Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 1810

  • Monseigneur Léonard évoque l'euthanasie

    IMPRIMER

    Maria Chiara Biagioni, pour Sir Europe (Servizio Informazione Religiosa), s'est entretenue avec le Président des évêques belges, Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles.

    • Qu’est-ce qui pousse les gens vers l'euthanasie ?

    On revendique la liberté individuelle selon laquelle chacun est maître de la vie et la mort, et donc responsable du quand et du comment mourir. Un argument qui est sûrement en prise avec le contexte culturel actuel. Décider de mourir quand et comment l’on veut est pourtant un choix dans lequel sont impliquées d'autres personnes. Il exige que les médecins, les infirmier(e)s, le personnel médical, les pharmaciens s’adaptent à ma volonté et répondent à ma demande de mort. Il est donc illusoire de penser que le choix de l'euthanasie implique seulement la personne concernée ou se réfère à une liberté individuelle, parce que c'est un choix qui implique beaucoup de gens.

    • D'après votre expérience, quelles répercussions une loi sur l'euthanasie a-t-elle sur la société ?

    Elle nuit à la solidarité entre les citoyens. Au fond, la législation sur l'euthanasie encourage inconsciemment dans l'opinion publique l'idée que chacun doit résoudre seul ses propres problèmes. Ce que je crains le plus est précisément cette influence masquée et insidieuse, ce climat que cela génère en particulier auprès des personnes âgées, auprès de celles qui ne suffisent pas à elles-mêmes, et qui peuvent, dans des conditions difficiles, décider de signer un papier et penser qu’avec leur mort tous les problèmes seront résolus. Ne plus être à charge de quelqu’un. Le processus mental est clair: « je sens que je vieillis, que je commence à perdre mes facultés mentales et physiologiques, je ferais mieux de disparaître. » En ce sens, on a été très frappé par le cas du prix Nobel de médecine qui, à l'âge de 95 ans, pour ne plus être un fardeau pour son entourage, a décidé de demander l'euthanasie qui lui a été accordée. Au lieu d'une solidarité où l’on prend soin des plus faibles, on génère une sorte de libération implicite du faible au moment où il devient un fardeau pour la société. »

    • La Belgique prévoit après l'euthanasie pour des souffrances insupportables, qu’on l’étende à présent aux mineurs. Qu’est ce qui se passe à votre avis ?

    La presse internationale a accordé à juste titre beaucoup d'attention à la nouvelle concernant la personne qui a obtenu l'euthanasie parce que l'opération de changement de sexe ne s’est pas bien passée causant une souffrance psychologique qui lui a permis d'obtenir l'euthanasie. Je pense vraiment qu’il faut s’arrêter. Il y a aussi le projet de loi qui veut étendre le droit à l'euthanasie aux mineurs indépendamment du consentement de leurs parents. Je tiens à rappeler à cet égard que la loi belge n'autorise pas les mineurs à signer des contrats économiques, ni à se marier, ni à signer des actes qui engagent leur avenir mais, en revanche, si la loi devait passer, ils pourraient décider de mourir, même sans le consentement de leurs parents. Et enfin, il y a la volonté d'étendre l'euthanasie pour les personnes atteintes de démence et qui ne répondent plus d'elles-mêmes comme les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer. Ce sont des propositions qui minent les liens sociaux, mais aussi la solidarité entre les personnes. C'est une porte qui menace de s'élargir de plus en plus ".

    Mais déjà les médias se déchaînent pour fustiger les propos de l'archevêque, voir ICI

  • Athéisme. Respecter l'erreur ?

    IMPRIMER

    De notre ami Jean-Pierre Snyers :

    Respecter l'erreur ?

