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BELGICATHO - Page 1212
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Communauté Saint-Martin : ordinations 2017
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Liturgie catholique : « asperges me » revu et corrigé.
Irréversible ?
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Ecrivons au bourgmestre de Bruxelles pour faire interdire un évènement promouvant commercialement la GPA
Une initiative d'Action pour la Famille :
L’organisation américaine Men having babies revient au Hilton de Bruxelles pour promouvoir la gestation pour autrui franchement commerciale les 23 et 24 septembre.
Envoyez un mail à Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles (cabinet.ph.close@brucity.be)
pour lui demander d’interdire la tenue de cet événement qui incite à une pratique qui traite la femme comme un objet commercial et favorise le trafic des enfants.Mettez les mails des conseillers communaux en copie.
Ecrivez avec vos propres mots en vous inspirant de l’argumentaire ci-dessous.
L’organisation américaine Men having babies tiendra au HILTON un événement pour promouvoir l’accès à la parentalité via le recours à une mère porteuse aux Etats-Unis ou au Canada. Cette organisation a pour objectif de faciliter la signature de contrats commerciaux de gestation pour autrui (GPA) entre un ou des parents d’intention et les différentes parties impliquées (mères porteuses, cliniques, services juridiques, donneurs de gamètes etc.). Ce type de contrats garantit la remise d’un bébé ‘clé sur porte’ pour un prix qui varie entre 95 000 et 160 000 dollars.
Cet événement a pour but de promouvoir la gestation pour autrui franchement commerciale. Comme on peut le lire sur leur site www.menhavingbabies.org « Notre annuaire comprend la description détaillée (avec vidéos) de plus de 100 fournisseurs de GPA, et nous présentons les évaluations, les analyses et les coûts concernant des douzaines de sociétés et de cliniques qui pratiquent la GPA. »
Par la présente, je me permets de vous demander d’interdire par voie d’arrêté la tenue de cet événement pour les raisons suivantes.
1 Un contrat commercial de gestation pour autrui viole un principe fondamental du droit, à savoir l’indisponibilité du corps humain
Un contrat commercial de gestation pour autrui oblige la mère porteuse à remettre son enfant aux parents d’intention moyennant une rémunération. Dans un tel cadre, les organes reproductifs de la mère porteuse sont traités comme des choses qui ont un prix, c’est-à-dire comme des marchandises. Ceci entre en contradiction évidente avec un principe fondamental du droit, à savoir que le corps humain et ses parties sont indisponibles, au sens où ils sont hors commerce et ne peuvent en aucun cas faire l’objet de transactions lucratives.
C’est pourquoi les contrats de GPA sont nuls et dépourvus de toute valeur légale au regard du droit belge.
2 La gestation pour autrui commerciale ne respecte pas les droits de l’enfant
Selon l’article 7 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) de 1989 (signée et ratifiée par la Belgique), « tout enfant a, dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux. » Il faut souligner que, dans la gestation pour autrui, la venue d’un enfant au monde est organisée de telle manière qu’il ne puisse généralement pas connaître sa mère et que – dans tous les cas de figure – il ne soit pas élevé par elle. La pratique de la gestation pour autrui entre ainsi en contradiction avec cet article 7.
3 La gestation pour autrui commerciale implique la vente d’un enfant
De plus, dans la gestation pour autrui commerciale, la mère porteuse est payée pour remettre son enfant aux parents d’intention, ce qui revient à leur vendre son enfant. Ceci est totalement contraire aux dispositions de la Convention internationale des droits de l’enfant. En effet, dans son article 35, la CIDE demande que les Etats signataires prennent « toutes les mesures appropriées sur les plans national, bilatéral et multilatéral pour empêcher l’enlèvement, la vente ou la traite d’enfants à quelque fin que ce soit et sous quelque forme que ce soit. » (Art. 35)
Par ailleurs, de nombreuses associations féministes, tant en Belgique qu’à l’étranger, ont manifesté leur opposition à la légalisation de contrats de gestation pour autrui comme allant à l’encontre de la liberté de la femme. C’est le cas des Femmes Prévoyantes Socialistes en 2016. En outre, la Commission des Affaires Institutionnelles du Sénat s’est prononcée à l’unanimité contre la GPA commerciale, ainsi que l’atteste son Rapport d’information concernant l’examen des possibilités de créer un régime légal de coparentalité du 4 décembre 2015. En Belgique, tous les partis politiques et une très grande majorité de la population sont opposés à la GPA commerciale.
