Introit | Introït |
Cf. Mc 1,16-17 | |
Dominus secus mare Galilaéae vidit duos fratres, Petrum et Andréam, et vocávit eos: Veníte post me: fáciam vos fíeri piscatóres hóminum. Ps Caeli enárrant glóriam Dei: et ópera mánum eius annúntiat firmaméntum. ℣. Gloria Patri. | Le Seigneur le long de la mer de Galilée vit deux frères, Pierre et André, et les appela : Venez à ma suite, et je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes. Ps Les Cieux racontent la gloire de Dieu : et l'oeuvre de Ses mains annonce le firmament. |
Spiritualité - Page 210
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Venez à ma suite, et je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes
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Covid 19 et confinement abusif des cultes en Belgique: vox clamantis in deserto ?
Changement de cap après une première attitude de soumission sans nuance qui a désorienté leurs fidèles : « les cultes » veulent maintenant « plus de dialogue et d’adaptation » écrit Nancy Goethals sur le site web interdiocésain cathobel . Une demande bien tardive des autorités religieuses a été faite le 20 janvier 2021 au ministre de la Justice de proportionner la norme d’accueil des fidèles (actuellement un numerus clausus de 15 personnes) à la taille des bâtiments (**). Ce revirement soudain demeure pour l'instant sans écho: dans sa réunion du 22 janvier, le comité interfédéral belge de lutte contre la pandémie de coronavirus a beaucoup parlé des coiffeurs, des salons de beauté et autres métiers «de contact» non médicaux mais n’a pas soufflé mot de la culture et, moins encore, des cultes sans doute assimilés à un sous-produit des divertissements culturels (JPSC) :
« Vendredi dernier, les représentants des différents cultes (*) ont adressé une lettre commune au ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne. L’initiative vient de la conférence épiscopale qui a estimé « qu’il ne servait à rien d’œuvrer tout seul », explique Mgr Harpigny, signataire de la lettre.
Les responsables des différents cultes se concertent régulièrement. Tommy Scholtes, le porte-parole de la conférence épiscopale, explique que cette lettre fait écho « aux réflexions entendues à droite et à gauche et aussi à nos propres convictions. J’avais déjà évoqué dans les médias à l’occasion de Noël que la norme de la proportionnalité de 1 personne pour 10 m² serait mieux reçue que la limitation à 15 personnes ». Pour rappel, cette norme avait été prise lors du déconfinement de l’été.
En décembre dernier, à l’appel des responsables des cultes, le Conseil d’Etat avait permis une légère ouverture, rendant les lieux de célébrations accessibles à 15 personnes. Cela permettait les mariages juifs et une assistance minimale pour les funérailles. Cependant, tous cultes confondus, les fidèles ont mal accepté cet arrêt qui ne tenait pas compte de la taille des lieux (églises, synagogues, mosquées…). « C’est pourquoi l’ensemble des chefs de culte a décidé de faire cette demande au ministre de la justice », explique Tommy Scholtes.
Renouer le dialogue
Certes, ils sont bien conscients qu’il faut avant tout préserver la santé. Les évêques rappellent d’ailleurs qu’ils ont été les premiers – avant même les autorités – à prendre des mesures pour les célébrations. Par ailleurs, Koen Geens, le ministre de la justice de l’époque avait pris contact avec les autorités religieuses pour dialoguer sur les mesures à prendre en fonction de l’évolution de la situation.
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"Scripturae sacrae affectus" : la lettre apostolique du pape François pour le 16e centenaire de la mort de saint Jérôme
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Pandémie : vivre dignement, sans avoir peur de la mort
Du Père Christian Venard (*) sur le site web « aleteia » :
« Une réappropriation de la mort comme fin de tout être humain permet à chacun de réévaluer le sens réel de sa vie.
« Nous devrons tous mourir, mais avant, nous aimerions pouvoir vivre un peu ! » Telle est l’idée que l’on aimerait bien faire entendre à nombre de gouvernants occidentaux, qui peu à peu nous enferment dans un complexe réseau de règles sanitaires, donnant à nos cités l’allure d’un vaste camp de prisonniers. La première question posée est bien celle de notre rapport à la mort.
