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Témoignages - Page 304

  • Louvain-la-Neuve, 13 novembre : le témoignage de Romani Badir "Sur les pas de Soeur Emmanuelle"

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    Solidarité Avec les Zabbalines
    (Chiffonniers du Caire)
               
    Mardi 13 novembre à 20h00
     
    Sur les pas de Sœur Emmanuelle
    « Etre copte et chiffonnier au Caire en 2012 »
     
    Témoignage de Romani Badir
     
    Chez les Dominicains de Louvain-La-Neuve
    Sous le pub « The Blackfriars »
    Rue Magritte, 7
    1348 Louvain-La-Neuve
    PAF : 5 euros
     
    Romani Badir a été élevé par Sœur Emmanuelle et fut son bras droit pendant toute la durée de son combat pour défendre la cause des chiffonniers du Caire. Aujourd’hui il est patron d’une petite entreprise de recyclage de plastic et membre du Conseil d'administration de l'Association of Garbage Collectors. Mais il est aussi très impliqué dans la vie sociale de sa communauté
     
    En 1987, il accompagnait à Louvain La Neuve sa mère spirituelle à l’occasion de la remise de son diplôme de docteur Honoris Causa. 25 ans plus tard, il revient pour nous raconter son parcours.

  • Homoparentalité : aucun cas sans conséquences

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  • Les séminaristes de la Maison Sainte Thérèse à Bruxelles ont enregistré un CD

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    Une belle initiative de la RTBF (3ème programme radio) et qui mérite d'être saluée. Musiq’Académies, à midi, ce samedi, nous a emmenés à la Maison Sainte Thérèse et nous a présenté un Nouveau CD.

    Pour info: frwi@rtbf.be et le site : http://www.maisonsaintetherese.com/

    L'émission a été podcastée : http://podaudio.rtbf.be/pod/m3-acad_musiq27academies_2012-11-03_cd_sainte__12933623.mp3

     

    Présentation du CD sur le site des Editions Jade :

     

    Car Il n'est qu’amour - Séminaristes de la Maison Sainte Thérèse

    Car il n'est qu'amour HD

    La Maison Sainte Thérèse est une maison de formation de séminaristes à Bruxelles, sous la responsabilité de l’Archevêque de Paris, liée à l’Institut d’Études Théologiques (faculté de théologie de la compagnie de Jésus). Elle accueille des séminaristes francophones du monde entier, envoyés par leurs évêques pour se former en vue du sacerdoce. À l’occasion des 20 ans de sa fondation ce disque est une manière de donner en partage la beauté de la prière quotidienne de la communauté à ceux qui désirent nourrir leur vie spirituelle, animer des liturgies, ou se laisser toucher par les textes et prières de sainte Thérèse.

    Les séminaristes de la Maison forment ici un chœur d’une vingtaine de voix d’hommes, magnifiquement dirigé par Charles-Henri Guilhaume dans un enregistrement effectué à l’Abbaye de la Cambre(Bruxelles) ; dans des chants priants, célestes, profonds, ils visitent différentes formes antiques et contemporaines de la musique sacrée, comme ils le font chaque jour au cours de leur formation. Tout est amour en Dieu, et tout est amour dans la vocation sacerdotale, c’est ce dont les chants comme les textes qui ponctuent ce disque cherchent à témoigner.

    Un projet communautaire pour une année jubilaire… Un répertoire choisi à partir d’une relecture commune des œuvres de sainte Thérèse… Un travail exigeant de technique et d’enregistrement… Dans un résultat magnifique d’unanimité et de douceur.

    Acheter cet album

    Disponible en digital

    Les saints et les saintes de Dieu Chants de l’Emmanuel   2'28

     
    La Foi et l’abandon au Père – texte de sainte Thérèse   0'55
     
    Ave Maris Stella (grégorien)

     
    Pour écouter d'autres extraits, cliquer sur le lien suivant : http://www.exultet.net/eshop/index.php?main_page=product_music_info&products_id=5726&affiliate_id=

    Référence : 6997472   -   Durée totale : 47 minutes.