Pour les raisons exposées ci-dessus, il paraît inacceptable que les autorités de la ville de Bruxelles tolèrent sur leur territoire la promotion d’une pratique contraire aux droits des femmes et des enfants. C’est pourquoi il serait opportun que les autorités communales de la ville de Bruxelles interdisent par voie d’arrêté la tenue au Hilton de l’événement organisé par Men having babies.
En interdisant cet événement – comme l’article 133 de la Nouvelle loi communale vous y autorise – vous prendriez, Monsieur le Bourgmestre, une décision courageuse. Celle-ci ne manquera pas d’être critiquée par certains. Mais une telle décision serait en plein accord avec les valeurs défendues par votre parti : la liberté des femmes et le respect de leur corps, les droits des enfants et l’opposition à un néo-libéralisme économique effréné pour lequel la recherche de profit va jusqu’à commercialiser des personnes.
Mails des conseillers communaux
cabinet.m.ouriaghli@brucity.be
Action pour la famille-Actie gezin
http://www.actiegezin-actionfamille.be
https://www.facebook.com/agaf -
Retirer les statues des saints pour ne pas heurter les élèves incroyants ?
De Jala Kebbe sur aleteia.org :
Californie : une école catholique retire ses statues de saints
L'école San Dominico vante une démarche "inclusive" visant à ne pas heurter les élèves incroyants.
La plus ancienne des écoles privées catholiques américaines, l’école Saint-Dominique de San Anselmo (Californie) a décidé de retirer les statues de saints et autres symboles catholiques présents dans ses murs. À ce jour, 18 statues sur 180 ont déjà été escamotées.
L’école, fondée en 1850, n’est plus placée sous la tutelle de l’enseignement catholique local, même si des sœurs dominicaines de San Rafael y sont toujours présentes. Désormais, seulement 20% des élèves se déclarent catholiques. C’est cette réalité administrative et démographique qui aurait poussé la direction à retirer les statues de saints, au risque de créer une nouvelle polémique aux États-Unis, où l’on déboulonne beaucoup de statues en ce moment.
Des parents catholiques s’opposent en effet à cette décision de la direction qui dénaturerait selon eux l’identité de l’école Saint-Dominique, 167 ans après sa fondation. Certains parents ont ainsi retiré leurs enfants dès le retrait d’une Vierge à l’enfant, reléguée de la cour à la cave : un symbole particulièrement marquant puisqu’il était toujours de coutumes, pour les écoliers croyants, de l’orner régulièrement de couronnes de fleurs. Au-delà des parents d’élèves, ce retrait des statuts est en train de créer une vive controverse sur les réseaux sociaux américains. Elle n’est sans doute pas près de s’éteindre.
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Constance du Bus, porte-parole de la Marche pour la Vie, est à l'honneur sur Famille Chrétienne
De Pierre Jova sur le site de Famille Chrétienne :
Constance Du Bus, ambassadrice de la vie
Constance Du Bus, porte-parole de la Marche pour la vie en Belgique ©DR
EXCLUSIF MAG – Formée sur les bancs du Parlement Jeunesse, la porte-parole de la Marche pour la vie en Belgique a été propulsée sur le devant de la scène.