Cette évidence de notre fin avait eu tendance à disparaître de notre horizon. Les progrès médicaux et sociaux en ont été fort heureusement la cause, mais aussi une philosophie sécularisée, progressiste, matérialiste et athée. Même chez les militaires — dont c’est pourtant une donnée d’engagement essentielle —, il a fallu les morts d’Afghanistan pour remettre en perspective la question de la mort, qui avait été évacuée ! Tous nous devrons mourir. Sagesse antique, trop oubliée ou passée sous silence, dans l’étourdissement du « divertissement pascalien », favorisé par la multitude de nos écrans. Question essentielle qui nous arrive désormais en pleine figure, non seulement par la répétition anxiogène des messages officiels sur la Covid-19, mais aussi parce que, coincés par des règles sanitaires et sociales de plus en plus exigeantes, dans des espaces réduits de sociabilité, nous nous retrouvons face à nous-mêmes. L’explosion du mal-être psychique notée par tous les acteurs médicaux et paramédicaux en est un signe tangible.
La dignité du désir de vivre
Une réappropriation de la mort comme fin de l’être humain devient donc urgente. Elle permet à tout un chacun de repenser, de réévaluer, ses engagements, ses besoins, ses désirs, in fine, le sens réel de sa vie. Pour le chrétien, ce travail sur soi devrait être simplifié par la foi. Nous connaissons l’origine de la mort, peine due au péché de nos premiers parents, mais désormais transcendée par un Dieu-fait-homme qui l’ayant traversée a définitivement vaincue la mort sur la Croix par sa Résurrection. Seule l’acceptation de notre finitude, seul l’apprivoisement de cette vérité si simple au fond, peuvent nous permettre alors d’aborder le sens de notre vie aujourd’hui.
« Je veux vivre avant de mourir. » Ce surgissement des profondeurs de tout notre être, ce jaillissement d’énergie créatrice est essentiel. C’est bien lui que, dans un délire sécuritaire, mettent à mal toutes les dispositions de plus en plus liberticides, prises par nos responsables. Il y a pourtant là un droit fondamental de tout être humain : celui de vivre, et de vivre dignement. Est-ce encore une vie digne pour des enfants que de se retrouver dès leur plus jeune âge « en-masqué » ? Est-il digne d’empêcher toute une jeunesse, à l’heure de sa propre prise en main de la vie, de sortir, de se parler, de rire ensemble ? Est-il digne de vivre, bousculé dans des foules inquiètes pour trouver le temps entre deux horaires d’interdiction de faire les courses du quotidien ? Est-il digne encore de ne plus voir ses collègues de travail, autrement que par le truchement d’un écran ? Est-il digne enfin, d’achever sa vie, dans un Ehpad ou un hôpital, privé de tout contact de ses proches ou même de l’ultime consolation portée par un simple prêtre ?
Le virus de la peur
Mener une réflexion de fond, nécessiterait enfin que nos gouvernants et nos responsables écoutent d’autres voix que celles, crédibles dans leur domaine de compétence technique, des spécialistes médicaux : celle des philosophes, celles des artistes, celles des écrivains — et celles des religieux. Encore leur faudrait-il pour cela, un zeste d’humilité. Un reste d’humanité… Quand Churchill, au tout début de la Deuxième Guerre mondiale, perdu dans les batailles politiciennes, assommé par les nouvelles terribles en provenance du front, affaibli par les luttes intestines de son parti, reçut le conseil du roi d’aller écouter le peuple, c’est dans le métro londonien, dans l’écoute des simples braves gens du quotidien, qu’il alla puiser la force de la résistance. Et que l’on ne s’y trompe pas. Ce n’est pas contre un dictateur nazi (ou un Trump, ou un Erdogan, ou un Poutine…) que nous sommes en guerre cette fois-ci. Ni contre un virus d’ailleurs. Mais bien contre nos propres peurs, au premier rang desquelles : celle de la mort. Courage. Résistance. »
Ref. vivre dignement, sans avoir peur de la mort
(*) L'abbé Christian Venard est aumônier militaire depuis 1998. Il a accompagné les troupes françaises dans une dizaine d'opérations extérieures. Auteur de plusieurs livres dont Un prêtre à la guerre (Tallandier, 2015), il est aussi chroniqueur sur KTO et dans la revue Parole et Prière.
