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Témoignages - Page 305

  • Michel-Marie Zanotti-Sorkine, un prêtre qui ne mâche pas ses mots

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    Le Figaro a rencontré le Père Zanotti qui vient de publier un nouveau livre intitulé "Au diable la tiédeur":

    INTERVIEW - Dans son livre Au diable la tiédeur, le père Zanotti dit ce qu'il pense du mariage homosexuel, de l'Eglise de France et de la place du prêtre dans la cité.

    En exergue de son nouveau livre, le père Zanotti-Sorkine cite Saint-Exupéry: «À la tête de ma cité, j'installerai des prêtres et des poètes ; ils feront s'épanouir le cœur des hommes.» Ce ministre de l'Église catholique est aussi un artiste des mots,un prêtre qui, en chaire, réveille ses ouailles de son verbe grave, vivant et vibrant ; un poète en soutane, intrépide, qui prêche au bistrot et dans la rue. DansAu diable la tiédeur, il secoue les clochers de France comme des cocotiers. Avec une liberté qui n'est pas du goût de tous, il appelle l'institution ecclésiastique à sortir de sa torpeur, dans le sillage du pape Benoît XVI : «Debout les prêtres et tous les passionnés du Christ» ! Une voix qui plaira à ceux qui aiment être dérangés.

    «Au diable la tiédeur», de Michel-Marie Zanotti-Sorkine, Robert Laffont, 190 p., 14,90.


    LE FIGARO. - Vous dénoncez la tiédeur de l'Église. Pourtant évêques et prêtres montent au front contre le projet de loi sur le mariage homosexuel?

    ZANOTTI. - Ce n'est pas la tiédeur de l'Église que je vise, Dieu m'en garde! Le pape est brûlant et avec lui bien des serviteurs de l'Évangile. Ce que je dénonce, c'est le risque pour les prêtres (et ce risque, je le sens poindre en moi) de mener une vie pastorale entièrement tournée vers des communautés plus ou moins mourantes, sans être tourmentés par la brebis perdue, que dis-je, par les troupeaux entiers de brebis et d'agneaux qui à l'heure présente s'éloignent de plus en plus du bercail de l'Église et mettent en péril, je le crois, jusqu'à leur bonheur le plus temporel. Le monde a besoin de la présence quotidienne du prêtre. Il faut qu'on le voie dans les rues, qu'on le reconnaisse, qu'on entende sa voix dans les bars et dans les magasins, qu'il prenne sans complexe sa place de guide et de père ; il n'est pas un homme de structures, il est un apôtre, ne l'oublions pas, et le repli, c'est le fruit de la tiédeur! Quant aux évêques qui prennent position sur les lois qui se préparent, ils ne font que leur devoir!

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  • Jean-Paul Ier, prototype de la nouvelle évangélisation ?

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    Renzo Allegri, sur ZENIT.ORG, interviewe Marco Roncalli, auteur d'une biographie consacrée à Jean-Paul Ier (Traduction d’Hélène Ginabat) :

    « J’ai eu la chance et la joie de découvrir un homme d’une incroyable épaisseur spirituelle » déclare l’auteur d’une imposante biographie sur Jean-Paul Ier. Il cite cette prière d’Albino Luciani enfant : « Je n’ai pas fait d’études, je suis pauvre, mais je désire te connaître ».

    Août, septembre et octobre évoquent trois événements importants liés à la vie de celui qui est désormais connu comme « le pape au sourire » : le 34ème anniversaire de son élection sur le Siège de Pierre, le 26 août, celui de sa mort inattendue, le 28 septembre, et le centenaire de sa naissance le 17 octobre. Rencontre de Renzo Allegri avec l’auteur.

    Zenit – Pourquoi Albino Luciani ?

    Marco Roncalli – Quand j’ai commencé à travailler sur ce projet, je me suis retrouvé devant un fait singulier : un pape qui avait régné seulement 33 jours, un temps extrêmement bref pour avoir pu faire des choses importantes, mais qui avait malgré tout laissé parmi les croyants une fascination extraordinaire. (...) Mais j’ai eu la chance et la joie de découvrir un homme d’une incroyable épaisseur spirituelle.

