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Spiritualité - Page 137

  • Le pape François et des évêques canadiens participent à un rituel païen de " purification " invoquant le " cercle sacré des esprits "

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    De David McLoone sur LifeSite :

    Le pape François et des évêques canadiens participent à un rituel païen de " purification " invoquant le " cercle sacré des esprits ".

    Nous allons honorer la terre, le vent, l'eau et le feu", a déclaré un ancien indigène au cours du rituel. Nous allons honorer l'aspect minéral, l'aspect végétal et l'aspect humain".

    28 juillet 2022

    QUÉBEC (LifeSiteNews) - Au quatrième jour de son "pèlerinage" apostolique au Canada, le pape François s'est joint à un rituel païen de "smudging" lors de sa visite au Québec, participant à cette pratique indigène avant de prononcer un long discours dans lequel il a exprimé "une honte et une tristesse profondes" pour le rôle joué par les membres de l'Église catholique dans les abus des pensionnats financés par le gouvernement.

    Le pape est arrivé à Québec mercredi après-midi, se rendant d'abord à l'archevêché avant de se rendre à la Citadelle de Québec, la résidence officielle de la gouverneure générale Mary Simon, où une cérémonie d'accueil a eu lieu.

    Après de brèves présentations, le Pape François, ainsi que les dignitaires civils, ont été accueillis dans la salle de réception alors qu'un homme autochtone chantait en battant un tambour. Selon le maître de cérémonie, une "lampe traditionnelle inuite a été allumée".

    Un certain nombre de prélats de haut rang étaient également présents, notamment l'archevêque de Toronto, le cardinal Christopher Collins ; l'archevêque de Québec et primat du Canada, Gérald Lacroix ; le cardinal Michael F. Czerny, S.J., préfet du Dicastère pour la promotion du développement humain intégral ; le cardinal Marc A. Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques ; l'archevêque d'Edmonton, Richard W. Smith ; et le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin.

    Dans le cadre de la cérémonie de bienvenue prévue, un aîné de la nation huronne-wendat a ouvert les débats en initiant ce que l'on appelle un rituel de "purification aux quatre directions", en utilisant du foin d'odeur et des plumes d'animaux pour faire flotter la fumée dans la pièce.

    Comme l'a noté LifeSiteNews, le rituel, qui imite l'utilisation des sacrements et des sacramentaux catholiques, "est un acte clair de superstition païenne", qui rappelle la vénération par le Saint-Père de l'idole païenne pachamama au Vatican en 2019.

    Le rituel se veut "un rituel de purification" dans lequel "la terre mère" est priée comme une sorte de divinité panthéiste.

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  • Sainte Marthe (29 juillet) : une belle homélie de Mgr Léonard

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    C'est ici, dans ce podcast d'une messe célébrée à Beauraing (au début de son épiscopat) que nous transmet aimablement un ami. L'homélie commence un peu avant la 18ème minute (17,50') :

  • Un nouveau miracle eucharistique au Mexique ?

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    De David Ramos sur Catholic News Agency :

    Un nouveau miracle eucharistique au Mexique ?

    27 juillet 2022

    Une vidéo circulant sur les médias sociaux montre ce qui semble être un miracle eucharistique - une hostie consacrée exposée à l'adoration par les fidèles semble "battre" comme un cœur.

    La vidéo a été enregistrée le 23 juillet à la paroisse Notre-Dame-du-Rosaire dans la ville de Zapotlanejo, près de Guadalajara, dans l'État mexicain de Jalisco.

    Le père Carlos Spahn, prêtre argentin, fondateur et supérieur de la Famille religieuse du Cœur Immaculé et de la Miséricorde Divine, qui exerce actuellement son ministère au Mexique, a dirigé le service d'adoration eucharistique.

    Dans une déclaration à ACI Prensa, l'agence de presse sœur de CNA en langue espagnole, Spahn a déclaré que le phénomène s'est produit après la fin de la messe : "Nous avons exposé le Saint-Sacrement ; j'ai dit les prières pour l'exposition, et quand je me suis levé pour aller à la sacristie, cela a commencé à se produire."

    "Certaines personnes l'ont vu", a-t-il dit, et "ne pouvaient pas croire ce qu'elles voyaient, et nous avons au moins deux séquences vidéo."

