences (physiques, sexuelles ou émotionnelles), sont surtout les parents, les proches, les maris d'épouses mineures, les entraîneurs et les éducateurs.» Il ne cite donc pas les prêtres sinon dans la seconde partie de son discours, mais il évoque l'exemple italien où «68,9 % des abus se passent au sein du propre foyer». Un phénomène qu'il compare aux «rites païens» où des enfants étaient «offerts en sacrifice».

    François dénonce aussi avec vigueur ce qu'il perçoit comme une cause du phénomène: «la diffusion de la pornographie». «Le fléau de la pornographie a pris des proportions terrifiantes, avec des effets délétères sur le psychisme et sur les relations entre homme et femme, ainsi qu'entre eux et les enfants.» Il demande donc que «l'on s'oppose avec la plus ferme détermination à ces abominations» pour que «le développement des petits ne soit pas troublé ou brouillé par leur accès incontrôlé à la pornographie qui laissera des traces négatives profondes dans leur esprit et dans leur âme».

    Quelques axes de travail

    François assure: «Nous sommes, donc, devant un problème universel et transversal qui, malheureusement, existe presque partout.» Mais il ajoute alors: «Nous devons être clairs: l'universalité de ce fléau, alors que se confirme son ampleur dans nos sociétés, n'atténue pas sa monstruosité à l'intérieur de l'Église.» D'autant que «l'inhumanité du phénomène au niveau mondial devient encore plus grave et plus scandaleuse dans l'Église, parce qu'en contradiction avec son autorité morale et sa crédibilité éthique». Sur ce point, il voit surtout l'influence «de Satan», «la main du mal», le «mystère du mal», car «il n'y a pas d'explications satisfaisantes pour ces abus sur des enfants» sinon «un abus de pouvoir». Et de lancer solennellement: «Je voudrais vous le dire avec l'autorité du pasteur de l'Église: dans ces cas douloureux, je vois la main du mal qui n'épargne même pas l'innocence des petits.»

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  • Martin Steffens dévoile le piège de la pornographie

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    Le piège de la pornographie 1/2 La blessure du regard

    De RCF, une émission présentée par Bénédicte Draillard

    LA VIE EST UN ART

    LUNDI 18 FÉVRIER À 22H00

    DURÉE ÉMISSION : 25 MIN

    Le piège de la pornographie 1/2 La blessure du regard

    © Stéphane OUZOUNOFF/CIRIC - Martin Steffens (2011)

    Une colère sourde se perçoit à la lecture de "L'amour vrai - Au seuil de l'autre" (éd. Salvator) : celle d'un homme et sans doute aussi celle d'un père "révolté" par la façon dont la pornographie "défigure" l'amour. Le philosophe Martin Steffens nous aide à déjouer les pièges de la pornographie.

    "Ayant touché le cœur de l'homme, ce qu'il y a en lui de plus profond, la pornographie vient tuer ce qu'il y a en nous d'humain"

    L'AMOUR DANS LA SOCIÉTÉ DU DIVERTISSEMENT

    "Ce qui me fascine c'est cette idée du divertissement qu'a inventée l'homme : endormir les gens en les excitant." Le jeu, l'excitation, le fun et la sexualité sont à l'œuvre dans bien des œuvres dystopiques. Avec subtilité et sans manichéisme, l'essai de Martin Steffens a pour objectif de "nous sortir de cette excitation dans laquelle nous mettent nos vies trop occupées et où on passe d'un travail angoissé à des loisirs débridés".

    "Il y a quelque chose de vrai là-dedans." Et c'est sans doute ce qui est le plus dramatique dans la pornographie : elle "offre une image fausse d'un désir qui est profondément bon et vrai en nous". Ce désir, celui "de se donner absolument", est mis en scène dans la pornographie, où "on voit des gens qui se donnent dans un entremêlement des corps". Il y a donc quelque chose "qui vient toucher le cœur de l'homme", et même "ce qu'il y a de plus profond en lui". "Ce désir-là, la pornographie en donne une traduction immédiate, ce qu'elle nous propose, elle nous l'impose et, à partir de là, ayant touché le cœur de l'homme, ce qu'il y a en lui de plus profond, elle vient tuer ce qu'il y a en nous d'humain."

