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Patrimoine religieux - Page 158

  • La liste des lieux de culte en attente de réaffectation s'allonge en Flandre

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    Après Dilbeek, Hoegaarden...

    Du Standaard, 28 octobre, p. 29 :

    Hoegaarden: Rechercher de nouvelles destinations pour les églises vacantes

    Le conseiller d'opposition Achiel Van den Steen (N-VA) considère que le temps est venu pour une discussion constructive sur l'activité des quatre fabriques d'église de Hoegaarden. Pour un premier bâtiment ecclésiastique, une solution a déjà été trouvée : le conseil communal a donné en bail la chapelle Saint-Servais de Rommersom, vide et très délabrée, à l'asbl des 'Amis de Saint Servais et Dorothée'. Celle-ci la rénove en tant que centre communautaire. Ensuite, il faudra trouver une nouvelle destination pour la chapelle Sainte-Catherine à Hauthem où une activité cultuelle n'a plus sa place.

  • Bruxelles (Prieuré Sainte-Madeleine) : session de chant grégorien

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    De Jean-Jacques Durré sur le site cathobel.be :

    Cours de chant grégorien à Bruxelles

    Le 19 novembre prochain s’ouvrira le cours de organisé à Bruxelles par l’Académie de de Belgique.

    Bruxelles accueillera dès la mi-novembre une session de cours de chants grégorien, donnée par Isabelle Valloton, avec la collaboration de Jacques Zeegers. Ouverts à tous et organisé sur deux niveaux, l’un pour les débutants et l’autre pour ceux qui ont déjà une expérience musicale, les cours s’étendront sur huit samedis (de 14h à 17h) au Prieuré Sainte-Madeleine (avenue de Jette 225 à Jette). La messe de clôture du cycle sera célébrée le dimanche 19 mars 2017 à 9h.

    Mais, pourquoi étudier le grégorien ? Pour Jacques Zeegers, l’étude du chant grégorien suscite un nouvel intérêt car, datant de près de 1500 ans, il est à l’origine de la musique occidentale. « Il représente un sommet, une forme d’art déjà parfaitement achevée. Il ouvre aussi notre cœur sur une réalité spirituelle qui nous dépasse ».

    L’objectif de l’Académie de Chant grégorien est de réunir des personnes qui aiment ou pratiquent le chant grégorien, et qui désirent le promouvoir et en assurer la pérennité dans tous ses aspects, notamment dans sa fonction liturgique et dans sa valeur spirituelle, historique, musicale et vocale. En particulier, l’Académie a pour mission de favoriser la fondation de nouvelles chorales grégoriennes, d’enseigner le chant grégorien et d’organiser des activités pour le pratiquer, l’améliorer, l’étudier et le faire connaître. L’Académie organise des cours à Bruxelles et à Liège ainsi que des séminaires et des stages. Elle publie une revue trimestrielle « Canticum Novum » qui contient des articles de fond ainsi qu’un grand nombre d’informations relatives aux manifestations grégoriennes en Belgique et à l’étranger. Elle produit chaque mois une émission consacrée au chant grégorien sur RCF- Bruxelles (107.6)

    Inscription et renseignements par courriel academiegregorien@skynet.be ou en ligne sur www.gregorien.be Téléphone : Jacques Zeegers 02 268 46 22 0477 414 419

  • Trouver d'autres destinations pour des églises désertées ?

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    Lu dans De Standaard (26 octobre, p. 33 - via la Revue de presse de l'archevêché) :

    Dilbeek cherche une nouvelle destination pour quelques églises et presbytères

    L'échevin du patrimoine de Dilbeek Jef Vanderoost (CD & V): "Nous croyons que nos églises sont toutes reconnues comme des bâtiments de valeur qui ne sont pas seulement importantes du point de vue patrimonial mais aussi qui ont souvent une valeur personnelle pour les gens. De plus, nos villages ne sont pas les mêmes sans l'église et le presbytère. Mais l'utilisation de ces bâtiments diminue 16kerksintmartensbodegem.jpgmalheureusement. Par exemple, l'église de Sint-Martens-Bodegem, est vide depuis longtemps. Il serait agréable de pouvoir à nouveau utiliser ce bâtiment." Par conséquent, la municipalité constitue un groupe pour plancher sur ce que pourrait être l'avenir des bâtiments d'Eglise. Cela se fait en consultation avec le diocèse, les doyens, l'administration ecclésiastique, le conseil de fabrique de l'église, les prêtres de paroisse et les paroissiens. "Nous espérons que pour la fin 2017, nous aurons un plan approuvé pour les églises." Afin de susciter un soutien suffisant, la commune de Dilbeek veut organiser une tournée des paroisses. Le groupe de travail va parler aux gens dans chaque paroisse au sujet de leur vision personnelle de l'église locale. Donc, l'avenir sera largement accepté par tous dans la paroisse.

