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Spiritualité - Page 19

  • Qui est Henri, ce jeune qui a fait fuir l'assaillant à Annecy et sauvé des vies?

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    "Catholique, croyant, pratiquant, ancien chef scout, pèlerin pédestre marchant de cathédrale en cathédrale, passionné par le patrimoine religieux de notre pays, ce jeune homme, qui semble sorti tout droit d'un livre de Péguy, coagule l'ensemble des traits anthropologiques détestés par l'idéologie dominante. Représentant ordinaire du catholicisme français, il figure le type humain que la galaxie progressiste veut enfermer…" (Robert Redeker sur le Figaro)

    Du site de Var Matin :

    Il faisait un "tour de France des cathédrales": qui est Henri, ce jeune qui a fait fuir l'assaillant à Annecy et sauvé des vies?

    Armé de deux énormes sacs à dos qu'il transporte avec lui lors d'un "tour de France des cathédrales" de neuf mois, cet étudiant de 24 ans a pris Abdalmasih H. en chasse à Annecy, où a eu lieu le drame de ce jeudi 8 juin. Deux enfants sont encore en "urgence vitale".

    09/06/2023 

    Il s’appelle Henri d'Anselme. Ce jeudi 8 juin, cet ancien chef scout de 24 ans est devenu le héros de toute une nation en s’interposant entre l’assaillant d’Annecy et de potentielles jeunes victimes.

    Étudiant diplômé en philosophie et en management international, il a évité que le bilan soit pire que ce qu'il actuellement. L’homme au couteau avait en effet déjà fait six blessés, dont quatre enfants de 22 mois à 3 ans, dans un parc de la ville, semant l’effroi.

    Mais Henri, armé de deux énormes sacs à dos, a pris Abdalmasih H. en chasse près des Jardins de l’Europe, où a eu lieu le drame.

    Ces drôles de sacs, il les avait sur le dos car ce catholique revendiqué effectue depuis un peu plus de deux mois un "tour de France des cathédrales", qu’il documente quotidiennement sur les réseaux sociaux.

    Il a débuté son périple de neuf mois dans l’abbaye du Barroux.

    Chasse à l'homme dans Annecy

    Son acte de bravoure, lui aussi, a fini sur les réseaux: des milliers de personnes ont salué le courage de ce jeune homme, prêt à courir après un homme armé, tandis que de nombreux passants n’ont rien pu, su ou voulu faire.

    Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, entre autres personnalités politiques et publiques, lui a rendu hommage.

    Lunettes de soleil, pantalon et t-shirt noir, on y voit Henri, très calme, d’abord marcher, puis se délester d’un des sacs pour courir vers l’homme, qui s’est revendiqué "chrétien de Syrie" lors de son interpellation, et aurait dit agir "au nom de Jésus".

    Deux conceptions de la religion diamétralement opposées pour les deux protagonistes de cette histoire horrible.

    Grâce à cette intervention, l'agresseur, qui avait déjà fait des victimes et cherchait à en faire d’autres, a quitté l'aire de jeux, avant d’être interpellé par la police.

    "J'ai été poussé intérieurement à agir"

    Ce vendredi matin sur la chaîne CNews, Henri a estimé qu’il ne se trouvait pas là par hasard. Il parle d’une poussée mystique, qui l’aurait mené sur place à Annecy.

    "Sur mon chemin des cathédrales, j’ai croisé le sentier du Sang, et j’ai été poussé intérieurement à agir, à défendre le pur innocent, l’enfant qui se fait attaquer", a-t-il dit. Tout en estimant que "ce que j’ai fait, tout le monde aurait pu le faire, tout Français devrait le faire."

    "J’invite tout un chacun à se recentrer sur l’essentiel pour garder à l’esprit ce qu’il y a de plus beau, de plus grand", a-t-il conclu au micro de Pascal Praud. 

    Ce passionné de marche et amoureux du patrimoine religieux de la France a fait passer son "chant des cathédrales" en prime-time, dans une France qui avait besoin de héros, malgré l’horreur. 

