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Solidarité - Page 65

  • Liège : concert des « Bengalis » avec le chœur gallois « New Harmony Singers », à l’église du Saint-Sacrement

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    Le dimanche 25 mai 2014, il n’y a pas que les élections : rendez vous incontournable à l’église du Saint-Sacrement à 15h30 pour une rencontre chorale entre les New Harmony Singers du Pays de Galles et les Bengalis du Pays de Liège :

    gallois 05-2014 (1).jpg

     http://www.lesbengalisdeliege.be/

    JPSC

  • L’Ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem crée le Grand Prieuré de Belgique

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    SEAL BELGIUM (1).jpgL’Ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem crée le Grand Prieuré de Belgique

    « Montre-moi ta foi qui n’agit pas, et moi, c'est par mes actes que je te montrerai ma foi. En effet, de même que le corps sans l’esprit est mort, de même, la foi sans les actes est morte. »

    Lettre de Saint-Jacques Apôtre

    L’Ordre Militaire et hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem est l’héritier d’un passé prestigieux, d’une tradition née du devoir militaire de protéger les lieux saints en Palestine et de la vocation chrétienne d’assister les plus démunis et les plus humbles parmi les humbles, les lépreux, en leur offrant refuge et soins dans ses Lazarets.

    Fondé à Jérusalem, au XIème siècle, au terme de la première Croisade, l’Ordre de Saint-Lazare a donc deux objectifs : défendre l’Église et aider ceux qui en ont le besoin.

    Aujourd’hui, un millénaire après sa fondation, l’Ordre de Saint-Lazare est l’un des derniers ordres de chevaliers hospitaliers encore en exercice, avec l’Ordre de Malte, anciennement Ordre de Saint-Jean de l’Hospital.

    Après la défaite des Croisés à la bataille d’Hattin (1187) et la prise de Jérusalem par Saladin, l’Ordre de Saint-Lazare s’est replié en France, sous la protection temporelle de la Maison royale de France.

    Spolié de tous ses biens à la Révolution, l’Ordre de Saint-Lazare a néanmoins réussi à survivre. Depuis sa renaissance, au XIXème siècle,  il poursuit aujourd’hui son œuvre, sous la Protection Temporelle de la Maison Royale de France, de son Chapelain Général, le Cardinal Duka, Archevêque de Prague, et de S.E. le Comte Jan Dobrzenskÿ z Dobrzenicz, 50ème Grand-Maître de l’Ordre.

    Ses membres, répartis dans plusieurs pays d’Europe et aux États-Unis, issus des églises sœurs catholique et orthodoxes, maintiennent ainsi le service à sa Sainteté le Pape et aux défavorisés.

    Ses missions n’ont pas changé : l’Ordre de Saint-Lazare conserve son aspect « militaire » en apportant son soutien à l’Église et en promouvant les valeurs de la Chrétienté, par des manifestations diverses ; plus encore, l’Ordre de Saint-Lazare perpétue sa dimension hospitalière, par le développement de projets caritatifs internationaux, mais aussi des projets d’aide au quart-monde, à ceux qui, juste devant notre porte, ont besoin d’une main tendue, d’un sourire et d’actes concrets qui les aideront à surmonter les épreuves de la vie.

    En cette année 2014, la Commanderie du Royaume de Belgique, qui, sous la conduite de Son Altesse Royale le Prince Charles-Philippe d’Orléans, duc d’Anjou, Grand Prieur de France dépendait jusqu’à présent du Grand Prieuré de France, deviendra Grand Prieuré de Belgique.

    Le Grand Prieuré de Belgique aspire à se développer dans le Royaume, pour mieux y accomplir sa tâche.

    L’Ordre de Saint-Lazare appelle donc chacun qui accepterait de l’aider dans ses missions à adhérer aux Œuvres hospitalières de Saint-Lazare et, par ce simple geste d’adhésion, à soutenir l’Ordre dans ses actions.

