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BELGICATHO - Page 1811

  • Liège, 5-22 juin : une exposition sur Sant'Egidio

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    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Un livre et une exposition sur Sant'Egidio à Liège

    Le mercredi 5 juin 2013, Sant’Egidio organise à Liège, la présentation du livre « L’art de la paix. La Communauté de Sant’Egidio sur la scène internationale » (Salvator, 2012), ainsi que le vernissage de l’exposition de photographies « Le monde de Sant’Egidio à travers les yeux d’Herman Ricour», au Centre diocésain de formation (CDF) - Séminaire (rue des Prémontrés 40).

    A 18h, à l’Espace Prémontrés, trois intervenants se succèderont pour évoquer l’ouvrage : Paul Vaute (journaliste à La Libre Belgique), Tanguy De Wilde d’Estmael (professeur de relations internationales à l’UCL) et Jan De Volder (expert en relations internationales de la Communauté de Sant’Egidio).

    Le vernissage de l’exposition suivra dans les couloirs du cloître du CDF. L’exposition réunit des clichés du photographe Herman Ricour qui a suivi les traces de Sant’Egidio, pendant un an, en Belgique, en Italie, en Allemagne, en Afrique et en Amérique latine. L’exposition sera accessible du 5 au 22 juin dans les couloirs du cloître du Séminaire.

    Plus d’informations sont disponibles sur le site : www.santegidio.be.

    Sant’Egidio est un mouvement international de laïcs chrétiens qui s’engagent en faveur des plus pauvres de la société : les sans-abri, les personnes âgées, les personnes précarisées. Des actions significatives sont aussi mises en œuvre dans le domaine de dialogue interreligieux, de la médiation pour la paix, de la lutte contre le SIDA et de l’abolition la peine de mort.

    Informations : François Delooz, Tél. 0476/71.01.65, e-mail : liege@santegidio.be

  • Quand la théorie du genre s'invite à l'école

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    La théorie du genre s'immisce à l'école

    Source : Le Figaro.fr, Marie-Estelle Pech, Caroline Beyer

    Le principal syndicat du primaire propose des «outils» pour parler des «nouvelles familles».

    «Est-il nécessaire d'apprendre à nos enfants à aimer les travestis?», peut-on lire en boucle sur les réseaux sociaux. L'information bruisse sur les blogs des sympathisants de la Manif pour tous depuis quelques jours. Le livre Papa porte une robe ferait son entrée dans les salles de classe de l'école primaire. La polémique enfle à la suite d'un colloque du Snuipp, principal syndicat enseignant du premier degré, autour du thème «Éduquer contre l'homophobie dès l'école primaire». À l'occasion de cet événement organisé le 16 mai, jour de lutte contre l'homophobie, le syndicat a «mis à disposition» des professeurs des «outils théoriques et pratiques pour avancer». Libre à eux de s'en inspirer ou non. Le rapport de 192 pages déroule de nombreux chapitres, comme «Le genre, ennemi principal de l'égalité» ou «Déconstruire la complémentarité des sexes» et propose une vingtaine de «préparations pédagogiques» et ouvrages «de référence» - dont le fameux livre. «La littérature jeunesse est un support pertinent pour aborder toutes les questions sensibles», affirme Sébastien Sihr, secrétaire général du syndicat, avant de préciser qu'il s'agit de «suggestions» sans lien avec les programmes scolaires. «Le livre Papa porte une robe permet d'aborder les questions de sexisme et d'homophobie, qui sont liées», poursuit-il.

    Lire la suite sur le site du Figaro

  • Cent mille chrétiens tués chaque année

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    La dénonciation de Mgr Tomasi devant l’ONU : 100 000 chrétiens tués par an

    source : Radio Vatican



    Environ cent mille chrétiens sont tués violemment chaque année à cause de leur foi. C’est le chiffre avancé par Mgr Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège près les Nations Unies et les autres organisations internationales à Genève lors de la 23e session du dialogue interactif entre le Conseil des droits de l’Homme et le Haut-Commissaire. 