JPSC
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Le centième anniversaire de la naissance d'Eugenio Corti, un Soljenitsyne italien
Le 21 janvier 1921 naissait Eugenio Corti. De Philippe Oswald, sur aleteia.org, cet article publié lors de la mort de ce grand écrivain italien :
Eugenio Corti (1921-2014), immense écrivain et témoin majeur du XXe siècle
Décédé le 4 février, ce grand auteur catholique restera dans l’histoire comme une lumière et une conscience du siècle, à l’instar d’un Soljenitsyne ou d’un Jünger.
Siècle de fer et de feu inauguré par l’atroce et folle boucherie de 14-18, le XXe siècle a engendré des témoins à la hauteur des séismes qui l’ont dévasté, des âmes d’élite qui craignaient moins la mort que d’abdiquer leur liberté intérieure et leur dignité. Des écrivains, notamment, qui ont défié par leur courage, leur force intérieure, et leur exceptionnelle longévité, la mécanique infernale qui aurait dû les broyer. Tel l’écrivain allemand Ernst Jünger (1895-1998), mort à cent deux ans après avoir exposé sa vie aux plus grands dangers et traversé toutes les tragédies de l’Allemagne, tel le russe Alexandre Soljenitsyne (1918-2008) mort à presque quatre-vingt dix ans, après avoir survécu à la Seconde guerre mondiale et aux camps soviétiques (« L’Archipel du Goulag ») ; et tel aussi l’italienEugenio Corti rescapé lui aussi du front russe, mais dans l’autre camp, qui vient de s’éteindre à son domicile, le 4 février dernier, à l’âge de quatre-vingt treize ans.
Son œuvre majeure, récit inspiré de la première moitié de sa longue vie, c’est « Le Cheval rouge », ce cheval étant celui de l’Apocalypse de Saint Jean, symbole de la guerre universelle de la fin des temps. Dans ce roman initiatique d’une rare puissance évocatrice écrit en 1983, la guerre tient une place centrale quoique non exclusive puisque cette fresque autobiographique et historique court jusque dans les années soixante-dix ; elle décrit alors la décomposition culturelle et morale de l’Occident, la dégradation des rapports familiaux, l’abandon de la pratique religieuse, l’errance de beaucoup d’intellectuels et de clercs, ainsi que le flirt de la Démocratie chrétienne transalpine avec le communisme. Son diagnostic était clair : la liberté intérieure et l’esprit critique avaient abdiqué devant les idoles matérialistes du pouvoir, de l’argent et du sexe .
« Le Cheval Rouge » est à bien des égards le « Guerre et paix » de notre époque – une comparaison que n’aurait sans doute pas récusée ce grand admirateur de Tolstoï. Mais s’il fait preuve d’une empathie tolstoïenne, Corti est supérieur à Tolstoï par l’espérance lucide qui l’anime, sa foi en Dieu, son amour de l’Eglise, de la patrie, de l’épouse aimée, du prochain, de la famille (il était lui-même l’aîné d’une famille catholique de dix enfants dont l’un fut missionnaire en Afrique).
« C’est parce que l’expérience de la guerre révèle au plus profond l’intériorité de l’homme qu’elle est fondamentale dans mon œuvre » a déclaré Eugenio Corti dans l’une de ses dernières interviews à l’hedomadaire Famille Chrétienne. En l’occurrence, la pire des guerres, celle du front russe sur lequel il se retrouva jeune officier italien pris en étau entre la barbarie nazie et la barbarie soviétique – et très concrètement, encerclé par l’Armée rouge pendant 28 jours dantesques dans la poche du Don. Il fut du très petit nombre des rescapés, par miracle : « Par une nuit terrible, frôlé par la mort, j’ai invoqué la Vierge et promis de travailler au règne de Dieu si j’en réchappais. J’avais 21 ans. J’ai été exaucé au-delà de mes espérances » a-t-il aussi confié dans cette interview, accordée un mois avant sa mort.
Eugenio Corti respecta ce vœu. Il devint un témoin de « La responsabilité de la culture occidentale dans les grands massacres du XXe siècle », un sage plein d’humanité et un artiste exceptionnel. Il consacra son dernier livre à sainte Angelina (1372-1435), une des grandes figures de ce Moyen Age qui l’attirait de plus en plus parce que cette époque enracina l’Europe dans le terreau de son double héritage gréco-latin et judéo-chrétien.