    Dans ses dernières stories Instagram, jeudi soir, il disait se trouver "à la préfecture pour les dépositions de témoins""Priez pour les enfants, moi je vais bien", écrit-il. Avant de poster une prière et de promettre de continuer à marcher.

    Voir aussi (sur RCF) : https://www.rcf.fr/articles/actualite/attaque-au-couteau-a-annecy-henri-le-heros-au-sac-a-dos?

  • Le bienheureux Edouard Poppe (10 juin)

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    De Dom Antoine Marie, abbé de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval (Lettre mensuelle du 15 novembre 2000 reproduite ici avec l'aimable autorisation de son auteur) :

    «N'avez-vous pas remarqué quel nimbe de lumière enveloppe les saints prêtres et illumine tout autour d'eux? Quelles transformations ils suscitent par la silencieuse prédication de leur sainte vie! Que d'imitateurs ils attirent à leur suite, les entraînant dans leur idéal sacerdotal! Puisse Jésus nous faire la grâce d'entrer en contact avec un tel prêtre!» L'auteur de ces lignes, l'abbé Édouard Poppe (1890-1924) – que le Pape Jean-Paul II a béatifié le 3 octobre 1999 –, ne se doutait pas que ses paroles allaient s'appliquer à sa propre histoire.

    Édouard Poppe est né le 18 décembre 1890, dans une famille flamande profondément catholique. Son père, Désiré, et sa mère, Josefa, habitent une modeste maison dans la petite ville de Temse, près de Gand (Belgique). Boulanger de son métier, Désiré travaille dur pour faire vivre les siens. Dans les épreuves, il a coutume de dire: «Il faut toujours être content de la volonté de Dieu». Josefa met dans son ménage une chaude affection en même temps qu'une ferme discipline. Elle assiste chaque jour à la Messe, autant qu'elle le peut, car la famille s'agrandit rapidement. Onze enfants viendront réjouir le foyer: trois mourront en bas âge, les deux garçons deviendront prêtres, cinq filles seront religieuses, une seule restera auprès de sa mère.

    Un enfant espiègle et têtu

    Dès ses premières années, Édouard manifeste un naturel aussi heureux que remuant. Mais il n'est pas un enfant facile: il bouscule tout, au risque de casser bien des choses et de se faire mal. Espiègle et têtu, il ne peut laisser ses soeurs en paix. Celles-ci prennent leur revanche lorsqu'elles le surprennent en train de se peigner devant une glace, prenant alors plaisir à le décoiffer. Édouard va volontiers à l'école, mais préfère tout de même rester à la maison où son exubérance peut plus facilement se donner libre cours. Gourmand, comme beaucoup d'enfants, Édouard s'attaque fréquemment aux friandises de la boulangerie. Cependant, on remarque en lui franchise et gaieté. À douze ans, il fait sa première Communion, puis reçoit la Confirmation. Alors, sous l'influence bienfaisante des sacrements, Édouard devient plus sérieux: farces et taquineries se raréfient.

    Au printemps 1904, M. Poppe s'ouvre à Édouard de projets d'agrandissement de son commerce; il souhaite le voir entrer en apprentissage de pâtissier. Édouard reste tout d'abord muet, car il a résolu de devenir prêtre. Il répond finalement à son père qu'il ne veut pas être boulanger. Quelques temps après, un prêtre ami exprime à M. et Mme Poppe un avis favorable sur la vocation d'Édouard. M. Poppe dit à son épouse: «Je préfère ce que Dieu veut. D'ailleurs ne soyons pas égoïstes. Dieu ne nous a pas donné nos enfants pour nous». C'est ainsi qu'à l'automne, le garçon part pour le Petit-Séminaire Saint-Nicolas à Waas.

    Le 10 janvier 1907, M. Poppe meurt d'épuisement. Édouard, qui a 16 ans, envisage de renoncer pour un temps aux études et de prendre en mains la boulangerie, mais sa mère lui dit: «Papa m'a fait promettre avant de mourir de te laisser poursuivre tes études. Je veux tenir ma promesse».