  • Le témoignage de chrétiens qui ont fui la Syrie

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    L'AIDE À L'EGLISE EN DÉTRESSE A MIS EN LIGNE CE 

    témoignage d’une famille chrétienne de Damas qui a fui le pays

    « Il nous reste la foi ».
    Pour une raison qu’ils qualifient de « miraculeuse », Fadi, Myriam et Teresa*, un couple de Syriens chrétiens et leurpetite fille, ont obtenu leur visa pour l’Europe.  Ils attendent aujourd’hui la reconnaissance de leur statut de réfugiés. Anciens résidents de Bab Touma, le principal quartier chrétien de Damas qui vient d’être touché par un attentat sanglant pour la première fois depuis le début de la guerre, ils évoquent douloureusement ce qu’ils viennent de quitter : un pays en guerre certes, mais aussi parents et amis. Nous les avons interrogés quelques heures avant l’attentat du 21 octobre qui a fait 13 morts et des dizaines de blessés dans leur quartier.
    Comment se déroulait le quotidien avant votre départ ?
    Fadi : La vie a évidemment beaucoup changé à Bab Touma. Avant, il y avait du monde dans les rues jusqu’à minuit. Aujourd’hui, vers 20h, il n’y a plus un chat. Chacun se terre chez soi. La moitié des restaurants sont fermés, il n’y a plus d’activité. Nous avons souvent des problèmes d’alimentation de pain. Devant les boulangeries, les gens font la queue dès 6h du matin. Une fois, nous n’avons pas eu de pain pendant trois jours.  Bab Touma est un quartier protégé par les soldats de l’armée. En revanche, les quartiers voisins sont bombardés. Dès qu’une bombe explosait, c’était toute notre maison qui tremblait.
    Mais la vie civile suit son cours ?
    Myriam
     : A  Bab Touma, une partie des écoles sont encore ouvertes, mais les parents y amènent de moins en moins les enfants. A Damas, de manière plus générale, la plupart des institutions sont maintenant fermées. Les hommes armés font pression pour que la vie civile s’arrête. A Jaraman, un quartier voisin, une de mes amies est allée inscrire sa fille à l’école, en septembre. Une voiture piégée a explosé à côté de la mère et la fille et les a tuées toutes les deux.

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  • La détresse des chrétiens de Syrie

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    ASIE/SYRIE - Déclarations de l'Archevêque maronite de Damas : Questions, peurs et prières des chrétiens de Syrie après le massacre de Bab Touma

    Damas (Agence Fides) - L'attentat perpétré Dimanche 21 octobre dans le quartier de Bab-Touma, à la veille de la mission de paix qui portera en Syrie les Cardinaux et les Evêques délégués du Synode des Evêques, renouvelle chez les chrétiens syriens les angoisses et les questions que seuls « les jours qui viennent pourraient éclaircir et donner une réponse ». Mais, pour l'heure, « beaucoup ont déjà pris la route de l'exode. D'autres préparent un hâtif départ éventuel ». Et une Eglise sans fidèles est destinée à devenir « un témoin muet ». C'est ainsi que l'Archevêque maronite de Damas, S.B. Samir Nassar, raconte à chaud, dans une note envoyée à l'Agence Fides, les premières réactions enregistrées parmi les chrétiens de la capitale syrienne après qu'une voiture piégée ait explosé dans la zone chrétienne de la Vieille Ville faisant 13 victimes et des dizaines de blessés.

    L'Archevêque décrit les scènes de panique dont il a été témoin, avec les parents qui courent, angoissés, cherchant « leurs petits dans les écoles du quartier » alors que les sirènes des ambulances accentuent la gravité du temps apocalyptique. « Les quelques fidèles - raconte l'Archevêque - parsemés dans l'église se sont mis à genoux pour prier le chapelet, implorant Notre-Dame de la Paix avant d'assister à la Messe avec 20 minutes de retard... J'ai dit la Grand Messe de Dimanche à 18h00 pour 23 personnes seulement, priant pour les victimes de ce matin et pour les musulmans qui, en Syrie, fêtent AlAdha (Eid Elkebir) le 26 octobre dans le deuil et le silence ».

    Le quartier de Bab-Touma est un lieu-symbole également pour le martyrologue de la Chrétienté syrienne. Ici - rappelle l'Archevêque - dans ces mêmes ruelles, que Saint Paul a dû parcourir au temps de sa conversion et du baptême reçu d'Ananie, « 11.000 martyrs ont arrosé de leur sang chaque centimètre carré en 1860 ». Maintenant - se demande S.B. Nassar - « cet attentat un dimanche à l'entrée du quartier chrétien porte-t-il un message quelconque et si oui lequel ? ». « Est-ce la violence gratuite qui frappe à la porte pour faire peur aux derniers Chrétiens déjà affaiblis ? ».