    A ce nombre de morts s’ajoute bien d’autres plaies. Les chrétiens, dénonce Mgr Tomasi, sont contraints de tout quitter, de supporter la destruction de leurs lieux de prière ; ils subissent les viols et les enlèvements de leurs chefs comme récemment en Syrie avec les deux évêques orthodoxes. Le Proche-Orient, l’Afrique et l’Asie sont les régions ou les continents où se sont déroulées le plus de violations contre la liberté religieuse. Elles sont le « fruit du sectarisme, de l’intolérance, du terrorisme et de lois d’exclusion » a expliqué le représentant du Saint-Siège. 

    L’Europe, territoire où la présence chrétienne « fait partie intégrante de la société », n’est pas épargnée. « Une tendance émerge qui tend à marginaliser le christianisme dans la vie publique, à en ignorer l’apport historique et social et même à restreindre les capacités des communautés de foi à mener leurs œuvres sociales. »

    L’Eglise présente dans tous les domaines de la société

    A ce propos, Mgr Tomasi a rappelé le poids de l’Eglise dans de nombreux domaines : l’éducation, de la crèche à l’université ; la santé, des dispensaires aux hôpitaux ; le social, au travers des maisons de retraite, des orphelinats ou des centres de réhabilitation sociale. A ces établissements permanents, s’ajoutent les services rendus dans les camps de réfugiés ou de déplacés. 

    Mgr Tomasi a tenu à saluer la Premier ministre du Bangladesh qui a introduit une loi anti-blasphème dans la législation de son pays et le gouvernement italien qui a défendu la liberté de religion. Il a cité également le pape François qui s’est exprimé à l’occasion du 1700e anniversaire de l’Edit de Milan qui ouvra la voie à la liberté religieuse : « que les autorités civiles respectent partout le droit à exprimer publiquement sa foi et acceptent sans préjudice la contribution que le christianisme continue d’offrir à la culture et à la société de notre temps ». 

  • Au-delà de la « manif’ pour tous », un combat d’une autre ampleur :

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    Dans « Famille Chrétienne », Aymeric Pourbaix appelle les catholiques à réinvestir le champ des médias, de l'enseignement, bref, de la culture en général :

    « Je crois aux forces de l’esprit », affirmait François Mitter­rand avant de quitter l’Élysée. François Hollande, lui, n’y croit pas (1), même s’il affiche une certaine « peur du démon » (2), ce qui, après tout, pourrait être le commencement de la sagesse…

    L’actuel chef de l’État serait pourtant avisé de prêter enfin attention aux signes du ciel, comme des esprits facétieux n’ont pas manqué de le noter : après de longues semaines d’hiver prolongé, le soleil a enfin fait sa réapparition dans le ciel, au soir de ce dimanche 26 mai, juste au-dessus de l’esplanade des Invalides à Paris…

    Mieux encore qu’en de vagues « forces », nous croyons à l’Esprit Saint, en sa force qui est aussi douceur, amour et vérité. Et qui, tantôt forte bourrasque, tantôt brise légère, a fini par susciter dans ce pays un vent de liberté, contre tous les conformismes. Si elle n’est pas encore ­déracinée, l’idéologie née de Mai 68 ne tient plus que par la force d’institutions politiques (partis, assemblées) et culturelles (médias, universités) qu’elle a lentement gagnées à sa cause. En un mot, cette idéologie est devenue conservatrice.

    Mais nous, chrétiens, croyons-nous vraiment à la force des idées ? Car il semble que nous ayons abandonné ce champ : dans les médias, dans l’enseignement, dans la culture en général, nous avons, hélas, laissé la place à d’autres, lui préférant les activités rentables, pour assurer l’avenir de nos enfants. C’est ainsi toute la culture, semblable à « l’air que l’on respire » selon ­Thibon, qui demande désormais à être purifiée de ces germes, contraires à l’édification des âmes des plus jeunes.

    Mais n’allons pas nous leurrer pour autant : la cité et la culture chrétiennes parfaites n’existeront pas ailleurs qu’au Ciel. Nous avons à être au milieu de la culture de notre époque comme le sel qui ne se dénature pas, et à y affirmer une transcendance.

    Ce combat culturel, aussi important que celui de la politique, sera long. Il demandera de nombreuses années, et cette patience chère au pape François, celle qui suppose des sacrifices, du souffle et de la persévérance. Mais qui, au bout du compte, produit l’espérance. Et pour nous y aider, nous pourrons toujours trouver l’inspiration dans les chefs-d’œuvre de nos prédécesseurs.