    En septembre 1910, Édouard est appelé au service militaire, dans la Compagnie universitaire, où il pourra commencer ses études de philosophie. À la caserne, on apprend bientôt son désir du sacerdoce, ce qui lui attire moqueries et provocations. La trivialité et la débauche de ses compagnons lui deviennent insupportables, un «enfer», dira-t-il. De plus, il ne peut assister à la Messe et communier en semaine. Cette privation lui coûte beaucoup. En revanche, l'expérience de la vie militaire l'éclaire sur la misère humaine, et lui sera utile lorsqu'en 1922 on lui confiera le soin des séminaristes et des religieux tenus au service militaire. Après quelques mois, il retrouve la sérénité et puise dans l'Eucharistie, qu'il peut recevoir à nouveau, la force pour transformer l'épreuve en occasion d'apostolat. Il comprend mieux maintenant la vie et les difficultés des soldats et se met au service de tous. Il constate combien les fortes têtes ont besoin d'amitié; grâce à sa gentillesse, à sa serviabilité et à sa bonne humeur, il réussit à ouvrir les coeurs et à porter les âmes à la vie spirituelle.

    Un jour, il découvre la vie de sainte Thérèse de Lisieux: «Ce livre, écrira-t-il, m'a donné plus de plaisir et de profit que n'importe quel ouvrage de philosophie; j'y ai appris des choses que des années d'étude ne m'auraient pas fait découvrir». Ce qui le charme chez la jeune Carmélite, c'est sa façon d'entendre la contemplation, qui correspond si bien à ses goûts: une prière toute simple, familière, pratique, épousant les contours de tous les événements et de toutes les occupations, faisant corps avec la vie, devenue elle-même la vie et sanctifiant tout. Ainsi disparaît le conflit entre prière et travail. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort lui apporte le sourire maternel de Marie, mais il semble que le saint préféré de l'abbé Poppe soit saint François d'Assise, à cause de son amour pour la Croix de Jésus.

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  • Liège : clôture solennelle de la Fête-Dieu par l’évêque de Liège le samedi 10 juin à 18h00 en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) :

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    Le samedi 10 juin 2023 à 18h00, Mgr Jean-Pierre Delville, célébrera en l'église du Saint-Sacrement une messe grégorienne solennelle pour clôturer la semaine de festivités liée à la Fête-Dieu.

    Cette année, la messe sera interprété par la Schola Gregoriana de l'Université de Varsovie et par l'Ensemble polyphonique liégeois "Praeludium".

    Dès 16h30 aussi, une audition concertante de chants médiévaux interprétés par les choristes de la Schola de l’Université Cardinal Wyszynski (dir. Michal Slawecki) sera offerte au public (entrée libre).

    Toutes les informations via ce lien : https://miniurl.be/r-4kwu

  • Liège : grand succès pour la 777e Fête-Dieu

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    De la page Facebook de Liège Fête-Dieu :

    Grand succès pour la 777e Liège Fête-Dieu placée sous le signe de la communauté, à commencer par les nombreuses communautés d’origine étrangère qui partagent la même foi et leurs beaux chants. « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » dit Jésus, pain de Vie, à la fin de l’Evangile de Matthieu.

    Peut être une image de 7 personnes

    Peut être une image de 9 personnes

    Peut être une image de 3 personnes, foule et texte

    Peut être une image de 1 personne et la Basilique du sanctuaire national de l’Immaculée Conception

  • Une lettre apostolique sera dédiée à sainte Thérèse de Lisieux à l'occasion du 150e anniversaire de sa naissance

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    VATICAN - Le Pape François annonce une lettre apostolique dédiée à Sainte Thérèse de Lisieux, patronne des missions catholiques

