Finances du Vatican : une façon de servir l'Église
Éclaircissements d'Ernst von Freyberg
Source : Zenit.org - 31 mai - Anne Kurian
Travailler pour les finances du Vatican, c'est « une façon de servir l’Église », estime Ernst von Freyberg, qui témoigne de ses objectifs de « transparence », afin que la lumière de « l’Évangile » soit victorieuse de « l'ombre » y compris dans les transactions financières.
L'avocat d’affaires et industriel allemand, Ernst von Freyberg, a été nommé président de l'« l’Institut pour les oeuvres de religion » (IOR), en février dernier (cf. Zenit du 15 février 2013). Il parle du rôle de l'Institut dans un entretien publié par L'Osservatore Romano du 1er juin 2013.
Pas de but lucratif
L'IOR, explique-t-il, est « au service de l’Église dans le monde », il fournit « une protection pour les fonds des institutions de l'Église, du clergé et des employés du Vatican » mais également soutient financièrement le Vatican « par le surplus généré », si surplus il y a.
L'Institut compte 19.000 clients et près de 7 milliards d'euros sous sa gestion, précise le président, qui souligne que ces clients « ont le choix » et ont choisi l'IOR car ils se sentent « en sécurité » et « bien servis ». En effet, l'IOR n'est pas « une entreprise à but lucratif » et a pour mission « de servir ses clients dans les bons moments comme dans les mauvais moments ».