    On trouve ainsi dans ce magnifique Cantique de Jean Racine, mis en musique par Fauré, une haute expression de l’ambition qui nous anime, et qui est d’abord une prière : « Dissipe le sommeil qui rend l’âme insensible, et la conduit à l’oubli de tes lois ».

    ______

    (1) Comme l’a montré le livre enquête de Samuel Pruvot, François Hollande, Dieu et la République (Salvator).

    (2) Jean-Yves Boulic, Ceux qui croient au Ciel et ceux qui n’y croient pas (Grasset).

    Ici : Après la Manif pour tous du 26 mai, un vent de liberté

    Ceci ne concerne pas que la France et regarde prioritairement les laïcs chrétiens, bien plus que les clercs quels qu’ils soient.

  • Une grande première : une adoration eucharistique mondiale dimanche de 15H à 16H

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    Adoration eucharistique mondiale : les fidèles en liaison avec le Pape

    source : Radio Vatican



    Une adoration eucharistique planétaire et simultanée aura lieu dimanche prochain. Pendant une heure, de 15h à 16h en temps universel (GMT), le monde catholique sera en liaison spirituelle avec le pape à Rome. C’est une première dans l’histoire de l’Eglise. Cet événement a été présenté aux journalistes mardi matin par Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation.

    Un événement sans précédent : les diocèses du monde entier seront simultanément en pleine communion avec le pape François dimanche, le temps d’une adoration eucharistique. A Rome, elle se déroulera de 17 à 18h dans la basilique Saint-Pierre. Au même moment, de l’Alaska au Japon, en passant par le Chili, la Nouvelle-Zélande, Israël ou le Vietnam, les évêques feront la même démarche dans leur cathédrale. 

    Mais pas seulement : des paroisses, des congrégations religieuses, des associations et des monastères cloitrés ont accepté de se joindre à cette initiative inédite, voulue par Benoît XVI dans le cadre de l’Année de la Foi. Un réseau invisible de fidèles en prière aux mêmes intentions, sous la devise : « Un seul Seigneur, une seule foi » en signe d’unité et de communion ecclésiale. Difficile de donner des chiffres précis, reconnait Mgr Fisichella, l’adhésion a été planétaire à de rares exceptions près, comme la Syrie ou la Chine. 

    Un vieux projet

    Un projet similaire avait été évoqué sous le pontificat de Léon XIII au début du XX° siècle sous l’impulsion d’une religieuse italienne mais il n’avait pas pu se concrétiser. Le Saint-Père demande que l’on prie plus spécialement pour que l’Eglise soit toujours facteur de miséricordepour ceux qui endurent les souffrances des nouveaux esclavages, les victimes des guerres, de la traite, du narcotrafic, les travailleurs et les enfants exploités, les chômeurs, les femmes battues, les immigrés, les sans-abris, les prisonniers, pour ceux qui sont marginalisés. 

    Les cathédrales seront en communication avec la Ville éternelle en mondovision ou par liaison internet. L’universalité de l’Eglise pourra pleinement s’exprimer. Au Vatican, le pape François priera à genoux, en silence, face à l’ostensoir placé sur l’autel de la Confession. 

    Selon les chiffres fournis par le président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, plus de 4,3 millions fidèles ont déjà participé aux rendez-vous de prière et de réflexion organisés à Rome dans le cadre de l’Année de la foi.

    Adoration pour la réconciliation entre les Corées

    En célébrant l’adoration eucharistique solennelle mondiale avec le Pape François, l’archidiocèse de Séoul priera à une intention particulière : les relations pacifiques et la réconciliation entre les deux Corées. C’est ce qu’a annoncé le directeur des Communications sociales au sein de l’archidiocèse, le père Matthias Hur Young-yup, cité par Fides. Il a envoyé des lettres officielles à toutes les paroisses de l’archidiocèse qui participeront à l’adoration. Dans la cathédrale de Séoul, la célébration aura lieu en présence de milliers de jeunes catholiques. Cette initiative se tient en pleine phase de fortes tensions entre les deux Corées. Il s’agira de prier en particulier pour le bien-être du peuple de Corée du Nord et pour que puissent s’instaurer des relations plus pacifiques avec le gouvernement de Corée du Nord.