  • Liège Ardennes - Fête familiale de HolyWins 2016 - vive la sainteté plutôt que les araignées

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    unnamed.jpgLa Toussaint approche et nous vous invitons à venir fêter avec les enfants :

    HOLYWINS 2016
    les Saints vainqueurs, avec nous dans la joie !
    Et mieux vaut une bonne soupe au potiron que de vilaines araignées qui font peur.

    Nous vous donnons rendez-vous ce samedi 29 octobre à 15h dans le village de Samrée
    pour une belle balade type "chasse aux trésors", à la découverte d'un grand Saint. 

    Les plus jeunes peuvent venir déguisés en Saint s'ils le souhaitent.
    Nous terminerons vers 18h après avoir partagé un goûter dans la convivialité.

    L'adresse du jour:
    Samrée 11r à 6982 Samrée (suivez le fléchage)
    Sortie Baraque de Fraiture, dans un endroit exceptionnel !
    Plan d’accès : https://goo.gl/maps/KXSwVoMyUv62

    Pour plus d'infos: 0496/633.474, Anne-France

    Pourriez-vous apporter un petit goûter à partager ?
    Le team préparera du chocolat chaud pour tous.

    Dans la joie de partager ce beau moment ensemble en manifestant notre espérance chrétienne.

    Evènement facebook : https://www.facebook.com/events/905203556278024/

    Une initiative de la Communauté de l’Emmanuel à Liège

    unnamed (1).jpg unnamed (2).jpg

  • UNESCO : Sant'Egidio dénonce un texte qui nie le lien millénaire du peuple d’Israël avec le lieu du Temple

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    De zenit.org :

    UNESCO: Sant’Egidio plaide pour “la vérité historique sur le Mont du Temple de Jérusalem”

    La ville sainte du judaïsme, du christianisme et de l’islam ne peut être «manipulée politiquement»

    La Communauté catholique d’origine italienne de Sant’Egidio exprime sa “désapprobation” après la récente résolution – déclaratoire et non contraignante – de la “Commission du Programme et des Relations extérieures” de l’UNESCO à propos de « la protection du patrimoine culturel de la Palestine et le caractère particulier de Jérusalem Est », dans un communiqué en italien publié à Rome le 20 octobre 2016.

    Pour Sant’Egidio « le choix d’utiliser la dénomination « Noble sanctuaire » (en italien, ndlr)qui indique, en arabe la mosquée Al-Aqsa, et d’ignorer le terme de l’hébreu « Mont du Temple » contredit la vocation de l’organisme international devant protéger le patrimoine culturel du monde, ce qui dénote des finalités politiques ».

    « Le texte, adopté par la Commission  de l’UNESCO, en dépit de la perplexité de la Directrice elle-même, Irina Bokova, nie le lien millénaire du peuple d’Israël avec le lieu où surgissait le Temple », fait observer Sant’Egidio.

    Et de préciser : « De cette façon, non seulement on offense la sensibilité de millions de juifs, mais on ignore les éléments historiques et archéologiques irréfutables qui ne mettent pas en question la sainteté du même espace pour les croyants des autres religions. »

    « Que Jérusalem, dont le nom signifie « ville de la paix », ne soit plus instrumentalisée à des fins politiques, mas devienne un lieu de rencontre et de cohabitation dans une recherche de la paix renouvelée qui passe par le « nécessaire dialogue entre chrétiens, juifs et musulmans », conclut le communiqué de Sant’Egidio, cheville ouvrière des grands rassemblements de Religions pour la paix dans « l’esprit d’Assise ».