     « L'athéisme conduit à l'absurde et n'est pas respectable ». Ces propos que j'ai tenus dans « La Libre » du 4 octobre ne plaisent pas au père Ignace Berten qui s'en explique dans « Le courrier des lecteurs » du 10/10. Voilà qui est parfaitement son droit, mais qui m'étonne. En effet, autant je comprendrais qu'un agnostique (et, à fortiori un athée!) me désapprouve, autant je comprends mal qu'un prêtre le fasse.  Absurde, l'athéisme ? Saint Paul ne disait pas autre chose : « Si les morts ne ressuscitent pas, mangeons et buvons car demain nous mourrons » (1 corinthiens 15, 32). L'athéisme respectable ? Est-ce vraiment ce que pensaient les apôtres qui sont allés jusqu'au martyre pour annoncer  Celui qui est la vérité ? Cohérence oblige, un chrétien ne peut pas respecter des idées qui sont radicalement contraires à celles du Christ et qui, donc, de son point de vue, sont des erreurs. Mais il y a plus. A force de confondre « respect des personnes » et « respect de ce qu'elles disent », on en arrive à des situations insensées. Si demain, les enseignants se mettent à respecter les erreurs de leurs élèves, où irons-nous ? Une raidaqusion kribée de phautes dortograffe ? Dix sur dix ! Oslo, capitale du Portugal ? Encore dix sur dix ! Non, le dialogue avec l'autre ne présuppose pas la remise en question de nos propres certitudes et la bienveillance qu'on lui doit n'a, à mon sens, rien à voir avec une sympathie l'on aurait pour ses idées. La transparence dont il est invité à faire preuve incite le chrétien à « avancer démasqué » et cette franchise sera sans doute saluée  par ceux qui, ne partageant pas ses convictions, reconnaîtront en lui  quelqu'un qui a le courage de déplaire.

    Jean-Pierre Snyers (jpsnyers.blogspot.com)

  • "La Bible selon le Chat" ou quand Philippe Geluck, franco dans la provocation, prétend dépoussièrer "un livre très rasoir"

    IMPRIMER

    Lu ICI

    « Tu riras de tout » : Philippe Geluck (alias le Chat) réinvente la Bible

    « Dieu est humour ! », proclame le dessinateur de BD belge Philippe Geluck qui publie une Bible parodique et irrévérencieuse, sans craindre de choquer les bonnes âmes car « il faut oser rire de tout ».

    «À mon âge, je peux prendre certains risques», s’amuse à 59 ans le créateur du Chat, le gros matou philosophe le plus populaire de la BD. 

    Philippe Geluck s’est donc lancé il y a trois ans dans «une nouvelle version» illustrée de la Bible car «après 2 000 ans, il était temps de dépoussiérer ce livre qui est quand même très rasoir à lire».

    La Bible selon le Chat, coécrite par «Geluck et Dieu», ne plaira pas à tout le monde. Car Dieu s’y montre bien maladroit dans sa création du monde, des animaux puis d’Adam, un premier homme plutôt stupide à qui il offrira Ève pour calmer ses ardeurs.

    «J’y ai été franco dans la provocation», reconnaît l’humoriste.

    «Je me suis attaqué à la Bible parce que, même si je ne suis pas du tout croyant, je baigne dans son univers depuis que je suis môme, explique-t-il. Je me sens donc en droit d’y mettre mon grain de sel.» 

    Sa «réécriture» de l’Ancien testament se termine par l’ajout d’un «onzième Commandement»: «Tu riras de tout, car seul l’humour te permettra de prendre un peu de recul sur les vicissitudes de l’existence.»

    Peut-on rire des Noirs et des vieux? Parallèlement à cette «Bible», Geluck sort Peut-on rire de tout?, un ouvrage où il liste, sur un ton caustique, les nombreux sujets tabous de notre société, des handicapés aux juifs, en passant par les homosexuels ou les vieux.

    «Je l’ai écrit parce que la liberté de ton semble aujourd’hui se restreindre. À force de ne pas oser un mot plus haut que l’autre pour être sûr de ne choquer aucun groupe ou communauté, on ne dit plus rien», se désole l’humoriste.

    «Cette forme de “politiquement correct” n’est pas toujours dictée par les politiques. Elle est plus sournoise, avec notamment les menaces que représentent les “fatwas” numériques lancées sur les réseaux sociaux dès qu’on déplaît à quelqu’un», souligne-t-il.

    Philippe Geluck estime avoir «l’autorité» (?!) de clamer son indignation à la lumière de sa notoriété acquise dans la BD et sur les plateaux des talk-shows de télévision, surtout en France.

    L’illustrateur aux lunettes rondes se veut aussi le porte-voix de l’esprit tolérant de Bruxelles, sa ville, où se cultive le «zwanze», «un humour qui mélange le bon sens et le non-sens».

    Même si ses expressions sont parfois intraduisibles, le Chat connaît un certain succès au-delà des pays francophones, notamment dans le monde anglo-saxon et jusqu’en Iran où il est publié par un magazine humoristique.

    Le prochain défi de Geluck est de tenter d’ouvrir à Bruxelles un «musée du Chat et du dessin de presse».