Tous les livres d’Eugenio Corti traduits en français sont publiés à L’Âge d’Homme, ou en coédition avec les éditions de Fallois.
Romans :
• Le Cheval rouge, 29 €.
• La Terre des Guaranis, 25 €.
• L’Île Paradis, 25 €.
• Caton l’Ancien, 22 €.Récits autobiographiques :
• La plupart ne reviendront pas, 22 €.
• Les Derniers Soldats du roi, 19 €.Théâtre
• Procès et mort de Staline, 9 €.Essais
• La Responsabilité de la culture occidentale dans les grands massacres du XXe siècle, 6 €.
• Science et foi, 6 €.Entretiens
• Paroles d’un romancier chrétien, 20 €.Lien permanent Catégories : Culture, Eglise, Foi, Histoire, Idées, littérature, Livres - Publications, Politique, Société, Spiritualité 0 commentaire -
Jérôme Lejeune est déclaré "vénérable"
De la Fondation Jérôme Lejeune :
Jérôme Lejeune franchit une étape décisive dans son procès de béatification
L’Eglise Catholique a déclaré aujourd'hui le Professeur Jérôme Lejeune "Vénérable"
Ce 21 janvier 2021, le Pape François a accepté la promulgation du décret reconnaissant l’héroïcité des vertus de Jérôme Lejeune, après le vote positif du congrès des théologiens et des évêques et cardinaux réunis en session ordinaire le 12 janvier 2021.
Pour notre Fondation qui porte le nom de Jérôme Lejeune, cette nouvelle constitue une immense joie et contribuera à faire rayonner le nom de Jérôme Lejeune en France et à travers le Monde, Pionnier de la génétique moderne, médecin, grand savant et Homme de foi.
Cette annonce intervient dans un contexte alarmant pour le respect de la vie en France, alors que la loi de bioéthique toujours en discussion au Parlement chosifie et déshumanise toujours plus l’embryon qui est le plus jeune membre de l’espèce humaine.
Ce combat pour le respect de l’embryon, Jérôme Lejeune l’avait mené durant toute sa vie, opposant historique de la Loi Veil qui légalisa l’avortement en France en 1975, et qui avait vu dès la première loi de bioéthique en 1994, juste avant sa mort, en tant que chercheur et médecin, où nous conduiraient la fécondation in vitro et la recherche sur l’embryon.
Premier président de l’Académie pontificale pour la vie nommé par Jean-Paul II, l’Eglise catholique reconnaît un homme de science exceptionnel qui avait mis son intelligence, ses talents et sa foi au service de la dignité des personnes blessées par un handicap mental, parmi lesquels les enfants porteurs de trisomie 21.
Pour Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation, cette décision constitue un grand encouragement pour poursuivre l’œuvre du Professeur Jérôme Lejeune au service de la vie : « La qualité d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles de ses membres ».
"Jérôme Lejeune, La liberté du savant"
Aude DUGAST - Artège - 480 pages - 2019
Dans cette biographie, Aude Dugast, postulatrice de la cause de béatification, dresse un portrait fidèle et inédit d’un Jérôme Lejeune découvreur génial, plein d’humour, époux et père de cinq enfants, proche des grands de ce monde, et défenseur des plus petits.
Lire également :
JÉRÔME LEJEUNE DÉCLARÉ VÉNÉRABLE; La vie seule peut gagner, propos recueillis par Aymeric Pourbaix
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L'innocence d'un agneau
De missel.free.fr :
A propos de sainte Agnès, la tradition latine a pour fondement le De Virginibus de saint Ambroise. Prononcé pour la fête de la sainte, en janvier 375 ou 376, le sermon donne la plus ancienne représentation du martyre de date certaine :
A douze ans, Agnès accomplit son martyre ; détestable cruauté qui n'épargna point cet âge si jeune ou plutôt admirable puissance de la foi qui jusque dans cet âge sut trouver un témoin.
En un si petit corps, y eut-il place pour la blessure ? Et pourtant, n'ayant pas où recevoir le glaive, elle eut de quoi vaincre le glaive.
Les filles de cet âge ne peuvent soutenir le regard irrité de leurs parents, une piqûre d'aiguille les fait pleurer, comme si c'était une blessure ; Agnès, intrépide entre les mains sanglantes des bourreaux, immobile au milieu des lourdes chaînes qu'on tire avec fracas, offre tout son corps à la pointe du glaive que le soldat brandit contre elle avec fureur.