    Celles et ceux qui désirent s’engager plus ardemment dans le service de l’Église et des affligés sont appelés à entrer dans l’Ordre et à s’y investir plus concrètement.

    L’Ordre de Saint-Lazare est ouvert à toutes les âmes qui ont pris conscience de la nécessité d’aider tout autour d’elles, prêtes à essayer d’œuvrer comme le Christ l’a demandé à ceux qui veulent le suivre.

    Plus d’information :

      Commanderie du Royaume de Belgique                                                       Damien Van Bellinghen , KCLJ                                                                 Avenue de Broqueville, 153/7    1200 Bruxelles

    saintlazarebelgique@skynet.be

  • Jean XXIII et Jean-Paul II : face à un monde en mutation, une même doctrine sociale

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    De Jean-Yves Naudet, directeur du centre de recherches en éthique sociale ,  professeur à la Faculté de Droit et de Sciences économiques de l’Université d’Aix-Marseille, cette analyse parue sur le site « Figarovox » :

    PHO34a11c84-cc64-11e3-a4f2-b373f3cdeec9-805x453.jpgLa canonisation simultanée des papes Jean XXIII et Jean-Paul II incite à rapprocher leurs enseignements en matière sociale. L'un et l'autre ont attaché une grande importance à ces questions, comme en témoignent les deux encycliques sociales de Jean XXIII (Mater et Magistra, 1961 et Pacem in terris, 1963) et les trois encycliques sociales de Jean-Paul II (Laborem exercens, 1981, Sollicitudo rei socialis, 1987 et Centesimus annus 1991). Comme l'explique Jean-Paul II, ils ont mis en lumière «la fécondité des principes exprimés par Léon XIII, principes qui appartiennent au patrimoine doctrinal de l'Eglise», à commencer par la clef de lecture de cet enseignement: «la juste conception de la personne humaine, de sa valeur unique», et donc de sa «dignité incomparable».

    L'un comme l'autre rappellent que «le droit de propriété privée, même des moyens de production, vaut en tout temps, car il fait partie du droit naturel» et que «là où le pouvoir politique ne reconnait pas aux particuliers la propriété des moyens de production, les libertés fondamentales sont ou violées ou supprimées» (MM § 109). Bien entendu, comme le montre le titre du chapitre IV de Centesimus annus «Propriété privée et destination universelle des biens», la propriété doit bénéficier à tous et pour cela le propriétaire doit la faire fructifier pour le bien de tous, créant ainsi emplois et revenus ; chacun a un devoir de solidarité vis-à-vis des plus démunis, car «il y a un certain dû à l'homme parce qu'il est homme».

    Autre principe essentiel, le bien commun, dont Jean XXIII donne une définition éclairante: «l'ensemble des conditions sociales permettant à la personne d'atteindre mieux et plus facilement son plein épanouissement» (MM § 65): le bien commun n'est donc pas un vague intérêt général ; il n'est pas plus un résultat ; il s'agit des moyens permettant l'épanouissement de chaque personne. On est loin d'une vision collectiviste du bien commun.

    Ce que Jean XXIII a pressenti, c'est, avec la décolonisation, l'importance croissante du tiers-monde et donc la place qu'allait prendre la question du développement, que Jean-Paul II développera dans son encyclique de 1987, insistant après Paul VI sur la dimension mondiale de la question sociale et l'urgence du développement de tous les hommes et de tous les peuples.

    Mais entre Jean XXIII et Jean-Paul II, le monde a changé et la société de consommation est passée par là, du moins dans les pays riches. Or elle ne suffit pas à rendre les hommes heureux, les papes prolongeant ici la parole de Jésus: «l'homme ne vit pas seulement de pain». Certes, «il n'est pas mauvais de vouloir vivre mieux» ; consommer c'est se nourrir, se vêtir, se loger, se soigner, s'éduquer, mais cela nécessite «un vaste travail éducatif et culturel, qui comprenne l'éducation des consommateurs à un usage responsable de leur pouvoir de choisir» (CA § 36) et qui n'enferme pas l'homme dans une perspective purement matérialiste.