    7 juin 2023

    Rome (Agence Fides) - Les missionnaires "ne sont pas seulement ceux qui vont loin, apprennent de nouvelles langues, font de bonnes œuvres et sont doués pour l'annonce". Le missionnaire est "celui qui vit, là où il se trouve, comme instrument de l'amour de Dieu ; c'est celui qui fait tout pour que, à travers son témoignage, sa prière, son intercession, Jésus "soit manifesté". C'est ainsi que le Pape François a rappelé le cœur battant du dynamisme missionnaire qui peut mouvoir et animer le témoignage de tous les baptisés. Il l'a fait lors de l'audience générale d'aujourd'hui, mercredi 7 juin. Poursuivant le cycle des catéchèses consacrées à la passion de l'évangélisation et au zèle apostolique, le Pape François a reproposé la figure et la spiritualité de sainte Thérèse de Lisieux, carmélite et patronne des missions catholiques avec Saint François Xavier. Au cours de l'audience, qui s'est tenue sur la place Saint-Pierre, le souverain pontife avait à ses côtés le reliquaire contenant les reliques de la sainte carmélite née il y a 150 ans. "Il est beau", a déclaré le Pape à l'ouverture de l'audience, en faisant référence à l'exposition des reliques, "que cela se produise alors que nous réfléchissons à la passion de l'évangélisation, au zèle apostolique". Le Pape a également annoncé son intention de dédier une lettre apostolique à la sainte qui lui est chère, à l'occasion du 150e anniversaire de sa naissance.

    Thérèse de Lisieux", a-t-on rappelé au pape en reprenant quelques traits de la figure et des événements terrestres de la sainte, "est la patronne des missions, sans avoir jamais été "en mission". Sa vie a été "marquée par la petitesse et la faiblesse". De santé fragile, elle ne peut réaliser son désir de vivre sa vocation loin de sa maison de Lisieux et meurt à l'âge de 24 ans seulement. Mais si son corps était infirme", remarqua le Pontife, "son cœur était vibrant, missionnaire". Dans son journal, elle raconte que son désir était d'être missionnaire et qu'elle voulait l'être non seulement pour quelques années, mais pour le reste de sa vie, jusqu'à la fin du monde".

    Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face fut la "sœur spirituelle" de plusieurs missionnaires : depuis le monastère, elle était proche d'eux et accompagnait leur travail apostolique "par ses lettres, par la prière et en offrant pour eux des sacrifices continuels". Et elle le fit "avec joie, pour les besoins de l'Eglise, afin que, comme elle le disait, "les roses se répandent sur tous", en particulier sur les plus éloignés".

    Au cours de la catéchèse, le Pape François a reproposé quelques épisodes de la vie de la sainte, tirés de ses manuscrits, pour suggérer la source théologique de son élan missionnaire universel, l'amour pour le Christ qui l'a conduite à l'oubli de soi et a enflammé en elle le désir de "consoler Jésus" et de "le faire aimer par les âmes". Elle écrit à Sœur Céline que le but de sa journée est de "faire aimer Jésus". Et dans une autre lettre au Père Roullan, elle écrit : "Je voudrais sauver les âmes et m'oublier pour elles : je voudrais les sauver même après ma mort". Sa sollicitude pour le salut éternel des âmes - a rappelé le Pape - ressort également de la façon dont elle a pris à cœur le sort d'Enrico Pranzini, un criminel condamné à mort, qui avait d'abord refusé de recevoir le réconfort de l'absolution des péchés. Teresa, a rappelé le pape, a fait tout ce qu'elle pouvait : elle a prié de toutes les manières possibles pour sa conversion", implorant que le condamné à mort ait "un petit signe de repentir et fasse place à la miséricorde de Dieu". Et lorsqu'elle lit qu'avant de poser sa tête sur le gibet, Pranzini a embrassé trois fois le crucifix qu'un prêtre avait placé devant lui, Teresa commente : "Alors son âme est allée recevoir la sentence miséricordieuse de Celui qui a déclaré qu'au Ciel il y aura plus de joie pour un seul pécheur qui fait pénitence que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de pénitence".

    La passion apostolique pour l'annonce de l'Évangile - a répété le Pape François - n'agit jamais par prosélytisme, jamais, ni par contrainte, jamais, mais par attraction : on ne devient pas chrétien parce qu'on y est contraint par quelqu'un, mais parce qu'on est touché par l'amour. L'Église, devant tant de moyens, de méthodes et de structures, qui parfois s'éloignent de l'essentiel, a besoin de cœurs comme celui de Teresa, des cœurs qui attirent à l'amour et qui nous rapprochent de Dieu. Demandons aujourd'hui à la sainte - nous avons les reliques ici - la grâce de surmonter notre égoïsme et la passion d'intercéder pour que cet attrait soit plus grand chez les gens et pour que Jésus soit connu et aimé".