  • Mortalité infantile : Bruxelles bat les records

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    Source : http://www.lesoir.be/250489/article/actualite/regions/bruxelles/2013-05-28/bruxelles-presente-mortalite-infantile-plus-haute-d-europe

    La Région bruxelloise présenterait les plus hauts chiffres de mortalité des jeunes enfants en Europe, rapportent les journaux De Morgen et Metro sur base de l’étude européenne Peristat.

    Bruxelles fait moins bien que la Roumanie

    Il s’agit des chiffres de 2010. Pour 1.000 naissances, 8,9 foetus n’ont pas survécu à plus de 22 semaines de grossesse. La mortalité des nouveau-nés s’élève quant à elle à 2,7 décès endéans les 28 jours suivant l’accouchement. La Flandre (4,8 et 2,3) et la Wallonie (5,3 et 2,1) se situent en milieu de classement européen. En Islande, le chiffre est de 4,7 pour 1.000, au Portugal, 4,8 pour 1.000. L’Islande et Chypre sont les mieux classés.

    Bruxelles fait moins bien que la Roumanie, les Pays-Bas. Le rapport souligne également le nombre relativement important, pour Bruxelles, de nourrissons de très faible poids à la naissance.

  • Pourquoi on ne peut être chrétien et franc-maçon

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    Chrétien et franc-maçon : les raisons d'une incompatibilité

    Une inscription interdite par l'Eglise

    Source : Zenit.org

    A l'occasion de la démission d'un prêtre du diocèse d'Annecy pour appartenance active à la Franc-maçonnerie, le diocèse publie cette réflexion sur les "raisons d'une incompatibilité" entre ces deux appartenances, notamment en rappelant les décisions de la Congrégation pour la doctrine de la foi (cf. http://www.diocese-annecy.fr/rubriques/haut/diocese/leveque/textes-officiels/quelques-notes-sur-la-fm.pdf).

    Chrétien et franc-maçon :

    les raisons d’une incompatibilité

    Le Code de Droit canonique de 1983 ne fait pas mention expresse de la franc-maçonnerie, à la différence de celui de 1917. Ce fait a pu être interprété comme un changement de position de l’Église. Dans une note datée du 26 novembre 1983, La Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) précise que « le jugement de l’Église sur les associations maçonniques demeure inchangé... et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Église », ceci en raison même de l’incompatibilité entre les principes de la Franc-Maçonnerie (FM) et ceux de la foi chrétienne. La CDF se situe au plan de la foi et de ses exigences morales, étant donné que le fait d’adhérer à la FM met en cause les fondements de l’existence chrétienne.

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  • "Seulement" 1,5 million de personnes aux JMJ de Rio ?

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    D’Aymeric Christensen, sur le site de l’hebdomadaire “La Vie”

    “A moins de deux mois du début des Journées mondiales de la jeunesse, qui se tiendront cette année à Rio de Janeiro du 23 au 29 juillet, moins de 300.000 inscriptions auraient été enregistrées par l'organisation.

    Selon le journal brésilien Folha de S. Paulo, ce chiffre agit comme un indicateur du nombre final de participants, qui pourrait de ce fait ne pas dépasser 1,5 million de jeunes. Ces deux dernières années, le chiffre de 4 millions de personnes avait été évoqué pour cet événement. La crise économique mondiale fait partie des raisons invoquées pour expliquer le nombre relativement faible d'inscrits à l'heure actuelle, par rapport aux prévisions. Beaucoup de jeunes pourraient d'ores-et-déjà avoir renoncé au voyage en raison de son coût, d'autant que le Brésil serait « aujourd'hui considéré comme un pays où la vie est chère », avance la presse brésilienne.

    Quant aux catholiques brésiliens eux-mêmes, ils se partageraient entre ceux qui viendront effectivement aux JMJ de Rio et ceux qui opteraient plutôt pour la visite du pape François – premier pape issu d'Amérique latine – au sanctuaire Notre-Dame d'Aparecida, où il est attendu le 24 juillet.

