Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Spiritualité - Page 394

  • Liège: 24 heures pour le Seigneur

    IMPRIMER

    AfficheA4-24heuresSeigneur-Recto couleur.jpg

    Pour en savoir plus

    Les équipes diocésaines des vicariats « Annoncer l’Evangile » et « Evangile et Vie » ont mis les petits plats dans les grands pour vous offrir une journée hors du commun : un événement d’Église d’abord qui rassemblera, nous l’espérons, des chrétiens de tous les âges et des quatre coins de l’horizon du diocèse de Liège. Des approches multiples aussi pour approfondir et vivre diverses facettes de la miséricorde et du pardon dans la vie quotidienne, dans son expression sacramentelle, dans l’engagement au service et dans le monde aussi... Une invitation largement ouverte, une expérience à vivre !

    Olivier Windels,

    Vicaire épiscopal, coordinateur des « 24h pour le Seigneur ».

    Les détails que nous pouvons donner à ce jour :

    Comme nous avons eu l’occasion de le présenter dans « Eglise de Liège » (janvier-février 2016, p. 29), les « 24 heures pour le Seigneur » se dérouleront en quatre phases :

    • La première, le vendredi 4 mars, sur un mode plus jeune mais ouvert à tous, débutera à 18h00 à la Cathédrale

    18h00 : Entrée priante dans les 24h, lecture de la Parole et chants.

    19h00 : Animation autour du thème de la miséricorde : témoignage, extrait vidéo …

    19h30 : Eucharistie simple autour de notre évêque

    20h30 : Veillée de la miséricorde animée par le groupe Nightfever : jeunes et adultes admis !

    21h45 : simultanément :      Concert du groupe Jesus’trip

                                           Prolongation de la prière silencieuse d’adoration

    • La deuxième, toujours à la Cathédrale : longue nuit de prière et d’adoration ; relais – prière pris en charge par divers groupes de jeunes et de moins jeunes. Pour les jeunes, expériences de rencontres solidaires.
    • La troisième, le samedi 5 mars, à travers toute la ville de Liège, 22 animations sont proposées en continu de 9h30 à 16h15 autour du thème de la miséricorde et du pardon. Chacun, en groupe ou individuellement, choisira au gré de ses désirs et composera son « menu »; on peut arriver quand on veut et repartir de même (voir l’article d’Eglise de Liège cité).

    Les différentes animations (sous réserve de légères modifications de détail de dernière minute !) : 

    A la Cathédrale : lecture continue de la Parole de Dieu

    Au Carmel de Cornillon : Silence et adoration du Saint-Sacrement.

    A Saint-Remacle : quand la musique parle de miséricorde : pièces d’orgue commentées

    A Saint-Nicolas : quand les images parlent de miséricorde : extrait du film « Human » échanges.

    A Saint-Pholien : permanence de confessions individuelles et d’écoute fraternelle.

    A Saint-Louis : A l’écoute d’une Parole de miséricorde. Partage biblique.

    A Notre-Dame des Anges : Peut-on sortir de la violence ? Animation participative.

    A Sainte-Véronique : Nourrir l’affamé, vêtir ceux qui sont nus… Témoignage.

    A Saint-François de Sales : On ne joue pas avec la miséricorde !!! ... Et pourquoi pas ???

    Découvrir la beauté de la miséricorde à travers le jeu. Animations pour petits et grands.

    Au Saint-Sacrement : Silence et adoration guidée du Saint-Sacrement.

    A l’abbaye des bénédictines : A l’écoute d’une Parole de miséricorde. Partage biblique.

    A Saint-Jean : Peut-on tout pardonner ? Mini-conférence

    A Saint-Christophe : L’expérience d’être pardonné. Témoignage d’un ex-détenu.

    A Saint-Jacques : Résoudre les causes structurelles de la pauvreté. Qu’est-ce que la dette publique, quel impact de celle-ci sur l’économie et la société ? Animation pour un public peu ou pas averti..

    Au Grand séminaire : Altruisme et compassion. Réflexion à partir de la pensée de Matthieu Ricard.