    Avant de commencer la catéchèse, le Pape François a déposé une rose blanche devant le reliquaire contenant les reliques de sainte Thérèse de Lisieux et de ses parents.

    La dévotion qui lie le Pape François à la sainte de Lisieux, à laquelle le pontife a l'habitude de se confier et de demander de l'aide, est bien connue.

    Après l'audience générale - comme l'indique une note publiée par le Dr Matteo Bruni, directeur du Bureau de presse du Vatican - le pape François s'est rendu à la polyclinique universitaire Agostino Gemelli pour y subir, dans l'après-midi, une laparotomie et une opération de chirurgie plastique de la paroi abdominale avec prothèse. (GV) (Agence Fides 7/6/2023)

  • Fête-Dieu : catéchèse de Benoît XVI sur sainte Julienne du Mont-Cornillon

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org (archive) :

    Fête du Saint-Sacrement: catéchèse de Benoît XVI sur sainte Julienne du Mont-Cornillon

    « Renouveler notre foi dans la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie »

    « En nous souvenant de sainte Julienne de Cornillon renouvelons nous aussi notre foi dans la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie »: c’ets l’invitation de Benoît XVI qui a consacré une catéchèse entière à sainte Julienne de Mont-Cornillon le 17 novembre 2010.

    Voici notre traduction intégrale de la catéchèse donnée par Benoît XVI: nous la re-publions à l’occasion de la fête du Saint-Sacrement, maintenue dans certains pays le jeudi (3 juin), et repoussée dans d’autres, et au Vatican, au dimanche (6 juin).

    Catéchèse de Benoît XVI

    Chers frères et chères sœurs,

    Ce matin également, je voudrais vous présenter une figure féminine, peu connue, à laquelle l’Eglise doit toutefois une grande reconnaissance, non seulement en raison de sa sainteté de vie, mais également parce qu’à travers sa grande ferveur, elle a contribué à l’institution d’une des solennités liturgiques les plus importantes de l’année, celle du Corpus Domini. Il s’agit de sainte Julienne de Cornillon, également connue sous le nom de sainte Julienne de Liège. Nous possédons quelques informations sur sa vie, en particulier à travers une biographie, probablement écrite par un ecclésiastique qui lui était contemporain, dans laquelle sont recueillis divers témoignages de personnes qui eurent une connaissance directe de la sainte.

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  • Fête-Dieu : le Lauda Sion

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    1. Lauda, Sion, Salvatorem * lauda ducem et pastorem, * in hymnis et canticis,

    Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur par des hymnes et des cantiques.

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  • Fêter le Très Saint Corps du Christ

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    Paru sur le blog de l'Homme Nouveau (Pierre Julien) :

    Pour fêter le Très Saint Corps du Christ

    Le jeudi après la Trinité, l’Église célèbre la fête du « Très Saint Corps du Christ », encore appelée en France « Fête-Dieu ». En raison de son importance, elle est solennisée – et même, dans la forme ordinaire, déplacée – le dimanche suivant, dans les pays où ce jeudi n’est pas férié.

    C’est à une révélation privée que cette fête doit son origine : alors qu’au XIIe-XIIIe siècles, à la suite de controverses autour de la Présence réelle, la piété eucharistique progressait, une religieuse augustine de l’actuelle Belgique, sainte Julienne de Cornillon, eut la révélation qu’il manquait à l’année liturgique une fête commémorant l’institu­tion de l’Eucharistie. D’abord instituée à Liège en 1246, celle-ci fut étendue à toute l’Église par le pape troyen Urbain IV (1264). Le choix de sa date, le premier jeudi après la fin du cycle pascal, en fit alors comme le couronnement des cycles liturgiques célébrant les mystères du Sauveur.

    Profusion de joie

    Les textes de la fête (messe et office) – attribués, sans certitude absolue, à saint Thomas d’Aquin (†1274) – frappent par la profusion d’alléluias, chant d’allégresse de Pâques où l’Église exulte pour « ce jour que fit le Seigneur » (Ps 117, 24).