Sans savoir encore ce qu'est la mort, elle est prête à la subir. Si, malgré elle, on la traîne aux autels, à travers leurs feux elle tend les mains vers le Christ ; sur les foyers sacrilèges, elle forme le signe victorieux de la croix du Seigneur. Au carcan et aux menottes de fer, elle passe son cou et ses deux mains ; mais il n'en était pas qui pussent serrer des membres si délicats.
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René Stockman, héritier de Pierre Joseph Triest (RCF)
Une émission de RCF :
René Stockman, héritier de Pierre Joseph Triest
Présentée par Jacques Galloy, Tanguy Bocquet
MARDI 19 JANVIER À 17H03
DURÉE ÉMISSION : 57 MIN
René Stockman, frère général des frères de la Charité, présente 15 méditations originales du fondateur de sa congrégation: le Père Triest, pionnier en soins et attentions aux pauvres.
Dans cette émission, le frère René Stockman présente son nouveau livre "Prier 15 jours avec le père Pierre Joseph Triest", rédigé dans le cadre de la cause de béatification du Père Pierre Joseph Triest, fondateur des frères de la Charité à Gand au début du XVIIIe siècle. Le frère Stockman donne son propre témoignage, évoque ses premières expériences de jeune au service de camps pour jeunes handicapés. Il évoque les défis actuels de la charité en Belgique, au Congo et dans le monde.
Fondateur des frères de la Charité, Pierre-Joseph Triest est né en 1760. C'était un homme affecté qui consacra toute sa vie aux soins des pauvres, des petits et des malades. Tout était enraciné dans l’amour de Dieu. Pour lui, la charité était amour, compassion et engagement concret. Toujours il essaya de prendre soin de l’homme dans son intégralité. Il a toujours réussi à redonner espoir aux gens.
15 textes fondateurs rédigés par le Père Triest composent ce parcours de 15 méditations qui permettent de découvrir ou redécouvrir qui il était réellement. Ces réflexions peuvent être une source d’inspiration pour aller avec plus d’amour vers ceux qui manquent tant d’amour, et pour ne pas oublier de puiser dans la véritable source de l’amour: Dieu.
Le livre écrit par René Stockman est publié en 3 langues: en français par Nouvelle Cité, en anglais par New City Press et en néerlandais par Betsaida.
https://www.nouvellecite.fr/librairie/prier-15-jours-avec-le-pere-triest/
Savez-vous que les Frères de la Charité en Belgique gèrent plus de 50 écoles d'enseignement normal et spécial primaire et secondaire, 12 hôpitaux psychiatriques et 15 centres orthopédagogiques ? Ils gèrent aussi des institutions de soins aux personnes âgées, soins aux personnes dépendantes, économie sociale et des crèches font partie de leurs activités. Au total environ 12.500 collaborateurs en Flandre et 1.500 en Wallonie procurent des soins et un enseignement à plus de 40.000 enfants, jeunes, adultes et personnes âgées. Aujourd'hui, la congrégation compte 600 frères dans le monde, dont 75 en belgique et se renouvelle fortement à l'international.
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Mgr Rougé, évêque de Nanterre : un sursaut d’espérance
C’est le titre d’un ouvrage de réflexions spirituelles et citoyennes que cet évêque adresse au monde qui vient. Il est interrogé ici par les Eveilleurs . Dans cet entretien de 35 mn, diffusé par le site « Riposte catholique » , il revient notamment sur les conséquences de la crise sanitaire, notamment sur le confinement qui a isolé nos aînés et qui nous a fait oublier que nous n’étions pas seulement un corps, mais aussi un cœur et une âme. Il lance un vibrant message d’espérance et appelle les chrétiens à un renouveau de leur Foi. Que jamais ils ne se laissent envahir par la peur, la crainte et la culture de la mort, mais qu’ils s’ouvrent pleinement à la beauté de la Vie et qu’ils s’engagent à la défendre et à la protéger….
