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Spiritualité - Page 141

  • "Bruges en musiques" : un superbe film sur Arte

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    Du site d'ARTE TV :

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    Bruges en musiques (accessible du 19 juin au 23 septembre)

    Avec pour étape majeure l’hôpital Saint-Jean, joyau du passé médiéval de Bruges, une promenade artistique et musicale dans huit siècles d’histoire de la cité flamande. Avec des extraits d'oeuvres de Guillaume Dufay, Johannes Ockeghem, Josquin des Prés, Joseph Haydn et Arvo Pärt.

    Reliée à la mer du Nord après un raz-de-marée au XIIe siècle, Bruges connaît au Moyen Âge un essor fulgurant. Commerçant avec l’Angleterre, les pays de la Baltique et le sud du continent, elle s’impose comme l’une des premières places financières, économiques et artistiques d’Europe. À la fin du Moyen Âge, les musiciens franco-flamands comme Guillaume Dufay, Johannes Ockeghem ou Josquin des Prés y accourent. Au XVe siècle, les ducs de Bourgogne s’emparent de la Flandre, et Bruges connaît son âge d’or. À la Renaissance, elle passe sous la tutelle des Habsbourg. L'atmosphère devient espagnole, les palais résonnent des polyphonies de Francisco Guerrero et Tomas Luis de Victoria, dont la musique religieuse accompagne les processions. Lorsque la branche espagnole de la famille s'éteint à la fin du XVIIe siècle, les Habsbourg d'Autriche en deviennent les nouveaux maîtres. Bientôt, le classicisme viennois de Joseph Haydn résonne en terres flamandes. Mais, privée de son accès à la mer par l’ensablement de ses canaux, la Venise du Nord va peu à peu se transformer en belle endormie. Ce sommeil paisible lui a permis de conserver l’un des plus beaux patrimoines architecturaux d’Europe.

    Cœur battant

    Après Le King’s College en musiques  et Le Louvre en musiques, Christophe Maillet et Gérard Pangon font de l’hôpital Saint-Jean, fondé en 1150 et devenu musée, le cœur battant de la promenade artistique et musicale qu’ils consacrent à Bruges, l’une des villes belges les plus visitées. Illustré par un choix d’œuvres de compositeurs du XVe siècle à nos jours, de Johannes Ockeghem à Arvo Pärt, le documentaire est rythmé par un concert du quatuor à cordes Kitgut Quartet, exécuté dans la chapelle du plus ancien hôpital de l'époque médiévale en Europe, où trône le Retable des deux saints Jean, chef-d’œuvre du primitif flamand Hans Memling.

  • L'homélie du pape lors de la messe de clôture de la 10ème rencontre mondiale des familles : le pari de l'amour familial est courageux

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    L'homélie du pape lors de la messe de clôture de la 10ème rencontre mondiale des familles à Rome (source) :

    Samedi 25 juin 2022

    Dans le cadre de la dixième rencontre mondiale des familles, c'est un temps d'action de grâce. Avec gratitude, aujourd'hui, nous apportons devant Dieu - comme dans un grand offertoire - tout ce que l'Esprit Saint a semé en vous, chères familles. Certains d'entre vous ont participé aux moments de réflexion et de partage ici au Vatican, d'autres les ont animés et vécus dans leurs diocèses respectifs, dans une sorte d'immense constellation. Je peux imaginer la richesse des expériences, des intentions, des rêves, et les inquiétudes et les incertitudes ne manquent pas non plus. Maintenant nous présentons tout au Seigneur, et nous lui demandons de vous soutenir avec sa force et son amour. Vous êtes des pères, des mères, des enfants, des grands-parents, des oncles et des tantes ; vous êtes des adultes, des enfants, des jeunes, des personnes âgées ; chacun a une expérience différente de la famille, mais tous ont la même espérance dans la prière : que Dieu bénisse et préserve vos familles et toutes les familles du monde.

    Saint Paul, dans la deuxième lecture, nous a parlé de la liberté. La liberté est l'un des biens les plus appréciés et recherchés par l'homme moderne et contemporain. Chacun désire être libre, ne pas être conditionné, ne pas être limité, et aspire donc à se libérer de toutes sortes de "prisons" : culturelles, sociales et économiques. Pourtant, combien de personnes n'ont pas la plus grande liberté : la liberté intérieure ! La plus grande liberté est la liberté intérieure. L'Apôtre nous rappelle, à nous chrétiens, que c'est avant tout un don, lorsqu'il s'exclame : "Le Christ nous a libérés par la liberté !" (Gal 5:1). La liberté nous a été donnée. Nous naissons tous avec de nombreux conditionnements, intérieurs et extérieurs, et surtout avec la tendance à l'égoïsme, c'est-à-dire à nous mettre au centre et à faire ce que nous voulons. Mais le Christ nous a libérés de cette servitude. Pour éviter tout malentendu, saint Paul nous avertit que la liberté que Dieu nous a donnée n'est pas la liberté fausse et vide du monde, qui est en réalité "un prétexte pour la chair" (Ga 5,13). Non, la liberté que le Christ nous a achetée au prix de son sang est toute orientée vers l'amour, afin que - comme l'a dit l'Apôtre et comme il nous le dit aujourd'hui - "par l'amour, vous soyez au service les uns des autres" (ibid.).