    Gageons qu'en s'en prenant à la Bible plutôt qu'au Coran, Philippe Geluck ne risque pas grand chose. Son humour ne dénote guère dans notre pays où règne un climat de rejet du christianisme et où toute forme de dérision à son égard est la bienvenue. En cela, on a le sentiment que l'humoriste s'inscrit dans le politiquement et culturellement correct bien plus qu'il ne le conteste...

  • Inde : nouvelles attaques hindouistes contre des chrétiens au Karnataka

    IMPRIMER

    Les attaques antichrétiennes reprennent au Karnataka (EDA - MEP)

    Les attaques des hindouistes à l’encontre des chrétiens au Karnataka « se sont accélérées » ces derniers mois, rapporte l’Evangelical fellowship of India, qui recense plus d’une vingtaine d’agressions depuis juin. Des chiffres qui, selon le regroupement évangélique, ne rend pas compte de la réalité des violences antichrétiennes dans l’Etat, où l'enregistrement des plaintes se heurte à l'inertie, voire l'opposition de la police.

    Dimanche 11 août dernier, rapporte l'Indian Christian Activist Network (ICAN), le Rév. Paramajyothi, pasteur d’une Eglise pentecôtiste indépendante d’une soixantaine de fidèles à Monakalmuroo Taluk, dans le district de Chitradurga, était attaqué par un groupe d’hindouistes lors de l’office dominical. Les agresseurs, après avoir traîné le pasteur en dehors de l'église, en l’accusant de pratiquer des conversions forcées, l'avaient battu avec une grande violence devant ses fidèles, sa femme et ses deux enfants. Ils l'avaient ensuite traîné sur la route, le laissant presque nu et dans un état si grave qu’il ne pouvait être pris en charge par l’hôpital de Chitradurga lequel le faisait transférer dans un autre établissement pour soins intensifs.

    Dès qu’il a pu quitter l’hôpital, le pasteur envoyait un courrier au commissariat de police local pour demander la protection des forces de l’ordre, les hindouistes l’ayant menacé de mort s’il ne quittait pas le village sous huitaine. La police, refusant d’intervenir, se contentait d’enregistrer les plaintes des deux parties, les agresseurs comme la victime. Avant le Rév. Paramajyothi, deux autres pasteurs avaient été chassés du village par les mêmes hindouistes et avec les mêmes méthodes, rapportent aujourd'hui plusieurs témoins.

    Lire la suite

  • L'institut de théologie orthodoxe Apôtre-Paul a été inauguré à Bruxelles

    IMPRIMER

    Lu sur Orthodoxie.com :

    Belgique: inauguration de l’Institut de théologie orthodoxe Apôtre-Paul à Bruxelles

    Le 5 octobre, à Bruxelles, a eu lieu l'inauguration de l'Institut de théologie orthodoxe Apôtre-Paul. Un compte-rendu est proposé sur cette page. Notamment en ligne également: le message du patriarche oecuménique, le discours de Mgr Pantéléimon, le discours de Mgr Athénagoras, des photographies.

  • Oubli ou omission ? Quand un prêtre des Pays-Bas est sanctionné.

    IMPRIMER

    Quand la presse titre : "Pays-Bas : un prêtre suspendu pour avoir oublié son texte", on peut être surpris par un tel intitulé quand on prend connaissance des faits. Voici ce qu'on peut lire sur le Figaro

    ... Le diocèse d'Utrecht, aux Pays-Bas, a annoncé mardi la suspension de Harry Huis in 't Veld, un prêtre catholique de 64 ans de la localité de Vinkeveen. En avril dernier, lors de la cérémonie du Jeudi saint, il n'avait pas prononcé les mots de la consécration lors de l'Eucharistie. La communion a été invalidée et le prêtre ne pourra pas officier pendant un an, selon une décision du diocèse.

    Lors de la cérémonie à l'église de la paroisse Sint Johannes de Doper (Saint-Jean-Baptiste), «le prêtre n'a pas prononcé tous les mots de la consécration du pain et du vin, ce qui rend celle-ci et la communion qui a suivi invalides», a déclaré Hans Zuijdwijk, le porte-parole de Willem Jacobus Eijk, cardinal archevêque d'Utrecht, dont dépend la paroisse Saint-Jean-Baptiste. Lors de la consécration de l'hostie, le prêtre n'a, notamment, pas prononcé les mots qui transforment le pain et le vin en corps et sang du Christ, selon la tradition catholique: «Ceci est mon corps livré pour vous» et «ceci est mon sang livré pour vous».

