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Spiritualité - Page 209

  • Saint Mutien-Marie (30 janvier)

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    St Mutien-Marie (Louis Joseph) Wiaux, f.e.c. († 1917)

    Evangile au Quotidien

     

     

    Saint Mutien Marie Wiaux

    Frère des Écoles chrétiennes

     

     
     
     
    Mutien Marie (dans le siècle Louis Joseph) Wiaux naquit le 20 mars 1841 à Mellet, en Belgique, et fut baptisé le jour même. Ayant reçu de ses parents une éducation profondément chrétienne, appuyée d'exemples, il devint vite lui-même un modèle pour ses compagnons, particulièrement par sa dévotion à la Vierge. Après ses études primaires, il alla travailler à l'atelier de son père, forgeron de Mellet. Peu de mois après, le Seigneur l'appela à une vie toute consacrée à son service. À quinze ans, le 7 avril 1856, il entre au noviciat des Frères des Écoles Chrétiennes. Le jour de la fête de la Visitation, il revêt l'habit religieux et reçoit le nom de frère Mutien Marie. Le champ de son premier apostolat catéchétique et pédagogique fut une classe d'enfants à Chimay. Pendant un an, il enseigne à Bruxelles. En 1859, il est transféré au collège de Malonne : il y restera jusqu'à sa mort survenue en 1917.

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  • L'évêque de Namur : "Prenons et reprenons le chemin de l'Eucharistie"

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    Du site du diocèse de Namur :

    Prenons et reprenons, avec confiance et optimisme, le chemin de l'Eucharistie

    On avait espéré que le confinement serait limité dans le temps. Il n'en est rien : il pourrait se prolonger durant de longues semaines encore. Mgr Pierre Warin, évêque de Namur et le chanoine Joël Rochette, vicaire général, signent un communiqué dans lequel ils invitent chacun à retrouver le chemin de l'église. En respectant bien sûr les mesures sanitaires nécessaires. Ils annoncent encore la célébration des sacrements de l'initiation chrétienne trop souvent reportée.
     
    Le temps passe...

    De comités de concertation en réunions gouvernementales, d'arrêtés ministériels en décrets de gouverneurs, la situation sanitaire demeure préoccupante et aucun changement notoire n'a été apporté aux mesures diverses touchant notre vie pastorale concrète.

    La perspective d'un confinement limité dans le temps nous avait permis de vivre ces dernières semaines avec patience, dans l'attente d'une reprise. Celle-ci ne vient pas. Il semble que les mesures dureront encore à tout le moins plusieurs semaines. De plus, des informations parfois contradictoires sèment un peu de confusion. Il est utile de préciser quelques points importants.

    1. Depuis le quatrième dimanche de l'Avent, les autorités gouvernementales ont permis la célébration du culte avec des assemblées de 15 personnes maximum, avec les nuances que nous connaissons. Cette restriction sévère a surpris et a été reçue comme un cadeau empoisonné. On a craint de devoir limiter, refuser, exclure. Mais en beaucoup d'endroits, la célébration de l'Eucharistie a repris, en respectant les consignes sanitaires.

    Vous le savez : l'Eucharistie est source de vie. C’est l'Église qui fait l'Eucharistie, ''mais ce qui est plus fondamental, c'est que l'Eucharistie fait l'Église et lui permet d’être sa mission, avant même de l'accomplir. Voilà le mystère de la communion, de l'Eucharistie : recevoir Jésus pour qu'il nous transforme de l'intérieur et recevoir Jésus pour qu'il fasse de nous l'unité et non la division'' (pape François, 14 juin 2020).

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  • Ce vendredi 29 janvier à 20H00 : la Nuit des Témoins (sur KTO, en direct du Sacré-Coeur de Montmartre)

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  • Covid 19 et consorts : le porte-parole de l’épiscopat belge confirme le tour de vis des autorités publiques relatif à la liberté des cultes

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    Vu ce jour sur le site interdiocésain "Cathobel":

    Ref. Trois questions à Tommy Scholtès

    A noter, pour les responsables paroissiaux et autres chargés de l’organisation du culte dans pareilles conditions, que, sauf erreur de notre part, le numerus clausus imposé de 15 personnes par messe s’entend des fidèles présents, à l’exclusion des desservants de la célébration (prêtres, acolytes, organistes, chantres et service d’ordre garant du respect des conditions sanitaires imposées) ainsi que des enfants de moins de 12 ans. Il ne faudrait pas que le porte-parole de l’épiscopat en « rajoute », par omission, dans une situation déjà suffisamment compliquée pour les acteurs de terrain…