    Présenté par 7 pays, approuvé par 25 États, contre 6 et 26 abstentions, le texte de l’UNESCO – Organisation des Nations Unies pour l’Education, la science et la culture –  reconnaît bien le caractère sacré de Jérusalem pour les trois monothéismes. Mais la référence à l’esplanade des mosquées Omar (au dôme doré) et Al-Aqsa (au dôme noir), 3e lieu saint de l’Islam, qui est aussi le Mont du Temple pour juifs et chrétiens, apparaît sous son nom arabe « Al-Haram Al-Sharif ».

    Le texte désigne plus loin le « Mur Occidental » – Kotel, Mur Occidental ou Mur des Lamentations – qui est un mur de soutènement du Temple d’Hérode, d’abord sous son nom arabe « Place Al-Buraq » (du nom du « cheval ailé » de Mahomet), et les termes « Place du Mur Occidental » sont mis seulement entre parenthèses.

    Dans une déclaration du 14 octobre, la directrice de l’UNESCO, Mme Bokova, réaffirme que « la Vieille ville de Jérusalem est la ville sacrée des trois monothéismes, le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam » et que c’est « au titre de cette diversité et de cette coexistence religieuse et culturelle que la ville a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO ».

    La directrice précise notamment que « dans ce microcosme de notre diversité spirituelle, des peuples fréquentent les mêmes lieux, parfois sous des noms différents ». Et elle précise : « La reconnaissance, l’usage et le respect de ces noms sont essentiels. La Mosquée Al-Aqsa/Al-Haram Al-Sharif, sanctuaire sacré des musulmans, est aussi le Har HaBayit – ou Mont du Temple – dont le Mur Occidental est le lieu le plus sacré du Judaïsme, à quelques pas du Saint-Sépulcre et du Mont des Oliviers, révérés par les chrétiens. »

    Mme Bokova affirme « l’esprit multiconfessionnel » de Jérusalem: « Nous avons une responsabilité collective qui consiste à fortifier cette coexistence culturelle et religieuse, par la force des actes, et aussi par la force des mots. Cette exigence est plus forte que jamais pour apaiser les divisions qui portent atteinte à l’esprit multiconfessionnel de la ville. (…) La responsabilité de l’UNESCO est de faire vivre l’esprit de tolérance et de respect de l’histoire, et c’est mon engagement quotidien en tant que Directrice générale, auprès de tous les Etats membres. »

    Dans le judaïsme certains interprètent le verset du Cantique des cantiques (2, 9)  « le Bien-aimé est derrière notre Mur » en référence à la Présence de Dieu au Mur du Temple.

    Notons que le « Mont du Temple » est omniprésent dans les Evangiles : Jésus y a été présenté étant enfant, il a fait les pèlerinages annuels depuis Nazareth, il y a prié et il y a prêché.

    Ce « Second Temple » a été détruit par les troupes romaines de Titus en 70 ap. J.-C.

  • Eglises belges : les désacralisations risquent de se multiplier

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    Lu sur l'Avenir :

    Une quinzaine d’églises mal en point

    Une quinzaine d’églises du Brabant wallon nécessitent des travaux importants. Quatre d’entre elles devraient même être désacralisées. Il y a plus de 160 églises en Brabant wallon. Et quelques-unes ne sont pas vraiment en bon état. Au point qu’une démolition fait parfois partie des hypothèses de travail. « Il n’y a pas de tabou, assure Laurent Temmerman, responsable des services du Temporel pour Bruxelles et le Brabant wallon. Mais ce n’est pas évident du tout car les riverains, qu’ils soient catholiques ou non, n’aiment pas qu’on touche à leur église. Ça reste l’église du village, qu’on a toujours connu. C’est un repère. Il y a un véritable attachement aux églises.» S’il n’y a aucun tabou, il n’y a pas davantage d’églises condamnées. Quatre églises du Brabant wallon devraient toutefois être désacralisées à court terme: deux à Orp-Jauche, une à Rebecq, et une à Nivelles. La difficulté étant maintenant de leur trouver une nouvelle affectation. Car pour désacraliser une église, il faut impérativement connaître sa future affectation. Histoire de ne pas se retrouver avec une église transformée en, par exemple, club de strip-tease. Mais ça n’est pas si simple. Surtout quand les églises sont en mauvais état. À Orp-Jauche, les églises de Maret et d’Orp-le-Petit sont à l’abandon depuis des années, sans changements immédiats en vue.