    S'il venait à se confirmer en juillet, le chiffre d'1,5 million de participants placerait tout de même Rio de Janeiro parmi les plus importantes Journées mondiales de la jeunesse en terme de fréquentation, depuis leur création en 1984 par Jean-Paul II. Loin derrière les 5 millions de jeunes présents à la messe à Manille en 1995, elles demeureraient trois fois plus importantes que les JMJ de Sydney (2008), et donc équivalentes aux précédentes, à Madrid en 2001

    Seulement" 1,5 million de personnes aux JMJ de Rio ?

    Toutes ces grandes parades et ces chiffres ont-ils un sens ? Aux dires de témoignages proches, les Philippines sont, aujourd’hui, la proie d’une baisse certaine du rayonnement de la foi catholique… 

  • JMJ de Rio: sous le battage médiatique, un test majeur pour le pape François

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    Dans exactement deux mois, le Pape François fera son premier voyage intercontinental à Rio de Janeiro, au Brésil, pour les Journées mondiales de la Jeunesse . Quatre défis qui attendent le nouveau pontife sur cette sortie, et aussi nombreux que soient les visuels séduisants et les témoignages émouvants que génère le voyage, le triomphe n'est pas forcément évident.

    Commentaires sous la plume de John L. Allen Jr., traduits par les soins du site « Benoît et moi » (extraits) :

     Relations Eglise-Etat

    (…) Sur les 21 nations considérées comme constituant l'Amérique latine, 14 sont actuellement gouvernées par les partis de gauche, y compris le pays hôte de François, le Brésil.

    La question essentielle pour l'Église est de savoir si elle peut se tailler des relations constructives avec ces gouvernements, ou si les liens seront rompus par des différends sur la politique sociale. François a une certaine expérience dans ce domaine, ayant eu une relation notoirement ambivalente avec le gouvernement de Cristina Kirchner en Argentine, en particulier sur le mariage gay. À bien des égards, le Brésil est un banc d'essai idéal.

    Lorsque la présidente Dilma Rousseff a été élue en 2010, c'était au-dessus de l'opposition des évêques du pays, principalement ancrée dans les craintes qu'elle ne légalise l'avortement (…). Depuis l'élection, cependant, il n'y a pas vraiment eu d'affrontement titanesque Eglise/Etat. Rousseff a reculé dans son soutien à l'extension des droits à l'avortement, et l'année dernière elle a fait voter un loi controversée sur les registres de grossesses, rejetée par des groupes pro-choice pour un tas de raisons, y compris parce qu'elle définissait le foetus comme une personne. En outre, Rousseff s'oppose au mariage homosexuel, favorisant plutôt les unions civiles - en substance la même position que le Cardinal Jorge Mario Bergoglio en Argentine. De nombreux analystes accusent Dilma Rousseff d'aller vers le centre, en raison de pression non seulement de la part des catholiques, mais aussi des mouvements évangéliques et pentecôtistes de plus en plus influents du Brésil .

    En termes de politique économique, un Pape qui aspire notoirement à «une Église pauvre pour les pauvres» devrait trouver un peu plus de matière à applaudir (…).Les statistiques du gouvernement disent que 28 millions de personnes sont sorties de la pauvreté, tandis que 36 millions de Brésiliens sont entrés dans la classe moyenne. Dans l'ensemble, ceci a été réalisée sans sacrifier la compétitivité; en dépit d'un récent ralentissement, la croissance du PIB au Brésil a été en moyenne de 4,5 pour cent par an au cours de la dernière décennie.

    Toutes choses considérées, Rousseff et son Parti des travailleurs se profilent comme le type de régime de centre-gauche avec lequel le pape doit être en mesure de faire des affaires (…).

    Le défi évangéliste et pentecôtiste

    Le plus grand réalignement religieux de la fin du 20e siècle a sans doute été la transition de l'Amérique latine, passant d'une région catholique homogène à un marché religieux concurrentiel, principalement à cause des gains massifs chez les pentecôtistes et les évangéliques. À un moment donné, dans les années 1990, les évêques latino-américains estimaient qu'ils perdaient 8.000 personnes chaque jour vers ces divers mouvements protestants. Cette réalité met François face à trois tests distincts :

    - Tout d'abord, les évêques latino-américains ont réfléchi sur les nouvelles réalités du continent dans un documents adopté lors de leur réunion de 2007 à Aparecida, au Brésil, le coeur de ce qui était l'appel à une «Grande Mission Continentale». L'idée était de faire revivre l'énergie évangélique de l'Église catholique, rompant avec le modèle clérical d'ouvrir les portes et d'attendre que les gens se présentent, et de dépasser le pentecôtistes en termes d'agitation missionnaire de rue. Bergoglio fut l'un des principaux auteurs de ce document et il reste cher à son cœur, comme en témoigne le fait qu'il en a présenté une copie à tous les dirigeants latino-américains qu'il a rencontrés depuis qu'il est devenu pape (…).