    Bien sûr, le changement du monde, c'est aussi la chute du communisme, à laquelle Jean-Paul II a tant contribué avec ses amis polonais, mais Jean XXIII affirmait déjà qu'il «faut en premier lieu poser que, dans le domaine économique, la priorité revient à l'initiative privée des individus «(MM §51), ce qui n'exclut en rien le rôle légitime de l'Etat, mais qui n'est que l'application du principe de subsidiarité. Après la chute du mur de Berlin, cela conduira Jean-Paul II à souligner «les avantages solides» du marché, mais aussi ses limites (CA §40): tout ne s'achète pas, tout ne se vend pas, et une économie de marché a besoin d'un cadre juridique ferme et d'une éthique forte. Mais c'est avant tout une question culturelle, plus que de technique économique, et si «la production et la consommation des marchandises finissent pas occuper le centre de la vie sociale et deviennent la seule valeur de la société» «il faut en chercher la cause (...) dans le fait que le système socio-culturel, ignorant la dimension éthique et religieuse, s'est affaibli». (CA § 39). C'est donc d'abord à une reconstruction morale des personnes et de la société que nous appellent ces deux papes.

    Pour sortir des oppositions stériles entre individualisme et collectivisme, l'un et l'autre insistent sur l'importance des corps intermédiaires, ce que Jean-Paul II appellera «la personnalité de la société» (CA § 13). On ne sera pas surpris qu'au-delà des corps intermédiaires de la vie sociale, associations, syndicats, entreprises, collectivités locales, Jean XXIII comme Jean-Paul II accordent la place essentielle à la famille, structure fondamentale pour une écologie humaine, dans laquelle on «apprend ce que signifie aimer et être aimé et, par conséquent, ce que veut dire concrètement être une personne «(CA§39). Le pape François ne dit pas autre chose, et cette unité ne doit pas surprendre, car, au-delà de la personnalité de chaque pontife, les grands principes de la doctrine sociale de l'Eglise restent les mêmes. Comme le soulignait Benoît XVI, «la doctrine sociale de l'Eglise éclaire d'une lumière qui ne change pas les problèmes toujours nouveaux qui surgissent».

    Réf. Jean XXIII et Jean-Paul II : face à un monde en mutation, une même doctrine sociale

    Jean-Yves Naudet est président de l’Association des Economistes Catholiques (AEC) et auteur de « La Doctrine sociale  de l'Eglise» (PUAM, 2011).

    JPSC

  • Notre indifférence à l'égard des chrétiens oubliés

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    Les chrétiens oubliés (source)

    par David Dessin (1)

    Pourquoi sommes-nous à ce point indifférents au sort des chrétiens persécutés au Moyen-Orient ? La mort de Frans van der Lugt, religieux catholique, s’inscrit selon David Dessin, dans un mouvement plus large : la fin du caractère multi-religieux du Moyen-Orient. Tandis que des chrétiens sont aussi victimes, l’Europe reste un simple spectateur.

    Avec la mort du père Frans van der Lugt à Homs, l’on assiste progressivement à la fin d’une longue ère de présence chrétienne en Syrie. Indépendamment du manque d’intérêt européen pour le conflit en Syrie, il existe aussi une autre forme d’indifférence, plus ancienne et profonde : elle semble manifester une approche très sélective des minorités persécutées. Au Moyen-Orient l’on constate depuis longtemps que la population multi-religieuse est épurée en un temps terriblement court de ses éléments étrangers — souvent européens, ce qui n’est pas innocent —, tandis que les Européens ne réagissent pas et regardent ailleurs.