    et à Nivelles (source : le Soir) :

    Une église partiellement désacralisée  à Nivelles 

    Bien connue des Nivellois pour son imposante silhouette de briques que l’on contourne lorsqu’on quitte la gare pour rejoindre le centre-ville, et pour ses grands vitraux, l’église du Saint-Sépulcre fête ses 125 ans d’existence. … Elle n’attire plus la toute grande foule des fidèles – on est à moins d’un kilomètre de la collégiale Sainte-Gertrude, dans un quartier relativement vieillissant – et il est question de désacraliser une partie de l’édifice. Un cahier des charges en est voie de finalisation : il devrait d’ailleurs être publié la semaine prochaine, afin de trouver un bureau d’architectes prêt à plancher sur un projet. L’idée est de préserver le chœur de l’église, et peut-être le transept, pour le culte. Le reste pourrait recevoir une autre affectation : salle publique, voire même logements, la porte est ouverte à toutes les possibilités toutefois que le patrimoine principal est préservé. « La décision de désacralisation n’est pas encore prise, précise Jean-Paul Etienne, le président de la fabrique d’église de la collégiale, chargé de superviser l’opération. L’évêché est a priori favorable, mais il décidera sur la base du projet qui lui sera présenté.»

    (De la revue de presse de l'Archevêché)

  • France : les crèches autorisées dans les bâtiments publics

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    D'Alexis Feertchak en "Entretien" sur Figaro Vox (le figaro.fr) :

    Crèches dans les lieux publics : la laïcité n'est pas contre les traditions françaises

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le rapporteur public du Conseil d'Etat recommande d'autoriser, sous conditions, les crèches dans les bâtiments publics. Pour le professeur Guillaume Drago, cette conception fort ancienne de la laïcité est légitime.

    Guillaume Drago est professeur de Droit public à l'Université Panthéon-Assas (Paris II) et directeur du Centre d'études constitutionnelles et politiques.

    FIGAROVOX. - Concernant les crèches dans les mairies, le rapporteur public du Conseil d'Etat recommande d'autoriser, sous conditions, les crèches de Noël dans les bâtiments publics, au nom du principe de laïcité. Comment comprenez-vous cette annonce?

    Guillaume DRAGO. - Je crois que c'est une volonté de la pacification du débat public qui guide le rapporteur public du Conseil d'État. Cette attitude est celle du Conseil d'État depuis toujours, particulièrement depuis la loi de 1905 de Séparation des Églises et de l'État. Il faut bien comprendre que ce type d'affaires met en jeu des principes qui doivent coexister: laïcité, neutralité des services publics, interdiction «d'élever des emblèmes religieux sur les bâtiments publics» (art. 28 de la loi de 1905, ici en débat), ordre public local mais aussi, liberté des cultes, liberté de conscience, - liberté tout court ai-je envie de dire! - et «traditions locales». Le juge administratif a toujours mis en balance ces différents principes pour permettre le respect de la laïcité et l'exercice des libertés, fondées en l'espèce sur des traditions anciennes, autant culturelles que religieuses, «pourvu que ces manifestations ne troublent pas l'ordre public établi par la loi», comme le dit l'article 10 de la Déclaration de 1789.

    Le rapporteur public, Aurélie Bretonneau, a déclaré: «Nous ne croyons pas que le contexte de crispation sur la laïcité vous impose d'instruire par principe le procès de la crèche». Si cet avis est suivi, la jurisprudence devrait donc se situer dans un cadre assez libéral. Cela vous étonne-t-il?

    Non, on retrouve ici une conception ouverte de la laïcité dont le Conseil d'État a été le défenseur depuis longtemps. Sa jurisprudence sur les processions, les convois mortuaires, les sonneries de cloches, dans les années 1910, illustre ce souhait de conciliation. Les collectivités publiques, locales particulièrement, doivent assurer le libre exercice des cultes et respecter les traditions locales, qu'elles s'expriment par des processions ou aujourd'hui encore par des crèches au moment de Noël. Par exemple en 1924 (CE 4 juillet 1924, Abbé Guerle), le Conseil d'État dit que si un maire peut réglementer les manifestations religieuses extérieures, il doit aussi «garantir le libre exercice des cultes, sous les restrictions que commande l'intérêt de l'ordre public et ne porter atteinte aux traditions locales que dans la mesure strictement nécessaire au maintien de l'ordre». C'est une position sage que pourrait reprendre le Conseil d'État d'aujourd'hui. Ajoutons que le Conseil constitutionnel s'est placé dans la même logique en 2013 à propos des particularités religieuses de l'Alsace-Moselle.