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  • Cannes : des palmes sans surprises

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    Un ami nous écrit :

    Sais-tu que je suis très fort, devin, ou je ne sais quoi. Quand le festival de Cannes a commencé et qu'on a présenté le sujet des films projetés, en apprenant qu'il y avait un film abordant la question de l'homosexualité, j'ai immédiatement déclaré à ma femme qu'il serait primé! Sans l'avoir vu, sans connaître le réalisateur! Ne suis-je pas extralucide?

    Quelle farce que ce festival! On prime un film inachevé! Hugues Dayez lui-même, au JT de dimanche 19h30 était embarrassé par les longues séquences de sexe. Il n'avait pas l'air convaincu que la palme ait été attribuée à ce film et non le film de Farhadi (Le passé). Le lendemain, il se reprenait et déclarait que c'était un beau palmarès.

    Misère! Pourquoi s'acharne-t-on à  faire un plat avec ce festival tape-à-l'oeil qui se branche volontiers sur l'actualité? La palme d'or au film d'Hanneke sur l'euthanasie était prévisible. Le regretté abbé Carlier (animateur d'un cinéma de quartier à Namur ndB), lui, allait à Berlin où, disait-il, on  a affaire avec des gens sérieux. Et pourquoi laisser dans l'ombre la Mostra de Venise où de grands films ont été récompensés dans l'indifférence des gazettes. 

    Pour en revenir à Cannes, qui a vu le film d'Apichatpong Weerasethakul, palme d'or en 2010? Je l'ai vu et je m'interroge encore sur ce qui a poussé un jury de "spécialistes" à donner ce prix à un film abscons. La volonté de se singulariser à tout prix? Le snobisme parisien est contagieux. Vive l'Allemagne, vive l'Italie!

    Lire aussi : http://www.france-catholique.fr/Palme-d-or.html

  • Quand la langue parlée par Jésus s'invite au lycée

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    Source : le figaro - étudiant 

    Pour la première fois, des élèves d’un lycée de Sarcelles étudient l’araméen, une des plus vieilles langues au monde, aujourd’hui menacée.

    «Shlama lokun!» clament-ils en coeur pour se saluer. Depuis janvier dernier, ils sont une vingtaine de jeunes de seconde, première et terminale à se presser au cours d’araméen moderne. Le lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles est le premier en France à initier ses élèves à cette langue vieille de 3000 ans.

    Parlé par 500.000 personnes dans le monde, l’araméen est surtout connu pour être la langue de la Bible. «C’était la langue parlée en Palestine à l’époque du Christ... Mais contrairement à ce que les gens pensent, elle n’est pas morte. Elle n’a jamais cessée d’être parlée depuis 3000 ans», explique le professeur et linguiste, Pablo Kirtchuk.

    Autre langue, autre écriture. Apprendre tout l’alphabet araméen pourrait en décourager certains. Pourtant le cours est facultatif et ne rapporte aucun point. Les élèves sont là par pur plaisir. Si bien que l’araméen est même devenu plus populaire que l’hébreu dans ce lycée très attaché à l’enseignement des langues.

    Apprendre à écrire la langue qu’ils parlent depuis l’enfance

    Pourquoi ces élèves de la banlieue parisienne se ruent apprendre la langue des apôtres venue des confins du Proche-Orient? Parce que pour certains, «c’est la langue de leur famille», explique le professeur Pablo Kirtchuk à l’AFP. Car à Sarcelles vit une importante communauté assyro-chaldéenne originaire du sud est de la Turquie et du nord ouest de l’Irak depuis plus de trente ans maintenant. L’araméen est donc toujours d’actualité.

