BELGICATHO - Page 1234
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Bruxelles (Stockel), 20-26 mars : Retraite de Carême animée par la Communauté Saint-Jean
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Rome : premières rencontres de chant grégorien avec une large participation belge
L’Académie de Chant grégorien de Belgique (Communauté Wallonie-Bruxelles) a proposé, en collaboration avec la Chorale Cum Jubilo de Watou (Flandre occidentale), une session à Rome à l’occasion de l’entrée en Carême. Le succès de la manifestation a surpris les organisateurs: 80 chanteurs, venus de 12 pays ont participé à l’événement. Lu sur "cathobel" le site interdiocésain francophone de Belgique, ce 13 mars 2017 :« Au cours de cette session de 5 jours, les participants ont préparé le répertoire grégorien du Mercredi des Cendres. Les différents Offices de la journée, laudes, tierces, sextes, nonnes ainsi que la messe ont été chantés dans différentes basiliques de la ville, notamment Sainte Marie Majeure et Saint Paul hors les murs ainsi que Saints Jean et Paul al Celio, dont Mgr Joseph De Kesel est le Cardinal-prêtre. Ce fut donc une journée de pèlérinage chantant à travers toute la Ville Sainte. Une expérience inoubliable.
Un des grands moments du séjour romain, fut aussi la messe du lundi 27 février que les grégorianistes ont chantée en la Basilique Saint-Pierre à 17h.
Les portes de toutes ces belles églises se sont ouvertes grâce à l’aide précieuse de Monseigneur Dirk Smet, recteur du Collège pontifical belge à Rome, qui accepta de célébrer lui-même certains des offices.
La Schola était composée de chanteurs venus de toute l’Europe, Belges francophones et néerlandophones, Lituaniens, Estoniens, Hollandais, Hongrois, Français, Allemands, Anglais, Polonais, Espagnols et Suisse, dirigés par le chef estonien Jaan-Eik-Tulve.Le séjour fut aussi l’occasion de s’intéresser au rôle de l’Eglise dans le monde. Gérald Messiaen, Président de l’Académie de chant grégorien , avait choisi comme thème de la session « Loquetur pacem gentibus » (Za. 09,10) (Il annoncera la paix aux nations) dans la cadre du centenaire de la guerre 1914-1918. C’est ainsi que Philippe Chenaux, professeur d’histoire de l’Église moderne et contemporaine à l’Université du Latran a parlé des «Tentatives de paix de Benoît XV et de Mgr. Pacelli (le futur pape Pie XII) en 1917» lors d’une brillante conférence qui s’est tenue à la Résidence de l’ambassade de Belgique auprès du Vatican, rehaussée par la présence de l’Ambassadeur, Monsieur Jean Cornet.
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Verviers (Sainte-Julienne), dimanche 19 mars : messe et concert par l'ensemble Cantabile (Eupen)
Nous avons le plaisir de vous inviter à la messe
suivie d'un moment musical,
le dimanche 19 mars 2017 à 11H00
à l'église Sainte-Julienne (Verviers)
L'ensemble vocal Cantabile d’Eupen
interprètera
des oeuvres de Thalis, Dubra, Duruflé,
Hogan, Gjeilo et Nees
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« Une goutte de lait » : une demande urgente de l’Aide à l’Église en Détresse pour aider les enfants à Alep
D'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :
« Une goutte de lait » : demande urgente de l’Aide à l’Église en Détresse pour aider les enfants à Alep.
Les combats dans la partie orientale d’Alep ont, pour l’instant, cessé, et compte tenu du calme relatif, les gens reviennent lentement pour voir ce qui reste de leurs maisons. Les destructions et l’impact sur les infrastructures sont importants, et les besoins énormes : nourriture, combustible pour le chauffage, eau et électricité. La Fondation pontificale « Aide à l’Église en Détresse », qui a continuellement fourni des fonds aux chrétiens de Syrie depuis le début de la guerre, s’attèle maintenant, avec ses partenaires locaux, à l’une des principales préoccupations des familles chrétiennes à Alep : du lait pour leurs enfants.
En ces temps de disette, le lait est essentiel pour la croissance et le bien-être de ces enfants. Le projet appelé « Une goutte de lait » vise à assurer chaque mois aux enfants chrétiens d’Alep de moins de dix ans un approvisionnement en lait.
Le projet œcuménique, mis en œuvre depuis mai 2015, a été grandement apprécié et continue de l’être par toutes les Églises chrétiennes d’Alep, car c’est le seul programme qui aide tous les chrétiens indépendamment de leur rite ou de l’Église à laquelle ils appartiennent. Mais le financement de ce projet très important est en péril. Bien qu’Alep soit calme et ne soit donc plus au cœur des préoccupations des médias internationaux, les conditions de vie y sont épouvantables : 80 % de la population d’Alep a été déplacée et 70 % vit en dessous du seuil de pauvreté. Le nombre de familles ayant besoin de colis alimentaires rien que pour survivre a considérablement augmenté.
Le docteur Nabil Antaki, un gastro-entérologue syrien qui est resté auprès de la population pendant les bombardements et qui coordonne maintenant ce projet, a instamment demandé davantage d’aide pour que le programme de fourniture de lait soit maintenu. « Nous distribuons du lait chaque mois à environ 2.850 enfants : 2.600 enfants reçoivent du lait en poudre, et 250 reçoivent du lait spécial pour nourrissons. Les bébés non allaités par leur mère reçoivent un lait qui leur est spécialement destiné. Le nombre total de bénéficiaires varie chaque mois en fonction du nombre de naissances et de l’émigration des familles », explique le docteur Antaki.
Georgina, mère de trois enfants, explique à l’Aide à l’Église en Détresse combien ce projet est important pour elle et sa famille : « Myriam a dix ans, Pamela a six ans. Nous faisons partie des bénéficiaires du projet “Une goutte de lait”. Myriam et Pamela reçoivent chacune un kilo de lait en poudre par mois. La santé de Pamela était critique du fait qu’elle avait été touchée par des éclats de bombe dans le dos, et maintenant qu’elle a récupéré, elle a besoin de lait pour améliorer sa santé et se renforcer. Ce projet est très important pour moi et ma famille, et je tiens vraiment à ce qu’il continue ».
Les enfants d’Alep ont déjà été privés d’une enfance paisible et épanouissante. Il ne faudrait pas qu’ils soient privés du lait nécessaire à leur croissance et à leur santé. L’Aide à l’Église en Détresse a donc assuré le docteur Antaki de notre aide aux enfants d’Alep.
L’Aide à l’Église en Détresse donnera 18.750 € par mois pendant toute l’année 2017, soit un total de 18.750 € x 12 = 225.000 €
Par Maria Lozano
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Sédation : le médecin doit-il obéir à un patient qui la demande ?
Du bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :
Sédation : le médecin doit-il obéir à un patient qui la demande ?
Une décision du conseil de discipline des soins de santé (RTG) de La Haye vient attiser le débat autour de la sédation en phase terminale aux Pays-Bas. Dans un jugement récent, le conseil de la RTG a en effet condamné un spécialiste en gériatrie qui n’avait pas jugé opportun de sédater une patiente de 102 ans qui le demandait. Celle-ci exprimait en effet le désir de ne plus vivre. Le gériatre mis en question affirme que sa patiente était calme, dormait bien et réagissait bien aux doses de morphine. Aucun symptôme réfractaire physique n’était observé, selon lui.
Ce n’est pas l’avis du Conseil qui a estimé que le médecin devait également prendre en considération la souffrance psychique d’être encore en vie, alors que la patiente souhaitait mourir. Le Conseil a donc laissé entendre que le seul fait de vouloir mourir, peut être qualifié de « symptôme réfractaire », qui, ne pouvant être « atténué », constitue une raison valable à la sédation.
De son côté, le Collège disciplinaire de la Fédération des médecins néerlandais (KNMG), qui a été saisi de l’affaire, a rappelé que la décision de plonger un patient dans un état d’inconscience par sédation ne dépend ni de la famille ni du patient, mais bien du médecin. Ceci est d’ailleurs spécifié dans la directive de la KNMG sur la sédation palliative.Cette Directive pose deux conditions cumulatives pour pouvoir pratiquer la sédation. Premièrement, le décès doit être prévisible à brève échéance (une ou deux semaines). Deuxièmement, un ou plusieurs symptômes réfractaires doivent être présents chez le patient. « la sédation palliative est une intervention médicale, et qui repose sur la responsabilité du médecin, quant à la décision et l’exécution de la sédation. » Le médecin, devant agir en connaissance de cause, doit logiquement obtenir l’accord du patient, mais c’est le médecin seul qui prend la décision de plonger le patient dans le coma. Il n’y a donc pas de décision bilatérale, mais bien unilatérale, émanant du médecin. Il n’est donc pas question d’accorder automatiquement la sédation à un patient qui la demande.
La famille de la personne décédée naturellement a toutefois porté plainte, arguant que le désir de mourir était un symptôme réfractaire et que, sur cette base, les médecins ne pouvaient refuser la sédation. Ce refus dans ce cas précis aurait causé, disent-ils, une souffrance physique et psychologique à la patiente qui aurait, selon la famille pu être évitée. C’est sur cette base que le médecin a reçu un blâme émanant du Conseil de discipline des soins de santé (RTG).
Source : Nederlands Tijdschrift voor Geneeskunde
Qu'est-ce que la sédation ? Voir Fiche Didactique "Fin de vie : s'entendre sur les mots"
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5 millions d'étrangers menacés d'expulsion en Arabie Saoudite
Lu sur le site du Courrier International :
Arabie Saoudite. Contre les étrangers, mesures restrictives et racisme grandissant
Les travailleurs immigrés sont désormais persona non grata en Arabie Saoudite. Les autorités multiplient les expulsions tandis que les médias reflètent un climat de racisme.
“Tous les citoyens qui aiment leur pays en seront ravis : on va discuter d’un projet d’expulsion de 5 millions d’étrangers”, se félicite le quotidien saoudien Okaz.
“Occupation sournoise”
Le sujet a été proposé à la discussion au Majlis Al-Choura, un conseil consultatif nommé par le roi. C’est Sadaqa Al-Fadhel qui en est l’initiateur et qui explique ses motivations en ces termes : “Ces étrangers ne sont pas là pour travailler de manière régulière, ni pour des raisons religieuses [de pèlerinage à La Mecque], mais pour coloniser notre pays. […] Ils forment comme un peuple intrus qui cherche à s’imposer dans notre pays à travers une occupation sournoise. À long terme, notre pays risque de se retrouver contraint d’accepter leur présence, à cause de pressions internationales.”
Loin de condamner le racisme de ce discours, le journal s’en félicite :
Aucun peuple n’accepterait qu’il y ait des générations de personnes insaisissables qui changent la démographie, qui constituent de graves dangers et qui nous embêtent sur le plan sécuritaire et sur le plan de notre vie sociale.”
Une mesure populaire
Cette idée d’expulsion massive a globalement rencontré un écho positif dans la presse saoudienne. L’Arabie Saoudite compte environ un tiers d’étrangers parmi sa population, pour beaucoup des travailleurs peu qualifiés, dont de nombreux chauffeurs privés et bonnes originaires notamment du sous-continent indien et d’autres pays d’Asie.
Beaucoup travaillent également sur les chantiers. Or le secteur du BTP subit de plein fouet la baisse des prix du pétrole. Des milliers de travailleurs du secteur avaient cessé de percevoir leur salaire en 2016. Cela avait donné lieu à des scènes d’émeutes, notamment en ce qui concerne le fameux Bin Laden Group, la plus grosse entreprise du secteur dans le pays et une des plus grandes du Moyen-Orient. Quarante-neuf grévistes, qualifiés de “meneurs”, ont été condamnés à plusieurs mois de prison et à trois cents coups de fouet pour sédition en début d’année, selon le site saoudien Weam.
“L’Arabie Saoudite aux Saoudiens”
Il s’agit également pour les autorités saoudiennes de concrétiser la “saoudisation de l’emploi”. Ainsi, dans le cadre des réformes économiques projetées par le jeune vice-prince héritier Mohamed ben Salmane, une surtaxe sera graduellement instaurée pour les travailleurs étrangers, et ce à partir du second semestre 2017. Elle devrait atteindre 400 riyals (100 euros) mensuels d’ici à 2020.
Cette mesure peut être “populaire dans le pays, où des slogans tels que ‘l’Arabie Saoudite aux Saoudiens’ se répandent sur les réseaux sociaux dans le contexte d’un ralentissement économique”, note le quotidien émirati The National.
Quelque 2 millions d’Égyptiens travaillant en Arabie Saoudite vivent également dans la hantise d’être renvoyés dans leur pays, en représailles de la politique du Caire, jugée hostile à l’égard de Riyad, rapporte le site d’information Al-Monitor.
Dans ce contexte, les expulsions se multiplient déjà depuis plusieurs mois. En novembre dernier par exemple, “55 000 sans-papiers ont été expulsés en quarante-cinq jours”, se félicite le journal économique saoudien Al-Eqtisadiah. Ou encore “22 000 en vingt jours” en ce mois de février, toujours selon Al-Eqtisadiah.
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Ce soir, aux Minimes : conférence de Carême sur le Scapulaire du Mont Carmel
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A Bornem : une abbaye qui se ferme et son patrimoine qui se vend
Lu sur la Gazet van Antwerpen :
Bornem: grand intérêt pour la journée de vente à l'abbaye
Plus de six cents personnes se sont rendues samedi à l'abbaye Saint-Bernard à Bornem pour la journée de vente. Elles pouvaient se procurer des meubles, acheter une pièce d'art ou de mobilier comme souvenir de l'abbaye qui sera bientôt transformé en unités de logement. Une vente des œuvres les plus précieuses de l'art se tiendra à l'hôtel de vente aux enchères Bernaerts à Anvers. Le produit des ventes sera utilisé pour restaurer des oeuvres d'art de l'abbaye.
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Une superette "décommercialisée" pour devenir une chapelle
Hainaut: une chapelle inaugurée dans une ancienne supérette
Voir la video : http://www.rtbf.be/auvio/detail_givry-messe-dans-une-ancienne-grande-surface?id=2193717
On parle souvent des églises désacralisées qui deviennent des maisons, des restaurants, des magasins. Mais dans le village de Givry, près de Mons, l'inverse s'est produit. Ce dimanche matin, une nouvelle chapelle a été inaugurée et bénie. Elle est installée dans une ancienne supérette rachetée par la commune.
De la supérette, il ne reste qu'une entrée abandonnée. La nouvelle chapelle a sa propre porte, au-dessus de laquelle on peut lire le nom de Saint-Sébastien.
Une véritable église d'ici 10 ans?
L'abbé Fernand Delange a béni les murs et des fidèles, effaçant ainsi l'ancienne utilisation du lieu. Il explique: "Evidemment ils ont été habitués à venir faire leurs courses ici mais bon, c'est un beau lieu, bien transformé. La commune y a mis du sien."
Cela fait longtemps que les paroissiens attendaient un lieu de culte à Givry. "Comme on a plus d'église, la communauté est obligée de nous donner un lieu de culte", explique une fidèle.
Et en effet, sur la place du village, l'église est abandonnée depuis 1979 car le bâtiment devenait dangereux. Le rêve de la paroisse est d'y retourner un jour. Liliane Rigotti présidente de la fabrique d'Eglise: "Il y a un dossier pour notre église Saint-Martin. On y travaille. J'espère que d'ici 10 ans on pourra l'ouvrir."
En attendant, les chrétiens continuent de prier là où, hier, ils faisaient leurs courses.
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Le groupe Croissance en butte à l'hostilité du Centre d'Action Laïque
Depuis le mois de mai 2016, le Groupe Croissance est l’objet de diffamation de la part du CAL (Centre d’Action Laïque). Le Groupe Croissance intervient principalement dans les écoles secondaires du réseau libre pour faire réfléchir les jeunes en matière de vie relationnelle, affective et sexuelle. Leur message se base sur le respect de l’autre, l’unité de la personne, la sexualité responsable, l’amour durable, la beauté de la relation sexuelle, le respect de soi et la transmission de la vie. Les 25 animateurs sont des professionnels compétents qui travaillent bénévolement : sexologues, enseignants, infirmiers, médecins, pères et mères tous formés à l’écoute, l’animation, la sexologie et la physiologie.
Le groupe a fait en 2015-2016, 170 animations dans 30 écoles pour 3730 élèves.
Cela ne semble pas plaire aux sympathisants du CAL qui, depuis mai 2016 jusqu’à maintenant, par de nombreux médias interposés, par la radio et la TV ainsi que par des questions au Parlement de la Communauté Française jettent la suspicion sur le contenu des animations par la technique des déformations de propos et d’amalgame. Les griefs repris sont toujours les mêmes : infiltration d’un groupe anti-avortement, absence de neutralité, manque de rigueur dans les animations, culpabilisation des élèves, identité chrétienne. Les journalistes font état de lettres d’élèves qu’ils ont pu lire. Malgré ses demandes répétées, le Groupe Croissance ne parvient pas à en voir les copies même anonymes …La Ministre Schyns (CDH) a diligenté une inspection dans une école de Bruxelles. Le rapport signale que les inspecteurs n’ont pas rencontré de problème avec le Groupe Croissance.
Depuis 2012, la Communauté Française a rédigé deux textes légaux pour baliser et pérenniser le projet EVRAS pour « Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle » dans les écoles. Toutes les écoles sont donc tenues de programmer des animations EVRAS. La Communauté Française s’est attelée aujourd’hui à l’étude d’une labellisation des groupes qui seraient reconnus comme partenaires des écoles dans le cadre de l’EVRAS.
Comme l’écrit fort bien le journaliste Bosco d’Ottreppe dans La Libre Belgique du 8 novembre 2016, l’enjeu est de nature éthique, philosophique et anthropologique. Il est clair que le CAL (Centre d’Action Laïque) et ses sympathisants désirent éliminer des groupes qui ne partagent pas leur vision de la sexualité et de l’amour pour avoir l’exclusivité des interventions EVRAS à travers les Planning Familiaux. Leurs interventions ne respectent en rien la neutralité.
L’enjeu dépasse le territoire de la Communauté Française comme, par exemple, en Flandre où Sensoa qui prône l’avortement, la sexualité hygiéniste et récréative et le genre est devenu incontournable dans les institutions sociales pour jeunes en difficulté ou dans l’enseignement. En France, certaines écoles sont attaquées pour le contenu de ces animations par des groupes laïques et LGBT.
Les jeunes ont besoin, plus que jamais dans une société perturbée, de recevoir un message positif sur la sexualité et l’amour. Ce thème est au cœur de la construction de leur identité et ils sont réellement demandeurs. Avec détermination, le Groupe Croissance veut continuer à faire réfléchir les jeunes rencontrés malgré les sérieuses difficultés survenues depuis 11 mois.
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Ecoles catholiques : quelle éducation affective et sexuelle délivrer ?
Cet article de Pauline Quillon, sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne, illustre la situation des établissements catholiques en France; on fera le rapprochement avec ce qui s'est passé au Collège du Christ-Roi d'Ottignies où des enseignants ont été désavoués par leur direction pour avoir notamment fait appel au groupe "Croissance"...
Éducation affective et sexuelle : l’école catholique prise à partie
Après un nouvel incident touchant un livret distribué au lycée Sainte-Croix de Neuilly, les chefs d’établissement s’interrogent sur leur mission, entre le devoir de prudence et celui d’enseigner les positions de l’Église.
Peut-on encore délivrer de l’anthropologie chrétienne dans les lycées catholiques sous contrat sans s’attirer des ennuis ? Depuis quelques années, ces derniers se trouvent en butte à des polémiques récurrentes, qui prennent parfois à partie le tribunal médiatique. Dernier en date, Notre-Dame de Sainte-Croix de Neuilly a dû faire face, fin février, à une accusation d’homophobie à l’endroit d’un livret intitulé Pour réussir ta vie sentimentale et sexuelle (voir encadré ci-dessous). L’année dernière, en septembre 2016, c’était un manuel de bioéthique de la Fondation Lejeune qui avait suscité la polémique dans différents établissements. En avril 2014, l’affaire Gerson avait aussi défrayé la chronique : le lycée parisien du 16e arrondissement avait dû faire face à un procès pour « dérives intégristes » après des propos tenus sur l’avortement lors d’une intervention d’Alliance Vita.
Dans le cas de Sainte-Croix, l’accusation d’homophobie était-elle justifiée ? Marc Bouchacourt, directeur du lycée des maristes à Lyon, juge que le livret mis en cause ne méritait pas un tel désaveu. Mais il estime que les termes et analyses proposés sont contestables, faute d’être scandaleux. Le livret avance en effet des explications causales de l’attirance homosexuelle pour le moins rapides et peu fondées. « Depuis quelques années, l’Église est sortie de l’explication de l’homosexualité par l’histoire familiale. Réduire une personne à une explication, c’est maladroit et réducteur », analyse-t-il. Et le fait que l’auteur, le Père Jean-Benoît Casterman, ait signé des articles sur des sites classés à l’extrême droite, tel Riposte laïque, a contribué à jeter l’opprobre sur le texte.
Quoi qu’il en soit du bien-fondé ou non du retrait du livret incriminé, l’affaire pose la question de la liberté d’expression dans l’Enseignement catholique. Les chefs d’établissement se trouvent dans des situations inextricables et sont attaqués de toute part.
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Pourquoi il ne faut pas passer à côté de Fabrice Hadjadj
De Céline Hoyeau sur le site du journal La Croix :
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