    JPSC

  • Quand viendra la vieillesse

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    Lu sur le site web « cathobel »  ce 28 janvier 2021 cette méditation du Père Charles Delhez, s.j. Tempus fugit et vita brevis…

    « Il y a des dates que l’on n’oublie pas. Celle de notre anniversaire, bien sûr. Mais aussi d’autres qui sont fixes: le 25 décembre, le 1er et le 6 janvier, le 14 février, le 15 août, le 1er novembre. On pourrait y ajouter le 2 février, fête de la Présentation de Jésus au Temple, dite de la Chandeleur. Ce jour-là, on mange des crêpes! C’est le pape Gélase Ier, au Ve siècle, qui aurait associé cette fête aux « chandelles », organisant des processions aux flambeaux et distribuant des galettes aux pèlerins. Selon une autre explication, les crêpes rondes évoqueraient le soleil qui revient à la fin de l’hiver. Les paysans faisaient sauter des crêpes avec la farine excédentaire. Pour la première, ils tenaient, dans la main gauche, une pièce en or, toute ronde elle-aussi. C’était un gage de prospérité pour les futures récoltes.

    Se tourner vers l’avenir

    Mais revenons aux chandelles. Ce rite provient de l’évangile du jour, celui du vieillard Syméon qui prend l’enfant Jésus dans ses bras et bénit Dieu:

    Maintenant, ô Maître souverain,

    tu peux laisser ton serviteur s’en aller

    en paix, selon ta parole.

    Car mes yeux ont vu le salut

    que tu préparais à la face des peuples:

    lumière qui se révèle aux nations

    et donne gloire à ton peuple Israël.

    J’aime cette figure de Syméon. Au terme de sa vie, il se tourne non vers le passé, mais vers l’avenir. En ce nouveau-né, il voit la promesse de jours plus lumineux pour toutes les nations. Dans les monastères, son cantique clôture encore chaque journée. Lorsque le jour prend fin, pour le croyant, une aurore éternelle s’annonce déjà.

    Quand j’aurai fait mon temps

    Au terme de ma propre vie, je voudrais ne pas être désabusé, désespéré ou résigné, mais aller vers le Seigneur sans fausse culpabilité et rempli d’espérance. Qu’au moment où ma vie deviendra peut-être davantage souffrance, ce qui a été vécu dans l’action trouve son achèvement… Puissé-je, à cette étape, donner la priorité à la prière, alors que je l’ai si souvent donnée à l’action.

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  • A propos du confinement « sanitaire » des cultes en Belgique : Ne nous laissez pas mourir de faim spirituelle

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    La pratique collective du culte qui est aujourd’hui empêchée  en Belgique est une valeur essentielle pour la société. Il y a urgence à statuer équitablement à son sujet. Une carte blanche signée dans « La Libre Belgique » par Wivine Muret, Anne-Simone Badji et Michael Calistri, membres de l’initiative Pour la messe libre-Vrijheid voor de mis (*):

    L’interdiction du culte public et ensuite son autorisation pour 15 personnes seulement, accouplés au silence des comités de concertation au sujet des cultes ont été d’une peine et d’une violence inouïes pour nous. Nous avons vécu ces mesures disproportionnées et discriminatoires comme un mépris de nos convictions. Au minimum, il eut été équitable de fixer la capacité d’accueil d’un lieu de culte en proportion de sa taille, comme c’est le cas dans les magasins. Nous nous réjouissons donc que cette mesure puisse bientôt être discutée par les représentants des cultes reconnus avec le ministre de la justice.