    De façon générale, on y trouve la précision théologique de la période scolastique unie à un lyrisme d’inspiration biblique. Les trois oraisons de la messe, communes aux deux formes du rit romain, résument bien les trois sens que le Docteur Angélique donne au sacrement : mémorial de la Passion (passé, collecte), ferment d’unité et de paix (présent, secrète) et figure de notre admission à jouir de Dieu dans l’éternité (avenir, postcommunion).

    À première vue, dans la liturgie de ce jour, c’est surtout « le pain des Anges devenu la nourriture de ceux qui sont en chemin » (séquence) qui est célébré. Saint Thomas explique, à l’office, que Jésus « voulait que l’immensité de (son) amour se grave plus profondément dans le cœur des fidèles. C’est pourquoi à la dernière Cène, après avoir célébré la Pâque avec ses disciples, (…) il institua ce sacrement comme le mémorial perpétuel de sa Passion, l’accomplissement?des?anciennes préfigurations, le plus grand de tous ses miracles ; et à ceux que son absence remplirait de tristesse, il laissa ce sacrement comme réconfort incomparable » (Bréviaire Romain et Liturgie des Heures). « Ô banquet sacré, chante-t-on aux vêpres, où le Christ est reçu en nourriture, où sa Passion est commémorée, où notre âme est comblée de grâces, où nous est donné le gage de la gloire future » (Ant. O sacrum).

    Prêtre éternel et véritable

    De fait, cette nourriture, c’est bien comme mémorial de sa Passion que le Christ nous la donne. Car sous l’apparence du pain, c’est sa chair qui est nourriture et sous celle du vin, son Sang est le breuvage. C’est ce que rappelle la préface : Jésus est « le prêtre éternel et véritable, qui apprit à ses disciples comment perpétuer son sacrifice. Il s’est offert à (Dieu) en victime pour notre salut. Il nous a prescrit d’accomplir après lui cette offrande pour célébrer son mémorial. » Ainsi, « quand nous mangeons sa chair immolée pour nous, nous sommes fortifiés. Quand nous buvons le Sang qu’Il a versé pour nous, nous sommes purifiés » (Missel Romain [1970-2002], préface I de l’Eucharistie, très proche de la préface propre à la France de 1962).

    Enfin, comme le Jeudi saint, une procession agrémente cette fête, non plus pour accompagner le Christ au reposoir, mais pour L’adorer et comme prendre sa suite : « Par tes voies, conduis-nous au terme où nous tendons : la lumière où tu habites » (hymne Sacris solemniis des matines).

  • En marge de la Fête-Dieu : présence réelle et transsubstantiation

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    Du site "Salve Regina" (Fraternité Saint-Pierre) (auteur : Mgr Valentin Zuizaretta) :

    La présence réelle et la transsubstantiation

    1. 1 De la sainte Eucharistie
  • Norbert, fondateur des Prémontrés (6 juin)

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    szentnorbert_1.jpgNorbert, archevêque, fondateur de l’Ordre des Prémontrés (1080-1134) (source)

    Norbert, né en 1080, près de Cologne, fut engagé dès son jeune âge dans la cléricature ; mais il fréquentait plus la cour que l’Église et reculait devant les Ordres sacrés, afin de suivre la voie des plaisirs.

    Il avait déjà trente-trois ans, quand, traversant à cheval une belle prairie, accompagné d’un seul serviteur, il fut assailli par une soudaine et horrible tempête. La scène de saint Paul sur le chemin de Damas se renouvela ; car Norbert entendit une voix céleste lui dire : "Pourquoi Me fuis-tu ? Je te destinais à édifier Mon Église, et tu scandalises Mon peuple." En même temps, la foudre éclate et le renverse par terre, où il demeure évanoui pendant une heure entière. Quand il eut recouvré ses sens, il dit à Dieu : "Seigneur, que demandez-Vous de moi ?" Et la réponse à sa question lui fit comprendre qu’il devait quitter le monde et vivre dans la pénitence.