    Face à la terreur et à la violence - conclut l'Archevêque maronite - « le message chrétien devient avant tout celui de la Croix salvatrice, de l'amour et du pardon » et les chrétiens de Damas et de Syrie ont besoin de l'amitié et de la prière de tous afin de pouvoir supporter une condition marquée par une « solitude chaotique et amère ». (GV) (Agence Fides 22/10/2012)

  • Marianne Cope, une sainte associée à l'oeuvre du Père Damien

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    Parmi les saints canonisés ce dimanche, Marianne Cope dont l'apostolat s'est inscrit dans le sillage du Père Damien.

    Source : wikipedia :

    "Marianne Cope (dans le civil Barbara Koob), est née le 23 janvier 1838 à Heppenheim, en Allemagne. Ses parents étaient de modestes exploitants agricoles. En 1840 ils émigrèrent aux États-Unis et s'installèrent à Utica dans l'État de New-York. Leur nom de Koob fut alors anglicisé en Cope.

    La petite Barbara ne fréquenta pas l'école bien longtemps. Dès l'âge de 15 ans, elle souhaitait entrer en religion, mais elle a du d'abord travailler pour aider ses parents, très malades et subvenir aux besoins de ses frères et sœurs (ils étaient sept enfants).

    Elle avait 24 ans, en 1862, quand elle put enfin entrer dans la toute récente congrégation des Sœurs Franciscaines deSyracuse.

    La congrégation, au début de son existence, était chargée tout particulièrement de la scolarisation des enfants des immigrés allemands ; plus tard, elle sera à l'origine de la création des cinquante premiers hôpitaux des États-Unis.

    Marianne (son nom en religion) prononce ses vœux en 1863. Elle est d'abord professeur, puis maîtresse des novices, enfin supérieure d'un couvent. Finalement, elle deviendra supérieure du premier hôpital de Syracuse. Là, totalement dans l'esprit franciscain, elle ne fera strictement aucune distinction de race, de religion, de nationalité ou de couleur, attachée en priorité aux plus pauvres. Elle s'occupe spécialement des alcooliques et des mères célibataires.

    Un jour l'évêque d'Honolulu fit une pressante demande d'évangélisation de l'archipel. Mais la Lèpre infestait les îles et bon nombre de congrégations se récusèrent. Mère Marianne accepta, au nom du geste de saint François embrassant les lépreux.

    Elle réussit à trouver des volontaires pour l'accompagner, et, en 1883 six religieuses se mettaient en route pour les îles Hawaii. Mère Marianne ne pensait pas rester longtemps, la responsabilité de sa congrégation étant très importante. Toutefois, on la retiendra sur place, et elle y restera 35 ans tandis qu'une autre supérieure est nommée à Syracuse.

    Devant l'état épouvantable des malades, vivant dans la promiscuité et le manque de soins, séparés de leurs familles, Marianne et ses sœurs vont d'abord créer une école pour les petites filles et un hôpital sur l'île Maui. En 1888 elle part vers l'île Molokai, où étaient parqués les lépreux et collabore avec le Père Damien. Ce dernier meurt de la lèpre un an après son arrivée. Elle continue donc son œuvre en créant une école pour les petits garçons, une école de filles, elle aménage aussi le site afin de rendre la vie plus douce aux malades qui y sont entassés en plantant des arbres et des fleurs. Elle fait chanter les enfants, les habille correctement, elle est considérée comme la mère des lépreux.

    Malgré les contestations quant à ses méthodes, et l'immense fatigue qu'elle ressent de son énorme travail, elle parvient à communiquer joie et espérance tout autour d'elle.

    Souffrant d'une maladie des reins, sans jamais avoir été contaminée par la lèpre, elle meurt à 80 ans, laissant un immense héritage dans les domaines de l'éducation et de la santé."