    A Saint-Denis : Un retable de la miséricorde ; permanence de confessions et d’écoute fraternelle

    A Sainte-Catherine : Chanter la miséricorde : découvrir et approfondir quelques chants.

    Saint-Barthélemy : l’Islam et le Dieu de la miséricorde. Témoignage.

    Chapelle des Filles de la Croix : La réconciliation, un sacrement méconnu. Mini-conférence.

    A Saint-Servais : L’attention à l’autre et le pardon dans le couple. Animation, échanges.

    A Saint-Martin : Saint Martin, un modèle de miséricorde et de générosité. Animation adultes, jeunes, enfants.

    A Sainte-Marguerite : Quand la miséricorde passe aux actes d’Entraide et de Fraternité… Animation.

    • La quatrième, 17h00 à la Cathédrale : célébration ecclésiale de la réconciliation autour de notre évêque.

    Un fascicule plus complet sera réalisé d’ici peu ; il précisera davantage le contenu des animations ; il aidera à s’orienter dans la ville (plan situant les diverses églises) ; il donnera des indications pour le parking éventuel ; il signalera des lieux où l’on peut se rendre pour manger son pique-nique.

    Ce fascicule vous sera envoyé par mail sur simple demande à l’adresse suivante :

    contact@annoncerlevangile.be

    Ces informations seront également disponibles dès que possible sur le site du Diocèse ainsi que celui du Vicariat « Annoncer l’Évangile » : www.annoncerlevangile.be

     JPSC

    www.24heurespourleseigneur.be

  • Carême : jeûne et miséricorde

    IMPRIMER

    Lu sur le site « Aleteia »

    Pour que vous viviez à fond cette année Sainte, l’Aide à l’Église en détresse a fait appel aux service de l’abbé Amar. Après sa recette du jeûne, place au coaching Miséricordieux. C’est en effet urgent de se perfectionner en la matière, car 2016 est l’année absolue de la Miséricorde, la vraie! Mais attention, l’abbé prévient : « Devenir miséricordieux, ce n’est pas seulement de la gonflette, c’est un vrai entraînement de fond ». Alors calculez dès à présent votre IMC, indice de miséricorde, et suivez le guide : « pour augmenter votre IMC en moins d’1 an et vous sentir divinement bien, suivez mes conseils et astuces, pour un esprit sain(t) dans un corps sain! », conseille le père Amar. Suivez pas à pas sa méthode et perdez chaque jour un peu plus cette rancune, ces préjugés et ce dédain qui vous encombrent.

    Enfilez un shirt, une paire de baskets et place à l’expert : primo, « augmentez votre bonté », secundo, « musclez votre compassion », tertio courrez vous confesser et enfin quatro, boostez votre pardon!

    Ref.  Calculez votre Indice de Miséricorde !

    JPSC

  • Le chant des offices de la liturgie liégeoise médiévale : une conférence de Marcel Pérès à l’église des Bénédictines au Boulevard d’Avroy le dimanche 14 février 2016 à 15h30

    IMPRIMER

    sigle_bleu.jpg

    Académie  de  Chant  grégorien à Liège

    Secrétariat :  Jean-Paul Schyns,  Quai Churchill , 42/7  4020  Liège

    E-mail :  academiedechantgregorienliege@proximus.be

    Tél. 04.344.10.89      Site :    http://www.gregorien.be

        

     Église de l’abbaye des Bénédictines de Liège

    église des bénédictines.jpg

    Boulevard d’Avroy, 54 

    Dimanche 14 février 2016 à 15h30 

    LE CHANT DES OFFICES DE LA LITURGIE LIÉGEOISE MÉDIEVALE

    Trinité, Fête-Dieu, Saint Lambert 

    CONFÉRENCE 

    donnée par  

    Marcel-Peres (1).jpg 

    MARCEL PÉRÈS

     Directeur de l’Ensemble « Organum » et du CIRMA (Centre Itinérant de Recherche sur les Musiques Anciennes).