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  • Bruxelles, 9-11 novembre : week-end "Jeunesse 2000"

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    tract j2000.pngtract paint.png" Tu ne sais plus où tu en es dans ta foi?"

    "Tu veux renconter d'autres jeunes croyants?"

    "Tu veux découvrir une Eglise jeune?"

    "Tu es fatigué(e) et as besoin d'un plein d'énergie?"

    Alors viens au week-end JEUNESSE 2000.

    Jeunesse 2000, c'est un weekend pour les jeunes de 16-30 ANS organisé par des Jeunes (ce qui garantit donc un week-end vivant !) . Le week-end aura lieu du 9 au 11 novembre 2012 au centre scolaire "Marie la Sagesse" (plus d'infos en lien)

    C'est un rendez-vous immanquable pour rencontrer Dieu, découvrir d'autres jeunes (croyants ou non, pratiquants ou non), pour redécouvrir qui on est et partager ses doutes et ses joie.

    Mais parce que nous avons besoin de témoins, et de points de repères, des enseignements seront donnés par différents prêtres. Mais après, en groupe de partage, chacun aura la possibilité de donner son avis, et de se situer. Des jeunes témoigneront de leur foi. De comment ils sont devenus cathos, et comment ils vivent leur foi au quotidien. Et puis, il y a tout le reste. Des temps de louange, l’eucharistie, le sacrement de réconciliation…

    Convaincu ou pas, tu es le bienvenu. Je t’invite à être curieux, et à venir découvrir les multiples trésors dont recèle notre Eglise. N'hésite pas à venir avec tes amis...

    PS : inscriptions et plus d'information: www.jeunesse2000.org (weekend - novembre- Bruxelles)

  • Battice, 15 octobre : Frigide Barjot aux grandes conférences du lundi au Pays de Herve

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    Saison 2012-2013 des grandes conférences du lundi au pays de Herve

    LUNDI 15 OCTOBRE 2012, 20H00 : Frigide BARJOT

    « De Saint-Tropez au Saint-Esprit, de Laurent Ruquier à Jésus-Christ » 

    Ancienne gloire de l’actualité « people », habituée des émissions « chaudes » sur les télévisions françaises, Frigide Barjot est devenue aujourd’hui une véritable militante de la foi chrétienne. Avec son dynamisme et sa jovialité, elle nous partagera son étonnant parcours de vie et nous invitera à la suivre sur les chemins de Jésus-Christ.

    Au Cercle Saint-Vincent (rue du Centre, 30 à 4651 Battice).

    Participation aux frais : 5 euros (gratuit pour les jeunes); pas de réservation. C’est une organisation du Doyenné de Herve, avec le soutien de « Médias Catholiques ». Renseignements : 0477/345431.

  • Un évêque adepte de la désespérance ?

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    Un ami réagit aux propos de l'évêque de Liège sur RCF (du 24 septembre) :

    "Un évêque adepte de la désespérance

    Il était tard ce dimanche soir lorsque je suis rentré chez moi. J’étais branché sur RCF, qui rediffusait un entretien avec Mgr Jousten, Evêque de Liège. L’émission, prise au vol, m’apprit que notre évêque s’était rendu plusieurs fois au Rwanda et qu’il avait eu l’occasion de célébrer la messe, récemment, devant plus de 600 jeunes. Très bien.

    Mais fallait-il pour autant que Mgr Jousten y aille de son petit pronostic décourageant en imaginant déjà que de toute façon, d’ici vingt ans, l’Eglise du Rwanda serait à son tour gagnée par le sécularisme ?

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  • Mgr Léonard invite les baptisés à une attitude prophétique, provocatrice et audacieuse

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    ZENIT.org : A l'occasion de la 2e journée de l'assemblée du Conseil des Conférences Episcopales Européennes, rencontre avec Mgr Léonard (Propos recueillis par A. Bourdin)

    SAINT-GALL, samedi 29 septembre 2012 (ZENIT.org) – Pour répondre à l’indifférence religieuse, Mgr Léonard recommande aux baptisés une « attitude prophétique, provocatrice, audacieuse ».

