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BELGICATHO - Page 1811

  • Banneux Notre-Dame - 12 octobre : Veillée mariale mondiale avec le Pape François en liaison par satellite

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    Communiqué de Presse

    PRECISIONS

     

     

     

    Sanctuaire de la Vierge des Pauvres

    Banneux Notre-Dame

     

    Veillée mariale mondiale avec le Pape François

    en liaison par satellite avec Banneux

     

    12 octobre 2013

    Grande Eglise de Banneux

    De 18h00 à 22h00

     

    Dans le cadre de l’année de la Foi,

    le Pape François consacre le monde à la Vierge Marie.

    Il invite 10 sanctuaires marials dans le monde, dont Banneux, à participer à une veillée mariale internationale par satellite (multiplex) et en Eurovision

     

    A Banneux, Mgr Jean-Pierre Delville (Evêque de Liège)

    et Mgr Giacinto Berloco (Nonce Apostolique) participeront à cette veillée

     

    Présence à Rome de la statue originale de la Vierge de Fatima

     

     

    Dans le courant du mois d’août, le Sanctuaire de Banneux a  reçu de Rome une demande particulière accueillie avec une grande joie. Le Pape François invite le Sanctuaire de Banneux à participer le samedi 12 octobre, de 18h00 à 22h00, à la diffusion télévisée d’un chapelet international entre le Vatican et dix sanctuaires marials importants dans le monde, à l’occasion de la journée mariale internationale.

     

    La Journée Mariale est l’un des grands événements pontificaux prévus dans le calendrier de la célébration de l’Année de la Foi. Elle rassemblera à Rome des centaines de mouvements et d’institutions liées à la dévotion mariale.

     

    Unis par satellite avec Banneux et le Pape François à Rome, les sanctuaires de Lourdes (France), Czestochowa (Pologne), Nazareth (Israël), Buenos Aires (Argentine), Aparecida (Brésil), Nairobi (Kenya), Akita (Japon), Vailankanny (Inde), Washington, D.C. (U.S.A.) prieront simultanément les mystères joyeux du chapelet diffusé en direct.

    Retransmise en Eurovision par la télévision italienne (RAI), en collaboration avec le Centre de Télévision du Vatican (CTV), cette prière mariale internationale a lieu dans le cadre de l’année de la Foi. En effet, le Vatican avait décidé de consacrer les dates du 12 et du 13 octobre à une journée mariale internationale. Toutes les réalités liées au culte marial seront mises en évidence, avec la Vierge Marie, Mère de Dieu, comme icône de la foi des croyants.

     

    Pour répondre au désir du Pape François, le 12 octobre, à 17h00, jour de la retransmission télévisée, la statue originale de Notre-Dame de Fatima (celle dont la couronne est sertie de la balle offerte par Jean-Paul II suite à l’attentat dont il fut victime le 13 mai 1981 à Rome),arrivera Place Saint-Pierre, en présence du Pape François, qui dispensera alors une catéchèse mariale.

     

    Entre 18h30 et 19h00, la statue de la Vierge de Fatima sera accueillie au Sanctuaire Marie de l’Amour divin (http://www.santuariodivinoamore.it), à Rome, pour le début de la veillée mariale « Avec Marie au-delà de la nuit », avec le Pape. La veillée est organisée par le diocèse de Rome sous le patronage du Conseil Pontifical pour la promotion de la Nouvelle Evangélisation.

     

    Vers 19h00 débutera la récitation du chapelet en liaison permanente par satellite avec les dix sanctuaires marials choisis dans le monde, dont le Sanctuaire de la Vierge des Pauvres à Banneux. Chaque Sanctuaire invité sera présenté. Dans la soirée, le Pape François  fera également une allocution, suivie par un message du cardinal vicaire de Rome.

     

    Le 13 octobre, date de la dernière apparition de la Vierge Marie à Fatima (Portugal), le Pape François présidera une célébration sur la Place Saint-Pierre à 10h30.

     

    L’invitation aux pèlerins à rejoindre la grande église de Banneux est lancée à tous les diocèses belges. À l’honneur qui lui est réservé, le Sanctuaire de Banneux associe l’Eglise de Belgique et l’ensemble des sanctuaires belges.

     

    Le message de Banneux, à la portée internationale immense (plus de 90 nationalités représentées au Sanctuaire), trouve dans cette veillée mariale télévisée un merveilleux écho. Lors des Apparitions, la Vierge Marie a dit par trois fois à Mariette Beco Priez beaucoup, et a déclaré Je suis venue pour toutes les nations.

    La Vierge Marie avait demandé la consécration de la Russie et du monde, à Fatima le 13 juillet 1917 lors des apparitions aux trois pastoureaux Jacinta et Francisco et leur cousine Lucia (soeur Lucie), et de nouveau lors d'une apparition à Lucie, à Tuy, le 13 juin 1929, avec mission de transmettre au pape cette demande. En réponse à cette demande, le monde avait été consacré au Coeur Immaculé de Marie par Pie XII puis Jean-Paul II. Le Pape François s’apprête à renouveler cette consécration les 12 et 13 octobre.

    Les pèlerins qui désirent participer à cette veillée mariale sont invités à prendre place avant 18h00 dans la Grande Eglise. De grands écrans leur permettront de suivre toute la cérémonie en direct de Rome, ainsi que les interventions du Pape, tout en communiant par la prière et les moyens modernes de communication avec Marie, Mère de Dieu, et le monde entier.

     

    Lien vers le site de l’année de la Foi :

    http://www.annusfidei.va/content/novaevangelizatio/fr/eventi/giornatamariana.html

     

    Lien vers le site internet du Sanctuaire de Banneux

    www.banneux-nd.be

  • Egypte : d'après Amnesty, des chrétiens sont traités en boucs émissaires

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    Égypte : des chrétiens boucs émissaires (Amnesty international)

    Un nouveau rapport d’Amnesty International se penche sur les événements survenus pendant les attaques sectaires sans précédent qui ont fait suite à la dispersion de deux rassemblements pro-Morsi au Caire, le 14 août.

    Le rapport, publié mercredi 9 octobre 2013, raconte en détail que les forces de sécurité ne sont pas intervenues pour empêcher des foules en colère de s'en prendre et de mettre le feu à des églises, à des écoles et à des bâtiments associatifs coptes, dont certains ont été entièrement détruits. Au moins quatre personnes ont été tuées.

    Il est extrêmement troublant qu'à travers toute l'Égypte la communauté chrétienne ait été prise à partie par des sympathisants du président destitué Mohamed Morsi qui voulaient se venger pour les événements du Caire ».

    Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

    Exigez la protection des Coptes en Egypte.

    Pétition au ministre égyptien de la défense

    SIGNEZ

    À la lumière des attaques qui avaient déjà eu lieu auparavant, surtout depuis la destitution de Mohamed Morsi le 3 juillet, il aurait fallu anticiper les représailles contre les coptes. Pourtant, les forces de sécurité n'ont pas empêché les attaques et ne sont pas intervenues pour faire cesser les violences.

    Amnesty International enjoint les autorités égyptiennes d'ouvrir une enquête indépendante et impartiale sur ces attaques sectaires et de prendre immédiatement des mesures pour empêcher qu'elles ne se reproduisent. Il faut mettre en place et appliquer une stratégie exhaustive visant à combattre les discriminations envers les minorités religieuses. Les lois et politiques discriminatoires doivent être abrogées et annulées.

    Ne pas poursuivre en justice les responsables présumés de ces attaques équivaut clairement à dire que les coptes et les autres minorités religieuses sont des cibles légitimes. Les autorités doivent veiller à ce qu'il soit parfaitement clair que des attaques sectaires ne seront en aucun cas tolérées ».

    Hassiba Hadj Sahraoui

    Lire la suite

  • Rome : un synode extraordinaire pour changer la position l’Eglise sur les divorcés-remariés ?

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    Lu sur le site de « La Vie » (extraits)

    Le pape François avait déjà évoqué cette possibilité en juillet dernier, dans l'avion qui le ramenait des Journées mondiales de la jeunesse de Rio de Janeiro, au Brésil et le Vatican a officialisé l'information mardi 8 octobre : une assemblée extraordinaire du Synode des évêques sera convoquée à Rome du 5 au 19 octobre 2014 afin de travailler aux « défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation », d'après l'agence I.Media. En d'autres termes : le premier synode du nouveau pontificat sera consacré à la famille (…)

    Dans la perspective de cette réunion, c'est la pastorale des personnes divorcées et remariées civilement qui attire évidemment les regards, et notamment la question d'un potentiel assouplissement des règles qui entourent leur accès aux sacrements de l'Eglise catholique. En effet, le mariage étant un sacrement indissoluble pour les catholiques, ceux qui se séparent et se remarient ne peuvent actuellement plus recevoir les sacrements – au premier rang desquels la communion eucharistique – à moins que leur premier mariage ne soit reconnu comme « nul » canoniquement par un tribunal ecclésiastique (souvent après des démarches longues de plusieurs années)

    (…) Ces dernières semaines, plusieurs signes ont pu laisser entrevoir un possible changement. Le pape a par exemple évoqué le sujet à deux reprises en des termes, certes prudents, mais ouverts à une nouvelle réflexion. Ainsi, aux journalistes qui l'accompagnaient dans l'avion au retour du Brésil, fin juillet, François avait appelé à étudier cette question « dans la totalité de la pastorale matrimoniale », tout en suggérant que « le problème juridique de la nullité du mariage » devait être revu. Par ailleurs, le 16 septembre dernier, lors d'une rencontre avec les prêtres du diocèse de Rome, il avait admis que « l’Eglise doit faire quelque chose pour résoudre les problèmes des nullités » de mariage, appelant par exemple à « trouver une autre voie, dans la justice »,sans entrer dans le détail de ce que pourrait être cette « autre voie ».

    Autre signe récent, hors du Vatican cette fois, un service du diocèse allemand de Fribourg-en-Brisgau a publié un document qui autorise les prêtres à « ouvrir la possibilité de recevoir les sacrements » pour les personnes divorcées et remariées civilement, sous condition d'un discernement spirituel appuyé sur des points précis.

    Lire notre article à ce sujet

     

    Cette décision du pape a été qualifiée de « très importante » par le père Lombardi, qui a également mis en garde contre l'initiative du diocèse de Fribourg et appelé à se mobiliser« communautairement » pour « prendre des orientations pastorales communes ».

    Réf. : Le pape convoque un synode sur la famille

    Quo vadis ?

    JPSC

  • Le nouvel évangile

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    En 1972 sortait la version française d’un petit livre écrit par Don Giacomo Biffi, lequel sera nommé Archevêque de Bologne par Jean-Paul II puis créé cardinal en 1985. L’Auteur imagine que des fragments de l’Evangile viennent d’être découverts par des archéologues : ils éclairent d’un jour nouveau les textes reçus jusqu’ici et corrigent l’exégèse couramment reçue. Dans son opuscule plein d’humour, Giacomo Biffi donne les passages de l’Evangile selon S. Mathieu puis, en parallèle, les fragments du « nouvel évangile ». Il y ajoute ses explications : « Si tu veux entrer dans ta vie, observe les commandements. » (Mat. 19, 17) .« Si tu veux entrer dans la vie éternelle, observe la loi de ta conscience » (Nouvel évangile). Explication : Ce fragment fera sans doute la joie des moralistes contemporains, qui ont de plus en plus tendance à simplifier leur travail en faisant appel à la conscience de l’individu.
    Plus que tout, il donnera une claire justification scripturaire à la notion, de plus en plus répandue parmi les chrétiens, qu’il n’y a lieu de chercher aucune règle morale en dehors du sentiment intérieur du bien et du mal.
    A dire la vérité, ce n’est pas là une doctrine nouvelle : depuis toujours la morale chrétienne a enseigné que la norme prochaine de l’action pour l’homme concret est sa propre conscience, à laquelle il doit toujours obéir quoi qu’elle ordonne ou interdise. La nouveauté consiste plutôt en une conception réformée de la conscience et de ses fonctions. La mentalité antique affirmait que la conscience n’était qu’un haut-parleur intérieur destiné à transmettre la loi de Dieu ; aussi était-il de son essence d’être en mesure de demeurer en phase avec la voix divine, faute de quoi elle devenait aussi inutilisable qu’un récepteur de radio qui ne réussirait plus à rester en contact avec l’émetteur. Dans cette perspective, le premier devoir qui s’imposait à la conscience n’était pas de retrouver en soi son contenu, mais de le rechercher dans les commandements du Seigneur. Le premier impératif de la conscience était de scruter la loi. Par contre, selon l’opinion qui se généralise aujourd’hui, la conscience n’aurait pas à sortir d’elle-même ; il lui suffirait d’être attentive à ses propres désirs, à ses propres répugnances, à ses propres enthousiasmes, à ses propres langueurs. La connaissance des normes objectives lui est étrangère et donc indifférente.
    Et ainsi est-on enfin parvenu à mettre un terme à une équivoque. On croyait jusqu’ici que la conscience était un moyen donné par Dieu pour la connaissance de sa volonté. Aujourd’hui, on a compris qu’elle constitue en réalité un don beaucoup plus précieux : elle est un moyen pour l’homme de se dispenser de l’ennui de connaître la volonté de Dieu. Tout est ainsi plus facile : la connaissance est l’abolition de la loi, elle est la libération de l’esclavage des préceptes et de la casuistique. L’impératif moral est parfaitement simplifié :

    - les rapports prématrimoniaux sont-ils licites ? Obéis à ta conscience.
    - Comment dois-je remplir ma déclaration d’impôts ? Obéis à ta conscience.
    - Ai-je le droit de procéder à un avortement si j’ai déjà trois enfants à faire vivre ? Obéis à ta conscience.

    Il ne s’agit plus du tout de l’informer, cette conscience, mais de lui obéir. Et ce n’est pas seulement le métier du moraliste qui se trouve ainsi facilité, c’est aussi celui de l’homme, qui engage bien plus profondément.
    D’autant plus que, malgré les apparences, rien n’est plus docile qu’une conscience qui ne se réfère pas constamment à la loi divine. Pour l’homme qui obéit à sa conscience sans se préoccuper le moins du monde de connaître l’avis de Dieu, la récompense est immanente : sa conscience finit toujours par lui obéir sans désormais lui créer d’ennuis.
    Même celui qui a pris l’habitude d’empoisonner de temps à autre ses tantes pour avoir leur héritage un peu plus tôt, quand il suivra l’enterrement de la quatrième il s’apercevra que sa conscience (tout comme sa pauvre tante) n’a plus aucune protestation à élever.

    Ici : Pro Liturgia  L'ACTUALITE DU 9 OCTOBRE 2013

    JPSC

  • La simplicité du coeur

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    Un peu « fleur bleue », mais après tout le monde serait meilleur si on commençait vraiment par là. C’est dans « Famille chrétienne » :

    « Faire, penser, dire du bien, ne va pas nécessairement de soi, mais demande une vraie décision. Voici trois résolutions, à décliner dans la vie quotidienne comme autant de bienfaits, pour moi… mais aussi pour les autres.

    Une visite anodine chez le médecin m’interpelle : « Vous savez, on se fait du mal avec notre alimentation – trop de viande rouge, trop de calories… c’est de la maltraitance envers nous-mêmes ! ». Je suis choquée par ce mot : « maltraitance », tout ça pour de la viande ! Alors une idée germe en moi. Et si je décidais de choisir ce qui me fait vraiment du bien ? Voilà une bonne résolution pour l’année. Après un petit tour d’horizon, je décide trois « biens » : bientraitance, bienveillance, « biendisance ».

    La bientraitance. Comment la définir ? Je m’aperçois que c’est une notion nouvelle, qui n’existait pas dans les dictionnaires de nos parents. Elle consiste en une attitude de respect, de confiance,une vision positive de la personne, au-delà des gestes posés, de bons soins prodigués. Elle s’applique surtout aux personnes vulnérables : enfants, vieillards, personnes handicapées, prisonniers. Je trouve intéressant de me considérer ainsi comme une personne faible, qui a besoin de soins, de soutien, d’espérance ! Et de savoir que c’est à moi de me prendre en charge à travers mon hygiène de vie, mon sommeil, mon alimentation, mes relations, ma vie intérieure. Bientraitance envers moi-même qui m’entraînera à une bientraitance envers autrui.

    Ensuite, la bienveillance. Une bien-veillance, c’est une vigilance sur et en vue du bien. La bienveillance touche la conscience, la pensée, le regard. Elle fait fi du qu’en-dira-t-on, du jugement, des reproches, pour voir plus loin. Sans tomber dans la complaisance, elle suscite la compassion et implique une certaine protection. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, je vais m’attacher à cette disposition favorable d’abord envers moi. L’attitude du veilleur m’aide. Il garde la flamme, cette lueur intérieure que nul ne peut ravir. 

    Enfin, la « biendisance » (je suis fière de mon néologisme !). Pour contrer la médisance, ce poison qui finit par tout infiltrer. Dire du bien de l’autre est une attitude constructive, féconde. Mais elle ne va pas de soi, loin de là ! Je commencerai donc par dire du bien de mes plus proches : mari, enfants, parents, beaux-parents (oups !)… tout en m’apercevant qu’il faudra parfois me taire, parfois défendre des positions contraires, chercher le compliment ou l’atout qui ne me venait pas d’emblée à l’esprit. Il me faudra peut-être lutter, tourner sept fois ma langue dans la bouche avant de l’ouvrir ! Mais je suis sûre que (la bienveillance aidant) cela finira par devenir plus facile et même porter du fruit. 

    Je sais aussi que ces biens, très relatifs et modestes à mon échelle, viennent de plus loin que moi. Le seul bien dont nous sommes capables – pour nous-mêmes comme pour autrui – c’est Dieu qui l’accomplit. 

     Raphaëlle Simo »

     Ici : Bienfaits pour moi…

    JPSC

  • La particule-dieu (« God Particle »)

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    On ne découvre évidemment pas plus Dieu dans une particule élémentaire que l’âme sous le scalpel, comme disait jadis à l’université de Liège le professeur Marcel De Corte, dans son cours « Philosophie et morale de la relation ». Mais, ll éclate dans sa création, aurait ajouté le poète Péguy. C’est ce que rappelle l’abbé de Beukelaer en évoquant le Nobel attribué à  l’inventeur (au sens premier du terme) de la particule de Dieu :

    « Ainsi fut surnommé le Boson scalaire, qui vaut en ce jour à notre compatriote, le professeur ULB François Engler, le prix Nobel de physique. La fierté nationale est fondée. Le Boson est, en effet, la particule élémentaire qui permet d’expliquer l’apparition de la masse. Si j’ai bien compris, cette particule invisible peut être représentée mentalement comme un « champ ». La présence de ce champ de particules, est ce qui donne à d’autres éléments traversant le champ, de prendre de la masse. Nous sommes plongé ici au cœur de la recherche pure en physique et à des années-lumières de toutes considérations théologiques… Le surnom de particule-dieu est donc un simple clin d’œil.

    Il n’empêche: Sans vouloir tomber dans le concordisme (essai de conciliation entre découvertes de la science et démarche de foi), il est étonnant de constater qu’au niveau le plus élémentaire des particules, tout n’est qu’interaction entre forces énergétiques. L’univers est interaction. Je dirais même: le réel est interaction. Seul un objet virtuel peut être (imaginé) totalement statique. Ceci se vérifie jusqu’à dans l’écosystème qui permet la vie et même dans l’identité humaine – qui est relationnelle. Il est donc intéressant de noter que la vision chrétienne de Dieu – si infime soit-elle, par rapport à son Mystère infini – est relationnelle: Il est le Dieu-Trinité – éternelle relation du Père et du Fils dans l’Esprit. Il est aussi le Dieu de l’alliance avec les hommes. Cette remarque ne se veut pas une démonstration et encore moins la recherche d’une quelconque preuve. Simplement, un étonnement sous forme de clin d’œil… Peut-être que le Boson est un peu une « particule-dieu » après tout ? »

    Réf. Ici : La particule-dieu (« God Particle »)

    La science n’a pas attendu la déduction « rationnelle »  de l’existence de cette particule pour observer que toute la création repose sur les lois d’un système de relations sans lequel notre univers ne serait jamais né ou se serait effondré de suite sur lui-même (il ne perd peut-être rien pour attendre, à l’échelle gigantesque de son espace-temps). Mais ce Boson virtuel ou réel ne nous dit évidemment rien de la source de l’être. C’est dans la foi révélée que nous croyons en l’esprit immatériel et  transcendant que nous nommons Dieu et dont la création reflète la nature éminemment relationnelle.

    JPSC 

  • Ce soir sur Arte : l'horreur du génocide perpétré par les Khmers Rouges

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    "L'Image manquante": retour sur le drame cambodgien; de François Forestier sur TéléObs

    Film de  Rithy Panh, ce mercredi à 20h50 sur Arte.

    L'image manquante

    Le cinéaste du massacre : Rithy Panh, enfant du drame cambodgien, a consacré son oeuvre à son pays. Depuis "Cambodia, entre guerre et paix" (1991) jusqu'à "l'Image manquante" (2013), en passant par "Un soir après la guerre" (1997) et "S21, la machine de mort khmère rouge" (2002), tous ses films se réfèrent à la période de la dictature communiste (1975-1979), qui a fait plus de deux millions de morts (soit un quart de la population), période qui n'a rien à envier à la bestialité nazie. Le mystère demeure sur l'aveuglement des grandes puissances, sur la complicité des partis maoïstes, sur la raison profonde de ce sang versé.

    Ce qui demeure, en revanche, c'est l'extraordinaire traumatisme dont Rithy Panh se fait le témoin : fils d'une famille de paysans (mais son père fut aussi instituteur), le cinéaste a, dans sa jeunesse, été interné dans un camp de concentration : ses parents, ses proches, ses amis, eux, ne s'en sont pas sortis. Rithy Panh, par miracle, a survécu. Destiné à être menuisier, il a choisi de suivre des cours de cinéma à son arrivée en France, dans les années 1980. Et dès ses débuts de cinéaste, il a consacré ses films au Cambodge. "Les Gens de la rizière" (1994) est l'histoire d'une famille de cultivateurs dont le destin est celui du malheur : c'est la préfiguration des autres oeuvres de Panh. Où est passé ce pays qu'il a connu dans son enfance ? Disparu, balayé par l'ouragan de la dictature. Seul le cinéma pourra (peut-être) faire retrouver l'identité de la tradition khmère : désormais, Rithy Panh se consacre à la collation des images datant de l'ère communiste, images rassemblées au Centre des Ressources audiovisuelles du Cambodge.

    Dans son dernier film, "l'Image manquante", prix de la section "Un certain regard" du Festival de Cannes 2013, le cinéaste constate, cependant, que les images, justement, manquent. De cette absence il tire des passionnantes questions sur l'Histoire et l'oubli. Que sommes- nous sans images ? Qui sommes-nous sans le cinéma ? Rithy Panh est un artiste de la mémoire.

    François Forestier

  • Jacques Brel aux Marquises : le témoignage de Soeur Rose

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    Découvert ici :

    Sœur ROSE nous dit : « Avec Jacques BREL, gémir n’est pas de mise aux Marquise »

    Arrivée au collège d’Atuona (île d’Hiva Oa) en 1947, après 42 jours de mer, plus 5 jours pour venir de Tahiti, elle a bien connu Jacques BREL venu passer sur l’île les dernières années de sa vie à la fin des années 70. Elle nous rapporte quelques souvenirs « Ici, il ne montrait pas du tout l’aspect “anti-religieux ”de certaines de ses chansons. 

    La première fois qu’il est venu, un professeur de français nous l’avait amené en disant que ça serait bien si on présentait une vedette aux enfants. Il n’y avait pas de télé ici. Il n’aime pas beaucoup les curés et les bonnes sœurs, m’avait dit le professeur, alors, j’ai hésité à assister au cours. Quand je l’ai rencontré, tout simple, il m’a dit : “Vous savez ici, les femmes fument trop ”et je lui ai répondu : "Ca serait bien de sensibiliser les jeunes là-dessus."

    Avec son avion (Jojo), il allait chercher des légumes pour lui et il nous avait demandé si on voulait quelque chose. Je lui ai dit “Je voudrais bien un beau fromage ”. Lorsqu’il fut de retour après avoir piloté son avion avec beaucoup de fatigue, il l’a déchargé… Au lieu d’aller porter ses provisions chez lui, il est venu apporter le fromage tout de suite, ça m’a beaucoup touché. C’était sa sensibilité. 

    Quand il a appris qu’on fai- sait une kermesse, sa compagne étant une ancienne danseuse des Claudettes, il a proposé qu’elle apprenne la danse moderne à nos gamines. Il avait commandé une chaîne « hi-fi » à Tahiti ; il l'a installée chez nous avant de l'installer chez lui. 

    À cette époque, il n’y avait pas de pendule pour sonner minuit dans la pièce « Cendrillon ». Il a enregistré le chant de son coq sur bande et il s’est occupé de la régie du spectacle, tout heureux comme un enfant. Il aimait être traité comme cela ; il était très simple.

    À cette époque, il n’y avait pas de liaison régulière, il n’y avait que son avion. Or, 2 ou 3 de nos filles n’avaient pas pu partir en vacances à Ua Pou. Comme il s’occupait du courrier avec cette île voisine, il partait tous les vendredis matin à 6 h. Ainsi, il a pris nos 3 filles à son bord. Quand je lui ai demandé à son retour comment cela s’était passé, il m’a répondu “J’ai perdu vos filles, lorsque je me suis retourné, elles n’étaient plus là ”. Elles étaient parties rapidement rejoindre leurs familles, car elles étaient impressionnées et intimidées par ce grand homme. Il ne s’en est même pas offusqué, il cherchait juste à rendre service ; c’était sa gentillesse.

    Ici, depuis qu’il est mort, je n’ai jamais entendu quelqu’un du pays le critiquer. Vous savez, il faisait des évacuations sanitaires sur Tahiti même de nuit, en refaisant le plein de carburant à Rangiroa (Tuamotu). Jamais il ne s'est vanté de dire : "On est allé avec des voitures pour éclairer l'extrémité de la piste." Il ne faisait pas cela pour la gloriole.

    Propos recueillis par Daniel et Pierre-Emmanuel Garot

  • Inde : ouverture d'une "usine à bébés"

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    Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org (8 octobre) :

    Une "usine à bébés" en Inde

     En Inde, à Anand, dans la province du Gurajat, une véritable "usine à bébés" va voir le jour à l'initiave de Nayna Patel, une femme médecin spécialiste de la fécondation in vitro et formée à Singapour, en Angleterre et Corée du Sud. Cette grande clinique de mères porteuses s'adresse aux couples infertiles principalement occidentaux et "abritera des centaines de mères porteuses". 

    Selon Nayna Patel, "les femmes doivent avoir moins de 45 ans, être en bonne santé et avoir déjà eu au moins un enfant, pour éviter qu'elles ne s'attachent au bébé". Les règles de l'établissement sont extrêmement sévères pour la mère porteuse sur qui repose une grande responsabilité. En effet, que ce soit le médecin, l'hôpital ou le futur couple, aucun n'est responsable d'éventuelles complications qui pourraient intervenir. Face à de telles pratiques, de nombreuses critiques ont émergé: Nayna Patel "exploite la pauvreté et le corps de ces femmes". Elle tente de se défendre en précisant "que les mères porteuses réalisent un travail physique et qu'elles sont rémunérées pour cela". 

    Actuellement, "le marché indien de la gestation pour autrui est évalué à plus d'un milliards de dollars par an", dans ce "pays où un tiers de la population vit avec moins de 0,6 dollar par jour". L'association pour le droit des femmes All India Democratic Women's a fait part de sa vive inquiétude de "la pratique même de la gestation pour autrui dans un pays où les femmes n'ont pas de ressources financières". Les parents qui souhaitent concevoir un enfant en recourant à cette clinique indienne débourseront la somme de 28 000 dollars, "tarif très inférieur à celui pratiqué aux Etats-Unis" où la gestation pour autrui est autorisée. Les mères porteuses de la clinique toucheront quant à elles 8 000 dollars.

  • Quand l'enseignement religieux est défaillant

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    C'est en tout cas ce que l'OFSTED conclut à propos de l'enseignement religieux en Angleterre comme le rapporte P.A. sur InfoCatho.be :

    D’après l’Ofsted, un des organismes britanniques chargé de contrôler le système d’éducation nationale dans le pays, l’enseignement religieux dans les écoles anglaises est de trop piètre qualité. Dans six écoles sur dix, les élèves n’ont qu’une connaissance superficielle de la foi. L’Ofsted s’alarme en particulier de l’enseignement des fondements du christianisme. Le sujet est loin d’être une priorité dans beaucoup d’écoles. Certaines d’entre elles ont carrément remplacé ces leçons par des cours d’éducation à la santé ou de développement personnel.

    (d’après la Croix)

    Il serait évidemment intéressant de savoir ce qu'il en est chez nous...

  • Anvers accueillera la prochaine rencontre internationale "Religions et Cultures en dialogue"

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    logo_seg.jpgDe Sant'Egidio :


    Anvers sera l’année prochaine la ville hôte de la rencontre internationale dans l’esprit d’Assise « Religions et Cultures en dialogue », organisée chaque année par la Communauté de Sant’Egidio. La nouvelle a été rendue publique à la fin de la rencontre de trois jours, « Le courage de l’espérance. Religions et cultures en dialogue »,  la semaine dernière, à Rome.

     

    La rencontre aura lieu du dimanche 7 septembre au mardi 9 septembre 2014. Les personnes intéressées peuvent dès à présent se libérer : tous les débats, tables rondes et cérémonies officielles sont en principe gratuits et accessibles au public.

     

    Le programme n’est évidemment pas encore connu, mais les échos de la rencontre de cette année peuvent déjà vous donner une idée : photos, textes et compte-rendu sont en ligne sur notre site ici.

     

    Un petit film sur ces journées de dialogue est disponible sur You tube, avec notamment la rencontre des participants avec le Pape François.

     

    Des échos dans la presse belge sont aussi disponibles : «Un sommet des religions à Anvers" et « Appel des chefs religieux à Rome contre le terrorisme religieux ».

  • Espagne, 13 octobre : béatification de 522 martyrs de la Guerre Civile

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    Lu sur Aleteia

    522 martyrs de la guerre civile espagnole béatifiés le 13 octobre

    Ce sera la plus vaste béatification collective dans l’histoire du pays.

    Tarragone se prépare à accueillir dimanche prochain, 13 octobre, la cérémonie de béatification de 522 martyrs de l’Espagne du XXe siècle, baptisée la Béatification de l’Année de la foi.

    Cette cérémonie exceptionnelle, qui se déroulera à 12h, en plein air, dans le Complexe éducatif de la ville tarragonaise, sera présidée par le préfet de la Congrégation pour la cause des saints, le cardinal Angelo Amato, qui représentera le pape François. Il sera accompagné par 93 évêques, dont le président de la Conférence épiscopale espagnole, cardinal Antonio María Rouco Varela, et l’archevêque de Tarragone, Jaume Pujols, ainsi que par «tous» les prélats catalans. Seront également présents plus de 1.200 prêtres, 2.200 religieux et de nombreuses autorités et familles des martyrs. Près de 20.000 personnes sont attendues pour la Messe.

    Parmi les 522 martyrs, figurent trois évêques, 82 prêtres diocésains, 3 séminaristes, 412 consacrés et sept laïcs provenant de différents diocèses espagnols. L’évêché d’Orihuela-Alicante, par exemple, qui compte 4 martyrs, a organisé un grand pèlerinage à Tarragone pour tous les prêtres, religieux et laïcs désireux de vivre ce moment historique.