    Où reste notre fonds pour la chrétienté syrienne ? Sommes-nous devenus à ce point indifférents ? La Syrie est-elle trop loin de chez nous ? Dans les médias européens, l’énorme attention que reçoivent par exemple aujourd’hui les Palestiniens dans leur combat contre l’État d’Israël (un voisin de la Syrie) ne contredit-elle pas cette idée ?

    À Bethléem, j’ai entendu à l’occasion un touriste se demander pourquoi diable un Syrien pouvait se convertir au christianisme. Comme si les chrétiens n’habitaient pas depuis deux millénaires en Syrie, en Egypte et en Palestine. Comme si la chrétienté au Moyen-Orient n’avait constitué, jusqu’à une période avancée du Moyen Âge, le centre de gravité de la chrétienté, plus que l’Europe. Comme si les chrétiens aujourd’hui n’avaient pas même le droit d’habiter dans ces régions et avaient peut-être même mérité d’être persécutés et de finalement disparaître.

    Hume et Diderot

    N’est-ce pas chercher loin ? Les penseurs européens des Lumières avaient déjà, en fait, adopté une attitude discriminante vis-à-vis de la chrétienté. Ainsi, les philosophes des Lumières utilisaient l’islam comme exemple de tolérance afin de critiquer l’Église catholique. Des philosophes respectables tels que David Hume et Denis Diderot, et l’historien Edward Gibbon n’hésitèrent pas à déformer l’Histoire en présentant notamment les croisades comme des actes unilatéraux d’agression impérialiste, ou comme pure folie religieuse causée par des papes avides de pouvoir. Cette image est reproduite jusqu’à aujourd’hui, où elle est répandue dans notre espace public et notre culture. Mais le fait qu’au 11e siècle, l’Europe menait depuis presque cinq siècles une guerre défensive contre l’islam, est une réalité que beaucoup ne veulent tout simplement pas entendre.

    Bannissements après la Première Guerre mondiale

    Il s’avère toutefois que d’importantes communautés chrétiennes des premiers siècles ont survécu jusqu’à la modernité dans des pays comme l’Égypte, la Syrie, le Liban, l’Irak et la Turquie. Jusqu’en 1900, les chrétiens représentaient 30 pour cent de la population de l’Empire ottoman. Les chrétiens au Moyen-Orient prospéraient dans des circonstances difficiles, jusqu’à ce qu’ils furent balayés par une série de guerres et de bannissements à la suite de la Première Guerre mondiale. La communauté chrétienne en Irak représentait encore jusqu’en 1980 quasiment 5 pour cent de la population. Depuis, elle a été décimée par les effets cumulés de la guerre et de la persécution. La Syrie représentait le dernier bastion chrétien sûr de la région, où les chrétiens constituaient avant la guerre 10 pour cent de la population. Le caractère multi-religieux séculaire que présentait le Moyen-Orient jusqu’avant le 20e siècle a disparu dans l’histoire récente, tandis que l’Europe regardait dans une autre direction.

    (1) David Dessin est philosophe et chercheur à l’Université d’Anvers. Ce texte a été publié dans le quotidien De Standaard du 10 avril 2014. Il a été traduit du néerlandais par Vincent Delannoy.

  • Proclamation commune de la Résurrection sur la Place Cathédrale à Liège

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  • Les intentions de prière du pape pour avril 2014

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    Intention de prière universelle - L'espérance des souffrants

    Prions pour que le Seigneur ressuscité comble d'espérance le cœur de ceux qui sont éprouvés par la douleur et par la maladie.

    Intention de prière pour l'évangélisation - L'écologie et la justice

    Pour que les gouvernants encouragent le souci de la création et la distribution équitable des biens et des ressources naturelles.