    Plus politiquement, on assiste à une certaine crispation autour de la laïcité. Le droit est-il aussi là pour pacifier ces passions politiques?

    C'est le rôle du droit que d'organiser les relations sociales comme de poser les principes de la société politique. La crispation autour de la laïcité vient de revendications communautaristes et d'une idée brouillée qu'ont les Français de leur identité, de leur histoire, de leurs traditions qui sont éminemment chrétiennes. C'est refuser de le voir et de le dire qui entraîne les crispations actuelles.

    Les défenseurs des crèches considèrent que celles-ci appartiennent au patrimoine culturel du pays, certes marqué par le christianisme... S'agit-il au fond vraiment d'une question de laïcité?

    Encore une fois, le juge administratif a su trouver l'équilibre entre le «cultuel» et le «culturel», dont les crèches sont une bonne illustration. La question est celle des libertés qui doivent l'emporter sur une réglementation tatillonne. Mais, plus profondément, c'est une question culturelle. Quand on veut nier l'identité de la France, par une laïcité agressive, on sème la discorde alors que les Français réclament unité et concorde. Les politiques de tous bords feraient bien d'y penser pour le bien commun de notre pays.

  • Chrétiens d’Orient : l’armée irakienne entre dans Qaraqosh

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    Lu sur le site web de "Famille chrétienne"

    liberation-qaraqosh_article.jpgEnfin ! Plus de deux ans après la prise de Qaraqosh par les hommes de Daech, la ville où résidaient près de 50 000 chrétiens est en partie libérée.

    Au deuxième jour de l'offensive visant à reprendre Mossoul des mains des islamistes, l'armée irakienne a pénétré dans Qaraqosh, située à une dizaine de kilomètres à l'est de Mossoul. « Ce n'est qu'après 17 h 30 que des éléments plus clairs nous parviennent enfin. L'armée irakienne a réussi à s'ancrer dans plusieurs points des quartiers périphériques de la ville après un affrontement avec des éléments de Daech au sud de Qaraqosh. Plusieurs témoignages font état de la présence de tireurs embusqués dans la ville » peut-on lire sur le site de Fraternité en Irak, association humanitaire qui suit en direct l'avancée de l'offensive.

    « Les jeunes dansaient de joie ! »(photo) raconte Ibrahim Lallo, le directeur adjoint du camp de déplacés chrétiens d'Ankawa 2, situé en périphérie d'Erbil. C'est ici que des milliers de chrétiens sont réfugiés depuis l'été 2014 et attendaient le moment de la libération. « Les jeunes se sont retrouvés sur le terrain de football du camp, ils chantaient, ils dansaient. Les autres ont de nouveau un peu d'espoir. Ils ne pensent plus à quitter l'Irak mais veulent rester pour voir comment la situation va évoluer. Tout le monde est content de cette nouvelle ».

    ︎ À lire aussi : La bataille de Mossoul est lancée

    Peu d'informations circulent concernant l'état de Qaraqosh. « On dit qu'il n'y a pas beaucoup de maisons détruites. Ce qui est une bonne chose : les églises seraient debout. Il n'y aurait pas eu beaucoup de bombardements » rapporte Ibrahim Lallo, ajoutant que « les spécialistes de l'armée travaillent à enlever les mines et les pièges ».

    Si la ville de Qaraqosh est sur le point d'être totalement libérée, il ne faut pas s'attendre à un retour rapide des populations déplacées. L'expérience montre que Daech a l'habitude de piéger et de miner les maisons, les rues ou les champs. « Ça prendra quelques mois. Trois, quatre ou six… Mais ici, on pense que même s'il faut attendre 6 mois, c'est bien. C'est une telle joie de savoir Qaraqosh libérée » s'exclame le directeur adjoint du camp d'Ankawa 2.