    Ces enregistrements, a-t-il expliqué, ont été réalisés par "des personnes qui ont rapidement sorti leur téléphone portable, l'ont filmé" et le lui ont transmis presque immédiatement, puisque le prêtre leur a demandé ce matériel "pour qu'ils ne le modifient pas ou quoi que ce soit."

    "J'atteste donc que c'est authentique, du moment exact", a-t-il dit.

    Le prêtre a déclaré que "ce n'est pas qu'ils ont dit à haute voix 'regarde'", mais que les personnes qui adoraient le Saint-Sacrement ont commencé à voir ce qui se passait, quelque chose qui a duré "20 secondes, 30 au maximum."

    L'archidiocèse de Guadalajara n'a pas publié de déclaration sur le phénomène.

    Le cœur du Christ, qui bat d'amour pour les hommes".

    M. Spahn a déclaré que, à titre d'"interprétation personnelle", il voit dans ce qui s'est passé "le cœur du Christ, qui bat d'amour pour les hommes."

    Ce cœur, a-t-il déploré, "est tellement outragé, tellement abandonné, tellement méprisé... que parfois nous ne le traitons pas comme nous le devrions, avec plus de soin, avec plus de foi, avec plus de dévouement."

    Pour Spahn, "peut-être que l'Église ne portera jamais de jugement officiel, parce qu'elle n'en a pas besoin non plus."

    "Je ne dis pas que c'est un miracle officiellement, parce que je n'ai pas l'autorisation de le faire", a-t-il dit.

    "L'archidiocèse n'a pas été consulté à ce sujet parce que nous ne faisions que passer ; maintenant, je suis dans un autre diocèse en train de prêcher", a-t-il ajouté, avant d'expliquer que le prêtre local pourra chercher "des personnes pour signer et témoigner de ce qu'elles ont vu, et cette documentation pourra être envoyée à la personne compétente."

    Spahn a également déclaré à ACI Prensa que quelques heures avant ce qui s'est passé dans la paroisse mexicaine, il avait béni un cadre avec une photo du bienheureux Carlo Acutis, qui avait une profonde dévotion pour les miracles eucharistiques et utilisait Internet pour les faire mieux connaître.

    La photo, a-t-il dit, "était scellée avec du verre", mais cette nuit-là "la photo a commencé à suinter de l'huile".

    "Je dis simplement cela sans porter de jugement à ce sujet", a-t-il dit.

    Après que les vidéos sont devenues virales sur les médias sociaux, le prêtre a été contacté par téléphone par la mère de Carlo Acutis, Antonia, avec qui "nous avons parlé de cet événement, que nous ne pouvons pas officiellement appeler un miracle, car l'Église doit le confirmer."

    "Nous disons seulement que c'est un événement extraordinaire qui n'a pas d'explication pour notre science naturelle limitée. Nous n'avons pas trouvé d'explication", a-t-il ajouté.

  • Le prêtre n'est pas un assistant social ou le dirigeant d'une ONG qui gère de l'aide humanitaire (cardinal Sarah)

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    De Manuela Tulli (source) :

    Eglise : Card. Sarah sur les prêtres, ce ne sont pas des assistants sociaux

    Dans un livre de réflexions sur le sacerdoce; également sur le fléau de la pédophilie.

    22 juillet 2022

    "Le prêtre n'est pas un assistant social ou le directeur d'une ONG qui gère de l'aide humanitaire.

    Son service n'est pas celui d'un médecin, d'un politicien ou d'un syndicaliste.

    La fonction essentielle que le prêtre doit exercer concerne les âmes, leur relation avec Dieu". Le cardinal Robert Sarah le souligne dans un livre qui s'adresse précisément à ses frères prêtres : "Pour l'éternité. Méditations sur la figure du prêtre" (éditions Cantagalli).

    Pour l'éternité

    Ancien préfet du culte divin, le cardinal d'origine guinéenne, aujourd'hui âgé de 77 ans, est pour beaucoup le point de référence de l'aile la plus traditionaliste de l'Église catholique. Dans ce livre, enrichi de méditations de Pontifes et de Pères de l'Église, de Benoît XVI à Saint Augustin, du Pape François à Jean Chrysostome, le Card. Sarah propose des réflexions et des méditations sur ce ministère de l'Église qui a également été bouleversé par les scandales de pédophilie.

    "On voit surgir ici et là, écrit le cardinal en parlant du sacerdoce, des propositions pour modifier l'institution, la renouveler, la moderniser. Toutes ces initiatives seraient légitimes si le sacerdoce était une institution humaine. Le sacerdoce, en revanche, nous ne l'avons pas inventé, c'est un don de Dieu.