    De nombreux jeunes le parlent à la maison mais «n’ont jamais eu l’occasion d’en apprendre l’écriture ou la grammaire», souligne M. Kirtchuk, qui dit vouloir avant tout «faire mieux comprendre la langue» à ses élèves. L’enseignement porte ses fruits. Melody se réjouit d’apprendre l’origine et l’écriture de mots qu’elle prononce depuis son enfance. «C’est étrange car c’est une langue qu’on parle parfois depuis tout petit, mais sans pour autant bien la connaître», souligne-t-elle.

    «L’araméen c’est notre patrimoine, il faut le préserver», déclare fièrement Joni, 16 ans, qui n’est pas de ce lycée mais vient spécialement pour ce cours. Son enseignement et sa pratique se sont étiolés au fil des migrations de la communauté. Aujourd’hui, selon l’Unesco, l’araméen est une des 3000 langues en danger.

    Pas d’option au bac pour le moment

    À raison d’une heure de cours hebdomadaire, cet enseignement ne fait pas encore l’objet d’une option au bac ,contrairement à l’hébreu. «Cela ne rapporte pas de points. Mais ça valorise et reconnaît la culture de la communauté chaldéenne. On est plus sur de la découverte et de l’accompagnement personnalisé que sur un programme d’enseignement officiel», explique le proviseur du lycée Philippe Bonneville.

    L’an prochain, il souhaite développer cet enseignement, en augmentant les effectifs jusqu’à trente élèves. Pour en faire une option au bac ,le professeur Pablo Kirtchuk a bon espoir. «On espère que ça viendra», souligne-t-il, en tout cas, l’araméen le mérite».

  • Liège, 8 - 16 juin : exposition "Ils virent et ils crurent"

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    « Ils virent et ils crurent.

    La beauté et la joie d’être chrétien »

    c’est le titre de l’exposition qui sera inaugurée par Mgr Aloys Jousten

    le 8 juin à 18h00

    dans le cloitre sud de la Cathédrale Saint-Paul à Liège.

    Vous y êtes cordialement invités.

    Cette exposition se situe dans la ligne de l’Année de la Foi lancée par Benoît XVI et soutenue par le Pape François: Comment vivre la foi chrétienne en ce XXIe siècle naissant?

    Ce 8 juin, à 18h00, Mgr. JOUSTEN, Evêque de Liège, inaugurera l’exposition au cours d'un point presse qui se déroulera dans le cloître de la Cathédrale Saint-Paul, rue Bonne-Fortune 4 à Liège.

    Ensuite un panel d’orateurs témoignera de la place de la Foi dans sa vie.  Le panel sera composé par :

    • Le chanoine Eric de BEUKELAER, Curé-doyen de l'UPSL

    • Mme Anne DELVAUX, députée européenne

    • Monsieur Jacques GALLOY, Administrateur de sociétés et responsable des jeunes de la communauté de l’Emmanuel en Belgique

    • Monsieur Georges DE MULLEWIE, Ingénieur, Manager

    Un temps sera laissé pour les questions et sera suivi par un verre d'amitié.

    Vous êtes le bienvenu !

    N’hésitez pas à relayer cette invitation autour de vous !

    L’exposition restera à la Cathédrale jusqu’au 16 juin.

    Nous vous la conseillons vivement !

    L’entrée est gratuite.

    Invitation à venir et à voir

    C'est à un véritable pèlerinage qu'est convié le visiteur de cette exposition.

    Un pèlerinage à travers les déserts spirituels de notre civilisation luxuriante.

    Mais aussi vers l'intime de notre coeur blessé, toujours assoiffé de beauté, habité par une mystérieuse espérance.

    Un pèlerinage surtout à la recherche de ce personnage unique dans l'histoire du monde. Un certain Jésus...

    Heureux sommes-nous si, cessant d'être de simples "visiteurs" et suivant l'exemple de tant d'autres avant nous, nous nous laissons interpeller par lui, l'Unique et lui murmurons que nous croyons en lui, espérons en lui, et l'aimons! 

    Nous pourrons alolrs découvrir que Jésus n'est pas seulement derrière nous, dans l'histoire, mais vit au milieu de nous, au plus présent de notre existence et de l'aventure humaine.

    Mgr A.J. Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles