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BELGICATHO - Page 1984

  • RTBF : Deborsu au placard

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    Voici le texte que la rédaction de « La Libre » vient de mettre en ligne avec Rédaction en ligne avec Belga :

     « Avant, nous n'avions rien à reprocher à Frédéric que nous considérions comme un excellent reporter »

    Frédéric Deborsu prétendait dévoiler à travers son livre Question(s) royale(s) « la vraie personnalité de la famille royale ». Mal lui en a pris. Devant les réactions indignées qui ont accompagné la sortie de son opus, son employeur, la RTBF, ne souhaite plus le voir réintégrer (il était en congé sans solde pour la rédaction du livre) l'équipe du Journal Télévisé.

    « Vu l'ampleur qu'a prise cette affaire, nous avons préféré l'écarter provisoirement de l'antenne pour sa sérénité et celle de ses collègues », a déclaré Bruno Deblander, porte-parole de la radiotélévision de service public à moustique.be. « Il sera muté dès son retour, lundi matin, à Infodoc (département de documentation), pour une durée d'un mois. »

    De son côté, Frédéric Deborsu a confirmé sa mise à l'écart. Il s'est confié à l'agence Belga. Le journaliste parle d'« un service moins exposé, le temps que les tensions se calment». « J'accepte la décision. Je pense qu'il s'agit de la meilleure solution. En attendant, je m'intéresserai à l'envers du décor », a-t-il encore ajouté.

    Inutile de dire que les prochains jours du journaliste ne risquent pas d'être des plus joyeux à la RTBF. Son avenir à long terme reste d'ailleurs très flou au sein d'une rédaction fort sceptique quant au sérieux de son travail, et qui s'était déjà désolidarisée de lui en début de semaine.

    « Depuis la sortie de Question(s) royale(s), nous sommes assaillis de critiques sur notre façon de traiter l'information », témoigne encore un journaliste à moustique.be. « On remet notre crédibilité en question et cela suscite un profond malaise parmi nous. »

    « Avant, nous n'avions rien à reprocher à Frédéric que nous considérions comme un excellent reporter » conclut ce journaliste. « Mais là, il est clair que, dans sa recherche de la lumière, il s'est brûlé les ailes. Depuis longtemps, Frédéric est en manque de reconnaissance à la RTBF. Nous le sentons en compétition avec son frère Christophe qui s'est distingué avec son livre Dag Vlaanderen! et son départ pour devenir journaliste vedette sur la chaîne flamande Vier. »

    Concernant les rumeurs sur Twitter selon lesquelles le journaliste aurait été approché par RTL, Frédéric Deborsu dément et assure que ce n'est pas dans ses projets.

    Enfin, le journaliste ajoute que depuis la sortie de son livre, il a reçu beaucoup de témoignages confirmant ses écrits sur la famille royale. Ses sources restant toutefois secrètes.

    Ici :La RTBF met Frédéric Deborsu au placard

    Voilà donc une sanction administrative, somme toutes assez bénigne (elle ne dit même pas son nom). Naturellement, des poursuites judiciaires sont toujours possibles. Pour ce qui est du droit civil, le célèbre article 1382 du code Napoléon stipule que " tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer » : à charge du plaignant de démontrer le préjudice, la faute et le lien de causalité. Et dans ses articles 443 et suivants, le Code pénal belge énumère une série de délits spécifiques qui constituent des infractions au droit au respect de la vie privée, en ce que les faits incriminés ont pour effet notamment de ternir la réputation ou d’attenter à l’honneur d’une personne. Il s’agit en l’occurrence de la calomnie, de la diffamation, de l’injure, de la dénonciation calomnieuse et de la divulgation méchante. Lorsque la presse se rend coupable de tels délits, on parle de manifestations délictueuses d'opinion par voie de presse ou plus simplement, de délits de presse. Comme cela a déjà été évoqué, l’article 150 de la Constitution prévoit un privilège de juridiction pour ces délits de presse: ils ne peuvent être jugés que par une cour d’assises,

    L’offense faite au Roi et aux membres de la famille royale justifie-t-elle un traitement particulier ? Quel que soit l’état des législations nationales sur ce point,la circonspection est de mise car  la Cour européenne des droits de l'homme a déjà estimé (dans une affaire concernant le Roi d’Espagne) qu' « une protection accrue par une loi spéciale en matière d'offense n'est, en principe, pas conforme à l'esprit de la Convention européenne » et que « l'intérêt d'un État de protéger la réputation de son propre chef d'État [...] ne pouvait justifier de conférer à ce dernier un privilège ou une protection spéciale vis-à-vis du droit d'informer et d'exprimer des opinions à son sujet » . A fortiori s’il s’agit de membres de sa famille…

    En tout état de cause, la question reste entière de savoir si les hautes personnalités publiques ont intérêt à livrer en pâture à l’opinion, devant la cour d’assises, un délit commis par la voie de la presse : le remède risque quelquefois d’être pire que le mal.  Les « royals » britanniques (orfèvres en la matière) ont une expression désabusée, qui remonte à Edouard VII : « never complain, never explain » (Ne jamais se plaindre et ne jamais expliquer) et toujours garder son self-control.  