  • Les musulmans convertis au Christ, mal vus des musulmans et des chrétiens

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    Mohammed Christophe Bilek a appelé les musulmans à défendre la liberté de conscience et le droit d'un musulman de changer de religion, comme, de la même manière, existe le droit d'un chrétien d'embrasser la religion de l'Islam. Dans le même temps, il exhorte les chrétiens à ne pas marginaliser les convertis et de travailler pour garantir leurs droits dans les pays musulmans et en Europe.

    Paris (AsiaNews) - Persécution directe de la part de la communauté islamique, embarras et indifférence à l'égard de leur sort de la part des chrétiens, telle est la situation de beaucoup de musulmans qui se sont convertis au christianisme, non seulement dans leur pays d'origine, mais aussi en Europe, où - au lieu d'assurer la liberté de conscience - on ne défend que la liberté pour les musulmans de témoigner de leur foi. Mohammed Christophe Bilek lance un appel par cette lettre envoyée à AsiaNews.

    Mohammed Christophe Bilek est né en Algérie en 1950 et a vécu en France depuis 1961. Il est l'auteur de deux livres, "Un Algérien trop catholique» (1999, Cerf) et "Saint Augustin dit à ma fille." Depuis les années 90, il est également responsable du site de Notre-Dame de Kabylie , pour l'évangélisation des musulmans et le dialogue islamo-chrétien.

    Chers amis, si la persécution est le lot de nombreux chrétiens, que dire des musulmans qui veulent le devenir ? Ils sont comme ces enfants à naître à qui le droit d’exister est refusé !
    Un Algérien baptisé à Pâques, m’a dit cette semaine : « elle me rend malade cette communauté, cette Oumma qui veut faire de moi son esclave ! Ce n’est pas Allah qui fait de moi son esclave, comme elle le prétend, mais c’est elle… au nom d’Allah ! Je ne veux pas être prisonnier d’un dogme, je ne veux pas vivre dans le mensonge ! Dieu m’appelle, au contraire, à la vérité de l’Évangile qui libère ! Je n’impose ma foi à personne, pas même à ma fille, pourquoi veut-on m’imposer la foi musulmane ? »

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  • Un nouveau saint jésuite : le Père Berthieu, apôtre du Sacré-Coeur à Madagascar

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    Jacques Berthieu.jpgROME, vendredi 19 octobre 2012 (ZENIT.org) – Avant de partir pour Madagascar, le bienheureux P. Jacques Berthieu, s. j., qui sera canonisé par Benoît XVI dimanche prochain, 21 octobre, s’était consacré au Sacré-Cœur de Jésus, au sanctuaire de Paray-le-Monial, en Bourgogne, et il a été un apôtre de ce culte parmi les chrétiens malgaches.

    C’est ce qu’explique le père général des Jésuites, le P. Adolfo Nicolas Pachon, dans cette lettre en date du 15 octobre, aux membres de la Compagnie de Jésus, à l’occasion de la canonisation du jésuite français.

    Lettre du Rév. P. Nicolas Pachon :

    A TOUTE LA COMPAGNIE

    Chers frères dans le Christ,

    Le Père Jacques Berthieu, jésuite français (1838-1896), prêtre et missionnaire à Madagascar, fut déclaré bienheureux martyr de la foi et de la chasteté par le pape Paul VI en 1965 durant le Concile Vatican II. Il sera canonisé à Rome le 21 octobre prochain avec six autres bienheureux; ce jour coïncide avec la Journée mondiale des missions et s’inscrit au coeur de l’Année de la Foi et du Synode des Evêques sur la Nouvelle Evangélisation. Pour la Compagnie, cette année 2012 est de plus celle de la Congrégation des Procureurs qui s’est tenue en juillet à Nairobi ; la vitalité apostolique des provinces d’Afrique et Madagascar regroupées dans le JESAM et la prise de conscience renouvelée du sentire cum Ecclesia nous invitent à recevoir avec ferveur le témoignage de Jacques Berthieu. Après avoir rappelé les étapes de sa vie et son martyre telles que les sources les présentent, je dégagerai certains aspects de sa sainteté qui nous interpellent aujourd’hui.