     

    Les manuscrits présentés portent encore beaucoup d’éléments constitués au cours de la renaissance carolingienne et offrent de précieuses indications sur l’art de la scansion du plain-chant, comme le montrera aussi l’interprétation vocale d’extraits de ces manuscrits.

     

     P.A.F : 10 € (à l’entrée)

    Renseignements et réservations : 04.344.10.89 (J.P. Schyns) ou 04. 223.77.20 (demander Sœur Petra)

    Voir aussi : 

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2016/01/22/academie-de-chant-gregorien-a-liege-trois-sessions-et-deux-c-5748645.html

  • En juin et juillet : trois pèlerinages sur les traces de sainte Faustine et de saint Jean-Paul II

    IMPRIMER

    Sans titre.png

  • Banneux, 1-3 avril, "Soyez des témoins de la Miséricorde Divine" : retraite avec le Père Pierre Descouvemont

    IMPRIMER

    Sans titre.png

  • Couvrir le pécheur du manteau de la miséricorde, pour qu’il n’aie plus honte et qu’il puisse retrouver la joie de sa dignité filiale

    IMPRIMER

    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    Le confesseur du Jubilé de la miséricorde, portrait robot (traduction complète)

    Un risque qu’il ne faut pas courir

    Capture CTV - Audience aux missionnaires de la miséricorde, 9 février 2016

    Capture CTV - Audience Aux Missionnaires De La Miséricorde, 9 Février 2016

    « Nous ne pouvons pas courir le risque qu’un pénitent ne perçoive pas la présence maternelle de l’Église qui l’accueille et qui l’aime », déclare le pape François.

    Le pape a reçu en audience, ce mardi 9 février, à 17h30, dans la Salle royale du Palais apostolique du Vatican, 126Missionnaires de la miséricorde (en tous ils sont 1142, l’un d’eux vient de mourir), provenant de tous les continents, auxquels il confèrera, demain, 10 février, au cours de la messe du Mercredi des cendres, le « mandat » de Missionnaires de la miséricorde dans le cadre du Jubilé. Il a en quelque sorte brossé un portrait robot du confesseur idéal pour ce Jubilé.

    « En entrant au confessionnal, souvenons-nous toujours que c’est le Christ qui accueille, le Christ qui écoute, le Christ qui pardonne et le Christ qui donne la paix », a recommandé le pape.

    Commentant l’épisode biblique où Noé, ivre, est couvert d’un manteau par ses fils, le pape a ajouté : « Être confesseur selon le cœur du Christ signifie couvrir le pécheur du manteau de la miséricorde, pour qu’il n’aie plus honte et qu’il puisse retrouver la joie de sa dignité filiale. »

    Le pape a continué son portrait robot du confesseur du Jubilé en disant : « Un missionnaire de la miséricorde prend le pécheur sur ses épaules et le console par la force de sa compassion. »

    Avant la rencontre le pape est passé parmi les missionnaires pour les saluer personnellement, sous les flashes et le crépitement des téléphones, se prêtant aux « selfies ». Il a été accueilli par Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, organisateur du Jubilé de la miséricorde.

    Au terme de la rencontre, le pape François a prié avec eux un Je vous salue Marie et il leur a donné sa bénédiction, avant de s’approcher des premiers rangs pour en saluer encore personnellement de différents continents et différentes communautés religieuses ou diocèses. Pour celui qui part en arctique – dont avait parlé Mgr Fisichella -, le pape François a recommandé qu’il s’habille chaudement. Il s’est retiré en levant le pouce de la main droite, en signe de connivence avec eux.

    A chacun, le pape a offert une étole, en signe de leur mission spéciale.

    Voici notre traduction complète de l’allocution du pape François. Avec, en italiques, notre traduction et transcription des ajouts improvisés par le pape en italien.

    Lire la suite

  • Quand Mgr De Kesel s'exprime sur RTL et prend position sur la question de la laïcité de l'Etat

    IMPRIMER


    Jozef De Kesel : l’interview politique

  • Carême : un temps privilégié pour la miséricorde

    IMPRIMER

    Vu sur le « salon beige »

    Chaque jour de carême, un membre des Missionnaires de la Miséricorde présentera un aspect de la spiritualité de la miséricorde divine.