    JPS 

  • Syrie : un attentat lors des funérailles du prêtre martyrisé

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    SYRIE : UNE BOMBE EXPLOSE AUX FUNÉRAILLES DU P. HADDAD

    UN « MARTYR DE LA RÉCONCILIATION ET DE L'HARMONIE »

    ROME, vendredi 26 octobre 2012 (ZENIT.org) – Une bombe a explosé ce matin lors des obsèques du P. Fadi Jamil Haddad, le prêtre orthodoxe enlevé et retrouvé mort hier à Damas, déplore l’agence vaticane Fides : un « martyr de la réconciliation et de l'harmonie ». L'explosion aurait causé la mort de deux civils et d'un certain nombre de militaires. La messe des funérailles était célébrée en l'église Saint-Elie de Qatana par le Patriarche grec orthodoxe Ignace IV Hazim, en présence de milliers de fidèles chrétiens bouleversés par la mort tragique de ce pasteur.

    Un communiqué du Patriarcat grec orthodoxe d'Antioche, reconnaît le P. Haddad comme un « martyr de la réconciliation et de l'harmonie », car il « s'était engagé dans une noble mission humanitaire visant à faire libérer un membre de sa paroisse qui avait été enlevé quelques jours auparavant ».Au cours de la médiation, le P. Haddad a été à son tour enlevé en compagnie d'un autre intermédiaire. Les ravisseurs ont demandé une importante rançon avant de les tuer.
La note du Patriarcat orthodoxe raconte cette « terrible tragédie » : « Le corps du P. Fadi Haddad a été retrouvé le 25 octobre au matin dans la zone de Drousha. Sur celui-ci se trouvaient des signes indescriptibles de tortures et de mutilations. Il a été identifié par le P. Elias el-Baba, prêtre de la ville de Hina, avant d'être transporté à la clinique de la ville. Le Patriarcat a été informé de son martyr, son sang innocent et sans tache est un sacrifice pour la réconciliation et l'harmonie ».


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  • Cela pue le pourri dans le Royaume de Belgique

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    La liberté d’expression peut-elle tout autoriser ? Est-il pensable qu’elle puisse s’en prendre à votre intimité ? Que l’on puisse insinuer n’importe quoi sur la nature des relations que vous entretenez avec votre conjoint ? Que l’on puisse aller jusqu'à répandre n'importe quelle rumeur sur la façon dont ont été conçus vos enfants ?

    Imagine-t-on les conséquences que de telles allégations pourraient produire dans votre famille, dans votre cercle de relations, dans les classes fréquentées par vos enfants ?

    Est-il concevable que tout cela puisse être jeté en pâture à l’opinion publique sans qu’aucun magistrat ne s’en émeuve ? Sans que leurs auteurs ne doivent répondre de ces atteintes à la dignité des personnes et au droit au respect de la sphère privée ? Sans que des éditeurs ne soient inquiétés pour la part de responsabilité qu’ils prennent dans ces déversements malodorants ?

    Nous sommes scandalisés, outrés, horrifiés par les publications des Deborsu et consorts qui ne répugnent pas à porter de telles atteintes à la réputation et à la dignité des personnes qu’ils outragent dans leurs écrits. A l’offense s’ajoute la lâcheté car ces scribouilleurs savent que leurs victimes s’interdisent de réagir par des voies légales.

    Nous savions jusqu’à quel point de délabrement nous sommes arrivés dans ce triste pays, mais ce nouvel épisode nous montre que les frontières de l’abject peuvent être repoussées toujours plus loin. Rien ne semble décidément devoir faire obstacle aux coups bas les plus sordides, aux propos minables et autres manigances indignes.

    Y.W.