    La conversion fut immédiate et complète, et bientôt l’on put voir, non sans étonnement, le brillant gentilhomme échanger ses riches vêtements contre la bure du moine. Il se prépara pendant quarante jours, dans un monastère, à offrir pour la première fois le Saint Sacrifice de la Messe.

    Norbert obtint du Pape les pouvoirs de missionnaire apostolique et commença à prêcher la pénitence. Ses oeuvres étaient plus éloquentes encore que sa prédication : il marchait nu-pieds, même en plein hiver, au milieu de la neige, n’avait pour vêtement qu’un rude cilice en forme de tunique et un manteau de pénitent ; il observait perpétuellement le carême selon la rigueur des premiers siècles, et y ajoutait de ne manger presque point de poisson et de ne boire du vin que très rarement : on eût dit un nouveau Jean-Baptiste, par son zèle et ses austérités.

    Cependant Dieu réservait à Norbert la gloire de fonder l’Ordre des Prémontrés, ainsi nommé parce que le Saint avait eu révélation du lieu où il devait l’établir. Saint Augustin lui ayant apparu, une Règle d’or à la main, il comprit qu’il devait adopter pour son Ordre la règle de ce grand docteur. Il fut lui-même la règle vivante de ses frères.

    En 1126, se réalisa une vision que sa mère avait eue avant sa naissance : Norbert fut obligé d’accepter l’archevêché de Magdebourg, et il eut désormais outre le souci de son Ordre, le soin de son diocèse, où son apostolat fut traversé par de grandes persécutions et couronné d’abondants fruits de salut. Rien du reste, n’avait changé dans sa vie, et jusqu’à sa mort il mena dans son palais la vie d’un moine dans sa cellule.

    Pour aller plus loin, nous vous conseillons de visiter le site web de l'Abbaye Notre-Dame de Leffe.

  • Boniface, apôtre des Germains (5 juin)

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    St_Boniface_-_Baptising-Martyrdom_-_Sacramentary_of_Fulda_-_11Century.jpgLors de l'audience du mercredi 11 mars 2009, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à une évocation de l'apôtre des Germains : 

    Saint Boniface nous encourage à accueillir la Parole de Dieu

    Chers frères et sœurs,

    Nous nous arrêtons aujourd'hui sur un grand missionnaire du viii siècle, qui a diffusé le catéchisme en Europe centrale, et dans ma patrie également:  saint Boniface, passé à l'histoire comme l'"apôtre des Germains". Nous possédons beaucoup d'informations sur sa vie grâce à la diligence de ses biographes:  il naquit dans une famille anglosaxonne dans le Wessex autour de 675 et fut baptisé avec le nom de Winfrid. Il entra très jeune au monastère, attiré par l'idéal monastique. Possédant de remarquables capacités intellectuelles, il semblait destiné à une carrière tranquille et brillante d'érudit:  il devint enseignant de grammaire latine, écrivit plusieurs traités, composa plusieurs poésies en latin. Ordonné prêtre à l'âge de trente ans environ, il se sentit appelé par l'apostolat auprès des païens du continent. La Grande-Bretagne, sa terre, évangélisée à peine cent ans plus tôt par les Bénédictins guidés par saint Augustin, faisait preuve d'une foi si solide et d'une charité si ardente qu'elle envoya des missionnaires en Europe centrale pour y annoncer l'Evangile. En 716, Winfrid, avec quelques compagnons, se rendit en Frise (aujourd'hui la Hollande), mais il buta sur l'opposition du chef local et la tentative d'évangélisation échoua. Rentré dans sa patrie, il ne perdit pas courage, et deux ans plus tard, il se rendit à Rome pour s'entretenir avec le Pape Grégoire ii et en recevoir des directives. Le Pape, selon le récit d'un biographe, l'accueillit "avec le visage souriant et le regard empli de douceur", et dans les jours qui suivirent, il tint avec lui "des conversations importantes" (Willibald, Vita S. Bonifatii, éd. Levison, pp. 13-14) et enfin, après lui avoir imposé le nouveau nom de Boniface, il lui confia avec des lettres officielles la mission de prêcher l'Evangile parmi les peuples de Germanie.

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  • "Le chemin de l'amour" : un nouveau livre du Frère René Stockman

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