    Quant à l’hostilité, il fait observer que c’est « une merveilleuse occasion pour les chrétiens de redécouvrir leur identité » et « d’oser le dialogue ».

    Face au manque d’intérêt suscité par l’édification européenne aujourd’hui, il diagnostique : « on ne perçoit plus assez dans la construction de l’Europe un enjeu humain ».

    Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles (Belgique), a en effet répondu aux questions des journalistes, vendredi matin, 28 septembre 2012, après avoir résumé les trois interventions qui ont nourri la réflexion des 10 cardinaux et 33 évêques présents à l’assemblée plénière du Conseil des conférences épiscopales d’Europe, à Saint-Gall (27-30 septembre). Zenit a recueilli ses propos.

    Excellence, si vous deviez vous adresser à l’homme d’aujourd’hui par rapport aux discussions de ce vendredi matin, que lui diriez vous ?

    Je commencerais par poser une question pour faire réfléchir : qu’est-ce que qui fait que beaucoup d’Européens aujourd’hui, hélas, trois fois hélas, perdent leur intérêt pour la politique, pour la politique européenne ? Je crois que l’une des raisons c’est que l’on ne perçoit plus assez dans la construction de l’Europe un enjeu humain. On voit très bien qu’il y a un enjeu économique - avec des aspects positifs et des aspects contestables -, qu’il y a un enjeu politique, - on le voit aussi, avec un aspect positif et un aspect négatif -, mais peut-être manque-t-on de percevoir dans le projet européen un projet humain, culturel, qui ouvre, qui donne un idéal, qui donne une perspective, pour l’avenir. Et finalement l’homme a besoin de cela.

    L’un des intervenants ce matin a dit cela très clairement : on ne peut pas rassasier le cœur humain uniquement avec la prospérité économique ou avec toutes sortes de libertés qu’on lui accorde : le cœur humain a besoin d’un idéal. Et ce qui est tragique à certains égards, c’est que l’Europe a un trésor au plan spirituel : l’Europe, c’est Thérèse d’Avila, c’est Jean de la Croix, c’est Edith Stein, tant de grandes figures, avec une grande richesse spirituelle et culturelle. Nous avons un patrimoine culturel énorme en Europe, et nous risquons de l’oublier : alors que la source coule pour donner un sens à la vie, nous risquons de ne pas nous abreuver à cette source.

    Et donc je crois que l’Europe a besoin de témoins, de prophètes qui lui fassent prendre conscience de son héritage, de son passé, mais qui s’ouvrent aussi à un idéal, une perspective orientée vers l’avenir.

    L’Année de la foi va s’ouvrir: comment la foi devrait-elle être annoncée, aux jeunes en particulier ?

    Pour annoncer la foi, il faut bien sûr des témoignages et des paroles, mais je pense que dans la culture d’aujourd’hui – cela n’a pas toujours été comme cela, et cela ne sera peut-être pas toujours comme cela – on a besoin d’événements qui rendent sensible la dimension spirituelle de la vie.

    Très concrètement, pastoralement, un de mes soucis, ce n’est pas seulement d’enseigner – bien sûr, un évêque doit enseigner, l’Eglise doit enseigner – mais c’est d’organiser des lieux, des moments, des événements – j’ai employé tout à l’heure le mot de « happening » - en utilisant les moyens disponibles, que ce soit sur Internet, que ce soit à travers des concerts rock, que ce soit à travers des grandes vedettes chrétiennes qui ont une capacité de communication, que ce soit en utilisant aussi – et en la respectant – la dévotion populaire : créer des événements où, à travers un véhicule, à travers un témoignage, les gens puissent percevoir la beauté de la foi et pressentir qu’il y a en eux un appel pour s’ouvrir à la foi.