    P.S. : Et que vous répond l'éditeur lorsque vous lui reprochez de propager ces insanités ? Lisez plutôt, c'est édifiant, surtout quand il ose se réfèrer à une "éthique" (?!) et à des "valeurs" :

    Monsieur

    Nous avons besoin d'une démocratie forte, ce qui dans un monde idéal suppose la possibilité de débattre sur des informations concrètes, validées et admises par tous. Manifestement, la stratégie du Palais est de n'en divulguer aucune et de se borner à des sourires crispés guimauves et très loin de la réalité quotidienne du Palais. Le dernier communiqué est à cet égard éloquent, son message bizounours soulignant encore s'il le fallait que le Palais est incapable de prendre la perche qui lui était tendue, malgré un consensus quasi unanime de tous les journalistes rencontrés à la conférence de presse sur le caractère forcé de ce mariage. Je me dois aussi de souligner que comme beaucoup vous êtes dans la plus totale confusion : les valeurs de la monarchie ne sont pas abordées dans ce livre, mais bien l'éthique personnelle des gens qui sont payés pour incarner ces valeurs. Ils ne sont manifestement pas à la hauteur, tous les témoins le stipulent. Et s'ils sont anonymes, c'est précisément à cause du système mis en place par la monarchie qui empêche tout commentaire officiel. C'est d'autant plus dommage que dans ce contexte, une Flandre allant vers l'indépendance ne fera qu'une bouchée des défenseurs de la royauté s'ils sont aussi mal armés lors des négociations. Je pense donc qu'il est éminement démocratique et nécessaire d'amener ce débat sur la place publique afin précisément d'imposer à la monarchie l'exemplarité de ses valeurs. Pour chacun d'entre eux individuellement. Jouer à l'autruche en tuant le messager pour ne pas écouter le message ne vous apportera rien de bon dans les années qui viennent.

    L'Editeur

  • La Bible serait-elle née "écrite" ?

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    EEChO met en ligne une réponse à cette théorie défendue dans "Le monde de la Bible" :

    ——"Il en est encore qui croient que la Bible est sortie du calame d’écrivains inspirés ou, pour ce qui est des écrits du Nouveau Testament, de communautés chrétiennes produisant des textes des dizaines d’années après les événements liés à la vie de Notre Seigneur._Nous ne résistons pas au plaisir de reproduire la réponse d’Yves Beaupérin à l’article paru dans le hors-série d’automne 2012 de la revue « Le monde de la Bible », où l’on trouve ce genre de croyance exégétique."

    « LA BIBLE EST NEE ECRITE… »

    ____Telle est l’affirmation de Benoît de Sagazan que nous lisons dans le hors série d’automne 2012 de la revue « Le Monde de la Bible », p. 23. Il semblerait, toutefois, que la Bible née écrite dont parle cette revue vise spécialement l’Ancien Testament, si l’on en juge par les articles qui y sont contenus.

    Une tradition orale « techniquement impossible », dixit Pierre Gibert…

    ____Cette affirmation de Benoît de Sagazan est la conclusion qui s’impose après la lecture de l’article du Pierre Gibert, dans la même revue, que de Sagazan résume ainsi : « L’écriture de la Bible a-t-elle été précédée d’une longue tradition orale ? L’exégète Pierre Gibert réfute catégoriquement cette supposition et met en évidence qu’elle n’a jamais été démontrée et qu’elle se révèle techniquement impossible. C’est l’écrivain qui élabore l’oral et non l’inverse… ».

    ____La démonstration de Pierre Gibert s’appuie d’abord sur une affirmation de Jean Astruc, « l’un des pères fondateurs de l’exégèse moderne » au XVIIIe siècle, dont toute la solidité de la démonstration repose sur l’argument suivant : « il est difficile de se persuader que, dans une tradition plusieurs fois répétée, on ait pu se souvenir exactement [suivent quelques exemples] ».

    _____Il est difficile, en effet, à des gens de style écrit, dépourvus de toute mémoire digne de ce nom, d’imaginer que d’autres personnes de style global-oral puissent avoir une mémoire différente et efficace, capable, comme le fait la mémoire des griots africains, de retenir la généalogie de tous les membres de la tribu et de permettre, par exemple, à Alex Haley, ce descendant d’esclave africain exporté aux Etats-Unis et auteur du livre Racines, de retrouver l’histoire de son lointain ancêtre Kounta Kinté. Ou encore comme la mémoire de la caste des historiens Achantis retenant les généalogies depuis des temps immémoriaux, sans aucune variation possible du texte oral, puisque toute variation est sanctionnée par la mise à mort de son auteur. En cette matière, ce n’est pas d’impressions personnelles, d’homme blanc lettré, dont on a besoin mais de faits observés sur le terrain.

    suite de la réponse d’Yves Beaupérin

    Dans le même ordre d'idées, on écoutera avec intérêt les Emissions de radio avec Frédéric Guigain

    6 octobre 2011 : Radio Notre Dame, émission « A quoi ça sert l’Eglise » avec Sylvain Sismondi : Quel crédit accorder aux récits bibliques ?