    Né le 27 novembre 1838 sur le domaine de Montlogis, à Polminhac, en Auvergne, au centre de la France, où ses parents étaient fermiers, Jacques Berthieu fit ses études au séminaire de Saint-Flour, avant d’être ordonné prêtre de ce diocèse en 1864 et nommé vicaire à Roannes-Saint-Mary où il restera neuf ans. Désirant partir évangéliser dans des contrées lointaines et fonder sa vie spirituelle sur les Exercices de Saint Ignace, il demande son admission dans la Compagnie de Jésus et entre au noviciat à Pau en 1873. Il quitte en 1875 le port de Marseille vers deux îles au large de Madagascar, la Réunion puis Sainte-Marie (alors sous dépendance de la France et aujourd’hui appelée Nosy Bohara) où il étudie la langue malgache et se forme à la mission.

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  • Le vice-président de Danone reçoit le Prix Humanisme Chrétien 2012

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    Nous lisons sur Info.catho.be cette information publiée par APIC :

    " a reçu le 18 octobre à Paris le Prix Humanisme chrétien 2012 pour son essai « Chemin de traverse – vivre autrement l’économie », paru aux éditions Albin Michel. A 48 ans, Faber est vice-président du groupe alimentaire Danone, après avoir mené une carrière de financier et de consultant de haut vol. Mais il se sent davantage « patron d’une grande entreprise » que « grand patron d’entreprise ».

    Dans sa laudatio, le professeur Jean-Didier Lecaillon, de Paris, a souligné les chemins d’humanisme qui traversent la démarche d’Emmanuel Faber, en particulier dans le développement du « social business » au Bangladesh, en collaboration avec le Prix Nobel de la Paix, Muhammad Yunus. Son action est polarisée par une générosité altruiste qui n’empêche pas les rudes combats économiques, toujours dans le respect du partenaire ou du concurrent. On retrouve dans le témoignage de l’auteur cette « subversion évangélique dont notre monde a besoin ».

    L’ouvrage de Faber a embarrassé les libraires, car ce n’est ni un livre de témoignage, ni un traité d’économie, ni une œuvre politique, comme l’a reconnu Jean Mouttapa, éditeur chez Albin Michel. A quoi l’auteur répond : « Mon livre est orphelin, ce qui lui permet d’être adopté ». Et le prix Humanisme chrétien 2012 lui « offre une famille d’accueil ».

    Ce prix, qui en est à sa huitième édition, est attribué par l’Association franco-suisse d’éducation et d’entraide sociales (AEES) présidée par Dominique Ducret à Genève. L’Association donne par ailleurs son appui à l’Académie d’études et d’entraide sociale (AES) qui organise à Paris des cercles d’études sur les questions éthiques touchant la société contemporaine.

    Emmanuel Faber a beau vivre à Paris, mais pour y recevoir le prix Humanisme chrétien, il a dû y faire un crochet entre des séances à Genève et Londres, en attendant de rejoindre d’autres continents. En dehors de son intense activité professionnelle, il accepte de parler des valeurs qui l’animent, comme il l’a fait lors des Conférences de Carême à Notre-Dame de Paris, et comme il le fera le 1er décembre lors du colloque « Nicolas et Dorothée » à St-Maurice (Suisse)."

  • Jerzy Popieluszko assassiné le 19 octobre 1984

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    On fait aujourd'hui mémoire du bienheureux Jerzy Popieluszko. Une note lui est consacrée sur wikipedia  :

    Jerzy Popiełuszko, prêtre catholique polonais, né le 14 septembre 1947 a été assassiné à l'âge de 37 ans le 19 octobre1984. Aumônier de Solidarnosc. Il a été béatifié le 6 juin 2010 à Varsovie

    Né à Okopy, petit village du nord-est de la Pologne dans une famille modeste de paysans, il est enfant de chœur dans son village. Élève médiocre dans le lycée de Suchowola, c'est à la période du baccalauréat qu'il envisage la prêtrise. Il entre à 18 ans au séminaire à Varsovie. Ses études furent interrompues par deux ans de service militaire, où il fut placé dans une unité spécial pour les séminaristes à Bartoszyce petite ville du Nord-Est de la Pologne. Durant son service, on exerça au moins une fois des pressions pour qu'il abjure sa foi chrétienne. Il fut jeté au cachot pendant un mois. Il fut malade après la fin de son service militaire et le resta jusqu'à la fin de sa vie. Il est ordonné prêtre en 1972, à Varsovie par le cardinal Wyszynski. En plus de sa paroisse, il s'occupait des jeunes et du personnel de la santé.