    La paroisse déjà connue pour ses oublis

    C'est le prêtre lui-même qui s'est dénoncé auprès de sa hiérarchie à Utrecht. Selon le diocèse, il ne s'agit pas d'un oubli de quelques mots, c'est l'ensemble de la prière eucharistique qui a été oubliée. Cet oubli est très «grave» parce qu'il invalide la totalité de la célébration du Jeudi saint, le jour même où l'Église catholique célèbre l'institution de l'Eucharistie en commémorant l'épisode de la Cène, lorsque le Christ a partagé le pain et le vin avec ses apôtres. «Il s'agit du sacrement le plus important et les fidèles qui étaient venus communier n'ont, en fait, pas pu le faire», a ajouté Hans Zuijdwijk.

    Selon le diocèse, cette paroisse est habituée aux «manquements» aux textes sacrés lors de célébrations, rapporte le site d'informations néerlandais ad.nl. À la suite de ces précédents faux pas, le diocèse avait d'ailleurs mis explicitement en garde le prêtre contre des sanctions en cas de nouvel oubli. «Le cardinal a donc décidé de suspendre le prêtre, qui ne pourra pas célébrer de messe pendant un an», a expliqué le porte-parole.

    Même s'il avait espéré une punition moins lourde, Harry Huis in 't Veld a déclaré avoir compris la décision du cardinal.

    Il est donc beaucoup plus approprié de parler d'omission - et d'omission volontaire - plutôt que d'oubli. Il s'agit bien d'une manifestation publique de la part d'un clerc exprimant sa volonté de se distancer à l'égard de ce que veut faire l'Eglise lorsqu'est célébrée l'Eucharistie. On comprend dès lors que son évêque ait pris acte de cette attitude et ait sanctionné son auteur.

  • Vietnam : plusieurs dizaines de responsables religieux séjournent dans des camps de prisonniers

    IMPRIMER

    (Fides.org) ASIE/VIETNAM - Plus de 60 responsables religieux présents dans des camps de prisonniers

    Hanoi – Au moins 63 pasteurs chrétiens et autres responsables religieux se trouvent détenus dans des conditions déplorables dans quatre camps de prisonniers au Vietnam. Ils se trouvent là afin d’y purger des peines de détention allant de 5 à 18 ans et vivent dans des conditions très difficiles, soumis à des travaux forcés pouvant occuper 14 heures par jour, sachant que leur accès aux soins médicaux est très limité. Telle est la dénonciation qui est parvenue à l’Agence Fides de la part de l’organisation International Christian Concern ayant son siège à Washington, organisation qui s’occupe de la liberté religieuse et de la condition des chrétiens dans le monde. « Presque tous les prisonniers – indique un rapport d’ICC envoyé à Fides – sont des membres des minorités ethniques des hauts plateaux centraux du Vietnam ». A cause de leur appartenance, « les chrétiens affrontent un niveau de discrimination et d’oppression supérieur par rapport à la majeure partie des autres vietnamiens ».

    Le Père Ambroise Nguyen Van Si, OFM, théologien vietnamien et Recteur du Collège international Saint Antoine de Rome, interpellé par l’Agence Fides, estime les chiffres et les contenus du rapport d’ICC « parfaitement crédibles ». « La situation est celle-ci : il existe encore – explique à Fides le Père Van Si – des limitations claires et des restrictions de la liberté d’expression et de conscience. Ceux qui ont des opinions différentes du gouvernement se trouvent pénalisés ou parfois fortement sanctionnés. Ceci est déplaisant, surtout parce les jeunes qui défendent les droits humains font l’objet d’arrestations arbitraires. Ce sont les membres des minorités ethniques, collectivement connus sous le nom de montagnards, qui en font les frais. Ils sont en effet encore considérés comme un danger pour la stabilité nationale. Il s’agit en majorité de chrétiens protestants. J’espère une attention plus grande envers ces frères et sœurs qui souffrent et prient ».Selon le rapport d’ICC, sur les hauts plateaux, la surveillance du gouvernement sur les institutions religieuses est très forte. Certains des 63 prisonniers susmentionnés sont probablement en prison depuis 2004, lorsque les autorités vietnamiennes déclenchèrent une dure répression à l’égard de ceux qui protestaient contre la confiscation illégale de terrains et l’oppression anti-religieuse. Dans la province de Binh Phuoc, les autorités locales insistent encore actuellement pour démanteler 116 chapelles chrétiennes construites par les fidèles du groupe ethnique stieng. Il s’agit de structures appartenant légalement à l’église évangélique du Vietnam du Sud, officiellement enregistrée dans le pays. Les autorités vietnamiennes craignent que, parmi les minorités, ne se développe un mouvement « séparatiste et indépendantiste ». Au cours de ces dernières années, des centaines de personnes signalées et arrêtées pour « menaces contre la sécurité nationale » ou pour « activités illégales » sont en réalité des chrétiens protestants, même si existent également les membres du groupe catholique peu connu dénommé Ha Mon, qui vénère la Vierge Marie, même s’il n’est pas inséré au sein de l’Eglise catholique locale. (Fides)