    18 octobre 2011 : Radio Notre Dame, émission « A quoi ça sert l’Eglise » avec Sylvain Sismondi : Qui étaient vraiment les 12 apôtres ?

    6 avril 2012 : Radio Notre Dame, émission « A quoi ça sert l’Eglise » avec Sylvain Sismondi : Les racines juives de la Pâque

    27 mai 2012 : sur Radio Fréquence Protestante, émission Midi Magazine avec Nathalie Zanon : La récitation orale de la Nouvelle Alliance

    22 juin 2012 : sur Radio Courtoisie, avec l’abbé de Tanoüarn : Origine des évangiles : comment les disciples du temps de Jésus sont-ils passés de l’oralité des sermons et des enseignements vocaux à la mise par écrit de la parole du Christ sous forme de récit ? En deux parties : première partie et deuxième partie

  • « Vatileaks » : point final

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    ROME, jeudi 25 octobre 2012 (ZENIT.org) – « L’affaire Vatilieaks est close », dit en substance un communiqué de la Secrétairerie d’Etat ce 25 octobre 2012. Paolo Gabriele est en effet incarcéré ce jour, n’ayant pas fait appel de sa condamnation à 18 mois de prison.

    Une note du P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, confirme de son côté que le jugement prononcé le 6 octobre dernier est désormais définitif : le tribunal de l’Etat de la Cité du Vatican a décidé la réclusion de l’ex-majordome de Benoît XVI dans une cellule de la gendarmerie vaticane, dans le cadre de l'affaire de fuite de documents réservés (cf.Zenit du 7 octobre 2012).

    L’affaire est close

    Cette sentence « met un point final à ce triste évènement, qui a eu des conséquences très douloureuses », peut-on lire dans le communiqué de la Secrétairerie d’Etat.

    Le texte dénonce en l’occurrence « une offense personnelle au pape », le « viol » du « droit à la confidentialité de nombreuses personnes », un « préjudice causé au Saint-Siège et à ses diverses institutions ».

    Tout cela finalement été un « obstacle à la communication entre les évêques du monde et le Saint-Siège » et a été motif de « scandale » auprès des fidèles, tandis que la « sérénité » de ceux qui travaillent « au service quotidien du Successeur de Pierre » a été « perturbée durant plusieurs mois », poursuit-il.

    Pas d’implication d’autres personnes

    Pour la Secrétairerie d’Etat, l'enquête a mis en lumière que « M. Gabriele a mis en acte son projet criminel sans instigation ou incitation de la part de quiconque », mais en se fondant sur des « convictions personnelles » que l’on ne peut « d’aucune façon partager ».

    En ce sens, elle redit fermement que « les conjectures variées sur l’existence de complots ou l’implication d’autres personnes » sont « sans fondement ».

    Les conditions d’une grâce

    Outre la période de détention de 18 mois, une procédure de destitution de son emploi, selon le règlement de la Curie romaine, est ouverte à l’encontre de Paolo Gabriele.

    Le communiqué précise que « l'éventualité qu’il soit gracié » par Benoît XVI est possible. Mais cette grâce suppose cependant « la contrition du coupable » et sa « demande de pardon sincère au pape et à ceux qui ont été injustement blessés », souligne-t-il.

    La Secrétairerie d’Etat salue par ailleurs la « transparence », l’ « impartialité », et le « plein respect du droit à la défense » dont a fait preuve la procédure judiciaire. Grâce à la « particularité du système juridique qui l’a émise », la peine est à la fois « douce et équitable », comparée au dommage causé, fait-elle observer.

     « VATILEAKS » : PAOLO GABRIELE INCARCÉRÉ

    Justice est donc faite : le domestique indélicat purgera sa peine dans la prison de la gendarmerie vaticane. Benoît XVI ne l’a pas gracié. Il faut aussi savoir punir. Et cesser de fantasmer sur cette affaire ridicule, comme nous l'avons toujours dit dès le départ.

  • Avons nous tous le même Dieu ?

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    D’Henri Lindell sur le site de “La Vie” aujourd’hui:

    "Et si chrétiens et musulmans avaient le même Dieu ? La question a fait l'objet d'un dialogue serein entre le catholique Christophe Roucou et le musulman soufi Eric Geoffroy lors de ce débat organisé dans le cadre des derniers Etats généraux du christianisme à Strasbourg.