    Pour recevoir directement chaque jour la vidéo, inscrivez-vous à l'Infolettre ici.

    Ref. Pour vous, la Miséricorde, c’est quoi ?

    JPSC

  • Homélie du Père Zanotti-Sorkine pour le mercredi des cendres

    IMPRIMER

    "Nous avons la chance d'avoir le dépôt de la foi. mais qu'est-ce que nous en faisons ? C'est ça le problème..;
    Oui, nous avons toute la vérité !
    Oui, nous avons l'Eucharistie !
    Oui, nous avons la confession !
    Mais qu'est-ce que nous faisons de tout cela ?
    Oui, nous avons la charité fraternelle !
    Mais qu'est-ce nous en faisons ?
    Est-ce que nous en vivons ?
    Eh bien, le Carême est là pour nous aider à passer dans ce suc du Saint Évangile qui doit couler en nous et nous rendre beaux !"
    Site du Père Michel-Marie : www.delamoureneclats.fr
    Site de ND du Laus : www.sanctuaire-notredamedulaus.com

  • La video de la Nuit des Témoins (à Paris, le 29 janvier)

    IMPRIMER

    Cette veillée de prière et de témoignages rendent hommage à ceux qui ont été tués parce qu'ils étaient des disciples du Christ. Elle permette aussi de porter dans la prière ceux qui souffrent toujours et d'écouter leur témoignage. L'Aide à l'Église en détresse invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans leur pays respectif : Mgr Jeanbart, archevêque d'Alep (Syrie), Mgr Coutts, archevêque de Karachi (Pakistan), président de la Conférence des évêques du Pakistan, Soeur Lika Marooki, religieuse dominicaine à Erbil (Irak), P. Antonio Aurélio Fernandez, prêtre trinitaire ( Soudan).
    Direct à Notre-Dame de Paris du 29/01/2016.

  • Benoît XVI : la justice ? Message de carême 2010

    IMPRIMER

    Pas de vraie miséricorde sans vraie justice. Le site « riposte catholique » reproduit  à ce sujet l’intéressant message de Benoît XVI pour le carême de 2010 :

    « Alors que l’année de la miséricorde donne la part belle aux œuvres de justice, que notre monde brandit comme étalon cette divinité des temps anciens, mieux vaut savoir de quoi nous parlons. Avec la profondeur qui est la sienne Benoît XVI ouvrait le carême de 2010 en ces termes La justice de Dieu s’est manifestée moyennant la foi au Christ (Rm 3, 21-22). Écho à l’année de la miséricorde, approfondissement du message de son successeur pour la journée mondiale des malades, (voir notre article) voici donc, à l’aube du carême 2016, le message toujours actuel du pape Benoît XVI 

    Chers frères et sœurs,

    Chaque année, à l’occasion du carême, l’Église nous invite à une révision de vie sincère à la lumière des enseignements évangéliques. Cette année j’aimerais vous proposer quelques réflexions sur un vaste sujet, celui de la justice, à partir de l’affirmation de saint Paul : «La justice de Dieu s’est manifestée moyennant la foi au Christ. » (Rm 3, 21-22)

    Justice : « dare cuique suum »

    En un premier temps, je souhaite m’arrêter sur le sens du mot « justice » qui dans le langage commun revient à « donner à chacun ce qui lui est dû – dare cuique suum » selon la célèbre expression d’Ulpianus, juriste romain du III siècle. Toutefois cette définition courante ne précise pas en quoi consiste ce « suum » qu’il faut assurer à chacun. Or ce qui est essentiel pour l’homme ne peut être garanti par la loi. Pour qu’il puisse jouir d’une vie en plénitude il lui faut quelque chose de plus intime, de plus personnel et qui ne peut être accordé que gratuitement : nous pourrions dire qu’il s’agit pour l’homme de vivre de cet amour que Dieu seul peut lui communiquer, l’ayant créé à son image et à sa ressemblance. Certes les biens matériels sont utiles et nécessaires. D’ailleurs, Jésus lui-même a pris soin des malades, il a nourri les foules qui le suivaient et, sans aucun doute, il réprouve cette indifférence qui, aujourd’hui encore, condamne à mort des centaines de millions d’êtres humains faute de nourriture suffisante, d’eau et de soins. Cependant, la justice distributive ne rend pas à l’être humain tout ce qui lui est dû. L’homme a, en fait, essentiellement besoin de vivre de Dieu parce que ce qui lui est dû dépasse infiniment le pain. Saint Augustin observe à ce propos que « si la justice est la vertu qui rend à chacun ce qu’il lui est dû… alors il n’y a pas de justice humaine qui ôte l’homme au vrai Dieu» (De Civitate Dei XIX, 21)