  • La vie d'Adèle

    IMPRIMER

    La Vie d'Adèle, le zèle du désir

    A lire sur le Figaro, LA CHRONIQUE D'ÉRIC NEUHOFF:

    Palme d'or à Cannes, le film d'Abdellatif Kechiche raconte une histoire passionnelle entre deux filles. Les scènes d'amour s'étirent et se répètent.

    Il faudrait vraiment que quelqu'un offre une montre à Abdellatif ­Kechiche. Son film dure trois heures. Tout ça pour raconter quoi? La guerre de Sécession? La révolution russe? Vous n'y êtes pas: juste l'histoire d'amour entre deux filles dans le nord de la France.

    Soupçonnant la fragilité de son sujet, Kechiche l'étire, l'étale, confond ampleur et redondance. L'absence d'un producteur à la Selznick se fait cruellement sentir. Déçue par son expérience avec un garçon, une lycéenne jette son dévolu sur une demoiselle aux cheveux bleus. Ce détail prouve que cette dernière est une artiste. Elle sirote du lait fraise, parle de Sartre. La cadette l'écoute bouche bée. Elles se plaisent, se rapprochent. Leurs corps se découvrent dans des étreintes sonores, ponctuées de bruits d'évier. Elles s'épuisent dans des gymnastiques pas encore homologuées aux Jeux olympiques. Ces séquences n'en finissent pas. Au bout d'un moment, cela ressemble à un combat de catch de Borat. Ça n'était visiblement pas le but recherché.

    Lire la suite sur le Figaro

  • Maroc : Mohammed El Baldi a été libéré

    IMPRIMER

    Maroc : libération surprise de Mohammed El-Baldi (Portes Ouvertes)

    Mohammed El-baldi, qui avait été condamné début septembre à une peine de prison pour évangélisation, vient d’être libéré de façon tout à fait inattendue.

    Les pressions nationales et internationales ont payé." s’est réjouit l’Association Marocaine pour la Défense des Droits de l’Homme. "La procédure qui a mené à sa condamnation était truffée d’irrégularités et ses accusateurs n’étaient même pas présents au procès !" a rappelé Mohammed Oulad Ayad, le président de l'Association  pour la région de Fès.

    En effet, moins d’une semaine s’était écoulée entre l’arrestation de Mohammed, sa condamnation et son emprisonnement. Une rapidité qui ne lui avait pas laissé suffisamment de temps pour organiser sa défense.

    Ses avocats avaient fait appel et une nouvelle audience doit se tenir le 10 octobre. C’est lors de cette audience que l’on saura si cette libération provisoire est définitive ou pas.

    Le 28 août, la police avait fouillé la maison de Mohammed, et l’avait arrêté pour évangélisation. Le 2 septembre, le tribunal le condamnait à deux ans et demi de prison et à une amende de 5000 dirhams (450 euros), pour avoir "ébranlé la foi d’un musulman".

    Finalement, il n’aura passé qu’un mois derrière les barreaux avant que, le 26 septembre, la cour d’appel de la ville de Fès ne lui annonce sa libération provisoire.

  • Verviers, 19 octobre : concert du duo Olivy

    IMPRIMER

    Invitation cordiale au concert du samedi 19 octobre
     
    Ce samedi 19 octobre à 20H en l’église Saint-Remacle (place Saint-Remacle,12 à 4800 Verviers) aura lieu un concert tout à fait original et exceptionnel.
    Le duo Olivy , une soprano et une basse, interprétera vingt-trois airs religieux classiques de dix-huit auteurs différents.
    Avec ce couple de chanteurs passionnés...et passionnants, nul doute que nous passerons une soirée magnifique.
    Nous espérons bien  vous y retrouver.
    C’est une organisation du comité culturel de Saint-Remacle.
    Entrée libre.
    Renseignements:
    Jacques WYNANTS - Rue Carl Grün, 54 - B - 4800 Verviers
    Tél/fax: +32 87 33 87 04 - jacques.wynants@skynet.be