  • Pétition pour l'accès aux Lieux saints pour tous les chrétiens

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    accéder à la pétition

  • Nous sommes en train d'oublier la Syrie

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    De Radio Vatican :

    Mgr Zenari : « Nous sommes en train d'oublier la Syrie »

    (RV) Le Pape François est intervenu une nouvelle fois ce lundi matin en faveur de la Syrie, un conflit oublié. Le Saint-Père a reçu en audience le nonce apostolique à Damas, Mgr Mario Zenari, venu lui parler de la situation dramatique dans laquelle se troupe la population. A sa sortie, Mgr Zenari a parlé d’une rencontre extraordinaire, touchante, émouvante. Il en est ressorti encouragé.

    Une audience d’une demi-heure au cours de laquelle il a pu présenter au Pape François les angoisses, les souffrances et les espoirs d’une nation martyre que le Souverain Pontife porte dans son cœur et qu’il suit de très près. « Je suis venu le voir car je me rends compte que, même à l'échelle internationale, le conflit en Syrie est sur le point d'être oublié et cela fait très mal : voir que cette souffrance - d'une nation toute entière et pas seulement de quelques uns - que ce drame puisse être oublié » s'alarme Mgr Zenari.

    Or, en Syrie, tout le monde admire le Pape, chrétiens et musulmans, autorités et simple citoyens. Le Pape François a chargé le nonce de se faire l’interprète de sa proximité auprès de toute la population qui souffre, de lui dire sa sympathie et sa solidarité. Selon Mgr Zenari, le conflit syrien traverse un période délicate et critique et il est difficile de prévoir la suite des événements. 

  • Afrique centrale : le chaos continue

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    archeveque-bangui-centrafrique-360-x-200_article_large.jpgDans les années 1960, la France comme la Belgique a tout à coup jeté les populations d’Afrique centrale dans le bain de l’indépendance, un peu comme on jette les jeunes chiens à l’eau. L’idéologie « tiers-mondiste » était à la mode. Mais voilà, les hommes ne sont pas des chiens. Ils ont besoin d’apprendre. Après un demi-siècle de déconvenues et de régression sociale, le spectacle est désolant, de part et d’autre de l’Oubangui et de l’Uélé. L’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga (photo), fait actuellement le tour des capitales européennes pour plaider la cause de la Centrafrique, en proie aux violences tribales sur fond de guerre de religions. Pour l’hebdomadaire « Famille Chrétienne », Jean-Claude Bésida l’a interviewé sur le présent chaotique de son pays  :

    Qu’êtes-vous venus demander aux Européens ?

    Je suis en Europe avec l’imam de Bangui pour demander l’intervention des Casques bleus. Et demander de l’aide humanitaire pour la République Centrafricaine. C’est ce que j’ai dit à tous mes interlocuteurs, que ce soit à Paris, Bruxelles, Londres, Rome ou La Haye. Tous m’ont écouté avec beaucoup d’attention. L’intérêt est là, indéniablement. Maintenant, nous avons besoin d’une aide au plan militaire, mais aussi aux plans financier et humanitaire.

    Comment jugez-vous l’opération Sangaris ?

    Sangaris, avec la Misca (mission africaine) a stabilisé la situation. Sans Sangaris, on aurait basculé dans le pire, c’est-à-dire le génocide. On sentait les cœurs des uns et des autres gorgés de vengeance et de haine. Au départ, la mission était de désarmer les ex-Séléka. Or, avec le 5 décembre, les données ont changé rapidement. Il y a eu en effet ce jour-là l’attaque coordonnée des anti-balakas, qui sont arrivés de partout avec machettes et couteaux sur Bangui. Tous ces jeunes ont commencé à pourchasser les ex-Séléka. Puis très vite, ils s’en sont pris à des familles musulmanes dans un élan de vengeance difficile à arrêter. Du coup, aujourd’hui, il faut beaucoup plus que 6 000 ou 7 000 hommes pour restaurer l’ordre dans le pays.

    Quelle est en ce moment la situation sur place ?