    Lire la suite

  • Quelle est la portée de la rencontre entre le pape et le patriarche de Moscou ?

    IMPRIMER

    D'Antoine Pasquier sur le site de l'excellent hebdomadaire "Famille Chrétienne" :

    Rencontre entre le pape et le patriarche Cyrille – «L’unité se fait par le martyre»

    Pour le Père Patrice Mahieu, moine à l’abbaye de Solesmes et auteur de plusieurs ouvrages sur l’orthodoxie (1), la rencontre entre le pape François et le chef de l’Église russe le 12 février à Cuba constitue une étape décisive vers la pleine communion.

    Pourquoi cette rencontre entre François et Cyrille est jugée historique ?

    Il s’agit d’un long mûrissement, d’un don de Dieu et d’un point de départ. Cette rencontre était très nécessaire. En Occident, on croit facilement que le patriarche de Constantinople est l’équivalent du pape pour les orthodoxes. Il n’en est rien. Les Églises orthodoxes sont autocéphales, et il importe que le pape ait des relations personnelles avec chacun des patriarches. De plus, ce n’est pas une simple rencontre fraternelle. Le patriarcat l’envisage bien comme une étape décisive dans les relations entre les Églises de Rome et de Moscou.

    Quel est l’enjeu spirituel de cette rencontre ?

    L’enjeu spirituel est un accroissement, un approfondissement du dialogue de la charité. Sous le pontificat de Paul VI, les relations entre Rome et Moscou ont connu des moments de grande proximité, sous l’impulsion du métropolite Nicodème Rotov. En décembre 1969, le Saint-Synode de l’Église russe avait décidé d’admettre aux sacrements les fidèles catholiques. Bien sûr, c’était dans le contexte de la persécution soviétique. Mais, dans l’esprit du métropolite Nicodème, c’était un pas décisif vers la pleine communion. Cette rencontre peut être comprise comme un engagement dans ce sens. Mais les circonstances ont également changé, et l’Église russe est traversée par des courants très opposés à l’œcuménisme. Le pape François, par son style d’exercice du ministère pétrinien – il est avant tout évêque de Rome –, et ses orientations théologiques – l’importance qu’il donne à la synodalité – ne peut que rencontrer l’adhésion des orthodoxes.

    En quoi est-ce la fin symbolique du schisme de 1054 ?

    Je ne pense pas que l’on puisse le dire. Il faudrait d’ailleurs relire ce qu’a écrit le Père Congar sur cette date de 1054 qui marque une brouille, mais absolument pas un schisme. Ce n’est que deux siècles plus tard, avec la croisade, le sac de Constantinople, la nomination d’évêques latins… qu’il y eut réellement schisme. Et 1054 ne concerne que Rome et Constantinople ; c’est pour cela que les anathèmes ont été levés à Rome et Constantinople en décembre 1965. C’était d’ailleurs la position du métropolite Nicodème : cela ne regarde que ces deux sièges.

    Pourquoi y a-t-il eu de nombreux rendez-vous ratés entre Jean-Paul II et Alexis II ?