    Dans un communiqué, Mgr Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient, appelait, lundi 17 octobre, à une « libération rapide et totale des villes chrétiennes de la plaine de Ninive […] Cela redonnera aux chrétiens qui le souhaitent l'espoir de pouvoir rentrer chez eux. Cependant, cela suppose d'assurer, sans délai, le déminage et le dépiégage de cette zone ainsi que le rétablissement des infrastructures de base. »

    La vaste offensive visant à reprendre Mossoul et sa région est menée principalement par les forces irakiennes et kurdes, aidées de l'aviation occidentale. La coalition compterait environ 30 000 hommes tandis que le nombre d'islamistes à Mossoul est évalué à 5 000.

    Ref. L’armée irakienne entre dans Qaraqosh

    JPSC

  • Anderlecht : une paroisse dissoute et une église désacralisée

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    De cathobel.be :

    Anderlecht: L’église Saint-Vincent de Paul et sa cure abriteront une école

    L’église Saint-Vincent de Paul et sa cure, situées chaussée de Ninove à , vont être prochainement confiées à l’association Sint-Goedele, un ensemble d’écoles catholiques dont une des implantations jouxte l’église. Monseigneur De Kesel a signé le décret de désacralisation le 1er juillet 2016, permettant cette opération.

    C’est en 2012 que s’est ouverte la réflexion sur l’avenir de cette église art déco, construite en 1935-1937. Une église qui n’accueille plus de communauté chrétienne signifiante, et pour laquelle d’importants travaux de rénovation s’imposaient. Plusieurs pistes de réaffectation ont été dégagées au fil des ans, pour arriver aujourd’hui à une solution qui satisfait à la fois les autorités ecclésiales et civiles.

    Le bâtiment ne sera pas confié à un promoteur immobilier, mais sera concédé en emphytéose à l’ Sint-Goedele, qui aura la charge de son aménagement et de sa gestion. Une destination qui servira la pastorale de l’enseignement et rencontre le souci actuel de l’Eglise de s’investir d’avantage dans le tissu social de la ville.

    L’ensemble immobilier est formé de l’église – dont sa célèbre tour en façade –  et d’une cure. Les accords canoniques et civils ayant été donnés, les actes d’emphytéose pourront se signer prochainement. La paroisse Saint-Vincent de Paul a été dissoute, et territorialement répartie entre la paroisse Notre-Dame du Sacré-Cœur à Anderlecht (Unité pastorale Anderlecht) pour sa partie située sur le territoire d’Anderlecht, et Saint-Charles Borromée à Molenbeek (Unité pastorale Emmaüs) pour sa partie située sur le territoire de Molenbeek-Saint-Jean.

    A environ un kilomètre se situent par ailleurs les paroisses de Notre-Dame du Sacré-Cœur et Sainte-Barbe; autant de lieux que les fidèles du quartier pourront rejoindre. Signalons aussi qu’une eucharistie dominicale en néerlandais est maintenue à la maison-mère des Pères de Scheut, juste en face de l’église.

    (Vicariat de Bruxelles)

  • Le cycle de cours 2016-2017 de l'Académie de Chant Grégorien à Liège: plus que deux jours pour s'inscrire

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    A ce jour, 34 inscriptions enregistrées: option "chant grégorien" (Isabelle Valloton), 16 inscrits - option "formation de la voix"(Julie Mossay), 13 inscrits - option "orgue liturgique" (Geneviève Chapelier), 5 inscrits.

    Encore deux jours pour se joindre au nouveau cycle. Cela se passe à Liège:

    Une offre dédiée au chant grégorien qui s’élargit à la formation de la voix et à l’initiation à l’orgue, avec trois professeurs universitaires ou diplômés des conservatoires tant belges qu’étrangers.

    Les formations se donnent toutes dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132, 4000 Liège). Elles sont diversifiées et cumulables : chaque élève compose le « menu » de son choix en remplissant le formulaire d’inscription à nous faire parvenir d’ici le 20 octobre prochain.

    Pour tout renseignement n’hésitez pas à téléphoner au n° d’appel 04.344.10.89 ou à adresser un message email à academiedechantgregorienliege@proximus.be

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    Voir ici :

    http://www.activeo.be/liege/academie-de-chant-gregorien-liege

    ou là : L’académie de chant grégorien à Liège : une offre qui s’élargit 

    inscriptions en ligne : www.gregorien.be 

    contacts et inscriptions : Tel. 04.344.10.89 / email academiedechantgregorien@proximus.be

    JPSC

  • Dix millions d'euros seront consacrés à la restauration de la basilique de Saint-Hubert

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    Lu sur le site du diocèse de Namur :

    La basilique de Saint-Hubert restaurée: la Région wallonne libère 10 millions d'euros

    Les Borquins et d'une manière plus générale tous les amoureux du patrimoine ne peuvent qu'avoir le sourire. Ce lundi 17 octobre, Maxime Prévot, ministre wallon du Patrimoine, était à Saint-Hubert pour annoncer la signature prochaine d’un accord-cadre qui permettra de financer la restauration de la basilique des Saints Pierre et Paul. Ce sont ainsi 10 millions d'euros qui seront consacrés à une restauration plus que nécessaire d'un des plus riches édifices religieux et patrimonial de la province de Luxembourg.

    Haut lieu de pèlerinage de la Province du Luxembourg, la basilique de Saint-Hubert est malheureusement aujourd’hui dans un état sanitaire inquiétant. Depuis plus de 10 ans, et sans logique de restauration, des travaux (poses de filet de sécurité, intervention d’urgence sur la toiture, doublure de verrières…) se succèdent à l’intérieur de l'édifice. L’accès au chœur a dû même être interdit au public à la suite de chutes de pierres!

    La dangerosité des lieux a d’ailleurs été confirmée par l’Institut du Patrimoine Wallon lors d’une inspection rapprochée des voûtes du déambulatoire. Il est probable que des pierres de mauvaise qualité ont été utilisées lors de la construction de l’édifice et les changements structurels importants intervenus au 19e siècle ont déstabilisé l’édifice.

    Si les problèmes se sont multipliés ces dernières années pour la basilique de Saint-Hubert, la situation va pouvoir s’améliorer de manière significative avec la désignation, par la Ville de Saint Hubert, d’une nouvelle équipe d’architectes chargée de dresser une fiche d’état sanitaire et un plan de gestion du monument sur le long terme. Cela permettra d’identifier précisément les causes des désordres actuels et de planifier adéquatement les travaux de restauration.

    Au vu de l’importance des travaux à réaliser, Maxime Prévot, ministre wallon du Patrimoine, a annoncé l’engagement du Gouvernement wallon à soutenir ceux-ci par la mise en œuvre d’un accord-cadre dont le montant total est de 10 millions €. Ce subside, exceptionnel par son ampleur, sera libéré à concurrence de 1 million € par an, durant 10 ans. Cet important budget permettra ainsi à la Ville de Saint-Hubert de procéder à la restauration de sa prestigieuse basilique.

    Un ministre sous le charme

    Par ailleurs, le ministre a également accordé, préalablement à cet accord-cadre, un subside qui permettra le remplacement des filets de sécurité situés dans la nef et le transept de la Basilique. Le montant des travaux est de 148.775,50 € TVAC, subsidiés par la Wallonie à hauteur de 109.185,86 €, taxe et frais généraux inclus, dans le cadre de la politique menée en matière de patrimoine par le ministre namurois. Grâce à ce soutien additionnel les auteurs de projet pourront finaliser leur travail d’analyse et de relevé de l’édifice.

    Le ministre a reconnu qu'il n'avait jamais visité la basilique qui fait partie des plus riches édifices religieux et patrimonial de la province de Luxembourg. Une basilique longue de 90,5mètres et qui a été construite entre 1525 et 1567. Maxime Prévot a été tout simplement conquis par tant de beautés. A plusieurs reprises, au cours de la visite, il prendra des photos. ''Ce lieu est exceptionnel. Il s'agit là d'une des plus belles basiliques.''
    Et il n'est pas seul à se montrer aussi élogieux. Ce sont , chaque année, près de 100.000 visiteurs qui passent par la basilique de Saint-Hubert. Un attrait indéniable pour la vie locale.

    En août dernier, la Région wallonne libérait 12 millions d'euros suite là aussi à un accord-cadre pour une autre rénovation celle, cette fois, de la cathédrale Saint-Aubain. Quelques jours plus tard, ce sont deux autres millions d'euros qui étaient débloqués, par la Région wallonne pour la restauration, toujours dans le diocèse, de la collégiale de Fosses-la-Ville. Un autre site remarquable.