Le calme après la bataille. Assise confortablement dans un café parisien, sous le regard d’un tableau de Napoléon Bonaparte, Constance Du Bus revient bronzée du GR corse. Difficile d’imaginer qu’en mars dernier cette Belge souriante de 21 ans affrontait le feu roulant des médias, en tant que porte-parole de la Marche pour la vie de Bruxelles. L’évènement coïncidait avec « l’affaire Stéphane Mercier », ce professeur de philosophie congédié par l’Université catholique – francophone – de Louvain pour avoir distribué un argumentaire pro-vie à ses étudiants. « En se félicitant unanimement du renvoi du professeur, les médias et les politiques ont touché à une valeur belge : le compromis, garantissant la liberté académique ! Beaucoup de gens se sont réveillés, il y a eu, enfin, un vrai débat sur l’avortement », raconte Constance.
L’étudiante en droit a crevé l’écran lors de ses interventions. Quatre mois plus tard, un texte voulant faire de l’avortement – dépénalisé depuis 1990 – un « droit » a été recalé au Parlement fédéral. « Ils ont vu qu’il y avait encore des gens sensibles à ces valeurs », se félicite la porte-parole. De quoi stupéfier les vieux gardiens du dogme libertaire, comme le septuagénaire Philippe Mahoux, président du groupe socialiste au Sénat et « père » des lois sur l’euthanasie, qui ne s’attendaient pas à rencontrer de tels empêcheurs – et si jeunes ! – de transgresser en rond... « C’est le rôle de la jeunesse de remettre en question ! », pointe-t-elle. « Un demi-siècle après Mai 68, notre génération se permet plus librement que les précédentes de remettre en question ce que l’on croyait intangible. Le tabou est progressivement levé ! »
Son aisance et sa détermination, Constance les a affinées sur les bancs du Parlement Jeunesse : une initiative de la fédération Wallonie-Bruxelles qui propose aux lycéens et étudiants une simulation parlementaire grandeur nature. Successivement députée, présidente de la commission de la santé, puis ministre de l’Intégration sociale, elle a appris à légiférer, arbitrer, convaincre.
Elle a également reçu une solide formation des Dominicaines. « Je leur suis très reconnaissante de m’avoir fait découvrir la philosophie et la littérature », témoigne- t-elle. Sa foi chrétienne, elle en est « très fière »! Catholique tranquillement assumée, Constance insiste sur la dimension laïque de son engagement, mais confie que l’Esprit Saint est « la première personne » qui l’a soutenue dans son combat médiatique.
Constance est à l’image de cette nouvelle jeunesse belge, paisiblement décomplexée, et profondément attachée à l’unité de son pays. Née à Renaix, ville frontalière entre la Wallonie francophone et la Flandre néerlandophone, elle a reçu un enseignement bilingue : « Mes parents voulaient qu’on soit ouverts à la richesse de la Belgique », explique l’étudiante à la Katholieke Universiteit Leuven, l’Université catholique néerlandophone de Louvain.
Désormais, elle brûle d’aller sur le terrain, pour « connaître les réalités des gens » et trouver des solutions pratiques : « Nous voulons mettre en place des actions dans l’espace public, un soutien matériel apporté aux femmes enceintes, un argumentaire à destination des politiques. » Avant de se tourner vers le droit, Constance se rêvait diplomate: « J’aime beaucoup dialoguer et concilier, faire des ponts entre les personnes. » Son engagement l’a conduite à être ambassadrice de la vie. Dans son propre pays.
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Liberté de conscience : le Conseil national des évangéliques de France (Cnef) a remis au Conseil des droits de l’homme de l’ONU un rapport alternatif sur la liberté de conscience dans l’Hexagone
De Pierre Jova sur le site de Famille Chrétienne :
Liberté de conscience : le rapport musclé des évangéliques à l’ONU
Le Conseil national des évangéliques de France (Cnef) a remis au Conseil des droits de l’homme de l’ONU un rapport alternatif sur la liberté de conscience dans l’Hexagone. Les conséquences du « mariage pour tous » et la clause de conscience des personnels soignants sont particulièrement évoquées.
« Je ne rougis pas de l’Évangile ». Les protestants évangéliques prennent au sérieux la parole de saint Paul, citée de l’épître aux Romains (Rm 1,16). Représentant près de 70 % des Églises françaises de cette mouvance, le Cnef (Conseil national des évangéliques de France) vient de déposer au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, basé à Genève, un rapport sur la liberté de pensée, de conscience et de religion et la liberté d’expression, en vue de l’examen périodique universel de la France en 2018. « Cet organe des Nations Unies examine tous les pays à tour de rôle, de manière régulière, pour veiller au respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 », explique Romain Choisnet, directeur de la communication du Cnef. « Toute institution ou association peut fournir des éléments pour cet examen, dans le cadre d’un rapport alternatif ». À la fois concis et détaillé, le rapport que soumet le Cnef a été réalisé en partenariat avec plusieurs associations protestantes évangéliques, comme le Comité protestant pour la dignité humaine, vieux compagnon de combat d’Alliance Vita sur les sujets bioéthiques, et Portes Ouvertes, défendant la liberté religieuse.
L’objection de conscience des maires et des personnels soignants
Le rapport revient sur la loi Taubira, légalisant le mariage des couples de même sexe, en déplorant que la circulaire du 13 mai 2013, émanant du ministère de l’Intérieur, impose aux maires de célébrer ces unions, sans qu’une clause de conscience ne soit possible. Porté par Franck Meyer, maire de Sotteville-sous-le-Val (Seine-Maritime) et lui-même de confession évangélique, le Collectif des maires pour l’enfance a saisi la Cour européenne des droits de l’homme en 2016, pour réclamer une telle clause. Une revendication reprise dans le rapport du Cnef, qui préconise d'« amender » la loi Taubira, pour permettre aux élus « de ne pas célébrer de mariages de couples de personnes de même sexe lorsque leurs convictions s’y opposent ». Le Cnef préconise également d’ajouter une clause de conscience dans le Code de la santé publique, « notamment dans les domaines de la procréation et de la fin de vie », pour tous les personnels soignants (infirmiers, sages-femmes, médecins, aides-soignants, pharmaciens, thérapeutes). Une possibilité qui est pour le moment extrêmement limitée par la loi.
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Un dialogue inédit ou quand le pape se dévoile
D'Anne Kurian sur zenit.org :
France : livre d’entretien du chercheur Dominique Wolton avec le pape
Politique Et Société – Pape François Et Dominique Wolton, Editions De L'Observatoire
« Pape François : rencontres avec Dominique Wolton : politique et société ». C’est le titre du livre-entretien que publie le chercheur français, fondateur de l’Institut des sciences de la communication du CNRS, qui a conversé avec le pape au cours d’une douzaine d’audiences privées au Vatican.
L’ouvrage du sociologue de 70 ans, dont la publication est prévue le 6 septembre 2017 en France (Editions de L’Observatoire), a été présenté le 30 août au journal télévisé de France2. Il est le fruit d’une année de rencontres entre l’intellectuel et le pape argentin.
Le pape y évoque notamment son enfance, les figures de sa mère et de ses deux grands-mères : « Je remercie Dieu d’avoir connu ces vraies femmes dans ma vie. »
Il confie qu’il a suivi une psychanalyse à l’âge de 42 ans : « Cela m’a beaucoup aidé à un moment de ma vie où j’ai eu besoin de consulter (…) pour éclaircir les choses. »
Quant à son pontificat, il répète qu’il n’est pas « un professeur » mais « un pasteur ». « Je n’ai jamais pensé finir dans cette cage mais je reste libre intérieurement », assure-t-il.
Au fil des pages, le pape aborde diverses thématiques qui lui tiennent à cœur, comme celle des migrants, dénonçant l’attitude du Vieux continent : « L’Europe en ce moment a peur, elle ferme, ferme, ferme. »
Autres sujets de ce livre de plus de 400 pages : la paix et la guerre, la politique et les religions, la mondialisation et la diversité culturelle, les fondamentalismes et la laïcité, l’écologie, les inégalités dans le monde, l’œcuménisme et le dialogue interreligieux, l’individu, la famille, l’altérité, le temps, la confiance et la joie.
Après ses rencontres avec le pape latino-américain, Dominique Wolton témoigne de son sourire, de sa douceur, de ses yeux « extrêmement vifs », de son intelligence.
Dominique Wolton est directeur de recherche au CNRS. Il est le fondateur et le directeur de la revue internationale Hermès (CNRS Éditions) depuis 1988. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages dont le livre d’entretien Le Choix de Dieu, avec Mgr Jean-Marie Lustiger, ancien archevêque de Paris.
De larges extraits de ce livre sont reproduits ICI
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Une bonne hygiène intellectuelle pour recevoir les paroles du pape sur les sujets de portée temporelle
De Philippe de Saint-Germain sur son blog :
Le pape et l’immigration : à chacun ses responsabilités
Pourquoi les propos du pape sur le phénomène migratoire sont toujours compris de travers. La responsabilité de l’Église ne se substitue pas à celle des États.
LE GAGNANT de la petite phrase provocation de l’été est à nouveau le pape François. Mais la provocation est moins dans ses propos, constants dans leur appel à l’accueil généreux des migrants, que dans l’indignation qu’elle suscite sur la foi d’une erreur tout aussi constante sur la nature de son autorité.
Le propos qui fâche est extrait du message pontifical pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié 2018, rendu public le 21 août. « Le principe de centralité de la personne humaine, dit-il, nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale. » Considérer que le pape méprise le droit des nations à se protéger est absurde.
Tout d’abord, il n’entre pas dans la confusion malheureuse chez de nombreux chrétiens entre l’universel religieux (eschatologique) et l’universel politique. Tout simplement parce que son message n’est pas politique : il est pastoral, comme il l’indique, et relève du devoir de charité de l’Église, même s’il invoque la nécessité d’une « contribution » de la communauté politique et de la société civile.
Une question éthique pas religieuse
Le message du pape n’est pas eschatologique au sens où le religieux aurait autorité sur le politique. L’Église n’a pas pour mission d’organiser le monde politique, et la politique n’est pas appelée à réaliser le Royaume de Dieu. Ce serait dans les deux cas du totalitarisme obtus, païen et mythologique. Son message est d’ordre spirituel pour les chrétiens et moral pour tous. Or la morale procède de la raison.
« Le royaume de Dieu n’est pas une norme ‘politique’ de l’action politique, mais une règle ‘morale’ de cette action, expliquait le théologien Ratzinger [1]. Le politique est soumis à des règles morales, même si la morale comme telle n’est pas la politique, ni inversement si le politique comme telle n’est pas la morale. Autrement dit : le message du royaume de Dieu a une signification pour le politique, non sur le plan de l’eschatologie, mais sur le plan de l’éthique politique. »
Or par définition, la morale ne remet pas en cause la souveraineté du politique qui a ses contraintes propres et elle appelle la prudence.
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Quand elle découvre la trisomie 21 de son petit garçon le jour de sa naissance
D'Esther Buitekant sur le site de Femme Actuelle :
Témoignage : "J'ai découvert la trisomie 21 de mon fils le jour de sa naissance"
Un chromosome d'amour en plus
Difficile, lorsqu’on découvre le visage de Nathanaël, de ne pas être charmé par son sourire et son regard. Ce petit garçon d’un an, qui fait le bonheur de ses parents et de ses frères et sœurs, est porteur d’une trisomie 21. Une anomalie génétique découverte à la naissance et que rien pendant la grossesse n’avait permis de déceler. Pour ses parents, passé le choc de l’annonce, c’est un véritable combat qui s’est engagé. Pour donner à leur fils une vie normale mais aussi pour changer le regard de la société sur la trisomie 21. Rachel, sa maman, nous raconte leur histoire : celle d’un bébé né avec un chromosome d’amour en plus.
J’ai passé une grossesse sans problème particulier. Même si j’étais évidemment plus fatiguée en raison de la présence de mon fils aîné Antonin qui avait seulement 26 mois à la naissance de son petit frère. Il y a juste eu une petite alerte lors de l’échographie du 3ème trimestre car l’examen a révélé que les cavités du cœur du bébé étaient légèrement déséquilibrées. Nous avons donc consulté un cardio-pédiatre qui a confirmé qu’il n’y avait rien d’anormal mais qu’un contrôle serait effectué à la naissance.