    Nous ne réformons pas un don divin en le connotant avec nos idées humaines pour le rendre conforme aux goûts du moment". Dans cet ordre d'idées, Sarah a toujours été absolument opposé à l'ordination des hommes mariés, comme cela avait été discuté au Vatican lors du Synode pour l'Amazonie, et encore plus opposée à l'ordination des femmes. Cette hypothèse est au contraire chère à certaines conférences épiscopales, en premier lieu la conférence allemande.

    Pour le Cardinal, cependant, une réflexion profonde est nécessaire pour remettre sur les rails ce qui a déraillé. "Il faut affronter la vérité : le sacerdoce semble vaciller. Certains prêtres ressemblent à des marins dont le navire est violemment secoué par l'ouragan.

    Ils se tournent et titubent. Comment ne pas être bouleversé en lisant les rapports d'abus d'enfants ? Comment ne pas douter ? Le sacerdoce, avec son ministère, sa mission, son autorité, a été utilisé par de petits prêtres", souligne Sarah, "pour commettre toutes sortes de méfaits. Le sacerdoce a servi d'alibi pour cacher et justifier la profanation de l'innocence des enfants. L'autorité épiscopale était parfois utilisée pour mortifier la générosité de ceux qui voulaient se consacrer à Dieu. La recherche de la gloire mondaine, du pouvoir, des honneurs, des plaisirs terrestres et de l'argent a pénétré le cœur des prêtres, des évêques et des cardinaux. Comment pouvons-nous supporter de tels faits sans trembler, sans pleurer, sans nous remettre en question ?".

    Pour le cardinal guinéen, "nous ne pouvons pas faire comme si tout cela n'était rien, comme s'il s'agissait d'un accident de la route. Nous devons accepter le mal qui a été causé par les "ministres de Dieu".

  • Fléau des abus : le remède de l'évêque n'est pas celui du 'The Economist'

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    Un article de Sandro Magister sur Settimo Cielo :

    Economist

    Fléau des abus. Le remède de l'évêque n'est pas celui du 'The Economist'.

    25 juillet 2022

    Selon l'opinion de la culture dominante, bien résumée par un éditorial de "The Economist" du 14 juillet, l'Église catholique dispose d'un moyen obligatoire pour enrayer la maladie des abus sexuels du clergé : abolir la discipline du célibat. C'est la solution à laquelle s'est pliée une partie importante et croissante de l'Église elle-même, avec la litanie ininterrompue des appels aux femmes prêtres, à une nouvelle morale sexuelle et à la démocratie à la place de la hiérarchie.

    Mais pour le jeune et dynamique évêque de Trondheim, en Norvège, Erik Varden, qui se révèle être l'une des voix les plus vivantes et les plus sages du catholicisme actuel, le "phármakon" qui peut guérir l'Église du fléau des abus est tout autre chose, c'est ce "médicament de l'immortalité" qui est l'une des plus anciennes définitions de l'Eucharistie.

    C'est ce qu'il écrit et argumente dans un article paru dans le dernier numéro de "Vita e Pensiero", la revue de l'Université catholique de Milan, dont les passages saillants sont reproduits ci-dessous.

    Varden reconnaît et approuve les mesures pratiques et judiciaires prises par l'Église catholique pour réduire ce fléau. Mais ils ne sont pas tout. Car l'essentiel est ailleurs. C'est dans cette source et ce sommet de la vie de l'Église qu'est précisément l'Eucharistie, le sacrifice de l'Agneau qui porte tout le poids des péchés du monde.

    "Avant que le péché ne soit "enlevé", écrit-il, il faut l'assumer et le supporter". Comme Jésus sur la croix. Un chemin pénitentiel dont l'axe est l'Eucharistie est nécessaire à l'Eglise. Il est nécessaire de donner "un accomplissement à ce qui manque aux afflictions du Christ", comme le disait l'apôtre Paul.

    Varden cite un précédent historique, le grand acte pénitentiel qui a culminé avec l'érection à Paris de la basilique de Montmartre, pour guérir les horreurs commises avec la Révolution. Il commente : "Nous ne comprendrons jamais la renaissance de la vie religieuse après la Révolution française si nous perdons de vue cet aspect ; nous n'apprécierons pas non plus la ferveur du mysticisme du XIXe siècle".