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  • "Chère future Maman" : une video pour la journée de la trisomie 21

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    Via Liberté Politique :

    Pour la 3e édition de la Journée internationale de la trisomie 21, le 21 mars 2014, la Fondation Jérôme-Lejeune participe à une campagne de communication européenne «Chère Future Maman». Une quinzaine d’acteurs, porteurs de la trisomie 21, s’adressent à une mère qui vient d’apprendre que l’enfant qu’elle porte est atteint de cette pathologie. Leur message va la rassurer.

    Cette campagne a pour objectif de transmettre un message réconfortant et fort aux femmes enceintes qui attendent un enfant atteint de trisomie 21 et s’interrogent sur son bonheur possible.

    Ces informations sont essentielles en France en raison de la course à l’hyper-diagnostic prénatal, soutenu par l’Etat, qui laisse à penser que cette pathologie est insupportable à vivre, et qui conduit à l’élimination de masse des enfants trisomiques avant leur naissance.

    Une réalisation européenne

    La vidéo «Chère future maman» a été réalisée à Milan les 20 et 21 février par l’agence Saatchi & Saatchi Italie. D’une durée de 2’30’’, elle rassemble des acteurs italiens, espagnols, anglais et français tous porteurs de trisomie 21. Pour la France, Robin (23 ans) Ségolène (26 ans) et Inès (16 ans, photo ci-jointe) ont délivré un message plein de grâce et d’humour !

    Cette campagne européenne est financée et soutenue par une dizaine d’associations. Pour la France le Collectif des Amis d'Eléonore et la Fondation Jérôme-Lejeune ; pour l’Italie l’association CoorDown ; pour l’Espagne Fundacion Sindrome de Down ; pour l’Angleterre Down Syndrome Education International & Down Syndrome Development Trust ; pour l’Allemagne Arbeitskreis Down-Syndrom ; pour la Croatie DSC Pula ; pour l’Irlande Down Syndrome ; aux US Jérôme Lejeune Fundation et Down Syndrome International ; en Nouvelle Zélande Saving Downs ; en Russie Down Side Up.

    Et puisque tout va par 3, la campagne «Chère Future Maman» complète deux autres évènements importants : trois livres consacrés aux personnes trisomiques sortiront le 21 mars : chez Max Milo,Triso et alors ! d’Eléonore Laloux, Eloge des phénomènes – Trisomie : un eugénisme d’État, de Bruno Deniel-Laurent, et chez Nouvelle cité, Ces surdoués de la relation, de Julien Perfumo.

    Ces livres seront présentés au cours d’un petit-déjeuner de presse qui ouvre un colloque exceptionnel « Plus belle ta vie – Plus belle ta ville » du Collectif Les Amis d’Eléonore, le vendredi 21 mars.

    Contacts :
    http://www.lesamisdeleonore.com/
    solen@fondationlejeune.org

  • Aider les chrétiens d'Alep

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    Aidez les chrétiens d’Alep

    sur le site de l'Homme Nouveau

    par le Métropolite grec-catholique Jean-Clément Jeanbart

    Le conflit qui s’éternise en Syrie continue de faire de nombreuses victimes parmi la population confrontée à la misère. Beaucoup de pères de famille ont ainsi perdu leur emploi. Le Métropolite grec-catholique d’Alep Jean-Clément Jeanbart lance aujourd’hui un appel au secours vibrant pour toutes ces familles chrétiennes sinistrées d’Alep auxquelles il faut venir en aide.

    Une guerre affreuse

    Je viens, cher ami lecteur, recourir à votre bonté et à votre compréhension, pour vous prier de bien vouloir faire quelque chose pour aider nos chrétiens à Alep. Je suis sûr que vous suivez sur les chaînes de télévision les péripéties de cette guerre affreuse, que nous subissons depuis bientôt trois ans et qui détruit tout sur son passage, ne laissant derrière elle que malheur et désolation à tous les citadins en général et aux chrétiens dont nous avons tous, vous et moi particulièrement, la responsabilité, en ces temps pénibles. Un grand nombre d’entre eux sont tombés dans la misère et nous font mal au cœur.