Nathanaël est né par césarienne le 22 juin 2016 à 15H45, son papa est resté à mes côtés pendant toute l’intervention. Dès lors qu’on a approché Nathanaël de moi pour un câlin et un bisou j’ai su qu’il y avait quelque chose. Il était plus potelé que son grand frère et avait les oreilles repliées. Je crois qu’Alexandre et moi nous sommes immédiatement posés des questions, même si nous ne les avons pas formulés clairement. Nous étions déjà sous le charme de la bouille de notre fils !
« Je trouvais que notre bébé avait les caractéristiques physiques des personnes porteuses de Trisomie »
Nous avons été séparés quelques longues minutes le temps de lui faire les soins et que je récupère en salle de réveil. Puis Alexandre est revenu avec Nathanaël dans les bras et j’ai pu lui donner la première tétée. Pendant ce temps je n’ai pas pu m’empêcher de questionner mon compagnon et de lui faire part de mon inquiétude, je trouvais que notre bébé avait les caractéristiques physiques des personnes porteuses de Trisomie. Alexandre m’a confirmé qu’il avait les mêmes doutes mais que le personnel de la maternité n’avait rien évoqué. Ils ont d’ailleurs été formidables et nous ont laissé profiter pleinement de la naissance et de nos premiers moments avec Nathanaël.
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L’âme de la Pologne dans l’Union européenne
D’Yves Daoudal, dans le mensuel « La Nef » n°295 de septembre 2017, sous le titre : « La Pologne, une oasis catholique en Europe » (en accès libre sur le net) :
« L’animosité croissante des institutions européennes à l’égard de la Pologne, au-delà des motifs ou des prétextes, est essentiellement due au fossé qui se creuse sur les « valeurs » : celles de la décadence ultime, que promeut l’UE, et celles de la religion catholique vécue. Brève rétrospective d’événements polonais qui donnent toute la mesure du phénomène.
Le 28 mai dernier, un jeune prêtre en soutane et surplis, Tymoteusz Szydlo, marchait sur les chemins de Przecieszyn, dans la campagne polonaise. De chaque côté du jeune prêtre, des petites filles vêtues de blanc et couronnées de fleurs portaient une tresse de feuillage. Derrière le prêtre, ses parents. Puis le reste des villageois, avec le maire. Le reste, parce que la procession commençait loin devant. Par le crucifix, bien sûr, qu’escortaient dix enfants de chœur. Suivi par les pompiers en grande tenue, les mineurs en vêtements d’apparat avec leurs casoars à plumet, la guilde des apiculteurs, veste blanche, chapeau blanc, le cercle des ménagères rurales, toutes en vêtement traditionnel, chaque groupe ayant sa bannière… Cette procession était celle par laquelle tout le village de Przecieszyn accompagnait le nouveau prêtre depuis son domicile familial jusqu’à l’église où il allait célébrer sa première messe. Ce spectacle, insolite pour nous, est en fait banal en Pologne. Car toutes les premières messes sont précédées par une telle procession, et, en ce dernier dimanche de mai, dans le petit diocèse de Bielsko-Ziwiec, il y en avait pas moins de treize. La seule particularité de la procession de Przecieszyn est que la mère du jeune prêtre, Beata Szydlo, est Premier ministre de Pologne. Une autre particularité, concernant ce prêtre, est que le dimanche suivant il allait célébrer sa première messe selon la « forme extraordinaire » dans l’église de Cracovie desservie par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.