    Les mesures actuelles nous inquiètent avant tout car elles laissent advenir une dangereuse privatisation de la religion. Celle-ci ne serait plus considérée comme une réalité sociale, mais serait réduite au cercle intime et donc effacée de nos vies collectives. Le Cardinal de Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles, a très bien résumé cette réalité en répondant à la chaîne télévisée KTO, en juin 2018 : « Cette thèse de la privatisation de la religion et du religieux est injuste et, je pense, dangereuse aussi. Je regrette, il y a des tendances dans la société qui voudraient bien une société sans religion, où la religion est tout à fait privatisée, mais la religion est là, c’est un phénomène anthropologique. Moi je pense que profondément l’homme est un être religieux. »

    Le sacré, une source de vitalité

    Aujourd’hui encore, le sacré est une source de vitalité. Dans des circonstances normales, un demi-million de Belges se rend à l’église pour Noël. Oui, pour beaucoup, le sacré aussi fait partie de l’essentiel, et nous croyons que la vie humaine ne se limite pas à l’horizon terrestre et, qu’après la mort, il y a la vie éternelle. Or, la messe est le trésor de la foi : la force du Sacrifice de Jésus-Christ y est communiquée. Le Christ prie et s’immole pour offrir son salut à quiconque l’accepte. Et, à la messe, on peut recevoir le Corps du Christ. Le culte catholique trouve en grande partie son essence dans la messe, et lui enlever les célébrations publiques revient à l’amputer de son cœur. Peut-on vivre sans cœur ?

    Les fruits de la foi

    Les croyants puisent donc dans leur foi une énergie formidable. Nous pourrions citer tant d’organismes caritatifs au service des malades et des pauvres. Mais l’Eglise, ce n’est pas seulement le caritatif, le social. C’est d’abord le spirituel qui inspire le don de soi auprès des démunis et favorise la cohésion sociale. Cette conviction dans la force de la foi alimentée à la Messe a porté le Père Damien de Veuster aux confins du Pacifique pour soigner les lépreux, alors considérés comme les « damnés de la terre ». Celui-ci, élu « le plus grand des Belges » par la chaîne Canvas en 2005, nous rappelle que la religion et son culte collectif sont un levier irremplaçable pour attirer l’aide de Dieu et puiser la force de vaincre le fléau de la pandémie.

    Et demain, quelle chrétienté si on se tait ?

    Nous sommes jeunes et entrevoyons l’avenir avec espoir mais nous ne pouvons-nous empêcher de nous questionner : quelle chrétienté laissera-t-on à nos enfants ? Nous ne voulons pas d’une foi rabaissée ni d’une messe dévaluée. Que se passera-t-il s’il arrive de prochaines vagues de Covid? Nous verrons-nous encore lésés spirituellement car il paraît plus important de protéger les corps dans les églises plus que dans les supermarchés qui, eux, peuvent accueillir des dizaines de personnes ? Devrons-nous encore nous taire et laisser faire ? Il sera alors plus difficile d’agir.

    Par cette mobilisation, en rappelant l’importance primordiale de la messe pour tant de croyants, nous voulons aider à construire à la fois le présent et l’avenir. Nous demandons donc du respect et de la cohérence entre les mesures, et la liberté pour la messe. Car non, l'homme ne vit pas seulement que de pain.

     (*) L’annonce du deuxième confinement et de la nouvelle fermeture des églises en fin octobre a poussé quelques jeunes catholiques à former un collectif Pour la Messe libre - Vrijheid voor de Mis dont nous faisons partie. Cette mobilisation positive a pour but d’attirer l’attention sur les restrictions drastiques faites au culte. Nos actions sont comme un appel à l’aide car nous mourons de faim… spirituelle.

    Ref. Ne nous laissez pas mourir de faim spirituelle

    JPSC

  • Covid 19 et consorts : le gouvernement belge confirme sa jauge absolue de 15 personnes accessibles ensemble dans un lieu de culte

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    Sourd à l’appel au « dialogue » sollicité timidement par les évêques le gouvernement fédéral persiste et signe . Lu dans « La Libre Belgique » cet artice signé Bd’O avec Belga :

    « L'arrêté ministériel précisant l'interdiction des voyages "non essentiels" depuis et vers la Belgique dès ce mercredi 27 janvier jusqu'au 1er mars a été publié mardi au Moniteur belge. En dehors des détails, déjà exposés la semaine dernière, de ce qu'est un voyage "essentiel" ou non, il comprend également des clarifications sur les cultes.

    Le nouvel arrêté précise que le maximum de 15 personnes autorisé (sans compter enfants, prêtre et officier de l'État civil) pour les mariages civils, enterrements et cérémonies de culte (ou activité philosophique non-confessionnelle) vaut bien pour l'ensemble des personnes présentes en même temps dans le bâtiment, "indépendamment du nombre de pièces à l'intérieur d'un bâtiment".