    En œcuménisme, vous avez beaucoup de facteurs non dogmatiques. Jean-Paul II avait la malchance, pour les Russes, d’être polonais. Dom Lanne, moine de Chevetogne, m’a rapporté les réactions de son ami le Père Borovoy, observateur de l’Église russe au concile, au moment de l’élection du cardinal Wojtyla : « Les cardinaux auraient pu élire un Africain, ou un Asiatique, mais pas un Polonais. Vous aviez quand même l’embarras du choix. » Puis, à partir de 1988, il y eut la sortie des catacombes des Églises catholiques orientales, ukrainienne, roumaine, en particulier. Ce qui attisa les tensions. Mais l’absence de rencontre n’est pas heureuse. Quand surgissent des difficultés, il importe encore plus de se parler.

    Benoît XVI a réussi à tisser davantage de liens, notamment avec Cyrille. Comment l’expliquer ?

    Benoît XVI fut avant tout un pape théologien, un mystagogue, très apprécié par les orthodoxes, fin connaisseur des traditions théologiques, canoniques, liturgiques de l’Orient. Le métropolite Hilarion avait déclaré que ce serait ce pape-ci qui rencontrerait le patriarche du Moscou. Pourquoi cela ne s’est pas fait reste un mystère. Un ami œcuméniste m’a dit une fois que si le cardinal Ratzinger avait été élu dix ans plus tôt, il aurait eu l’énergie pour prendre des décisions audacieuses. C’est bien vu.

    L’Ukraine reste-t-elle toujours la principale pierre d’achoppement pour une réconciliation véritable ?

    Pour l’Église russe, c’est un point très sensible. L’Ukraine est le berceau de l’Église russe, qui y a actuellement un quart de ses paroisses, des monastères prestigieux… Mais la situation touche tant d’aspects ecclésiastiques, géopolitiques, stratégiques ! En orthodoxie, l’Église est nationale. À longue échéance, pourra-t-on éviter la constitution d’une Église orthodoxe canonique ukrainienne ? Il faut remarquer que, sur ce dossier, le Saint-Siège s’est montré très prudent, car il s’agit surtout d’un face-à-face Moscou-Constantinople. Le fait que le pape François soit un pape non-européen lui donne encore plus de crédibilité.

    En quoi l’actualité des chrétiens d’Orient persécutés en Syrie et en Irak favorise-t-elle cette rencontre ?

    Le Saint-Père l’a redit de nombreuses fois. Il l’a répété à Saint-Paul-hors-les-murs le 25 janvier dernier : l’unité se fait par le martyre, par le don de la vie pour le Christ. Nos frères orientaux ne sont pas persécutés par ce qu’ils sont orthodoxes ou catholiques, mais parce qu’ils sont chrétiens. Les raisons historiques, théologiques, ou ecclésiastiques que nous invoquons, de bonne ou de mauvaise foi, pour demeurer séparés, ne tiennent pas devant le sang versé en confession du Christ. L’Église du martyre est une. Il faut que les théologiens en tirent les conséquences. Joseph Ratzinger écrivait en 1976 : « L’unité est une vérité chrétienne qui appartient à l’essence du christianisme, et elle occupe dans la hiérarchie des valeurs une place si éminente qu’elle ne peut être sacrifiée que pour quelque chose de tout à fait fondamental ». Et nous savons que, avec la grâce de Dieu, il n’y a rien de fondamental qui empêche la pleine communion entre catholiques et orthodoxes.

    Cette rencontre intervient aussi en raison d’un climat de détente entre les différents patriarcats orthodoxes.

    La situation est bien complexe. On peut se réjouir de la tenue prochaine du grand et saint synode panorthodoxe. Sa célébration constitue déjà un acte fort. Mais quelles seront les décisions pratiques qui y seront prises, quelle place y sera faite aux délégués des autres Églises ? C’est pour cela que l’Église catholique doit continuer à tisser des liens d’amitié, de fraternité, avec toutes les Églises orthodoxes et affirmer que, de son côté, les conditions sont réunies pour reprendre une vie de communion sacramentelle avec elles. Ce fut le message du pape François au patriarche de Constantinople en novembre dernier.

    Antoine Pasquier

    1. Auteur de Paul VI et les orthodoxes (Éditions du Cerf, 2012) et Se préparer au don de l’unité. La commission internationale catholique-orthodoxe 1975-2000 (Éditions du Cerf, 2014).