    Il fait allusion à ce renouveau religieux de l'âge romantique, avec le retour à la foi d'une partie importante de la culture européenne, rappelé par l'historien Roberto Pertici dans son essai publié en avril dernier dans Settimo Cielo.

    Mais il y a aussi un autre précédent que rappelle Varden : le référendum qui a introduit l'avortement en Irlande en 2018, résultat de la vague sécularisatrice mais aussi du scandale des abus du clergé, avec l'effondrement consécutif de la crédibilité de l'Église.

    C'est aux catholiques d'Irlande que Benoît XVI a adressé en 2010 la lettre qui représente sa réflexion la plus profonde sur le scandale des abus et les moyens de le guérir. Il en va de même pour l'exhortation à un chemin de pénitence qui trouve dans l'Eucharistie sa nourriture.

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  • Prier pour les grands-parents

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    « Prière pour les grands-parents » de Benoît XVI

    Voici une Prière pour les grands-parents « Seigneur Jésus, aide les familles et la société à apprécier la présence et le rôle des grands-parents » du Pape Benoît XVI en 2006.

    La Prière de Benoît XVI « Seigneur Jésus, aide les familles et la société à apprécier la présence et le rôle des grands-parents » : 

    « Seigneur Jésus, Tu es né de la Vierge Marie, fille des Saints Joachim et Anne. Regarde les grands-parents du monde entier. Protège-les !

    Ils sont une source d'enrichissement pour les familles, pour l’Eglise et pour toute la société. Soutiens-les !

    Tandis qu’ils vieillissent, puissent-ils continuer à être pour leurs familles de solides piliers de la Foi évangélique, des gardiens des nobles idéaux familiaux, des trésors vivants de profondes traditions religieuses.

    Fais d'eux des maîtres de sagesse et de courage, afin qu’ils puissent transmettre aux générations futures les fruits de leur mûre expérience humaine et spirituelle.

    Seigneur Jésus, aide les familles et la société à apprécier la présence et le rôle des grands-parents. Qu’ils ne soient jamais ignorés ou exclus mais rencontrent toujours respect et amour.

    Aide-les à vivre sereinement et à se sentir accueillis durant toutes les années de vie que Tu leur accordes.

    Marie, Mère de tous les vivants, garde les grands-parents constamment sous Ta garde, accompagne-les dans leur pèlerinage terrestre, et par Ta prière, accorde à toutes les familles d’être un jour réunies dans la Demeure du Ciel, où Tu attends toute l’humanité pour la grande étreinte de la Vie sans fin.

    Amen. » 

    Benoît XVI

  • Notre Père est avec nous (homélie du 17e dimanche C)

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    Une homélie de l'abbé Christophe Cossement publiée sur son site (archive 2019) :

    Notre Père est avec nous

    homélie du 17e dimanche C

    « Demandez, on vous donnera ! » Comme cette parole est source de lumière dans un cœur qui aime Dieu ! Et pourtant, quel risque de déception aussi, lorsque nous avons l’impression que le Seigneur ne donne pas ce que nous lui demandons.

    Nous rencontrons parfois des personnes qui n’ont jamais vraiment fait attention à Dieu et qui suite à un malheur s’en détournent complètement. Elles n’ont jamais vraiment cheminé avec Dieu. Tout au plus, avec une image d’un dieu grand horloger qui se trouve pris en défaut.

    D’autres personnes crient vers Dieu à la manière des païens. Jésus dit dans un autre passage que les païens, quand ils prient, rabâchent, c’est-à-dire reviennent sans cesse avec les mêmes propos, la même demande, dans le but de convaincre Dieu. Spontanément, notre esprit blessé par le péché espère faire entrer Dieu dans nos propres vues, en quelque sorte nous servir de Dieu pour réaliser nos propres projets ou nos rêves, dont on espère qu’il va les labelliser, les accepter. Mais il manque l’étape d’exposer nos projets à Dieu, de Le laisser les modifier, les conduire lui-même. Et nous tombons dans la situation dénoncée par saint Jacques dans sa lettre : « vous demandez, mais vous ne recevez rien ; en effet, vos demandes sont mauvaises », engluées dans « l’amour pour le monde » (Jc 4,3ss).

    La demande plusieurs fois reprise par Abraham lorsqu’il intercède pour Sodome n’est pas du rabâchage. Abraham laisse une vraie place au point de vue de Dieu, à sa justice. Il la scrute même jusque dans ses derniers retranchements. La suite de l’histoire nous montre que Dieu n’a même pas trouvé 10 justes dans Sodome.