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  • Profanation et abandon des lieux chrétiens orthodoxes à Chypre

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    La profanation des églises dans la partie nord de Chypre (orthodoxie.com)

    Le site Sobor.by poursuit la publication de photographies récentes sur la profanation et l'abandon des lieux orthodoxes (églises, cimetières) dans la partie nord de Chypre, occupée par l'armée turque depuis 1974. A voir ici (dont photographie ci-dessus).
  • Un colloque sur Pie XII aux Facultés de Namur les 24 et 25 octobre prochains

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                    FE_DA_081114_pius_vertical.jpg                          Lu sur le Blog consacré à Pie XII: un colloque sur ce pape éminent se tiendra les 24 et 25 octobre prochains à Namur. Il débutera par une soirée (à partir de 18h) avec la projection du film "Amen" (longuement étudié sur ce blog) et d'un documentaire réalisé par la télévision allemande ZDF, suivis d'un débat.

    Une matinée sera ensuite consacrée à évaluer les images de la papauté dans l'histoire du XXe siècle, les modifications de ces représentions et les raisons de ces modifications. La question de fond que cette matinée voudrait aborder est surtout la suivante : quel rôle joue l'image que chaque époque se fait du Pape dans cette demande qui lui est adressée de s'exprimer ou de pas s'exprimer publiquement sur des questions qui touchent la communauté humaine ? Enfin, l'après-midi sera consacrée à explorer d'autres facettes de la personnalité de Pie XII, avec plusieurs interventions portant sur les rapports de Pie XII et la science, la liturgie, la philosophie.

    Le colloque veut proposer un approfondissement de la figure et de l'œuvre de Pie XII en croisant la question qui est controversée aujourd'hui, à savoir son supposé 'silence' face à la déportation et à l'extermination des juifs dans les camps de concentration nazis. Après avoir été fort actuelle dans les années 60, suite à la diffusion de la pièce de Hochhuth, Le Vicaire, en 1963, cette question revient dans l'actualité après la reprise de la pièce de Hochhuth par le metteur en scène Costa Gavras dans le film Amen, et ensuite à cause de la récente discussion autour de l'ouverture du procès de béatification.

    Ce colloque, tout en étant de niveau scientifique, sera ouvert au grand public et accessible aux étudiants. Trois axes y seront particulièrement développés :

    - Pie XII, l’image de la papauté au XXe siècle et ses répercussions sur la fonction papale

    - Pie XII et la controverse : le 'silence' du pape

    - Pie XII et la nouveauté (théologie, liturgie, science, philosophie)

    Informations pratiques:

    Dates: du 24 octobre 2012 à 18h au 25 octobre 2012 à 18h

    Lieu: Faculté de Philosophie et Lettres, FUNDP, rue Grafé, 1, 5000 Namur

    La journée du 25 octobre se déroulera à l’Aula Maior de la Faculté de Lettres (rue Grafé 1) de 9h30 à 17h30. Les projections du mercredi 24 auront lieu à l’auditoire Pedro Arrupe. Il est possible de participer au Colloque même pour une seule conférence ou pour la seule soirée du mercredi. La participation au Colloque est gratuite, mais toute personne souhaitant participer est priée de s’inscrire via le site web ou par mail à l’adresse de contact.

    Orateurs : Jean Dominique Durand, Axel Tixhon, Dominique Lambert, Jean-Pierre Delville, Muriel Naudin, André Haquin, Anne Roekens, Laura Rizzerio, Michel Hermans.

    Organisateurs : Départements de Philosophie et d’Histoire, Faculté de Philosophie et Lettres , FUNDP, Namur. En partenariat avec le FNRS.

    Contacts : www.pie12-et-ses-images.be - 081/724090laura.rizzerio@fundp.ac.be

    Source : Le blog consacré à Pie XII

    Pour en savoir plus : Pie XII et ses images

  • Saint Jacques de Compostelle : un chemin de conversion

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    Lu sur ZENIT.org

    A quarante-six ans, Marco Deambrogio est connu comme « l’homme qui traverse les déserts à moto ». Ses entreprises, toujours en solitaire, sont devenues légende. A cheval sur sa moto, il a fait le tour du monde en parcourant 57 mille kilomètres, a voyagé de Milan à Kaboul en temps de guerre, a traversé l’Océanie et les déserts australiens et est allé jusqu’à Pékin par l’antique « route de la soie ».