    L'ACCÈS À LA PORNOGRAPHIE, DE PLUS EN PLUS TÔT

    Il y a quelques années, Martin Steffens a constaté qu'à neuf ans son fils avait la possibilité d'accéder à des vidéos pornographiques sur internet. Pourquoi les jeunes garçons en particulier sont-ils attirés par ce type de contenus ? Il y a un interdit qui plane sur ces vidéos, interdit qui suggère l'idée d'un "secret des adultes". "Et donc on a l'impression que c'est ce que les adultes gardent secret comme on pourrait garder secret quelque chose de précieux : ils accèdent au secret des adultes." Là où l'enfant est supposé grandir avec cette idée que l'adulte est quelqu'un de libre, maître de sa vie, il perçoit au contraire que l'adulte est quelqu'un qui "se perd dans son plaisir, dans son désir".

    Enseignant, Martin Steffens a connu un étudiant addict, qui quittait les cours pour aller regarder des images pornographiques. Conscient de son addiction, il confiait lui-même ne plus pouvoir "voir une femme sans la déshabiller et sans même l'imaginer humiliée". Parmi les conséquences néfastes de l'addiction à la pornographie : le "regard blessé". "La grille de lecture que j'aurai de l'autre sera sur-déterminée par la pornographie." Le philosophe parle de "traumatisme pornographique", qui opère comme "une blessure purulente" et se met "à produire en nous des images". Et pousse certains à commettre des viols ou des agressions à caractère sexuel.

    LA PORNOGRAPHIE FAIT DISPARAÎTRE LE DÉSIR

    Autre conséquence de l'addiction à la pornographie, la disparition du désir. Cette "sur-stimulation du désir" et sa satisfaction immédiate provoquent un épuisement et une exténuation du désir. "Ce qui donne des gens qui n'ont tout simplement plus de désir." Ne plus avoir de désir, est-ce là la sagesse ? Non, c'est "absolument terrible", affirme Martin Steffens. 

    INVITÉ : Martin Steffens , philosophe, enseignant en khâgne

    BIBLIOGRAPHIE : L'amour vrai - Au seuil de l'autre, Martin Steffens, éd. Salvator (2018)

  • L'Eglise lapidée

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    De Véronique Lévy (sur sa page facebook) :

    Si dans les cimetières il y a des carrés confessionnels, dans certains médias, il y a des pré-carrés réservés à la caste des persécuteurs de chrétiens, en gants de velours, parés du masque de la tolérance et de la liberté d’expression. 
    Mais visiblement cette liberté d’expression a ses limites : en effet le délit d’entrave numérique à l’avortement posa les barbelés d'une pensée unique : Avorter est un droit – mais le corps et l'âme de celui qui n'a pas la voix, qui défendra son droit à vivre? Celui qui s'en fera la voix, la parole, l'intercesseur, devra se taire. Bâillonné par une contre "quenelle". Sous peine d’amende et de prison.

    Alors ne nous étonnons pas si la meute de certains lobbies s’acharnent sur le seul Corps se dressant en travers de l’armée des sergents de la culture du néant. Hier soir au journal de 20 h sur TF1, lors de la retransmission du "sommet sur les abus sexuels", à une heure d’écoute maximum, des journalistes ont osé ridiculiser le Pape : plaisanteries obscènes, rires gras, moqueries, humiliations... s'ajoutant à la litanie interminable des églises profanées, incendiées, des chrétiens d'Orient persécutés, des prêtres calomniés dans le silence d'une Omerta crucifiant Jésus au sang de l'innocence sacrifiée.

    Apothéose schizophrénique d'une civilisation se réclamant des droits de l'homme, Johan Cosar, citoyen suisse est accusé devant le tribunal militaire et la justice de son pays d'avoir combattu Daech dans une milice chrétienne en Syrie. Le motif invoqué ? "Enrôlement dans une armée étrangère" ... L'inversion est au zénith de l'absurde!

    Je croyais qu’on ne peut pas rire de tout … les humoristes, les chansonniers, les politiques n’ont-ils pas fait les frais de cette doxa ? Ce « tout » serait-il relatif ? Il est absolu, quand des lois le consacrent. Et transmutent une opinion géo-politique ou une orientation marginale en dogme absolu. Le sionisme en est un, certaine préférence sexuelle aussi. 
    Le parquet de Paris a ouvert une enquête, dimanche 17 février, pour injure publique “en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion” après les insultes antisémites dont a été victime le philosophe et écrivain, Alain Finkielkraut en marge d’une mobilisation des gilets jaunes ». Dixit Le Monde. Pourtant il s’agit d’injures anti-sionistes et le sionisme n’est pas une religion. C’est une idéologie.