    Pour nous apprendre à demander autrement que les païens, Jésus commence par placer notre prière en face des projets de Dieu notre Père : que son Nom soit sanctifié, qu’il soit reconnu et aimé comme un Père. Que son règne vienne, qu’il saisisse tout l’univers et domine la puissance du mal et de tout ce qui s’oppose à lui. Que sa volonté soit faite, que tous les cœurs s’unissent à son cœur pour vouloir ce qu’il veut et refuser ce qu’il refuse. Que cette union à sa volonté nous rende miséricordieux comme il est miséricordieux. Alors nous pourrons demander et il nous donnera.

    Exposer nos demandes à Dieu doit nous faire entrer dans une relation plus profonde avec lui. Nous ne demandons pas pour informer Dieu de nos besoins, car il les a connus avant même que nous les éprouvions. Nous demandons pour entrer dans une vraie relation de dépendance avec Lui. Au jardin d’Eden, l’homme et la femme avaient refusé de dépendre de Dieu, ils avaient voulu organiser leur bonheur par eux-mêmes et avaient pris le fruit défendu. Depuis, nous devons lutter pour retrouver le chemin d’une dépendance confiante envers Dieu.

    Parfois, par résignation, nous nous contentons de demandes très générales et vagues. Ou bien nous ne demandons plus rien. Au contraire, la prière de demande concrète peut nous faire entrer dans le chemin de la dépendance confiante, si nous nous laissons saisir au plus profond de nos désirs dans cette confiance. Alors il n’est pas besoin de beaucoup de paroles, mais de refuser de toutes nos forces la peur, spécialement la peur de l’avenir, la peur de ce qui va se passer, pour nous efforcer d’habiter paisiblement sa volonté. Dieu veut veiller sur nous concrètement. Nous faisons bien de diriger constamment notre cœur pour qu’il se dépose sans crainte dans Son cœur. Et si nous ne comprenons pas maintenant son chemin, un jour nous le comprendrons.

    C’est un travail intérieur parfois ardu. C’est pourquoi le Seigneur a ajouté, après « demandez, on vous donnera », « cherchez, vous trouverez » et aussi « frappez, on vous ouvrira ». Nous cherchons la bonté de Dieu que nous ne voyons pas toujours. Nous l’affirmons à notre cœur qui est tenté d’en douter. Et nous frappons à la porte, nous demandons de pouvoir rester dans cette confiance où nous peinons à trouver notre équilibre. C’est l’Esprit Saint qui nous aidera à rester alliés de Dieu notre Père et à goûter tous les fruits de son amour après bien des épreuves que le diable nous fait endurer. Courage, Dieu est avec nous !

  • Un court-métrage sur la bienheureuse Pauline Jaricot

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    De l'Agence Fides :

    Cité du Vatican - A l'anniversaire de sa naissance aujourd'hui, un court-métrage sur la bienheureuse Pauline Jaricot disponible en 4 langues

    22 juillet 2022

    Cité du Vatican (Agence Fides) - La fondatrice de l'Œuvre Pontificale de la Propagation de la Foi (OPFP), béatifiée le 22 mai dernier dans sa ville natale, est née à Lyon le 22 juillet 1799. Le court-métrage "Guardare dall'alto" (Regarder d'en haut), produit par le POPF avec la collaboration de l'Agence Fides à l'occasion de cette année jubilaire (voir Agence Fides 3 mai 2022) lui a été dédié ainsi qu'à son message toujours d'actualité. Le court-métrage, disponible dès maintenant en anglais, italien, français et espagnol, présente sous la forme d'un court-métrage et d'un docu-film l'histoire et l'expérience de foi de Pauline Jaricot, en la racontant à travers les yeux et la vie de Claire, une jeune femme de notre temps. Pensé et conçu comme un outil d'évangélisation, il a été mis à la disposition des Directions nationales des Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM), qui le diffusent et, dans certains cas, le traduisent dans leur propre idiome, en produisant des versions sous-titrées et même doublées. Les lieux de tournage incluent non seulement les endroits de Lyon où Jaricot a vécu son expérience de foi, mais aussi Rustrel, une commune de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, connue comme le "Colorado de la Provence", où Pauline Jaricot avait fondé l'usine Notre Dame des Anges. La personne qui a reçu le miracle de la guérison par l'intercession de Pauline Jaricot : Mayline Tran, une petite fille de trois ans à l'époque, apparaît également dans les dernières scènes du court-métrage. La famille Tran a participé à la phase finale du projet, partageant l'esprit du projet et racontant sa propre expérience.

    (EG) (Agence Fides 22/7/2022)

  • « L’Église ne peut se payer le luxe d’une guerre civile liturgique »

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    Tribune de Jean Bernard, collaborateur au mensuel « La Nef », publiée dans le quotidien « La Croix » : Le pape François a formulé, avec sa lettre Desiderio desideravi, « une réflexion profonde » sur la beauté de l’Évangile. Mais, selon Jean Bernard, cette lettre n’est peut-être pas de nature à apaiser les tensions réactivées par le pape autour de la liturgie (20.07.2022) :

    Avec sa lettre Desiderio desideravi, le pape François vient d’adresser à l’Église entière, le jour de la fête des saints Pierre et Paul, une réflexion profonde sur la « beauté incomparable de la liturgie ». Pour le Saint-Père, l’enjeu de notre époque est de « retrouver la capacité de vivre pleinement l’acte liturgique », tâche qui n’est pas aisée pour l’homme moderne tant celui-ci a perdu « la capacité de s’engager dans l’action symbolique qui est une caractéristique essentielle de l’acte liturgique ».

    À lire aussi Liturgie : le pape François appelle à « abandonner nos polémiques »

    Le pape nous décrit ainsi, en des pages denses, ce que la liturgie doit être mais également ce qu’elle ne doit pas être, à savoir, d’un côté, un « esthétisme rituel qui ne prend plaisir qu’à soigner la formalité extérieure d’un rite ou se satisfait d’une scrupuleuse observation des rubriques », et, de l’autre, la « banalité débraillée », la « superficialité ignorante » et le « fonctionnalisme pratique exaspérant ». Pour échapper à ces deux travers, François souligne l’importance de la formation liturgique.

    Un contexte de tensions liturgiques

    Mais il n’aura toutefois échappé à personne que, si la lettre Desiderio desideravi invite à une réflexion et à une action à long terme, elle ne peut être détachée du contexte dans lequel elle a été écrite, à savoir la reprise des tensions liturgiques après la publication du motu proprio Traditionis custodes. D’ailleurs, dans sa lettre, le pape François fait explicitement référence à ce dernier texte, notamment pour rappeler que le missel de Paul VI est « l’unique expression de la lex orandi du rite romain » et qu’il convenait que l’unité dans la prière « soit rétablie dans toute l’Église de rite romain ».

    À lire aussi « Au-delà des querelles liturgiques, le pape nous fait contempler le souffle qui doit habiter toute liturgie »

    Reste qu’il n’est pas certain que Desiderio desideravi soit de nature à apaiser les tensions, et ce pour deux raisons. La première est que cette lettre ne fera pas, ou peu, revenir les fidèles attachés à la forme traditionnelle vers le nouveau Missel, ce d’autant que beaucoup d’entre eux, venant à l’origine de paroisses où ce missel est célébré, ne sont pas disposés à y retourner. À cet égard, il convient de ne pas se méprendre sur les motifs d’une telle attitude : ceux-ci sont à rechercher non pas dans une hostilité de principe à Vatican II (sauf pour la Fraternité Saint-Pie-X) mais dans la conviction – fondée ou non – que la réforme liturgique n’a pas rempli toutes ses promesses et surtout qu’une autre réforme liturgique inspirée des principes du Concile aurait été possible, davantage respectueuse du développement organique de la liturgie.

    À lire aussi « Sur la liturgie, François n’a pas les mêmes réflexes que certains de ses prédécesseurs »

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  • Béatification d'un jésuite allemand du XVIIème siècle

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    De Vatican News :

    En Allemagne, le missionnaire jésuite Philipp Jeningen béatifié

    Le jésuite allemand Philipp Jeningen a été béatifié ce samedi 16 juillet à Ellwangen (Etat de Bade-Wurtemberg). La cérémonie a été présidée par le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich. Dans les années qui ont suivi la guerre de Trente Ans, Philipp Jeningen a évangélisé la région, gagnant l'estime de la société allemande par une vie de service, d'ascèse et de mission.