    On ne peut donc dépasser ce nombre de 15 en multipliant les groupes dans différentes pièces d'un lieu de culte, clarifie la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden.

    "L'exercice individuel du culte" ou de l'assistance morale non confessionnelle, ainsi que la "visite" d'un bâtiment de culte sont ajoutés aux activités pour lesquelles vaut ce maximum absolu de 15 personnes présentes en même temps.

    Comme l'explique mardi la ministre Verlinden, les autorités ont jugé nécessaire d'apporter ces précisions car "certaines personnes ont estimé, à tort, que davantage de visiteurs individuels pouvaient être présents en même temps dans un bâtiment destiné au culte".

    En d'autres mots, si le nombre de 15 personnes ne pouvait être dépassé à l'occasion de célébrations, les responsables des lieux de cultes devront désormais veiller au fait qu'il n'y ait pas davantage de 15 personnes qui prient individuellement et en même temps, même dans des pièces séparées. Et cela aussi bien dans une petite chapelle de campagne, dans une mosquée ou synagogue, que dans une grande basilique ou cathédrale. 

    En décembre, le Conseil d'État avait considéré cette jauge de 15 personnes légitime au vu des défis sanitaires. Au contraire, de nombreux croyants avaient manifesté leur déception: ils considéraient que l'instauration d'une jauge fixe était illogique et devait être proportionnée - comme dans d'autres pays d'Europe - à la taille du lieu de culte. Ils soulignaient et regrettaient par ailleurs le fait que davantage de personnes peuvent se trouver en même temps dans une grande surface. 

    La Libre apprend par ailleurs qu'une réunion entre les représentants des cultes reconnus et le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (en charge des cultes) s'est tenue ce mardi à 16h30 et n'a pas abouti à d'autres conclusions que celles évoquées par la ministre de l'Intérieur. En publiant une décision quelques heures avant cette réunion (comme ce fut le cas lors d'une précédente rencontre en décembre), la majorité a cependant posé un geste relativisant l'importance accordée à ces discussions. »

    Ref. le gouvernement fédéral prend des mesures sanitaires plus restrictives envers les cultes

    Faut-il préciser que la ministre de l’intérieur Annelies Verlinden appartient au parti « chrétien démocrate & flamand » (CD&V) membre de la coalition gouvernementale ?

    JPSC

  • Les invités de la Pentecôte (Yvonne Estienne) (2e partie) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Saint Paul illuminé sur le chemin de Damas (homélie du Père Daniel Ange)

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    https://www.youtube.com/watch?v=DzQyxjpoFOE

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 24 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de ce 3e dimanche après l’Épiphanie :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Adorate Deum »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/gJZhjnu7wok

    Lepreux image (1).jpgComme tous les dimanches de ce cycle de l’épiphanie, l’introït s’inspire d’une sainte joie et d’une allégresse reconnaissante envers Dieu. Il emprunte son antienne intercalaire au psaume 96.

    Dans la collecte nous présentons humblement à Dieu nos vœux, le priant d’étendre sa main puissante pour nous aider.

    Dans la lecture (Rom., XII, 16-21), saint Paul insiste sur la nécessité du pardon réciproque des offenses, montrant que le meilleur moyen de faire valoir notre droit foulé aux pieds, est de s’en remettre tranquillement au jugement de Dieu, vengeur incorruptible de toute injustice.

    Le répons-graduel est pris au psaume 101. Le Seigneur s’est revêtu de puissance en réédifiant Sion, et il a répandu la crainte en tous les monarques de la terre.

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  • Le patrimoine chrétien de Turquie en péril

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    De Miriane Demers-Lemay sur le site canadien d'information catholique "Présence" :

    Urgence pour sauver le patrimoine chrétien en Turquie

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    Une touriste québécoise admire les ruines d'une église près de Göreme en Cappadoce, en mars 2020. Les églises troglodytes comme celle-ci ont été abandonnées lorsque les dernières communautés chrétiennes de la région ont été forcées de quitter le pays en 1923.   (Présence/Miriane Demers-Lemay)
    2021-01-20

    La Turquie possède l’un des plus riches patrimoines chrétiens en dehors de la Terre sainte. Or ces lieux sont peu à peu oubliés, détruits ou convertis. Une course contre la montre s’amorce pour sauver le patrimoine turc chrétien, qui s’efface peu à peu des mémoires et du paysage.