    Des conséquences tragiques

    Je ne peux pas vous dire, bien cher ami, combien nous souffrons des conséquences tragiques de ces affrontements ! Près de la moitié des habitants de la ville ont dû quitter leurs maisons. Les bombardements, les voitures piégées, les assassinats, les attentats, les enlèvements à mains armées et les balles des francs-tireurs fauchent à leur passage des milliers de personnes. Tout cela vous avez dû le constater en suivant les nouvelles chaque jour. Mais ce dont les médias parlent très peu, c’est la misère dans laquelle cette guerre atroce et impitoyable a mis la population innocente qui souffre beaucoup et subit avec amertume les affres de combats qui n’en finissent plus. Nous voyons nos fidèles parmi tant d’autres souffrir du manque de sécurité mais aussi du manque de tout ce qui était leurs moyens de vivre. Alep, leur ville sept fois millénaire, fierté du pays et symbole de sa prospérité, se trouve malheureusement réduite à la plus grande misère.

    Sans aucun revenu

    Aujourd’hui, un très grand nombre de nos fidèles sont sans revenu aucun. Ils se morfondent en voyant leurs enfants manquer de tout et se démènent, se mettent en quatre, pour trouver de quoi les nourrir. Ils n’ont ni électricité, ni gaz, ni mazout. Ils ne savent pas comment chauffer leur soupe et ils ont eu très froid en cet hiver particulièrement dur qui a vu la température descendre en dessous de zéro. Le pain manque et les denrées alimentaires ont renchéri de façon dramatique. En un mot, c’est la désolation qui atteint tout le monde et nous nous battons pour alléger leur souffrance. Nous faisons tout ce que nous pouvons, mais nos moyens restent bien modestes face à ce qui nous est demandé. Ayez la bonté de faire quelque chose pour nous aider à les secourir et ne nous laissez pas seuls face à cette tragédie qui fait le malheur d’un très grand nombre de vos frères à Alep.

    Pour les familles

    Il y a un an, nous avons créé une « Caisse d’urgence » à l’intention des familles qui sont restées sans aucun revenu à cause de l’arrêt du travail du papa. Vous comprenez qu’il est indispensable que nous puissions les aider et ne point les laisser se débattre dans la misère et « sans le sou ». S’il est soutenu par votre bonté et par celle d’un certain nombre de bienfaiteurs miséricordieux, le Comité pourra continuer à étendre son aide mensuelle à un grand nombre de bénéficiaires. Elles sont désormais 395 familles secourues financièrement à chaque fin de mois et elles le seront, si Dieu le veut, jusqu’à la fin de cette année ! Le Comité, s’appuyant sur votre soutien, peut aussi répondre ponctuellement à des sollicitations exceptionnelles, qui s’imposent parce que faites dans des circonstances d’urgence qui ne supportent aucun délai, étant donné la situation particulièrement difficile et critique dans laquelle vivent présentement les chrétiens de la ville.

    À côté des secours dont nous venons de parler, nous avons pu lancer trois autres programmes d’aides aux familles les plus sinistrées : 1. Les bourses scolaires. 2. L’assistance médicale. 3. Les distributions mensuelles de denrées alimentaires. Quelque 1 500 familles chrétiennes d’Alep profitent de ces différents services qui les soulagent d’une façon significative. Nous espérons pouvoir continuer cette action jusqu’au rétablissement de la paix que nous attendons avec impatience.

    Faire circuler cet appel

    Vous pouvez, si vous le souhaitez, aider notre Comité de secours établi à cet effet en faisant circuler notre appel autour de vous et en envoyant un don à l’Œuvre d’Orient au 20, rue du Regard à 75278 Paris cedex 06, avec la mention : Pour les « Chrétiens d’Alep » (code N° 2211), tél. : 01 45 48 45 42/01 45 48 54 46 – amilcent@oeuvre-orient.fr

    Avec toute ma reconnaissance et la gratitude des chrétiens d’Alep, je remercie tous ceux veulent bien nous tendre la main.