Ref. Mgr Rougé face aux Eveilleurs
Matthieu Rougé est le fils d'un père haut fonctionnaire et d'une mère collaboratrice particulière de Robert Schuman1. Il est rapidement intéressé par la politique et l'enseignement. Il entre alors en classes préparatoires littéraires, où il est particulièrement marqué par l'œuvre de Georges Bernanos. Mais deux ans plus tard, à l'âge de 19 ans, il quitte ses études pour entrer au séminaire français de Rome. Il obtient alors une maîtrise de philosophie en 19892. Il mène ensuite une thèse intitulée « Sicut in osculo amoris, doctrine et expérience de l'Eucharistie chez Guillaume de Saint-Thierry », sous la direction du père Karl Becker et obtient son doctorat en théologie en 1998, à l'Université pontificale grégorienne, avec la mention summa cum laude, la meilleure possible2,3.
Ordonné le 25 juin 1994, il est nommé vicaire de l'église Saint-Séverin en 1996, puis secrétaire particulier du cardinal Lustiger en 2000. En 2003, ce dernier lui confie la basilique Sainte-Clotilde, puis la direction du Service pastoral d'études politiques, plus connu sous le nom d'aumônerie des parlementaires. Il occupe ces deux fonctions jusqu'en 20124. Enfin, en 2013, le cardinal André Vingt-Trois le nomme curé de la paroisse Saint-Ferdinand des Ternes - Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus dans le XVIIe arrondissement.
En parallèle, il exerce la charge de professeur de théologie à l'Université ecclésiastique San Dámaso (es) de Madrid entre 2012 et 2013, et à l'École cathédrale de Paris, ainsi qu'au Collège des Bernardins depuis 1998.
Il est également chanoine honoraire de la cathédrale Notre-Dame de Paris, membre sociétaire de l'Académie catholique de France, membre de la convention de la Fondation Charles-de-Gaulle et membre du conseil scientifique de l'Institut Jean-Marie Lustiger3.
Ami de Jean d'Ormesson, il célèbre sa messe d'obsèques en la cathédrale Saint-Louis des Invalides lors de l'hommage national rendu le 8 décembre 20175,6.
Le 5 juin 2018, le pape François le nomme évêque de Nanterre en remplacement de Mgr Michel Aupetit, nommé archevêque de Paris7,8. Il est consacré évêque le dimanche 16 septembre 2018 en la cathédrale Sainte-Geneviève-et-Saint-Maurice de Nanterre9. (Wikipedia)
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Nombre de fidèles admis dans les lieux de culte en Belgique : les responsables des cultes reconnus appellent au retour à une norme relative
Communiqué publié ce jour par les représentants de l’Eglise catholique dans le cadre de la lutte contre la pandémie de covid 19 et ses avatars:
" Dans une lettre commune adressée au Gouvernement fédéral, les représentants de tous les cultes reconnus de notre pays demandent que pour le nombre de fidèles autorisés dans les lieux de culte, on réutilise la norme d’1 personne/10 m², au lieu du nombre absolu actuellement en vigueur de 15 personnes. Les cultes ont présenté cette proposition dans une lettre adressée au Ministre de la Justice.
En ces temps difficiles et incertains, le besoin de sens et de spiritualité se fait sentir plus que jamais. Depuis des mois, un maximum de 15 personnes à la fois peuvent se réunir dans les églises, mosquées et synagogues de notre pays. Même si la vie de croyant ne se déroule pas exclusivement dans le lieu de culte, beaucoup ressentent cette mesure sur le long terme, comme une restriction drastique de cette dernière.
Aussi sécurisant, moins restrictif
Tous les cultes reconnus de notre pays demandent instamment au Gouvernement fédéral de réfléchir dès maintenant aux futurs critères pour les célébrations religieuses. Se basant sur de nombreux exemples à l’étranger et sur l’expérience du printemps 2020, lors du premier confinement, ils proposent de réutiliser la norme relative maximale d’une personne/10m2.
L’usage de cette norme s’est avéré moins restrictif pour la pratique religieuse et en même temps très protecteur pour la santé publique. La lutte contre le virus reste bien sûr, la première préoccupation des représentants des cultes. Il est clair aussi que les mesures de sécurité précédemment instaurées par le Gouvernement resteront d’application dans leur intégralité (distance d’1,5 mètre entre chaque personne, port obligatoire d’un masque et désinfection des mains, désinfection de tout le matériel utilisé, bonne ventilation, etc.)