On ne comprend rien à la Pologne si l’on ne prend pas la mesure du « fait religieux ». Et si l’on ne prend pas la mesure du patriotisme irrigué par la foi. La Pologne avait été un grand pays d’Europe, et elle avait disparu de la carte politique pendant plus d’un siècle. C’est le clergé qui était le mieux à même de maintenir la flamme polonaise. Et quand la Pologne ressuscita, notamment par les efforts du grand pianiste Paderewski (cela aussi, c’est polonais…) elle fut bientôt soumise au joug soviétique, et c’est encore le clergé qui maintint la flamme.Cela culmina avec la célébration du millénaire du baptême de la Pologne, en 1966. Le pouvoir communiste avait lui aussi organisé des célébrations, et tout tenté pour réduire celles de l’Église. Peine perdue. Au milieu des innombrables manifestations, il apparut de façon spectaculaire que la personne qui représentait véritablement la nation polonaise était le primat de Pologne, le cardinal Wyszynski. D’ailleurs on ne le désigna plus, à partir de ce moment-là, que sous le titre de « Primat du Millénaire ».
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La Communauté de l’Emmanuel : une clarification bienvenue
Les explications sur KTO
... et sur Famille Chrétienne : http://www.famillechretienne.fr/eglise/vie-de-l-eglise/rome-innove-en-creant-une-association-clericale-au-sein-de-la-communaute-de-l-emmanuel-223593
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Le "pape au sourire" bientôt proposé à la vénération des fidèles ?
Lu sur le site de Famille Chrétienne :
Le pape Jean-Paul Ier pourrait bientôt être proclamé vénérable
Le pape Jean-Paul Ier
Les vertus héroïques du pape Jean Paul 1er (août-septembre 1978), Albino Luciani, pourraient bientôt être proclamées, a révélé le quotidien Avvenire le 26 août 2017, jour du 39e anniversaire de son élection pontificale.
Selon la vice-postulatrice de la cause de canonisation du pape Jean Paul 1er, Stefania Falasca, une lettre jusqu’ici inédite témoigne de son implication dans la promotion de la paix. Il s’agit d’un message adressé au président américain Jimmy Carter, au moment où celui-ci recevait à Camp David (Etats-Unis) le président égyptien Anouar el-Sadate et le premier ministre israélien Menahem Begin.
Par cette missive le pape Jean Paul 1er avait encouragé le chef d’Etat américain à obtenir un accord de paix entre Israël et l’Egypte. Après deux semaines d’intenses négociations et l’adoption d’un traité de paix, Jimmy Carter avait répondu au pape, lui assurant avoir été “grandement inspiré“ par ses prières.
La cause de sa béatification "dans sa phase finale"
Ce nouveau document a contribué à ce que les théologiens expriment en juin dernier un avis positif, a expliqué Stefania Falasca. Reste maintenant aux évêques et cardinaux à s’exprimer à leur tour vers la fin de l’année 2017, a-t-elle précisé.
En septembre 2016, à l’occasion de l’anniversaire de la mort du ‘pape au sourire’, le cardinal Beniamino Stella, préfet de la Congrégation pour le clergé et postulateur, avait annoncé que la cause de la béatification du pape Luciani était “maintenant dans sa phase finale“.
Officiellement ouvert en 2003, le processus de béatification de Jean-Paul 1er a connu une pause d’avril 2015 à juillet 2016 : la Congrégation des causes des saints n’avait pas reconnu le caractère miraculeux de la guérison d’un Italien.
Un "catéchiste incomparable"
Le cardinal Albino Luciani a été élu pape le 26 août 1978. Il est décédé subitement d’un infarctus le 28 septembre suivant, après un pontificat de 33 jours marqué par son sourire et ses catéchèses. Il était âgé de 65 ans. "L'humilité peut être considérée comme son testament spirituel", avait déclaré Benoît XVI, lui rendant hommage en septembre 2008.
"C'est justement grâce à cette vertu que 33 jours suffiront pour que le pape Luciani entre dans le coeur des gens", avait-il estimé. "Sa simplicité véhiculait un enseignement solide et riche. Grâce à une mémoire exceptionnelle et à une vaste culture, il improvisait avec de nombreuses citations d'écrivains ecclésiastiques et profanes", avait-il encore souligné, saluant ce "catéchiste incomparable".