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  • L’Eglise bloque-t-elle la conversion des musulmans au christianisme ?

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    imagesCAV757SE.jpgDialoguer : mieux que se convertir ? Bonne question pour le Synode sur la « nouvelle » évangélisation. Livrons donc aux pères synodaux cette interpellation de Magdi Cristiano Allam, ce musulman converti d'origine égyptienne que Benoît XVI avait baptisé publiquement à Saint-Pierre de Rome lors de la veillée pascale 2008. C’est le « salon beige » qui en reproduit le texte :

    De Magdi Cristiano Allam (source de la traduction) :

    "Je demande au Pape qui a eu le courage de me donner le baptême, surmontant à la fois la peur de la vengeance islamique et la résistance interne de l’Église, d’accueillir une délégation de musulmans convertis au christianisme en Europe et dans le monde. L’idée, que j’ai immédiatement reçue avec enthousiasme, est de Mohammed Christophe Bilek, franco-algérien qui a fondé l’association Notre-Dame de Kabylie. Grâce à son site web elle favorise la mission de conversion des musulmans au christianisme par un dialogue fondé sur la certitude de notre foi et sur l’exhortation de Jésus à laquelle on doit se conformer : “Allez dans le monde entier et prêchez l’Évangile à toute créature” (Marc 16, 15-18).

    Comme le phénomène [des conversions] est entouré de secret il est donc difficile de préciser avec certitude leur nombre, mais à partir de diverses sources on peut dire que de nombreux musulmans embrassent la foi au Christ. En 2006, le cheikh Ahmad al-Qataani, interviewé par Al-Jazira, a donné les chiffres suivant : Chaque heure, 667 musulmans se convertissent au christianisme. Chaque jour, 16 000 musulmans se convertissent au christianisme. Chaque année, 6 millions de musulmans se convertissent au christianisme. S’exprimant hier à Paris, Bilek a dit que même en Arabie Saoudite, berceau de l’Islam et le gardien des deux principaux lieux de culte islamiques, il y aurait 120 000 musulmans convertis au christianisme. Les données de 2008 indiquent que les musulmans convertis étaient de 5 millions au Soudan, 250 000 en Malaisie, plus de 50 000 en Égypte, de 25 à 40 000 au Maroc, 50 000 en Iran, en Iraq 5 000, 10 000 en Inde, 10 000 en Afghanistan, 15 000 au Kazakhstan, 30 000 en Ouzbékistan.

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  • Le Père Zanotti et les personnes portant en elles "le désir de similitude"

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    Nous tâchons, sur ce blog, d'éviter les discours "carrés" sur l'immigration, l'Islam, l'homosexualité, etc., et nous évitons de relayer les appels de mouvements qui semblent ne pas toujours bien distinguer le prochain de ses erreurs ou de ses fautes. La lecture de ces paroles fortes du Père Zanotti-Sorkine dans une interview que nous avons recensée rendent un son très évangélique et nous y souscrivons pleinement.

    "Ces personnes, qui portent en elles le désir de «l'amitié de similitude», terme qu'employaient les grecs et que je préfère à celui d'homosexualité, sont des enfants de Dieu et ne sont pas laissées en bord de route. Elles ne sont pas condamnées non plus à ne pas aimer. Leurs vies, en toutes leurs composantes, peuvent être réussies, surtout dans la mesure où leurs cœurs se tourneraient vers Jésus et Marie qui les aiment comme ils aiment tous les hommes de la terre, sans faire de différence aucune, s'adaptant à leur être sans doute plus que nous, rêvant de les guider sur un chemin juste et beau. Voilà ce que je crois que nous devrions dire avant toute autre considération, nous qui, normalement, à cause du Christ, estimons chaque personne au-delà de ses caractéristiques particulières. Si tous les hommes se regardaient entre eux avec le regard profond du Christ, personne ne se sentirait exclu, floué dans ses droits, et chacun serait heureux de la place qu'il occupe sans rêver d'en occuper une autre qui, en l'occurrence, ne lui va pas. Mais dans ce débat, ce qui me révolte aussi c'est de voir les êtres se définir ou être définis en fonction d'une tendance, fût-elle déterminante! A bas les groupes, à bas les chapelles! Vive les hommes qui se ressemblent beaucoup plus qu'on ne le croit!"