    Celui qui avait fait de la liberté absolue son style de vie était quasiment paralysé depuis deux ans par une mauvaise inflammation aux pieds. Il raconte l’histoire de sa guérison, qui est aussi celle d’une conversion.

    Zenit - Vous aviez donc un problème aux pieds ?

    Marco Deambrogio - Oui. Une fascite plantaire des deux côtés, une mauvaise inflammation des tendons de la plante des pieds. J’étais allée chez différents orthopédistes, et j’avais tout essayé : anti-inflammatoires, thérapie au laser, ondes de choc, semelles anatomiques, traitements ostéopathiques, massages plantaires… Sans aucun résultat et toujours ces douleurs extrêmement fortes.

    Et vous avez quand même décidé de partir ?

    C’était plus fort que moi. C’était le 13 juin de l’année dernière et je venais de recevoir le énième rapport médical qui m’imposait le repos le plus absolu. Ce matin-là, je me suis levé avec une idée fixe, un clou dans la tête. Je me disais : « Il faut que je fasse le Chemin de Saint Jacques ». Mais je ne savais pas très bien de quoi il s’agissait et je me suis donc documenté. J’ai découvert que c’était un pèlerinage ancien, sacré pour le christianisme, et qu’il avait même été parcouru au Moyen-Âge par saint François et Charlemagne. Il traverse la France et l’Espagne et arrive jusqu’à Saint Jacques de Compostelle, où se trouve la tombe de saint Jacques, un des douze apôtres. Un parcours très long, difficile, de plus de huit cents kilomètres à pied. Aujourd’hui, de plus en plus de pèlerins se lancent sur ce chemin, à tel point que le sanctuaire de Saint Jacques est en train de devenir une des grandes destinations religieuses.

    Et vous vouliez faire la même chose dans votre état ?

    Oui. J’étais fou mais je sentais une force irrésistible qui me poussait à me mettre en marche. Je précise qu’il n’y avait aucune dévotion dans ma démarche. Cela faisait au moins trente ans que je n’étais pas entré dans une église et ma vie avait toujours été assez éloignée de la foi. Malgré cela, je sentais que le « Chemin » m’appelait.

    Ce jour-là, j’ai chargé ma voiture et je suis parti en direction de la petite ville de Saint-Jean Pied-de-Port, dans les Pyrénées, d’où part officiellement le Chemin de Saint Jacques. Le lendemain, j’ai mis un pied sur le chemin. J’avais sur les épaules un sac de vingt kilos, un fardeau si l’on sait que j’en pèse soixante. La première étape était de 25 kilomètres en montagne. Mais dès les premiers mètres, j’ai cru m’évanouir de douleur.

    Qu’est-ce que vous avez fait ?

    J’ai serré les dents. Je marchais lentement, je m’arrêtais tout le temps. J’avais des élancements terribles, j’avais peur que mes tendons ne se rompent. Je voyais les autres pèlerins avancer rapidement, je les voyais prier. Je me demandais pourquoi j’étais là mais la seule réponse que j’entendais en moi était que je devais avancer. J’ai mis douze heures à faire ces 25 kilomètres, jusqu’à Roncevaux, en Espagne. C’était une souffrance inouïe. A peine entré dans la ville,  je me suis aussitôt rendu dans la structure d’accueil pour les pèlerins. Je me suis jeté sur le lit : j’étais rompu de douleur des pieds à la tête. Quelqu’un m’a dit qu’il y avait ce soir-là au programme la bénédiction des pèlerins. C’est comme ça que, par curiosité, je me suis traîné jusqu’à l’église. Et là, il m’est arrivé quelque chose de merveilleux.

    Que s’est-il passé ?

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  • Quand l'archevêque de Madrid retrousse ses manches

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    « Mission Madrid », pour renouveler la foi des croyants (www.fides.org)

    L’Archidiocèse de Madrid lancera, à la fin de ce mois, une mission qui vise à « renouveler la foi » de tous les croyants en suscitant en eux l’engagement missionnaire de manière à atteindre les personnes les plus éloignées de l’Eglise. Le Cardinal Archevêque de Madrid, S.Em. Antonio Maria Rouco Varela, a présenté hier, 11 septembre, la « Mission Madrid 2012-2013 » comme une réponse à l’appel lancé par le Pape Benoît XVI l’an dernier, en clôture de la Journée mondiale de la Jeunesse (JMJ) célébrée dans la capitale espagnole.