    Vous tous, époux, en formant votre famille, avec la grâce du Christ, vous avez fait ce choix courageux : ne pas utiliser votre liberté pour vous-mêmes, mais pour aimer les personnes que Dieu a placées à vos côtés. Au lieu de vivre comme des "îles", vous vous êtes mis "au service les uns des autres". C'est ainsi que l'on vit la liberté en famille ! Il n'y a pas de "planètes" ou de "satellites", chacun voyageant sur sa propre orbite. La famille est le lieu de la rencontre, du partage, de la sortie de soi pour accueillir l'autre et être proche de lui. C'est le premier endroit où l'on apprend à aimer. N'oubliez jamais ceci : la famille est le premier lieu où l'on apprend à aimer.

    Frères et sœurs, si nous le réaffirmons avec une grande conviction, nous sommes bien conscients que dans la réalité, ce n'est pas toujours le cas, pour tant de raisons et tant de situations différentes. Et donc, tout comme nous affirmons la beauté de la famille, nous sentons plus que jamais que nous devons la défendre. Ne la laissons pas être polluée par les poisons de l'égoïsme, de l'individualisme, de la culture de l'indifférence et de la culture du rebut, et perdre ainsi son "ADN", qui est l'hospitalité et l'esprit de service. La marque de la famille : l'accueil, l'esprit de service au sein de la famille.

    La relation entre les prophètes Élie et Élisée, présentée dans la première lecture, nous fait penser à la relation entre les générations, au "passage de témoin" entre parents et enfants. Dans le monde d'aujourd'hui, cette relation n'est pas simple et est souvent source d'inquiétude. Les parents craignent que leurs enfants ne parviennent pas à s'orienter dans la complexité et la confusion de nos sociétés, où tout semble chaotique, précaire, et qu'ils finissent par se perdre. Cette peur rend certains parents anxieux, d'autres surprotecteurs, et finit parfois par bloquer le désir de mettre de nouvelles vies au monde.

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  • Aimer c'est préférer (13e dimanche du temps ordinaire)

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    Lu ici (archive 2013) ce commentaire de l'évangile du 13e dimanche du "temps ordinaire" :

    Aimer, c'est préférer 

    Tout renoncement tire sa force de l’amour qui le précède. On ne refuse jamais rien dans l’apesanteur, on refuse parce qu’on préfère. Refuser telle ou telle chose n’est possible que lorsqu’il y a un bien plus précieux, plus cher à notre cœur qui donne la vigueur à notre choix.

    Si les Samaritains refusent d’accueillir le Christ car il a les traits du pèlerin montant à Jérusalem, la ville dont ils nient le caractère sacré, leur refus dit clairement : nous préférons notre tradition locale à des devoirs d’hospitalité, nous préférons notre particularisme à l’alliance du peuple élu.

    Si le Christ monte avec courage et résolution à Jérusalem, où il subira la Passion, son refus d’une vie tranquille et plaisante n’est qu’un revers de son désir ardent. Il désire la gloire de son Père et notre salut. C’est la puissance de ce désir qui lui donne de laisser derrière lui tout ce qui a trait à une consolation trop humaine. Jésus préfère le Royaume des cieux aux royaumes de la terre, il préfère la tendresse du Père à l’adulation du tentateur, il préfère notre salut à sa propre vie. Tout renoncement est fort de l’amour qui le fonde. Tout amour est une préférence.

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  • Le «devoir d'espérance» pour faire face à notre monde désenchanté

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    D' sur le Figaro Vox :

    «La dimension spirituelle de l'homme ressurgit dans les phases de chaos»

    Philippe Royer est chef d'entreprise. Il présidait le mouvement des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens (EDC) jusqu'à mars dernier.


    FIGAROVOX. - Dans votre ouvrage S'engager pour le bien commun , vous évoquez d'abord votre expérience personnelle et professionnelle. Pourquoi avoir décidé d'écrire ce livre et quel est son objectif ?

     
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    Philippe ROYER. - J'ai écrit ce livre car j'avais l'intuition que notre pays allait vivre une période difficile et qu'il était temps de réveiller l'intelligence des bons. Les résultats des élections législatives et le taux d'abstention traduisent que nous sommes à la fin d'un modèle. Les Français n'attendent pas de savoir qui va trahir qui pour dégager une majorité, ils attendent un changement de paradigme. Beaucoup de personnes ont compris qu'il va falloir changer, ce livre apporte des réponses à ceux qui en ont envie mais ne savent pas comment s'y prendre ni par où commencer. Or nous avons besoin d'eux car le monde ne changera que lorsque chacun arrêtera d'être spectateur ou commentateur pour devenir acteur.

    La première page de votre ouvrage mentionne le «devoir d'espérance». En quoi consiste-t-il et quelle est la place de la religion dans votre démarche ? Vivons-nous dans une société désenchantée ?

    Le monde qui ne va pas bien et qui vit une fin de cycle va vivre des chaos et des émergences. Nous allons vivre d'ici 2030 la fin d'un modèle ultralibéral qui a pris son essor après la chute du mur de Berlin. Les crises se succèdent depuis les années 2000: finance, climat, insécurité, endettement, pandémie, et pour finir par la crise politique qui traduit la fin du cycle de mutation. Nous pourrions penser que tout est foutu, mais ce n'est pas le cas, tout est lié ! Il nous faut prendre en compte ces enjeux écosystémiques.

    Quand tout être humain aurait raison d'être désespéré, nous devons faire émerger un devoir d'espérance, une forme de confiance indéfectible d'où nous saurons faire émerger les solutions et alternatives nécessaires pour l'avenir. La place de la religion appartient à chacun. En ce qui me concerne, mon espérance qu'il y ait une vie après la mort a changé ma vie, m'a redonné goût à l'émerveillement et l'envie de donner du sens à mon passage sur terre.

    Nous devons sortir notre société d'un schéma centré sur l'individu car la somme des individualismes ne fait pas le bien commun.

    Philippe Royer

    Qu'entendez-vous par «économie du bien commun» ?

    Notre société a touché les limites de l'intérêt général. Cela fait près de 50 ans que nous prenons des décisions en essayant de satisfaire une majorité de personnes souvent les plus influentes. L'heure est venue d'entendre les cris des pauvres et de réparer notre pays multifracturé. Le bien commun vise à trouver la solution globale positive pour le collectif et pour la dignité de chacune des parties sans exception. L'économie du bien commun réconcilie liberté d'entreprendre, innovation avec inclusion des plus fragiles et respect de la planète. Nous devons sortir notre société d'un schéma centré sur l'individu car la somme des individualismes ne fait pas le bien commun.

    L'un des points de départ pour changer d'attitude et devenir co-créateur d'un monde meilleur serait de s'arrêter sur la notion de «gratuité», et de «don». Pourquoi ces notions sont-elles centrales ?

    À la fin d'une vie, pour chacun de nous l'essentiel aura été la part de gratuité de notre vie. Nous avons reçu la vie gratuitement, l'amour et l'amitié sont gratuits. La gratuité c'est le supplément d'âme que nous donnons à notre vie. Le secteur associatif et caritatif qui est l'amortisseur des inégalités sociales est basé sur la gratuité. Quand je donne, je reçois plus que ce que je donne car je deviens ce co-créateur, acteur contributeur. Notre société centrée sur l'homo economicus doit s'équilibrer en développant la part de l'homo donator. Il nous revient de quitter la peur de perdre pour trouver la joie de partager. Donner de l'argent est important mais il faut aussi donner de la compétence et du temps, parfois notre bien le plus précieux. Donner du temps génère la rencontre transformante. Je viens pour aider et c'est bien mais je me rends compte que l'autre me donne beaucoup également.

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  • Vouloir aligner l'Eglise sur le monde c'est précipiter sa destruction

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    Du Père Luc de Bellescize en tribune sur le site de Famille Chrétienne :

    Père Luc de Bellescize : « Toute volonté d’aligner l’Église sur le monde aggravera sa destruction »

    C’était à Notre-Dame de Paris, le 30 mai 1981. Le Saint Père avait honoré la mission fondamentale du successeur de Pierre, reçue de la bouche même du Seigneur : affermir ses frères dans la foi (Lc 22, 32). Après les années troubles qui avaient suivi le concile, lesquelles avaient vu un départ important de prêtres qui ne croyaient plus en leur sacerdoce, Jean Paul II avait redonné à l’Église qui est en France, une conscience de sa grâce propre, de ses racines profondes, une joie de croire et de donner sa vie. Il n’avait pas accusé la laideur, mais révélé la beauté. La vocation ultime de la lumière est d’illuminer et d’embellir, non d’abord de dénoncer et d’enlaidir. La dénonciation ne peut être qu’un chemin passager, qui doit conduire à un surcroît de clarté et de confiance. Sa présence même était une source de paix et de consolation. Et les prêtres avaient relevé la tête. Je me souviens des JMJ de Paris en 1997, de celles de Rome au grand jubilé de l’an 2000, du cardinal Lustiger, de cette impression forte d’une clarté doctrinale, d’une intelligence de la foi, d’une amitié bienveillante entre ces deux hommes qui portaient l’Église dans notre pays comme de bons pasteurs.

    Flottement doctrinal et méfiance larvée

    Sans doute y avait-il des ombres aussi, des tensions et des petitesses, comme en toute vie. Le scandale de la pédophilie de certains clercs couvait sous la cendre des compromissions et des silences coupables. Benoît XVI a eu, le premier, la force de dénoncer résolument ces crimes. Que le Seigneur le bénisse pour sa lucidité et son courage, poursuivi avec détermination par le Pape François. Sans doute, comme le dit Saint Exupéry, « nous habillons les morts de leur sourire le plus clair », mais Jean Paul II était un saint, malgré les aveuglements, les erreurs de jugement et la part des ténèbres, et sa sainteté redonnait force et vigueur à nos mains défaillantes. C’était hier. J’ai l’impression pourtant que c’était un autre monde tant nous sommes aujourd’hui dans un flottement doctrinal, notamment sur la morale sexuelle et familiale, et dans une méfiance larvée envers notre engagement sacerdotal et notre célibat consacré.

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  • "On se marie parce qu'on veut fonder son mariage sur l'amour du Christ, qui est ferme comme le roc." (pape François)

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    Du pape François lors de son discours du 22 juin à la Xème Rencontre internationale des Familles à Rome (extraits) :

    (...)

    "Nous pouvons dire que lorsqu'un homme et une femme tombent amoureux, Dieu leur offre un cadeau : le mariage. Un don merveilleux, qui porte en lui la puissance de l'amour divin : fort, durable, fidèle, capable de se relever après chaque échec ou fragilité. Le mariage n'est pas une formalité à remplir. On ne se marie pas pour être catholique "avec étiquette", pour obéir à une règle, ou parce que l'Église le dit, ou pour faire une fête ; non, on se marie parce qu'on veut fonder son mariage sur l'amour du Christ, qui est ferme comme le roc. Dans le mariage, le Christ se donne à vous, afin que vous ayez la force de vous donner l'un à l'autre. Courage, donc, la vie de famille n'est pas une mission impossible ! Avec la grâce du sacrement, Dieu fait en sorte que ce soit un merveilleux voyage à faire ensemble avec Lui, jamais seul. La famille n'est pas un bel idéal, inatteignable dans la réalité. Dieu garantit sa présence dans le mariage et la famille, non seulement le jour du mariage mais tout au long de la vie. Et il vous soutient chaque jour dans votre voyage."

    (...)

    "Assister à l'éclatement d'une famille est un drame qui ne peut nous laisser indifférent. Le sourire des conjoints disparaît, les enfants sont perdus, la sérénité de chacun s'évanouit. Et la plupart du temps, on ne sait pas quoi faire."

    (...)

    "Le désir qui se trouve au fond du cœur de chacun est que l'amour ne se termine pas, que l'histoire construite avec l'être aimé ne s'achève pas, que les fruits qu'il a générés ne se perdent pas. Tout le monde a ce désir. Personne ne souhaite un amour "à court terme" ou "à durée déterminée". Et c'est pourquoi on souffre beaucoup lorsque les défaillances, les négligences et les péchés humains détruisent un mariage."

    (...)

    "Dans la famille, une dynamique d'acceptation est vécue, car tout d'abord les conjoints se sont accueillis mutuellement, comme ils se sont dit le jour de leur mariage : "Je t'accueille". Et puis, en mettant des enfants au monde, ils ont accueilli la vie de nouvelles créatures. Et si, dans les contextes anonymes, les plus faibles sont souvent rejetés, dans les familles, en revanche, il est naturel de les accueillir : un enfant handicapé, une personne âgée qui a besoin de soins, un parent en difficulté qui n'a personne... Et cela donne de l'espoir. Les familles sont des lieux d'accueil, et malheur à elles si elles venaient à manquer ! Malheur. Une société deviendrait froide et invivable sans familles accueillantes. Elles sont un peu la chaleur de la société, ces familles accueillantes et généreuses."

    (...)

  • Invoquer saint Thomas More, patron céleste des responsables de gouvernement et des hommes politiques (22 juin)

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    Saint Thomas More, la fidélité à l'Eglise au prix de la tête - Diocèse de  Versailles

    LETTRE APOSTOLIQUE
    EN FORME DE MOTU PROPRIO
    POUR LA PROCLAMATION DE SAINT THOMAS MORE
    COMME PATRON DES RESPONSABLES DE GOUVERNEMENT
    ET DES HOMMES POLITIQUES

    JEAN-PAUL II
    EN PERPÉTUELLE MÉMOIRE

    1. De la vie et du martyre de saint Thomas More se dégage un message qui traverse les siècles et qui parle aux hommes de tous temps de la dignité inaliénable de la conscience, dans laquelle, comme le rappelle le Concile Vatican II, réside «le centre le plus secret de l’homme et le sanctuaire où il est seul avec Dieu dont la voix se fait entendre dans ce lieu le plus intime» (Gaudium et spes, n. 16). Quand l’homme et la femme écoutent le rappel de la vérité, la conscience oriente avec sûreté leurs actes vers le bien. C’est précisément pour son témoignage de la primauté de la vérité sur le pouvoir, rendu jusqu’à l’effusion du sang, que saint Thomas More est vénéré comme exemple permanent de cohérence morale. Même en dehors de l’Église, particulièrement parmi ceux qui sont appelés à guider les destinées des peuples, sa figure est reconnue comme source d’inspiration pour une politique qui se donne comme fin suprême le service de la personne humaine.

    Certains Chefs d’État et de gouvernement, de nombreux responsables politiques, quelques Conférences épiscopales et des évêques individuellement m’ont récemment adressé des pétitions en faveur de la proclamation de saint Thomas More comme Patron des Responsables de gouvernement et des hommes politiques. Parmi les signataires de la demande, on trouve des personnalités de diverses provenances politiques, culturelles et religieuses, ce qui témoigne d’un intérêt à la fois vif et très répandu pour la pensée et le comportement de cet insigne homme de gouvernement.

    2. Thomas More a connu une carrière politique extraordinaire dans son pays. Né à Londres en 1478 dans une famille respectable, il fut placé dès sa jeunesse au service de l’Archevêque de Cantorbéry, John Morton, Chancelier du Royaume. Il étudia ensuite le droit à Oxford et à Londres, élargissant ses centres d’intérêts à de vastes secteurs de la culture, de la théologie et de la littérature classique. Il apprit à fond le grec et il établit des rapports d’échanges et d’amitié avec d’importants protagonistes de la culture de la Renaissance, notamment Didier Érasme de Rotterdam.

    Sa sensibilité religieuse le conduisit à rechercher la vie vertueuse à travers une pratique ascétique assidue: il cultiva l’amitié avec les Frères mineurs de la stricte observance du couvent de Greenwich, et pendant un certain temps il logea à la Chartreuse de Londres, deux des principaux centres de ferveur religieuse dans le Royaume. Se sentant appelé au mariage, à la vie familiale et à l’engagement laïc, il épousa en 1505 Jane Colt, dont il eut quatre enfants. Jane mourut en 1511 et Thomas épousa en secondes noces Alice Middleton, qui était veuve et avait une fille. Durant toute sa vie, il fut un mari et un père affectueux et fidèle, veillant avec soin à l’éducation religieuse, morale et intellectuelle de ses enfants. Dans sa maison, il accueillait ses gendres, ses belles-filles et ses petits-enfants, et sa porte était ouverte à beaucoup de jeunes amis à la recherche de la vérité ou de leur vocation. D’autre part, la vie familiale faisait une large place à la prière commune et à la lectio divina, comme aussi à de saines formes de récréation. Thomas participait chaque jour à la messe dans l’église paroissiale, mais les pénitences austères auxquelles il se livrait n’étaient connues que de ses proches les plus intimes.

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  • Homélie Fête-Dieu 18 juin 2022 Liège, église du Saint-Sacrement Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

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    "Chers Frères et Sœurs,

    Vous savez peut-être que dans certaines églises du moyen âge, comme à la cathédrale de Chartres ou à celle de Cologne, un dallage représente un labyrinthe. C’est le signe du mystère de la foi et du chemin, parfois tortueux, qui nous mène à Dieu.

    Ce matin, j’ai eu l’occasion d’inaugurer devant la porte de l’église de Cornillon un autre dallage mystérieux : il représente un grand cercle en pierre de sable, de 8 mètres de diamètre, avec une échancrure, comme un morceau de tarte, en pierre calcaire grise. Vous l’avez compris, il s’agit d’une évocation de la vision qu’avait sainte Julienne de Cornillon, avant de promouvoir la fête du saint sacrement. Elle voyait la lune à laquelle il manquait une fraction. Après de nombreuses années, elle comprit que cette vision signifiait l’Église à laquelle il manquait une fête, la fête du S.-Sacrement du corps et du sang du Christ. La vision représentait l’hostie à laquelle il manquait une fraction. L’hostie évoquait la célébration de l’eucharistie et la communion au corps du Christ. Désormais à Cornillon l’esplanade créée devant la porte de l’église entraîne aussi notre contemplation : contemplation de la façade de l’église, contemplation du site du monastère et de la ville de Liège, contemplation du Christ et de l’humanité, grâce à la prière ou la rencontre.

    Ainsi, nous aussi comme sainte Julienne, nous sommes invités à contempler le Christ dans son humanité pour découvrir sa divinité. Le Christ partage sa vie, comme il a partagé le pain à la dernière Cène. Ce partage pourrait donner l’impression de faiblesse, car le Christ annonce le don de sa vie, la venue de sa passion, le corps brisé, le sang versé. Pourtant ce partage est une source de vie : comme le dit Jésus à la dernière Cène, « Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui. … Comme je vis par le Père, celui qui me mange vivra par moi » (Jn 6).

    Comme l’écrit le pape Urbain IV,  « ce pain n’est pas de même nature que le pain commun. On le prend, mais on ne le consume pas ; on le mange, mais il n’en reçoit point d’altération ; car il ne se transforme pas en celui qui l’a mangé; mais, au contraire, si on l’a reçu dignement, il transforme celui qui l’a reçu et il le rend semblable à Lui ». Donc notre communion au corps du Christ nous transforme intérieurement et nous convertit. Comme dit le Lauda Sion,  à la strophe 16, « Qu’un seul ou mille reçoivent ce pain, l’un y trouve autant que l’autre ; et, consommé, ce pain ne disparaît pas ».

    Le pain partagé est donc le mystère d’un don sans mesure et d’une joie sans mesure ! C’est pourquoi sainte Julienne a eu l’inspiration qu’il fallait une fête pour célébrer ce corps et ce sang du Christ, partagé à toute l’humanité. Ce mystère visible de tous comme la lune est visible de tous au même moment sur toute la terre ! Et ce soir, n’oubliez pas de regardez le ciel, vous verrez la lune à laquelle il manque un morceau, car nous après la pleine lune du dimanche de la Trinité, deux mois après la pleine lune de Pâques, nous fêtons la fête du S. Sacrement, avec la lune à laquelle il manque une portion, une fraction, le pain rompu pour un monde nouveau.

    Or ce fut la volonté de Jésus lui-même que de prolonger sa vie terrestre par un signe perpétuel. C’est le geste qu’il a fait à la dernière cène, comme nous le raconte saint Paul dans sa 1e lettre aux Corinthiens (1 Cor 11,23-26) : « Le Seigneur Jésus, la nuit même où il fut livré, prit du pain et rendant grâces, le rompit et dit : prenez et mangez, ceci est mon corps, qui sera livré pour vous ; faites ceci en mémoire de moi ». Donc Jésus, face à la souffrance et à la mort, partage le pain et le vin, en tant que son corps et son sang. Face à la fragilité de sa vie, à l’échec apparent de sa mission, face à la pauvreté des disciples qui vont se sentir abandonnés, Jésus ne baisse pas les bras, il ne tombe pas dans la déprime, encore moins dans la fuite. Il partage cette nourriture essentielle d’un repas, que sont le pain et le vin, en disant qu’ils sont son corps et son sang. Ils représentent une vie fragile, une vie qui va être enlevée. Mais ils représentent en même temps un partage de cette vie et une démultiplication de ses effets : « faites ceci en mémoire de moi ». Le corps et le sang du Christ, donnés en communion, nous associent aujourd’hui à sa vie, à sa mort et à sa résurrection. Notre pauvreté est dépassée, nous sommes rassasiés ; nous recevons une vie nouvelle, par notre communion à la pauvreté du Christ.

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    Dieu est dans ce partage de la pauvreté et nous communique sa divinité. Et c’est pourquoi, en abrégé, nous appelons « Fête-Dieu » la fête d’aujourd’hui. Nous la célébrons ici dans cette église du Saint-Sacrement d’une manière particulièrement solennelle, dans la forme ancienne du rite romain, parce qu’elle nous permet de garder la richesse de la liturgie ancienne, dans la beauté de ses gestes, ses mots et de ses chants, qui évoquent le mystère d’amour de Dieu qui se donne à nous.

    Frères et Sœurs, dans la communion au Christ nous trouvons la vraie vie, et dans la communion à celui qui souffre, nous trouvons la vraie joie. Ainsi la communion au Christ débouche dans une communion en Église.

    Alors recevons avec foi le corps du Christ qui nous est donné en communion et soyons des témoins de la vraie vie dans notre monde !

    Amen ! Alleluia !"

  • Liturgie romaine : Mgr Roche confirme son intention d'imposer la messe de 1969

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    Lu sur le site web de Famille chrétienne et relaté par Denis SUREAU sur Forum Catholique :  

    Mgr Roche « C’est le « Monsieur liturgie » du Vatican. En tant que préfet du dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements depuis 2021, Mgr Arthur Roche est le premier à suivre de près le dossier épineux du Motu proprio Traditionis Custodes et de sa mise en application. Dans un entretien accordé à Vatican News le 16 juin, il est revenu sur le sujet à l’occasion de sa création imminente comme cardinal par le pape François, qui aura lieu le 27 août 2022.

    Une « tragédie »

    Le futur cardinal a d’abord déclaré : « C'est une tragédie qu'il y ait aujourd'hui ces soi-disant "batailles" sur la liturgie, car l’eucharistie est, par nature, le sacrement qui unit toute l'Église. » Il a souligné qu’il n’y avait « jamais eu de controverse sur la liturgie comme celle que nous vivons aujourd'hui, en partie parce qu'il n'y a jamais eu auparavant deux versions du Missel romain. Le Missel romain de 1962, et ensuite le Missel romain de 1970, qui a été produit avec toute la force du Concile Vatican II derrière lui et promulgué par saint Paul VI. »

    Revenant sur l’intention du pape François, il a réaffirmé que « [le pape] n'est pas contre la messe en latin. Et en fait, la messe en latin existe aussi bien dans la forme moderne, pour ainsi dire, du Concile, que dans le Missel de 1962. »

    Cependant, le cardinal assume que l’objectif du texte est bien d’organiser l’arrêt progressif du rite préconciliaire, comme le laissait sous-entendre le motu proprio. « Tout ce qui se passe, c'est la réglementation de l'ancienne liturgie du Missel de 1962 en arrêtant la promotion de celle-ci, parce qu'il était clair que le Concile, les évêques du Concile, sous l'inspiration du Saint-Esprit, mettaient en avant une nouvelle liturgie pour la vitalité de la vie de l'Église », déclare Mgr Arthur Roche. « Et cela est vraiment très important. Et résister à cela, c'est quelque chose qui est vraiment très grave. »

    Pourquoi défend-il avec autant d’insistance la primauté de la liturgie Paul VI sur celle antérieure au concile Vatican II ? Car « comme le Saint-Père l'a souligné dans Traditionis custodes, il existe une loi liturgique qui nous aide dans notre croyance à transmettre la doctrine de l'Église. Ainsi, la réforme de la liturgie est vraiment une chose très importante aujourd'hui et elle ne doit pas être considérée comme une option », explique le préfet du dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements – qui était une congrégation jusqu’à la réforme de la Curie entérinée par le pape le 19 mars 2022-. Mgr Arthur Roche invoque les travaux du père jésuite autrichien Josef Andreas, mort en 1975, qui « dans ses études, a montré comment au fil des siècles, la messe a été modifiée de cette manière afin de s'adapter aux besoins du jour. Et la résistance à cela est une question assez sérieuse, que le Pape a soulignée dans son document ».

    Ces déclarations ne sont pas de nature à surprendre. Elles sont dans la continuité de la ligne défendue par Mgr Arthur Roche depuis la promulgation du Motu proprio. En décembre dernier, il avait opté pour une interprétation stricte du texte dans la réponse formulée aux « dubia » (questions) des évêques qui voulaient savoir comment appliquer le texte. Il tranchait notamment en faveur de l’interdiction des confirmations et des ordinations dans le rite tridentin, et l’impossibilité de dispenses pour ceux qui refusaient de concélébrer »

    Ref. Liturgie romaine : Mgr Roche confirme son intention d'imposer la messe de 1969

    Le refus rigide de la coexistence de plusieurs formes du rite romain n’empêche cependant pas l’existence du rite zaïrois qui est explicitement reconnu comme une variante du rite romain: les Tradis  seraient-ils moins respectables que les Congolais ?

  • Solennité du « Corpus Domini  » (Fête Dieu) : une homélie de Benoît XVI

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    Solennité du « Corpus Domini  » (Fête Dieu) : Homélie de Benoît XVI

    archive 3 juin 2010 (zenit.org)

    Chers frères et sœurs !

    Le sacerdoce du Nouveau Testament est étroitement lié à l’Eucharistie. C’est pourquoi aujourd’hui, en la solennité du Corpus Domini, presque au terme de l’Année sacerdotale, nous sommes invités à méditer sur la relation entre l’Eucharistie et le Sacerdoce du Christ. C’est dans cette direction que nous orientent également la première lecture et le psaume responsorial, qui présentent la figure de Melchisédech. Le bref passage du Livre de la Genèse (cf. 14, 18-20) affirme que Melchisédech, roi de Shalem, était « prêtre du Dieu Très Haut », et pour cette raison « apporta du pain et du vin » et « bénit Abraham », qui venait de vaincre une bataille ; Abraham lui-même lui donna le dixième de chaque chose. Le psaume, à son tour, contient dans la dernière strophe une expression solennelle, un serment de Dieu lui-même, qui déclare au Roi Messie : « Tu es prêtre à jamais selon l’ordre de Melchisédech » (Ps 110, 4) ; ainsi le Messie est proclamé non seulement Roi, mais également Prêtre. C’est de ce passage que s’inspire l’auteur de la Lettre aux Hébreux pour son discours ample et articulé. Et nous lui avons fait écho dans le refrain : « Tu es prêtre pour toujours, Christ Seigneur » : comme une profession de foi, qui acquiert une signification particulière en la fête d’aujourd’hui. C’est la joie de la communauté, la joie de l’Eglise entière, qui, en contemplant et en adorant le Très Saint Sacrement, reconnaît en celui-ci la présence réelle et permanente de Jésus Prêtre souverain et éternel.