    Plusieurs milliers de personnes étaient réunies ce samedi 16 juillet dans la basilique Saint-Guy, pour vénérer la tombe de Philipp Jeningen. Le missionnaire allemand est né dans la ville de Eichstätt, en Bavière, en 1642. Après des études de philosophie à partir de 1659, il entra au noviciat jésuite de Landsberg en 1663, puis fut ordonné prêtre de sa ville natale en 1672. Le jésuite fut alors envoyé à Ellwangen, autour de l'actuelle frontière entre la Bavière et le Bade-Wurtemberg, où il resta jusqu'à sa mort. A son contact, le nombre de pèlerins dans la région augmenta considérablement, contribuant à la recatholisation de Souabe, au sud-ouest du pays.

    Dans son texte rédigé en latin à l'occasion de la messe de béatification, le Pape François a rendu hommage à ce «prédicateur infatigable de l'Évangile», qui fut également un «propagateur zélé de la dévotion à Marie». Le 8 février a été désigné comme jour de commémoration liturgique.

    Un homme «de la rencontre amoureuse»

    La cérémonie de béatification a été présidée par le cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg et président de la Commission des évêques de l'UE (COMECE). Evoquant la foi profonde de Philipp Jeningen en Dieu et son travail infatigable de missionnaire populaire, le cardinal a souligné que «sa foi se caractérisait par un lien profond avec Dieu au quotidien».

    «Dieu remplissait, Il remplissait sa vie», a déclaré Jean-Claude Hollerich, soulignant que le père jésuite avait fait sien «le regard de Dieu», et a ainsi pu «offrir son amour aux personnes qu'il rencontrait.» Le bienheureux Philipp Jeningen était par ailleurs «ouvert à toutes les personnes qu'il rencontrait, ouvert à vos besoins spirituels et physiques. C'était un homme de la rencontre amoureuse. Cette nature de sa piété était reconnue par les gens, et c'est ainsi qu'ils l'appelaient le bon Père Philippe», a affirmé le cardinal au cours de son homélie.

    Un lien entre l'amour de Dieu et l'amour des hommes

    Les chrétiens peuvent aujourd'hui apprendre plusieurs choses de ce nouveau bienheureux: «C'est le lien entre l'amour de Dieu et l'amour des hommes, vécu par le bon Père Philippe, qui fait de nous des témoins de l'Évangile dans ce monde concret.» Son exemple peut également nous donner de la force face aux nombreux problèmes imposés au quotidien, a déclaré l'archevêque avec confiance. Les histoires de souffrance personnelle en font partie, tout comme les conséquences d'une sécularisation largement répandue, le changement climatique, la guerre en Ukraine ou encore la pandémie de Coronavirus.

    Réimplanter une pratique religieuse

    Dès son arrivée à Ellwangen, le père Philipp Jeningen avait mis en place des «promenades» missionnaires. Il se rendait de village en village lors de cinq grandes tournées dans les diocèses de la région, dans le but de redresser la vie religieuse et morale en friche, et réimplanter une pratique religieuse. Il n'accordait pas beaucoup d'importance à la force de persuasion rhétorique, mais témoignait avec des mots simples de sa confiance inébranlable en la Providence divine, et convertissait beaucoup d’habitants touchés par sa piété eucharistique et mariale. Son mode de vie ascétique - il dormait sur le sol nu et ne s'offrait une paillasse qu'en hiver – tout comme ses relations aimables et pleines d'humour, lui valurent l'estime de toutes les strates de la population, et en particulier des enfants.

    Philipp Jeningen jouissait déjà de son vivant d'une réputation de saint, en raison de son don de guérison et de prédiction. Il est mort à Ellwangen le 8 février 1704, admiré de tous.

  • Dieu vient vers nous, il se soucie de nos soucis et il cherche à nous rencontrer (homélie pour le 16ème dimanche du T.O.)

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    Une homélie de l'abbé Christophe Cossement publiée sur son blog :

    Je T’écoute

    homélie du 16e dimanche C, 17 juillet 2022

    Ces jours-ci je regardais une vidéo comme on en trouve plein sur youtube, qui expliquait comment surmonter la souffrance. C’était très spirituel, mais c’était une technique mentale à appliquer tout seul sur soi. Il fallait s’entraîner à regarder sa vie ainsi et ainsi. C’était très noble, mais c’était vraiment tout seul. Or la foi chrétienne ne dit pas que nous sommes seuls dans ce vaste monde qui parfois nous inquiète car nous y souffrons. Nous ne sommes pas seuls devant les forces obscures de l’univers. Nous ne sommes pas non plus livrés à des énergies ou des entités qui sont souvent des esprits démoniaques, comme on en rencontre dans le reiki si on pratique cela un certain temps. Non, nous ne sommes pas abandonnés à tout cela, car il y a un Dieu, le Seigneur de l’Univers, et ce Dieu vient vers nous, il se soucie de nos soucis et il cherche à nous rencontrer.