    La route de terre est trouée de cratères. Dans un lourd nuage de poussière, des camions roulent vers une carrière de pierres nichée dans les montagnes arides de lAnatolie. Des villageois nous dévisagent avec surprise; peu de visiteurs viennent dans ce hameau, situé à quelques kilomètres seulement de la ville de Şanlıurfa.

    Il y avait ici un village arménien, autrefois. À présent, des chèvres broutent les herbes autour des quelques bicoques ayant survécu à l’histoire. Les ruines du village et d’une chapelle jonchent le sol, leurs pierres ayant vraisemblablement été utilisées pour construire de nouvelles maisons. L’imposante église Germüş tient encore debout, décapitée de son clocher. Peu de traces de travaux de restauration sont visibles entre la nef qui tombe en morceaux et les décombres jonchant le sol. À quelques mètres seulement, on a construit une mosquée toute neuve, comme un rappel de la religion dominante en Turquie. L’église fera les manchettes quelques semaines après notre passage, après qu’un homme décide d’y organiser une soirée barbecue diffusée sur les réseaux sociaux.

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  • La Sainte Face de Manoppello : une nouvelle incomparable de la Résurrection

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    De Catholic News Agency (via Smart Reading Press) :

    «La Sainte Face de Manoppello transmet une “nouvelle incomparable” de la résurrection»

    La Sainte Face

    Mgr Georg Gänswein, secrétaire personnel de Benoît XVI, lors d’une prédication au sanctuaire de la Sainte Face à Manoppello (dans les Abruzzes, au sud de l’Italie) le 17 janvier, a déclaré que l’image connue sous le nom de «Sainte Face de Manoppello» transmettait «l’incomparable nouvelle» de la résurrection du Christ. Il a rappelé que le 1er septembre 2006, Benoît XVI fut le premier pape depuis plus de 400 ans à vénérer l’image, située dans une église qui fait partie d’un monastère capucin : ce jour-là, «le pape Benoît XVI a rendu à l’Église et au monde entier le “visage humain de Dieu”. Il est venu tout seul et non pas dans l’entourage de ses conseillers ou des chanoines de Saint-Pierre. Et il est venu timidement et avec réserve, comme c’est son habitude, et seulement pour la contemplation et la prière». Lors d’un discours, Benoît XVI avait déjà évoqué le sanctuaire comme «un lieu où nous pouvons méditer sur le mystère de l’amour divin, en contemplant l’image de la Sainte Face». Mgr Gänswein a clairement indiqué que lui-même croyait en l’authenticité de la relique.

    Dans son sermon, Mgr Gänswein a rappelé qu’en 1208, «le pape Innocent III a porté cette véritable image du Seigneur, que nous voyons et vénérons ici au-dessus du maître-autel, aussi humblement qu’un moine mendiant de l’ancienne basilique Saint-Pierre de Rome aux malades de la capitale, ainsi qu’aux pèlerins malades de toute l’Europe, à l’hôpital du Saint-Esprit tout proche. Le pape le plus puissant et le plus conscient de son pouvoir au Moyen Âge a apporté l’archétype du Dieu miséricordieux pieds nus aux malades et aux mourants. Avant cela, cette précieuse icône du voile était restée longtemps cachée. Avec cette étape, l’image est apparue au grand jour et a été connue publiquement pour la première fois dans toute l’Église catholique universelle».

    Observant que, dans le calendrier liturgique, le dimanche où il prêchait est connu sous le nom de «dimanche Omnis terra», il a déclaré qu’il était important de se rappeler, alors que le coronavirus fait des victimes dans le monde entier, qu’Innocent III a apporté l’image aux malades et aux pauvres, «car le monde entier est soudainement menacé par un virus invisible, tous les continents, toutes les couleurs de peau, les nations et les religions – vraiment tous les peuples de cette terre, jeunes et vieux. Le monde entier craint soudain la maladie et la mort ensemble, de la Terre de Feu à Vladivostok. C’était donc pour moi un devoir sacré ainsi qu’une grande joie de venir aujourd’hui, malgré tous les obstacles liés aux coronavirus, de Rome à Manoppello, où, à l’heure actuelle, aucun pèlerin ne peut venir à cause de la pandémie. Il fallait que je vienne apporter la Sainte Face, au moins par le biais des images animées de la télévision, au plus grand nombre possible de personnes malades et seules».