  • Je crois en l'Eglise, catholique

    IMPRIMER

    (V.I.S.) Durant l'audience générale tenue ce mercredi 9 octobre sous la pluie Place St.Pierre, le Pape a traité de la catholicité et de l'être catholique. Pour ce il a développé trois réflexions à partir du mot grec Katholòn signifiant totalité. L'Eglise est catholique, a-t-il dit, car elle constitue l'espace dans lequel la foi est intégralement annoncée et où le salut apporté par le Christ est offert à tous... Chacun de nous trouve dans l'Eglise ce dont il a besoin pour croire, vivre chrétiennement, devenir saint et avancer quelque soit le lieu et le temps... L'Eglise est catholique parce qu'elle est universelle, diffuse de par le monde pour annoncer à tout homme l'Evangile. Elle n'est pas une élite, elle n'est pas fermée et s'adresse à l'humanité toute entière. Cette unique Eglise est présente jusque dans les plus petites expressions ecclésiales... Elle embrasse une variété de peuples professant la même foi, se nourrissant de la même Eucharistie, servis par les mêmes pasteurs... L'Eglise est catholique parce qu'elle est une demeure d'harmonie, où unité et diversité se conjuguent pour être richesse". Pour exécuter une symphonie, les instruments doivent jouer à l'unisson, chacun dans son registre, mais sous la direction d'un chef d'orchestre qui créé l'unité harmonique de toutes ces diversités. L'harmonie ne détruit pas le timbre particulier des divers instruments. Dans le grand orchestre de l'Eglise "nous sommes tous égaux malgré notre diversité. Il n'y a ni conflit ni contraposition...dans une harmonie qui vient de l'Esprit. Lui qui est l'harmonie même est le véritable Maestro. C'est à lui qu'il nous fait demander de vivre en harmonie, dans l'acceptation de l'autre et de la diversité afin de ne pas tomber dans l'uniformité. Prions donc l'Esprit pour qu'il nous rende toujours plus catholiques!".

  • Euthanasie : la Belgique sur la pente glissante ?

    IMPRIMER

    La Belgique repousse les limites de l'euthanasie

    JOSÉPHINE BATAILLE, dans la Vie, fait le point sur la situation en Belgique :

    Cas inédit, la mort récente d’un transsexuel, à sa demande, semble changer l’interprétation de la loi belge sur la fin de vie.

    Né femme, Nathan Verhelst, Belge de 44 ans, cherchait depuis de nombreuses années à devenir physiquement un homme. Après avoir subi une amputation de la poitrine, l’opération destinée à lui fabriquer un pénis avait échoué, le laissant dans une profonde détresse. Il a demandé l’euthanasie. Et il est mort, le 1er octobre, avec l’aide des médecins. 

    Dans tous les médias, on a entendu l’avocate ­Jacqueline Herremans, membre de la commission euthanasie (chargée d’examiner la conformité des dossiers a posteriori) et présidente de l’ADMD Belgique (Association pour le droit de mourir dans la dignité), expliquer que selon la loi belge, en effet, « la personne doit présenter une affection grave et incurable qui lui cause des souffrances », mais que « le législateur a précisé que ces souffrances peuvent être d’ordre psychique ou physique ». Autrement dit, lorsque la douleur physique a pu être soulagée, la souffrance existentielle liée à une mort certaine, même à plus ou moins long terme, justifie en ­Belgique qu’on accède à une demande d’euthanasie. Ce que personne n’a relevé, pourtant, c’est que, dans le cas présent, Nathan, quoique en souffrance ­profonde, n’était pas à proprement parler malade, et encore moins proche de la mort.

    Cette interprétation de la loi est donc aussi inédite que la situation est dramatique, comme le reconnaît le psychiatre de la clinique wallonne d’Ottignies, ­Raymond Gueibe. Il est persuadé que cela « va provoquer des débats dans le pays, parce que justement, la décision n’est pas reliée à une fin de vie probable ». « Nous devons reconnaître que dans certaines maladies psychiatriques nous sommes impuissants à soulager la souffrance », commente pourtant cet autre médecin belge, à qui il arrive de pratiquer des euthanasies dans le cadre des soins palliatifs. « Les médecins préfèrent parfois accompagner la mort demandée plutôt que de laisser ces personnes se suicider dans des conditions terribles et avec des conséquences dramatiques pour les proches. » Dans le plat pays, on est « plus pragmatique face à la souffrance et moins idéologique, car on fonctionne au cas par cas, sans généraliser », estime-t-il.

    Lire la suite