    Faire glisser le sens sémantique de l’opinion politique ou idéologique vers l’appartenance religieuse ou raciale est une tartuferie. Accuser les Gilets jaunes d’intolérance religieuse ou ethnique est une manipulation d’un machiavélisme abject. Mais la fin justifie les moyens au meilleur des mondes de la double pensée et d’un langage unique. Et l’impact des balles blesse la chair et arrache les yeux ! Oui, la fin justifie les moyens… et cette fin est une affaire d’état servant la propagande discréditant un mouvement spontané. Le secret de la défense l'impose.La répression est un jeu de massacre!

    Le peuple est le grain de sel aux maillages du système de l’internationale libérale. La liberté d’expression est celle des maitres … Ne l’avez-vous pas compris ? elle est le masque de fer du carnaval oligarchique, obsession d’un courant médiatique en circuit fermé. La tolérance est une compromission, elle rend son culte au plus offrant, aux plus puissant. Au plus pervers. Elle infléchit la trajectoire du monde : Elle nomme modernité, la régression. Elle se cache derrière le mot révolution, occultant sons sens originel de rapatriement au royaume où l’amoureux sera roi et l’amoureuse reine dans l’Alliance éternelle du Jardin retrouvé d’avant la chute. Dans la fragilité d’une naissance.

    Mais le jardin des algorithmes n’est pas celui d’Eden. Il éblouit. Eldorado de la consommation : néons, vitrine, visages à livre ouvert. Effraction. La dictature de la transparence absolue s’invite aux vitrines d’Amsterdam, aux normes sexuelles de l’enfant responsable, à l’enrôlement des corps à vendre ou à jeter ; des vies à interrompre, à recycler, aux labyrinthes en chaîne du pouvoir d’achat.

    L’Eglise est lapidée. Que celui qui n'a jamais péché Lui jette la première pierre! On voudrait que l’arche d’Alliance fasse naufrage et qu’advienne un nouveau déluge : celui de l’homme génétiquement modifié aux chiffres des robots. Labellisé, sérialisé en garde rapprochée pour la parade au pas de l’oie se déployant en métastase sous le ciel scellé de l’ordre d’une nouvelle religion mondiale. Mais en réalité vieille comme le diable.

  • Le roman policier, un genre anti-catholique ?

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    D'Anne Bernet sur le site de l'Homme Nouveau :

    De l'ignorance à la haine

    De l'ignorance à la haine

    S’il est un bon révélateur des mentalités et partis pris d’une époque, c’est bien le roman policier, genre populaire qui touche un vaste public. Or, et cela n’a rien d’anecdotique, nombre de ces ouvrages véhiculent désormais de façon plus ou moins claire un message hostile au catholicisme. Et il serait bon d’y prêter attention.

    Le phénomène n’est pas nouveau mais, voilà une quinzaine d’années, cette hostilité, parfois très virulente, restait cantonnée à des auteurs très marqués à gauche. L’inquiétant, aujourd’hui, est de voir ces attaques reprises par des auteurs qui font, de la dénonciation des catholiques en général, et des prêtres en particulier, un lieu commun. C’est précisément là ce qui devrait nous inquiéter.

    Mais d’abord, un petit florilège, pour mieux comprendre ce qui se passe.

    Prenons, pour commencer, un contre-exemple, l’un des derniers car les connaissances religieuses qui sous-tendaient le récit ont maintenant disparu de la culture générale actuelle, Les grenouilles de Saint-Pierre d’Alain Germain, paru au Masque en 2001.

    Privée de prêtre depuis longtemps, la paroisse de Saint-Pierre-Aigle, délicieux village du Soissonnais, est toute ébaubie, en cette fin des années 60, de l’arrivée d’un nouveau curé, le séduisant abbé Dieudonné. Les plus excitées sont cinq vieilles dames, veuves de la Première Guerre mondiale et héroïnes de la Résistance lors de la Seconde. Encore sensibles aux plaisirs de la vie, jusqu’aux moins avouables, ces dévotes s’intéressent de très près au jeune prêtre. Mais, quand ces dames, de  dimanche en dimanche, décèdent une à une à la sortie de la messe, force est de s’interroger … 

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  • Communiqué de presse de la Marche pour la Vie (31 mars)

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