  • Castel Gandolfo, addio...

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     Gandolfo.jpgC’est le quotidien favori du pape François qui l’annonce : selon « La Reppublica » du 14 octobre  (traduction du  site « Benoît et moi »)  « François surprend encore. Trois ans et demi après la décision de renoncer à vivre dans l'appartement papal au troisième étage du palais apostolique, il ferme un autre Appartement. Celui de Castel Gandolfo, ultime refuge de Papa Ratzinger quand le 28 Février 2013, il quitta le Vatican en hélicoptère en attendant l'élection d'un successeur. A partir du 21 Octobre, en effet, l'appartement des Castelli, toujours disponible pour les papes depuis qu'au début du XVIIe Urbain VIII en fit sa résidence d'été, devient un musée. Le Vatican l'annexera aux autres pièces du bâtiment qui, depuis plus d'un an peuvent être visitées par les fidèles et les touristes.

    François n'y a jamais séjourné. Les quelques jours de repos estival, il reste à Santa Marta.

    Le mot-clé de son pontificat est: partage.

    C'est ce qui se passe pour les salles des Castelli;  inutilisées depuis qu'il siège sur le trône de Pierre, elles doivent être ouvertes aux fidèles. Et c'est justement pour partager que le 21 Octobre l'inauguration du musée verra la représentation d'un chœur de musique folklorique chinoise. "La beauté nous unit" est le titre d'un spectacle qui s'insère dans la volonté du pape de construire des ponts, y compris culturels, avec la Chine, un pays de plus en plus au centre de l'attention de la diplomatie pontificale.

    Nombreux sont les lieux privés de la résidence que François ouvre au public. Tout d'abord, la chambre à coucher. Une très belle chambre, avec des fenêtres tournées vers la mer [le lac? je ne sais pas si l'on a une vue jusqu'à la mer...], sans aucun doute l'endroit le plus privé de tout le palais.

    Après le débarquement américain à Anzio en Janvier 44, les environs de Castel Gandolfo furent transformés en l'un des plus sanglants théâtres de bataille de la Seconde Guerre mondiale. La Chambre, comme d'autres salles du palais, fut réservée aux femmes enceintes, tant et si bien que sur le propre lit du Pontife sont nés durant ces mois quelque quarante enfants, qui furent ensuite appelés "enfants du pape". Juste à côté de la Chambre, il y a une petite chapelle privée où les papes ont pu se rendre pour prier dans la solitude. Ici, entre autre, se sont aussi agenouillés Benoît et François quelques jours après l'élection de ce dernier.

    Un peu plus loin il y a la bibliothèque du Saint-Père et le Studiolo (cabinet de travail) où les papes se sont consacrés à l'écriture d'encycliques et à la préparation d'homélies. Deux salles réservées au secrétaire personnel et au secrétaire adjoint. Puis la salle des Suisses, ainsi nommée parce que c'est ici que montait le corps de garde armé qui, depuis 1506 prête service au pape. Il y a aussi une Salle du Consistoire, qui a rarement vu la présence de laïcs, car elle a généralement été utilisée pour les tâches qui lui donnent son nom, c'est-à-dire la réunion officielle du Collège des cardinaux en présence du pape. 

    A partir du 21 Octobre tout cela ne sera plus qu'un lointain souvenir. Au moins tant que François sera assis sur le trône pontifical.

    Il est pas du tout évident, en tout cas, qu'on puisse revoir l'époque de Jean XXIII, qui aimait la résidence d'été parce que de là il pouvait parfois sortir sans rien dire à personne. On le retrouvait à pied dans les villages voisins, les collines ou la mer, mêlé aux gens. Ou celle de Jean-Paul II qui aimait à jouer à cache-cache avec les enfants des employés du Palais. Benoît XVI aussi aimait beaucoup le Castello: le soir, en été, on pouvait entendre les notes de son piano, notamment ses compositeurs préférés, Bach, Mozart, Beethoven. Tout comme Pie XI qui créa dans les Villas une ferme avec des cultures, un poulailler et des vaches laitières, qui encore aujourd'hui  approvisionne quotidiennement de ses produits la Cité du Vatican ».

    Ref. Castel Gandolfo, addio !

    Après le « palais » d’hiver, le « palais » d’été : viva La Revolución !

    JPSC