  • Ukraine : les images censurées par la presse occidentale

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    De l’écrivain Jean-Claude Guillebaud sur le site de « La Vie » :

    50523_kiev-prieres-ukraine_440x260 (1).jpg"Autrefois, on parlait de « préjugés » pour désigner des croyances que chacun de nous a du mal à remettre en cause. Aujourd’hui, les progrès de la connaissance scientifique touchant le fonctionnement du cerveau ont substitué au mot « préjugé » un concept apparemment pédant mais dont la signification est simple : celui de « filtre cognitif ». On désigne ainsi le mécanisme mental qui, parfois à notre insu, nous pousse à écarter de notre conscience toute information qui menacerait sa cohérence. En d’autres termes, nous n’enregistrons pas lesdites informations. Elles sont tenues au-dehors de nous par ce « filtre » cérébral.

    Je pensais à cela en suivant la crise en Ukraine et la résistance acharnée, voire héroïque, des militants de Maïdan. Pendant des jours et des jours, les télévisions nous auront montré ce pathétique champ de bataille. La presse écrite, de son côté, aura exalté – à bon droit – le courage de ces manifestants, dont plusieurs dizaines l’auront payé de leur vie. Or pendant ces longues et tumultueuses journées, un « détail » aura été quasiment omis par les médias. Oublié ? Tout s’est passé comme si un « filtre cognitif » avait fonctionné à une échelle collective.

    De quel « détail » s’agit-il ? Celui-là : il se trouve que sur Maïdan les manifestants ont beaucoup prié. Mieux encore, les prêtres orthodoxes auront été omniprésents et – pour la plupart – très engagés du côté de la révolution, c’est-à-dire contre la tyrannie, contre la tutelle de Moscou, contre la corruption. Rappelons que tout cela se passait en Ukraine, dans une ancienne république de l’URSS, soumise pendant trois quarts de siècle à un régime d’athéisme obligatoire et de persécutions religieuses. La foi combative était intacte.

    Plus surprenant encore : l’Ukraine est le pays qui a vu naître, en 2008, le mouvement des Femen. Ces activistes de la nudité luttaient à l’origine contre le poids de Moscou, la corruption et – surtout – la prostitution, devenue l’un des fléaux du pays. À partir du début des années 2010, elles concentrèrent leurs actions contre la religion en général et le christianisme en particulier. Elles allèrent jusqu’à scier des croix, d’abord en Ukraine puis aux Pays-Bas.

    Ayant tout cela en mémoire, nos médias auront eu du mal à simplement « voir » que nombre de manifestants de Maïdan priaient, allumaient des cierges, faisaient prier leurs enfants et honoraient leurs « martyrs », abattus par les Berkout (nervis du régime). Quoi ? Les chrétiens n’étaient donc pas du côté de la domination ? Les prêtres orthodoxes ou uniates choisissaient le camp de la révolte ? Visiblement, l’information était si dérangeante qu’on préféra n’en point parler. Ou si peu. Vérification faite, c’est à peine si on trouva trace de ce constat dans notre presse. Quant aux commentaires, ils furent encore plus rares.

    Oh, certes, l’orthodoxie ukrainienne reste éparpillée entre plusieurs Églises, patriarcats (celui de Moscou et celui de Kiev), sans compter l’archevêché de l’Église uniate, qui dépend du Vatican. Sur Maïdan, tous n’étaient pas mobilisés. Il n’empêche que beaucoup de chrétiens l’étaient. Au lieu et place des Femen…"

    Ref Les prières de Maïdan

    L’idéologie laïciste et libertaire n’est pas non plus la liberté….

    JPSC