    L’histoire d’Abraham nous montre cet homme qui accueille les visiteurs qui s’avèrent être Dieu lui-même. Il ne dit pas : oh, je n’ai pas le temps, je dois finir ma sieste avant d’aller abreuver le troupeau. Il laisse tout pour leur faire de la place dans sa vie, car il a pressenti que c’était le Seigneur lui-même qui venait à sa rencontre. Et le Seigneur lui fait comprendre qu’il sait la grande souffrance de sa vie, et qu’il s’en occupe : quand je reviendrai, ta femme tiendra un fils dans ses bras.

    Quand saint Paul veut résumer l’Évangile, il dit ceci : « Dieu a bien voulu faire connaître en quoi consiste la gloire sans prix de ce mystère parmi toutes les nations : le Christ est parmi vous, lui, l’espérance de la gloire ! » Voilà, Dieu s’est fait tellement proche, que son Fils unique, son égal qui lui est consubstantiel, est au milieu de nous. Il n’a pas seulement envoyé un message ; il est là, et par sa présence il nous comble des dons du ciel, des dons de paix, de joie, de plénitude, déjà pour nous qui sommes encore dans ce monde.

    Et puis il y a Marie, qui se tient aux pieds de Jésus à l’écouter. Bien sûr il y a d’autres choses à faire que d’écouter le Seigneur : il faudrait faire le service, et, en transposant pour nous, nous pouvons évoquer toutes nos obligations, et même les contraintes de notre devoir d’état — je ne parle même pas des occupations relativement futiles dont nous remplissons frénétiquement nos journées. Il y a tout cela qu’il faut ou que nous pouvons faire, mais il y a surtout la meilleure part, celle dont nous pouvons nous emparer comme des gourmands de la vie, et qui ne nous sera pas enlevée, dit le Seigneur : cette occupation qui consiste à rester aux pieds du Seigneur à l’écouter. Cela veut dire la prière. Prier, prier en écoutant, en s’arrêtant ne fût-ce qu’un moment pour dire au Seigneur : je suis là pour toi, et je fais silence pour t’écouter. Tu me parleras parfois avec une idée lumineuse ; tu me parleras plus souvent avec ta Parole, une phrase de l’Écriture que je lirai et qui me touchera ; tu me parleras plus souvent encore sans mots, par une visite presque imperceptible au fond de moi, une pépite de joie intérieure inexplicable que tu déposeras, ou une force, une détermination à continuer le combat spirituel pour la lumière et contre le découragement. Me voici, à tes pieds, et je t’écoute. Je suis là pour toi, mon Dieu qui me visite, mon Dieu qui m’aime tant.

  • Notre Dame du Mont Carmel

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    16 juillet, Notre Dame du mont Carmel (Source : mariedenazareth.com)

    ebb6a4baf7.jpgIcône de Jean de la Croix et Thérèse d'Avila

    Carmel de l'unité, Harissa Liban

    Cette fête a été instaurée par les Carmes vers 1380, en mémoire de la fin des oppositions à leur ordre, et de la vision à saint Simon Stock le 16 juillet 1251.

    En 1587, le pape Sixte Quint l’a étendue à l’ensemble du Carmel, branches féminine et masculine.

    En 1726, Benoît XIII l’étend au calendrier romain (1).

    Les apparitions de Lourdes et de Fatima rappellent Notre Dame du Carmel.

    Les apparitions de Lourdes se sont conclues le16 juillet 1858, fête de Notre Dame du Mont Carmel. Ce jour là, nous rapporte Bernadette, l'apparition resta dans le silence et se montra plus belle que jamais. Celle qui est la Reine et la beauté du Carmel, la Vierge du silence et de la contemplation, couronnait la série des dix-huit apparitions dans le souvenir de sa présence auprès de l'Ordre du Carmel.

    Pareillement, Marie choisit, lors de sa dernière apparition aux pastoureaux de Fatima, le 13 octobre 1917, de se manifester sous l'aspect de Notre Dame du Mont Carmel, c'est à dire de la Vierge au scapulaire.

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