    La deuxième lecture et l’Evangile portent en revanche l’attention sur le mystère eucharistique. C’est de la Première Lettre aux Corinthiens (cf. 11, 23-26) qu’est tiré le passage fondamental où saint Paul rappelle à cette communauté la signification et la valeur de la « Cène du Seigneur », que l’apôtre avait transmises et enseignées, mais qui risquaient de se perdre. L’Evangile est, en revanche, le récit du miracle des pains et des poissons, rapporté par saint Luc : un signe attesté par tous les évangélistes et qui pré-annonce le don que le Christ fera de lui-même, pour donner la vie éternelle à l’humanité. Ces deux textes mettent en relief la prière du Christ, alors qu’il rompt le pain. Il y a naturellement une nette différence entre les deux moments : lorsqu’il partage les pains et les poissons pour les foules, Jésus remercie le Père céleste pour sa providence, certain qu’il ne fera pas manquer de nourriture à toutes ces personnes. Au cours de la Dernière Cène, en revanche, Jésus transforme le pain et le vin en son propre Corps et Sang, afin que les disciples puissent se nourrir de Lui et vivre en communion intime et réelle avec Lui.

    La première chose qu’il est nécessaire de toujours se rappeler est que Jésus n’était pas un prêtre selon la tradition hébraïque. Sa famille n’était pas sacerdotale. Il n’appartenait pas à la descendance d’Aaron, mais à celle de Juda, et juridiquement la voie du sacerdoce lui était donc fermée. La personne et l’activité de Jésus de Nazareth ne se situent pas dans le sillage des prêtres antiques, mais davantage dans celui des prophètes. Et dans ce sillage, Jésus prit ses distances d’une conception rituelle de la religion, critiquant l’ordre qui accordait de la valeur aux préceptes humains liés à la pureté rituelle plutôt qu’à l’observance des commandements de Dieu, c’est-à-dire à l’amour pour Dieu et pour son prochain qui, comme le dit le Seigneur, « vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices » (Mc 12, 33). Même à l’intérieur du Temple de Jérusalem, lieu sacré par excellence, Jésus accomplit un geste purement prophétique, lorsqu’il chasse les changeurs et les marchands d’animaux, toutes ces choses servant pour l’offrande des sacrifices traditionnels. Jésus n’est donc pas reconnu comme un Messie sacerdotal, mais prophétique et royal. Même sa mort, que nous chrétiens appelons à juste titre « sacrifice », n’avait rien des sacrifices antiques, elle était même tout le contraire : l’exécution d’une condamnation à mort, par crucifixion, la plus infamante qui eut lieu à l’extérieur des murs de Jérusalem.

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  • C'est qui le diable ? Pourquoi existe-t-il ?

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    Du Padreblog :

    C'est qui le diable ? Pourquoi il existe ? Pour mieux comprendre le sujet, nous avons pris un café avec le père Gaultier de Chaillé, ancien du Padreblog et auteur de l'excellent livre "Petite conversation sur le diable" aux éditions Mame.

  • Liège : ce samedi 18 juin, l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) anime la Fête-Dieu en présence de l’évêque du lieu :

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    Programme 

    De 10h à 12h00 et de 14h00 à 16h00, visites en libre accès de l’exposition « La Fête-Dieu, mémoire de Liège : souvenirs et traditions populaires » avec projection en boucle de films anciens sur les fastes du VIIe centenaire (1946):

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    À 16h00, audition concertante : florilège de chants médiévaux interprétés par le chœur féminin de « Flores Myrtae »:

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    Flores Myrtae rassemble une dizaine de jeunes chanteurs professionnels qui ont tous étudié la musique ancienne dans des conservatoires ou des écoles de musique à Paris. L’Ensemble a été fondé en 2016 par Anna Zakova, qui, après sa formation musicale dans son pays natal, la Slovaquie, a continué à étudier les traditions musicales de la Bohême à Prague. À Paris, elle étudie le chant grégorien au Conservatoire national supérieur de musique et de danse et à l'École du Choeur Grégorien.

    À 18h00, Solennité de la Messe de la Fête: célébrée selon le missel de 1962 par Mgr Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège, avec le concours du Chœur grégorien Flores Myrtae (dir. Anna Zakova) et l’Ensemble polyphonique liégeois « Praeludium » (direction et orgue : Patrick Wilwerth),

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    À 18h30, bénédiction du Saint-Sacrement et vénération des reliques de sainte Julienne suivies d’une réception offerte à tous. 

     

    Renseignements: tel. 04 344 10 89 ou email: sursumcorda@skynet.be