La lettre au Ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne est une initiative conjointe des représentants des cultes catholique romain, protestant-évangélique, israélite, anglican, islamique et orthodoxe. Pour les catholiques, la lettre a été signée par Mgr Guy Harpigny, Évêque de Tournai, Mgr Johan Bonny, Évêque d’Anvers et Mgr Herman Cosijns, Secrétaire général de la Conférence épiscopale de Belgique. "
Un communiqué pour inviter à "réfléchir" ou à agir ? La Conférence épiscopale de Belgique sortira-t-elle enfin du bois pour dénoncer clairement l’absurdité du numérus clausus de 15 personnes par lieu de culte imposé aux croyants par les ayatollahs laïcs de la santé qui sévissent au sein du comité interfédéral de concertation ? Réponse ce vendredi 22 janvier: peut-être...
JPSC
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Gustave Thibon : vingt ans déjà...
A l'occasion du 20ème anniversaire de sa mort (le 19 janvier 2001), nous republions cet article que nous avions mis en ligne en 2013.
« Fils d’un libre-penseur, Gustave Thibon (1903-2001) fut l’un des rares penseurs libres de cette fin du XXe siècle. On le disait philosophe, il préférait les poètes. Adepte de l’école buissonnière, autodidacte polyglotte, cet Ardéchois enraciné dans le catholicisme recueillit pendant l’Occupation une jeune universitaire juive et rebelle du nom de Simone Weil. Conférencier plébiscité et auteur d’une vingtaine d’ouvrages traduits et constamment réédités, il recevait Famille Chrétienne chez lui, à Saint-Marcel-d’Ardèche, la veille de son 90e anniversaire, en 1993. Inoubliable rencontre. :
« Quel est, pour vous, le comble de la misère ?
Ne plus aimer, ne plus être aimé.
Où aimeriez-vous vivre ?
Là où je suis.
« C’est d’âme qu’il faut changer, pas de lieu », disait Sénèque.
Votre idéal de bonheur terrestre ?
Savoir tout accueillir sans rien retenir.
Pour quelles fautes avez-vous le plus d’indulgence ?
Celles commises par amour, même si on se trompe sur le niveau et la qualité de cet amour. L’amour humain peut être sacré ou profané, il n’est jamais totalement profane.
Quel est votre personnage historique favori ?
Marc Aurèle. « Veux-tu mépriser une chose : résous-là en ses éléments », écrivait-il. Le beau, c’est la totalité ; le mal émiette. Le diable se définit dans la mythologie orientale comme un « mangeur de morceaux ». La plus belle femme du monde coupée en morceaux perd beaucoup de sa beauté⦠Ce qui me blesse aujourd’hui dans notre époque, c’est justement l’émiettement. La multiplication des seuls, dont parle Valéry.
Votre saint préféré ?
Saint Jean de la Croix. Le Docteur de la nuit, le plus extrémiste de tous les saints, avec qui Nietzsche se serait très bien entendu. Je suis réaliste parce que je défends les « milieux de soutien » : je sais qu’un Dieu sans Église est le début d’une Église sans Dieu. Mais je suis extrémiste par mon attrait pour la théologie négative, la mystique de la nuit, le « Dieu sans fond ni appui » qui était celui de saint Jean de la Croix et qui est le mien aujourd’hui.
Votre sainte préférée ?
Quelles sont les dix personnes que vous aimeriez inviter à dîner ?
Marc Aurèle, Thomas More, Henri IV, Pascal, Malesherbes, Napoléon, Victor Hugo, Simone Weil, Marie Noël, Gabriel Marcel.
Le siècle où vous auriez aimé vivre ?
Le XIIe, le plus libre des siècles, celui de l’unité de l’Europe, culturelle et spirituelle. J’aurais également apprécié le XVIIIe siècle pour la finesse de l’esprit. Un exemple : l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche, recevant l’ambassadeur de Turquie, lui confesse : « Ce que je n’apprécie pas dans votre pays, c’est la polygamie ». Réponse du diplomate : « Madame, plaignez-nous d’être obligés de chercher en plusieurs femmes les qualités qu’on trouve réunies chez Votre Majesté ! »
Votre qualité préférée chez l’homme ou la femme ?
La bienveillance ou, à défaut, la politesse.
Votre occupation préférée ?
Marcher dans la nature. « On ne peut penser qu’assis », écrivait Flaubert, à qui Nietzsche répondait : « Les grandes idées viennent en marchant ».
Votre principal défaut ?
J’en ai tellement que je me sens incapable d’en privilégier aucun.
Le principal trait de votre caractère ?
La docilité. Je me suis toujours laissé faire par les hommes, par les femmes, par les circonstances. Je préfère obéir que commander, me laisser conduire par la vie et par ses hasards qui sont le chemin que Dieu prend lorsqu’Il veut passer incognito.
Ce que vous appréciez le plus chez vos amis ?
La simplicité.
Votre rêve de bonheur ?
Le bonheur ne se rêve pas. Il est partout à condition de tout accueillir comme don de Dieu.
Quel serait votre plus grand malheur ?
Ne plus aimer, ne plus être aimé. Ce que j’ai de meilleur et de pire, c’est de l’amour humain qu’il me vient. J’ai aimé, j’ai été aimé, et peut-être ai-je spontanément cherché dans les promesses de l’amour humain ce que Dieu seul peut tenir. J’ai aimé de tout mon poids temporel et de tout mon élan éternel. Mon erreur, ou ma faute, ou mon péché est dans l’amour démesuré des êtres finis.
Votre passage d’Évangile préféré ?
« Père, pourquoi m’as-tu abandonné ! » Ce cri me touche de près aujourd’hui. Sur la Croix, Dieu désespère de lui-même, et, si j’ose dire, meurt athée. Je crois, avec Chesterton, que « Notre religion est la bonne car c’est la seule où Dieu un moment a été athée ». Je suis amoureux de ce Christ en agonie, l’Homme des douleurs, Dieu devenu infiniment faible, Dieu abandonné de Dieu. Si j’avais été religieux, j’aurais choisi le nom de Frère X de Gethsémani.
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Les ordinariats pour anglicans convertis : une initiative emblématique de l’œcuménisme du pape Benoît XVI
On célèbre chaque année, du 18 au 25 janvier, la semaine pour l’unité de l’Eglise. A ce propos, le site web « aleteia » publie aujourd’hui le témoignage d’un ancien « évêque » anglican rallié à une belle réussite du pape Benoît XVI: l’institution d’ordinariats personnels pour les fidèles de l '«Eglise» anglicane qui entrent dans la pleine communion avec l’Eglise catholique, en laquelle seule subsiste l’unique Eglise du Christ comme société constituée et organisée en ce monde (concile Vatican II, constitution dogmatique «Lumen gentium », 21 novembre 1964) :
« Il y a dix ans, le père Keith Newton, un ancien évêque anglican, rejoignait l'Église catholique. Il raconte son itinéraire singulier. Le 15 janvier 2011, trois anciens évêques anglicans, dont le père Keith Newton, étaient ordonnés prêtres par Mgr Vincent Nichols, archevêque de Westminster (Royaume-Uni). Le même jour, l’Ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham était fondé par un décret de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et le Père Keith Newton, nommé par le pape Benoît XVI, en devenait le premier Ordinaire. Dix ans après, il dresse un premier bilan et quelques perspectives sur l’avenir de l’Ordinariat.
Il y a dix ans, vous et de nombreux anglicans rejoigniez l’Église catholique. À la demande du pape Benoît XVI, vous avez pris la tête du nouvel Ordinariat de Notre-Dame de Walsingham. Est-il déjà temps de faire un premier bilan ?
Père Keith Newton : Je crois que nous le pouvons. Nombreux étaient ceux qui avaient prédit notre disparition rapide : cela n’a pas été le cas, nous sommes toujours là ! Bien entendu, nous avons fait face à beaucoup de défis pendant ces dix ans, mais il me semble que nous sommes plus préparés ; prêts à regarder vers l’avenir, car nous avons fait grandir nos racines au sein de l’Église catholique comme dans la société anglaise et galloise. Nous avons plus d’une centaine de prêtres, dont près de 70 ont moins de 75 ans. Une trentaine d’entre eux travaille à temps plein dans les paroisses de l’Ordinariat. Et nous tenons environ vingt-cinq paroisses de l’Église catholique en Grande-Bretagne, ce qui nous permet d’avoir de l’influence sur les communautés catholiques locales.
Lire aussi à ce propos la Constitution Apostolique « Anglicanorum coetibus » du pape Benoit XVI, donnée à Rome le 4 novembre 2009, en la mémoire de Saint Charles Borromée.
JPSC
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