BELGICATHO - Page 1231
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Bruxelles (Minimes), 27 mars : conférence du Père Vertua sur la consécration personnelle à la Vierge Marie
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Une pétition pour soutenir Stéphane Mercier
PÉTITION AUX AUTORITÉS DE L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LOUVAINDésavouer le Pr Mercier c'est renoncer à témoigner la foi chrétienne dans le monde !M. Jean Hilgers (Président du Conseil d'administration) et Pr Vincent Blondel (Recteur),
Les soussignés souhaitent vous exprimer respectueusement leur étonnement et leur perplexité suite à la déclaration officielle de l'UCL se désolidarisant d'un texte de cours du Pr Stéphane Mercier qui ne fait qu'exprimer la position officielle de l'Église catholique en ce qui concerne l'avortement, qualifié de « crime abominable » par le Concile Vatican II.
Pour réparer cette faute grave, nous vous demandons de faire publier un communiqué officiel déclarant qu'en tant qu'université catholique, l'UCL rejoint entièrement et unanimement les positions de son chargé de cours.
Il en va de son intégrité propre et de la défense de son titre et de l'Institution qu'elle représente à travers celui-ci : l'Église catholique.
Pour honorer son titre de catholique, l'UCL se doit de respecter, en effet, les critères fixés par le Pape S. Jean-Paul II dans sa Constitution apostolique sur les Universités Ex Corde Ecclesiae, elle-même basée sur la Déclaration sur l'éducation chrétienne Gravissimum Educationis du Bienheureux Pape Paul VI :
- Pour remplir sa vocation de recherche de la vérité, une université catholique doit faire en sorte que les disciplines enseignées et les recherches conduites gardent le lien essentiel avec la Vérité suprême qui est Dieu et assurer qu'elles soient utilisées pour le bien authentique des individus et de la société humaine ;
- Pour représenter effectivement une présence publique, durable et universelle, de la pensée chrétienne dans le monde de la culture et que ses étudiants puissent devenir de vrais témoins de la foi dans le monde, une université catholique doit rester fidèle au message chrétien tel qu'il est présenté par l'Église ;
- Pour contribuer réellement à l'agrandissement du trésor croissant de la connaissance humaine, les professeurs d'une université catholique doivent s'efforcer de « situer le contenu, les objectifs, les méthodes et les résultats de la recherche de chaque discipline dans le contexte d'une vision cohérente du monde » et « être des témoins et des éducateurs d'une vie chrétienne authentique, qui manifeste l'intégration réalisée entre foi et culture, entre compétence professionnelle et sagesse chrétienne ».
En désavouant le Pr Mercier, l'UCL se désavouerait elle-même et mériterait le dur avertissement de Notre-Seigneur aux Apôtres : « Vous êtes le sel de la terre; mais si le sel s'affadit, avec quoi le salera-t-on ? Il n'est plus bon à rien qu'à être jeté dehors pour être foulé aux pieds par les hommes. » (Mt, 5, 13).Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Débats, Défense de la Vie, Eglise, Ethique, Solidarité 0 commentaire -
L'argumentaire de Stéphane Mercier contre un prétendu "droit de choisir" l'avortement
Alors que l'université prétendument catholique de Louvain suspend les cours d'un de ses enseignants et décide d'entamer une procédure disciplinaire à son encontre, nous reproduisons ici les notes incriminées qui démontrent que l'avortement n'est pas un droit. Nous osons espérer que nos évêques, le cardinal De Kesel en tête, qui constituent le pouvoir organisateur de ladite université, prendront le parti de défendre Stéphane Mercier dont le seul tort est de s'inscrire dans la droite ligne de l'enseignement de l'Eglise en la matière. Il est particulièrement scandaleux que cette université ose affirmer que, « dans l’esprit de la loi dépénalisant l’avortement votée en 1990, elle respecte l’autonomie des femmes à poser ce choix, dans les circonstances précisées par le législateur. »
La philosophie pour la vie
Contre un prétendu "droit de choisir" l'avortement« Ouvrez la bouche pour le muet, et pour soutenir la cause
de tous les enfants qui ne font que passer. » (Proverbes 31.8)
Aperi os tuum muto et causis omnium filiorum qui pertranseunt.L'argumentaire que je propose ici suit de près celui de Peter Kreeft (né en 1937, ancien professeur au Boston College de Chestnut Hill [Mass.] et au King's College de New York) dans un texte intitulé « Pro-Life Philosophy », que l'on pourra lire ou écouter en ligne avec d'autres contributions de l'auteur sur son site personnel (voir les références dans la note bibliographique). Ma propre intervention est assez secondaire : développements, amplifications, exemples, une manière de présenter les choses ou de formuler les idées, etc. Mais pout le fond, je suis très largement redevable à Kreeft ainsi qu'à quelques autres, et donc guère original. Je conserve délibérément au texte écrit la tournure orale de l'exposé, ce qui explique un style un peu re1âché et quelques redites.
Lire la suite sur le PDF accessible ICI
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La liturgie dominicale, temps de fête et de repos
La liturgie dominicale, temps de fête et de repos, article pour la revue Radouga. Du P. Simon Noël osb, sur son blog :
La profanation du dimanche
En 1846, eut lieu à La Salette, en France, l'une des apparitions de la Sainte Vierge, reconnues par l’Église. La Mère de Dieu donna aux deux petits bergers, Mélanie et Maximin, un message de pénitence, dont voici les premières paroles : Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle. Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres. Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.
En écho aux paroles de certains prophètes de l'ancien testament, qui dénonçaient déjà ce péché, Notre-Dame fait au peuple de Dieu en notre temps le reproche de la profanation du jour du Seigneur. Hélas la situation s'est encore dégradée dans ce domaine de nos jours et il est urgent que les chrétiens redécouvrent toute une spiritualité du dimanche, pâque hebdomadaire, qui rythme toute l'année liturgique.
L'enseignement du concile
Voici ce que dit à ce sujet la constitution Sacrosanctum Concilium, du concile Vatican II : L’Église célèbre le mystère pascal, en vertu d’une tradition apostolique qui remonte au jour même de la résurrection du Christ, chaque huitième jour, qui est nommé à bon droit le jour du Seigneur, ou dimanche. Ce jour-là, en effet, les fidèles doivent se rassembler pour que, entendant la Parole de Dieu et participant à l’Eucharistie, ils fassent mémoire de la passion, de la résurrection et de la gloire du Seigneur Jésus, et rendent grâces à Dieu qui les « a régénérés pour une vivante espérance par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts » (1 P 1, 3). Aussi, le jour dominical est-il le jour de fête primordial qu’il faut proposer et inculquer à la piété des fidèles, de sorte qu’il devienne aussi jour de joie et de cessation du travail. Les autres célébrations, à moins qu’elles ne soient véritablement de la plus haute importance, ne doivent pas l’emporter sur lui, car il est le fondement et le noyau de toute l’année liturgique (n° 106).
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Euthanasie : 15 ans après sa dépénalisation en Belgique, qui sont les victimes collatérales ?
Lu sur le site Gènétique :
« En Belgique, l’euthanasie a été dépénalisée le 28 mai 2002. 15 ans après, la pratique s’est développée et la loi a été étendue. Mais les conséquences sont lourdes pour l’ensemble de la société.
Votées à l’origine pour accompagner la fin de vie de personnes confrontées à des souffrances physiques ou psychiques insupportables, les lois dépénalisant l’euthanasie ou le suicide assisté ont engagé les pays sur une pente glissante. En Belgique, l’euthanasie peut désormais être demandée par des mineurs, des personnes en détresse psychique, ou des personnes atteintes de polypathologies dues à l’âge... Aux Pays-Bas, alors qu’un médecin vient d’administrer contre son gré un cocktail létal à une personne démente, la ministre de la santé parle d’élargir l’accès de ce « service » aux personnes de plus de 75 ans qui estiment avoir eu une « vie complète ». Il y a un an, la France a ouvert la boîte de Pandore en autorisant la sédation profonde et continue jusqu’au décès avec arrêt des traitements. Une euthanasie qui ne dit pas son nom. A l’autre bout du monde, la Nouvelle Zélande s’interroge à son tour sur l’opportunité d’une telle législation. Mais à mesure que se multiplient les lois permissives, les conséquences délétères de l’euthanasie se disent.
15 ans après la dépénalisation de l’euthanasie en Belgique, Carine Brochier de l’Institut Européen de Bioéthique (IEB) en analyse pour Gènéthique les dommages collatéraux.
Gènéthique : Quel est votre premier constat ?
Carine Brochier : Les promoteurs de l’euthanasie affirment que « tout est maîtrisé ». Je ne le crois vraiment pas. L’application de la loi sur l’euthanasie est difficile à contrôler principalement parce qu’elle est soutenue par deux concepts : celui de l’autonomie du patient et celui de la souffrance physique ou psychique insupportable qu’il est difficile d’appréhender. Ce concept n’est ni mesurable, ni quantifiable. Il est donc forcément tributaire d’une évaluation ou d’un ressenti purement subjectif qui, de ce fait, échappe à tout contrôle. L’individu autonome en est le seul maître, car il peut même refuser que le médecin allège sa souffrance. La justification de l’acte a par ailleurs évolué. Actuellement, l’argument de la souffrance inapaisable est difficilement recevable parce que la prise en charge en soins palliatifs, lorsqu’ils sont performants et disponibles, permet de la soulager dans 96% des cas. Le diktat aujourd’hui est celui de l’autonomie du patient tout puissant qui s’impose aux médecins : « Faites ce que je vous ai demandé ! Faites ce que je veux ». Et ce, quelles que soient les alternatives possibles comme, par exemple, les soins palliatifs. C’est tellement fort que l’euthanasie est en passe d’être banalisée, de devenir un « acte de soin » comme un autre, accessible plus ou moins facilement, et même intégré dans la dénominatif des « Soins palliatifs intégraux ». L’euthanasie est présentée par les médias comme étant la meilleure façon de mourir sans souffrance, sans souci, en toute liberté pour ne pas se sentir « passer ».
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Patrimoine religieux: restaurer ne signifie pas réaffecter
Le Christ de la Portioncule semblait dire à saint François d’Assise « va et restaure mon Eglise qui tombe en ruine » : une exhortation que François prit d’abord à la lettre en relevant de ses mains, sa truelle, son marteau et ses clous la petite église du VI e siècle avant de comprendre que l’appel visait l’Eglise du Christ elle-même : l’un ne va pas sans l’autre. JPSC
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L’Université « catholique » de Louvain (U.C.L.) réaffirme qu’elle soutient l’avortement
Lu sur le site « diakonos.be »
« Stéphane Mercier, chargé de cours invité à l’UCL, a publié un texte qui laisse peu de doutes sur son opposition radicale à l’avortement. Une situation qui dérange, alors qu’il enseigne la philosophie en première année de bac. Selon Tania Van Hemelrijck, conseillère du recteur à la politique du genre, le dossier concernant le chargé de cours est à l’instruction auprès des autorités de l’UCL.
L'UCL a très rapidement réagi. Par voie de communiqué, les autorités de l’université catholique ont fait savoir qu'elles avaient pris connaissance de ces écrits et qu'elles "ont immédiatement convoqué la personne concernée afin de l’entendre et d’instruire le dossier. La personne sera entendue afin d’éclaircir le statut de cet écrit et l’usage éventuel qui en est fait dans le cadre de son enseignement".
"Quelle que soit l’issue de l’instruction, le droit à l’avortement est inscrit dans le droit belge", rappelle le communiqué. "Et la note dont l’UCL a connaissance est en contradiction avec les valeurs portées par l’université. Le fait de véhiculer des positions contraires à ces valeurs dans le cadre d’un enseignement est inacceptable". ...
Voir ici, sur le site RTBF Info :"Avortement pire que le viol?": un chargé de cours convoqué devant les autorités de l'UCL
En réalité, la loi belge ne définit pas l’avortement comme un droit (il reste inscrit dans le code pénal) : elle suspend les poursuites légales si un certain nombre de conditions sont remplies. Mutatis mutandis, le suicide n’est pas non plus défini comme un droit : simplement, les poursuites sont éteintes par le fait du décès de l’auteur de l’infraction.
Quand bien même la loi définirait l’avortement comme un droit, de quel « droit » serait-il interdit de contester son bien-fondé ? Antigone posait déjà ce genre de question au roi Créon (Sophocle, Ve siècle avant Jésus-Christ).
JPSC
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26 mars 2017 : Marche pour la vie à Bruxelles
Samedi 25 mars à 20 heures à la Veillée pour la Vie à l'église Sainte-Catherine (Place Sainte-Catherine, métro Sainte-Catherine) à Bruxelles.
Dimanche 26 mars à 15h au Mont des Arts, marche pour la Vie !
JPSC
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Bruxelles, la réorganisation de l’Église fait des remous
De Marie Malzac, correspondante du journal « La Croix » à Bruxelles :
« Dans la capitale belge, plusieurs décisions du diocèse ont suscité l’incompréhension des fidèles. Certains reprochent à la hiérarchie de s’en tenir à un rôle de gestionnaire et de ne pas insuffler la dynamique nécessaire à la revitalisation de l’Église en Belgique.
La nouvelle a fait l’effet d’un séisme. À la mi-février, les Fraternités monastiques de Jérusalem, implantées autour de l’église Saint-Gilles de Bruxelles depuis une vingtaine d’années, ont annoncé leur départ prochain de Belgique. Dans le cadre du regroupement des paroisses de la ville en « unités pastorales » voulu par le vicariat de la capitale belge (1), les religieux auraient dû déménager mais aucune solution satisfaisante n’a pu être trouvée, suscitant de nombreuses interrogations parmi les fidèles.
Quelques mois auparavant, un autre événement avait secoué le monde catholique : la dissolution de la Fraternité des Saints-Apôtres, officiellement parce que cette œuvre attirait trop de séminaristes venus de France, les soustrayant de fait à leur diocèse d’origine. Mais plus officieusement, la figure de son fondateur, le très charismatique P. Michel-Marie Zanotti-Sorkine, ne faisait pas l’unanimité.
Ces deux décisions, prises de façon totalement indépendante, ont jeté le trouble chez certains catholiques. « Pourquoi le départ de ces deux communautés, alors que l’on manque de prêtres ? », s’est ainsi demandé une partie des fidèles.
Regrouper les 108 clochers
Pour comprendre la situation actuelle, il faut remonter à 2005. À cette époque, dans le contexte d’une ville où la pratique a fortement diminué au cours des dernières décennies, les 108 clochers (autant qu’à Paris, pour une population bien moindre) apparaissent trop nombreux. L’Église locale décide donc d’un redécoupage administratif en « unités pastorales », quitte à fermer certaines églises. D’autant qu’en Belgique, l’Église n’est pas propriétaire des lieux de culte, et qu’il devenait de plus en plus délicat de demander des subsides publics pour maintenir en état des espaces peu fréquentés.
« Cette réorganisation est une décision responsable », justifie Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Bruxelles depuis six ans, qui veut désormais miser pour son vicariat sur des « pôles » capables de concentrer « des propositions pastorales attractives ». Conscient des « bouleversements » suscités, il a consacré une partie de sa lettre pastorale pour le Carême 2017 à la question de « l’avenir des unités pastorales », afin d’expliquer les changements en cours, visant à s’accorder « aux nouveaux besoins des chrétiens dans la ville ».
« Les évêques ne peuvent pas se permettre de multiplier les postes », confirme le P. François Vanandruel, prêtre de l’Emmanuel et responsable de l’unité pastorale des Sources vives, dans le sud de Bruxelles. « Cette réforme donne toutefois à certains l’impression d’un diocèse plus ’’gestionnaire de faillite’’ que moteur d’évangélisation », remarque un bon observateur de la situation de la ville.
Des réformes pas évidentes
« On ne veut pas creuser notre tombe », martèle en ce sens Véronique Hargot, à l’initiative avec son mari de l’association des Amis de Sainte-Catherine. Cette église du centre-ville, fermée après le redécoupage, a été rouverte en 2014 et confiée à la Fraternité des Saints-Apôtres. Aujourd’hui, ses prêtres animent toujours les lieux, mais ne peuvent plus se revendiquer de cette œuvre sacerdotale puisque celle-ci est désormais dissoute.
Mais si les interrogations semblent partagées par un grand nombre, seule une petite minorité exprime des revendications, de façon parfois très virulente. « Il faut faire preuve de réalisme, et les évêques ont sur toutes ces questions une vision beaucoup plus large que nous », reconnaît Martin Van Benghenem, enseignant de 25 ans et coordinateur du « Pôle jeunes XL », une initiative mise en place par le vicariat à l’église Sainte-Croix, dans un quartier branché de la ville.
« Il fallait du courage pour s’atteler à des réformes pas évidentes, sur lesquelles la charge affective a toutefois sans doute été sous-estimée », appuie le P. Vanandruel. Un autre prêtre juge ainsi que, pour accompagner ces changements, « la communication du vicariat n’a pas toujours été bonne ».
Un manque de communication du vicariat
De son côté, l’archevêque de Malines-Bruxelles, le cardinal Joseph De Kesel, se tient à distance de cette réorganisation, qu’il a lui-même mise en place il y a une dizaine d’années, lorsqu’il était à la tête du vicariat. Les tensions mises à jour au cours des derniers mois témoignent quoi qu’il en soit d’un réel malaise.
PORTRAIT Un évêque, un diocèse multiple
« D’un côté, une jeunesse belge active et très engagée, bien que peu nombreuse, de l’autre une hiérarchie qu’elle ne sent pas toujours encourageante », regrette Lucie (2), jeune Française installée en Belgique depuis peu. « Les évêques nous invitent à être sel de la terre, mais certains voudraient aussi pouvoir être lumière », résume Martin Van Benghenem. « L’enjeu, juge-t-il, est que tous puissent cohabiter sereinement, pour que les catholiques belges retrouvent leur voix dans la société. »
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(1)Le vicariat de Bruxelles
Il compte 107 paroisses réparties en onze unités pastorales néerlandophones, 25 unités pastorales francophones et 42 communautés d’origine étrangères.
Il dispose de 250 prêtres, dont 158 nommés en pastorale territoriale francophone.
Un bon nombre d’entre eux ne sont pas directement engagés dans des paroisses, appartenant à des ordres ou congrégations ou déjà à la retraite. En pastorale territoriale francophone, 20 prêtres diocésains ont moins de 65 ans.Il recense également 30 diacres et une centaine d’animateurs pastoraux. »
Ref. À Bruxelles, la réorganisation de l’Église fait des remous
JPSC
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Une étude universitaire le démontre : le christianisme disparaît partout où l’on veut l’adapter aux dernières nouveautés
De diakonos.be :
UNE ÉTUDE UNIVERSITAIRE MONTRE LE LIEN ENTRE MODERNISME ET DÉCLIN DE L'ÉGLISE
Les chrétiens “conservateurs” sur le plan théologique ont davantage de succès que les libéraux. Et ceci se vérifie autant pour les communautés catholiques que protestantes. Telle est la conclusion d’une étude menée au “Redeemer University College” d’Anaster au Canada. Le professeur Kevin Flatt, l’un des auteurs de cette étude, en a présenté le contenu dans le “Catholic Word Report”.
Son travail a porté essentiellement sur des ordres et des communautés religieuses de l’Eglise catholique. Il a relevé que les institutions qui s’appliquent à vivre selon des règles religieuses traditionnelles, où l’on conserve le port d’un habit religieux, qui restent fidèles aux enseignements de l’Eglise, ont davantage de nouvelles recrues, souvent jeunes. D’après ceux qui ont collaboré à l’étude, cette tendance remonterait aux années 1980.
A l’inverse, les communautés religieuses qui se sont éloignées du style de vie traditionnel et se sont adaptées à l’évolution du monde séculier sont souvent victimes de défections dans leur rang. Et ce, plus encore dans le monde protestant que dans l’Eglise catholique.
Comment comprendre ces liens de cause à effet ? Si une communauté religieuse veut pouvoir se maintenir au sein d’une culture sécularisée, elle se doit d’élaborer consciencieusement ses choix de vie et d’avoir une identité claire la distinguant nettement des autres groupes et des autres croyances. Quiconque est intimement convaincu de la vérité transmise par le “Credo”, fait confiance au message biblique et se donne pour tâche l’évangélisation, remplit bien ces conditions.
Mais les groupes qui remettent en cause ces vérités, qui placent tous les chemins spirituels sur un pied d’égalité et pour qui le mot “dogme” est un gros mot, ces groupes-là ne savent rien répondre lorsqu’on leur pose la question : « Pour quelle raison est-ce que je devrais me lever le dimanche et venir dans ton église ? »
Depuis les années 1960, il est de bon ton, aussi bien chez les protestants que chez les catholiques, de décréter que le christianisme doit s’adapter faute de quoi il finira par disparaître. Mais l’évolution constatée ces dernières décennies montre plutôt le contraire : le christianisme disparaît partout où l’on se soucie de l’adapter sans arrêt aux dernières nouveautés.
Résumé d’après Kathnet (Trad. MH/APL) -
Centième anniversaire des apparitions à Fatima: plusieurs chefs d’Etat se joindront au pape François
De zenit.org (Anita Bourdin) :
Fatima: des chefs d’Etat se joignent au pape François
Cinq sont déjà annoncés, aux côtés du président portugais
Après le président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, d’autres présidenst annoncent leur présence auprès du pape François lors de son pèlerinage à Fatima pour le centenaire des apparitions, à la Cova da Iria.
Ce sont les présidents de la Colombie, Juan Manuel Santos, et celui su Paraguay, Horacio Cartes, qui se rendront au Portugal le 12 mai prochain.
Le président Rebelo de Sousa l’a lui-même annoncé à la radio catholique portugaise « Radio Renascença » de ce 18 mars 2017.
A leurs côtés aussi les chefs d’Etat de Sao Tomé, du Cap Vert et de Guinée Bissau, même si le Vatican a précisé qu’il s’agissait d’un pèlerinage et non d’une visite d’Etat.
Le pape arrivera à 16h à l’aéroport de Monte Real, au nord de Lisbonne, et deux heures plus tard il sera à Fatima. Il atterrira au stade de football et il se rendra au sanctuaire de Fatima, à 3 kilomètres de là, en papamobile.
A son arrivée, le pape se rendra directement à la chapelle édifiée sur le lieu des apparitions de 1917 (13 mai-13 octobre). Il présidera différents événements et la procession aux flambeaux.
Il passera ensuite la nuit, comme Jean-Paul II et Benoît XVI, à la Maison Notre Dame du Carmel (Casa de Nuestra Señora do Carmo).
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Ce qu'est un bon confesseur selon le pape François qui n'exclut pas le recours aux exorcistes
Lu sur zenit.org (Anne Kurian) :
Portrait-robot du « bon confesseur » selon le pape François
« Confesser est une priorité pastorale… On confesse chaque fois qu’on te le demande », a affirmé le pape François devant les participants au XXVIIIème Cours annuel sur le for interne organisé par la Pénitencerie apostolique, qu’il a reçus le 17 mars 2017 au Vatican. Le pape a brossé le portrait robot du « bon confesseur », en trois points : immergé dans la relation avec le Christ, capable de discernement et prêt à saisir l’occasion d’évangéliser.Le tribunal de la Pénitencerie est « le type de tribunal que j’aime beaucoup », a confié le pape François, « parce que c’est un ‘tribunal de la miséricorde' ». Il a exhorté les pasteurs à se rendre quotidiennement « dans les périphéries du mal et du péché ». « S’il vous plaît, a-t-il insisté, qu’il n’y ait pas de panneaux : ‘Confessions uniquement le lundi, le mercredi de telle à telle heure' ».
Au cours de la rencontre, le pape a aussi évoqué la légende de « la Vierge des mandariniers », qui fait entrer les voleurs « par la fenêtre », au Paradis : « lorsqu’ils meurent, il y a la queue devant Pierre qui a les clés … ; et la Vierge Marie, quand elle voit l’un d’entre eux, lui fait signe de se cacher ; et puis lorsqu’ils sont tous passés, Pierre ferme et la nuit tombe et la Vierge Marie l’appelle par la fenêtre et le fait entrer par la fenêtre ».
Le pape a longuement détaillé trois aspects qui caractérisent un « bon confesseur » : c’est « avant tout un véritable ami de Jésus », ce qui exige de « cultiver la prière ». En effet, « un confesseur qui prie sait bien qu’il est lui-même le premier pécheur et le premier pardonné. On ne peut pardonner dans le sacrement sans être conscient que l’on a été pardonné avant. Et la prière est donc la première garantie pour éviter toute attitude de dureté qui juge inutilement le pécheur et non le péché ».
« Le bon confesseur est, en second lieu, a poursuivi l’évêque de Rome un homme de l’Esprit, un homme du discernement ». Un discernement nécessaire pour donner une réponse adaptée aux « troubles spirituels », y compris en appelant un exorciste si nécessaire. Et le pape de déplorer : « Que de mal est fait à l’Église par ce manque de discernement ! (…) Le confesseur ne fait pas sa volonté et n’enseigne pas sa propre doctrine. Il est appelé à faire toujours et seulement la volonté de Dieu ».
Enfin, troisième point : « Le confessionnal est aussi un véritable lieu d’évangélisation. En effet, il n’y a pas d’évangélisation plus authentique que la rencontre avec le Dieu de la miséricorde. (…) Parfois il sera nécessaire de ré-annoncer les vérités de la foi les plus élémentaires, (…) parfois, il s’agira d’indiquer les fondements de la vie morale ».
AK
Discours du pape François