    Le 30 septembre, sous le slogan « Serviteurs et témoins de la Vérité », l’Eglise à Madrid lancera donc ce plan pastoral qui, selon le Cardinal Rouco Varela, est « particulièrement important en ces temps difficiles de crise de foi et de spiritualité ».

    Dans la note envoyée à l’Agence Fides par l’Archidiocèse de Madrid, le Cardinal souligne que, parmi les « principes clefs » de la mission se trouve « la confession de la foi » que les missionnaires se sentent appelés à témoigner, puis l’évangélisation et la « conversion des âmes, des esprits et des cœurs ». Pour l’Evêque auxiliaire de Madrid et Coordinateur général de la mission, S.Exc. Mgr César Franco, il s’agit d’une « action extraordinaire » conçue afin de « rénover » l’action missionnaire parfois « oubliée ». La mission aura comme centres principaux les Paroisses de manière à ce que « ceux qui n’ont pas reçu l’appel du Christ puissent le recevoir, ceux qui sont loin réussissent à se rapprocher, et que tous les chrétiens puissent vivre de manière consciente leur vocation missionnaire ».

    Le Plan pastoral de la mission prévoit des activités dans les écoles, les universités et dans d’autres centres d’instruction ainsi que des cours destinés aux catéchistes, des pèlerinages à la Cathédrale, des activités missionnaires dans les Paroisses et la préparation des jeunes à la Journée mondiale de la Jeunesse de Rio de Janeiro de 2013.

    fides.org

  • 100 nouveaux martyrs du communisme bientôt canonisés par l'Eglise orthodoxe bulgare

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    L’Église orthodoxe bulgare se prépare à canoniser 100 néomartyrs de la période communiste

    L’Église orthodoxe bulgare se prépare à canoniser prochainement une centaine de martyrs du régime athée de la seconde partie du XXème siècle. Le métropolite de Lovtcha Gabriel, chef de la commission des canonisations auprès du Saint-Synode de l’Église orthodoxe bulgare, a annoncé que les évêques, lors de la session du Saint-Synode de la fin du mois de septembre, examineront les listes des noms des martyrs présentés par les diocèses et fixera la date de la canonisation. Hormis les 100 martyrs connus, il est suggéré de canoniser également le groupe des martyrs inconnus, afin de préserver ainsi la mémoire des nombreux martyrs disparus sans trace au cours de cette période. Il est possible que la canonisation ait lieu à la fin de cette année, mais certains évêques proposent de la fixer à 2013, ce qui permettrait d’étendre et de préciser la liste des néomartyrs.
    Source : Pravoslavie.ru via orthodoxie.com
  • Retour sur "les chrétiens trop oubliés"

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    Nous avions signalé la parution d'un très beau livre consacré aux chrétiens oubliés du bout du monde. Valeurs Actuelles (Frédéric Pons) a interviewé son auteur :

    "Des chrétiens trop oubliés

    En Orient et en Asie, des communautés vivent leur foi dans les catacombes et parfois dans le martyre. Le témoignage d’un pèlerin parti à leur rencontre.

    Diplôme de l’Essec en poche, Charles et Gabriel ont fait un tour du monde à vélo – 11 000 kilomètres avec un euro par personne et par jour – à la rencontre des chrétiens oubliés. Charles Guilhamon raconte ce périple humain et spirituel dans un magnifique récit où tous les deux disent avoir découvert « une Église profondément aimable, une assemblée d’hommes rassemblée autour du Christ, avant d’être un parc immobilier un peu froid », à laquelle ils ont envie d’apporter leur petite pierre. Au retour, Gabriel est entré au séminaire pour se préparer à être missionnaire en Asie et Charles est devenu entrepreneur. Nous l’avons rencontré à la veille de la visite du pape au Liban.

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