    Christophe Roucou, directeur du service des relations avec l'Islam à la Conférence des évêques de France, s'est notamment appuyé sur le pape Jean-Paul II, qui avait expliqué en 1985, devant des jeunes musulmans à Casablanca au Maroc : « Abraham est pour nous un même modèle de foi en Dieu, de soumission à sa volonté, de confiance à sa bonté. Nous croyons au même Dieu, le Dieu unique, le Dieu vivant qui crée le monde... »

    Une conviction et une foi partagée par Eric Geoffroy, islamologue à l'Université de Strasbourg : « l'évidence de l'unicité de Dieu est rappelée sans cesse dans l'islam, qui ne se veut qu'un rappel de ce qui a été donné à Adam par Dieu après la chute de l'homme ». Il a précisé que « l'islam prétend parfois synthétiser la révélation. Mais la notion centrale est celle de la Religion immuable, adamique, qui est comme un tronc, d'où viennent toutes les religions. L'islam est la dernière révélation, donc la dernière religion pour cette humanité. »

    Si chrétiens et musulmans auraient ainsi le même Dieu, ils y croient de manière différente. Une des principales différences porte évidemment sur la compréhension de Jésus. « Pour les musulmans, Jésus est le 'fils de l'homme', pas le fils de Dieu », a expliqué Eric Geoffroy.

    « La loyauté exige que nous reconnaissions et respections nos différences. La plus fondamentale est évidemment le regard que nous portons sur la personne et l'oeuvre de Jésus de Nazareth. Jésus est Seigneur et Sauveur », a précisé Christophe Roucou, toujours en se référant à Jean-Paul II. A ce titre, il a aussi fait cette précision : « Pour nous chrétiens, la vérité n'est pas quelque chose qu'on possède, mais quelqu'un par qui on se laisse posséder. C'est dans le dialogue que Dieu révèle qui il est. C'est dans le dialogue que peut se faire la vérité. »

    Référence: Chrétiens et musulmans croient-ils au même Dieu ?

    La vérité ne se fait pas, elle est reçue.  Dans la foi, nous croyons aux “cieux nouveaux” et à la “terre nouvelle” du monde à venir: celui du temps eschatologique vivant de l’alliance avec le Seigneur, dans la plénitude retrouvée de sa pureté  “protologique”, celle du temps de la création voulue par Dieu: celui de l’éternité. Par les mérites infinis du Christ, la figure du monde corrompu par la chute “originelle” passera mais il n’y a pas d’autre Nom par lequel cette transfiguration puisse se réaliser… 

  • la famille tribale n’est plus ce qu’elle était

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    Lorsqu’au temps jadis où le Congo était belge, un villageois de la brousse venait présenter son frère à l’embauche agricole, la question rituelle était toujours la même  « ndeko na yo mpinza ? mama moko, tata moko ? ton frère vraiment ? Même mère, même père ? »

    On pourra désormais poser la même question aux Hollandais, dans un contexte différent, disons tribal postmoderne :   

    Pour protéger les familles construites autour d'un mariage entre homosexuels, le royaume néerlandais va examiner les possibilités juridiques de reconnaître officiellement trois personnes ou plus comme parents d'un même enfant.

    C’est sur le site du « Figaro » aujourd’hui :

     Pionniers en matière de légalisation du mariage homosexuel, les Pays-Bas veulent maintenant l'être en matière de reconnaissance des parents non-biologiques. Pour refléter «la situation des familles modernes», indique Liesbeth van Tongeren, députée du parti écologiste, «un enfant devrait pouvoir avoir plus de deux parents officiels»…

    Les Pays-Bas ont été le premier État au monde à légaliser le mariage homosexuel en 2001. Environ 25.000 enfants vivent aujourd'hui dans ce que l'on appelle poétiquement des «familles roses». Mais il n'y a actuellement pas de reconnaissance juridique spécifique ni pour les donneurs de sperme qui voudraient être impliqués dans la vie d'un enfant, ni pour les beaux-parents.

    Pour protéger ces familles «roses», plusieurs partis politiques, dont les écologistes de GroenLinks mais aussi les formations qui négocient actuellement une coalition gouvernementale, les travaillistes du PvdA et les libéraux du VVD, réclament une enquête du ministère de la Justice: ils veulent que soient examinées les possibilités juridiques de reconnaître officiellement trois personnes ou plus comme parents d'un même enfant.

    Casse-tête juridique

    «En ce moment, la parentalité juridique est presque toujours la conséquence de la parentalité biologique», indique-t-on chez Groenlinks, en regrettant que «cela ne représente pas la diversité des familles aux Pays-Bas». Pour Liesbeth van Tongeren, «la manière dont vit une famille est plus importante que la lignée biologique. La réalité juridique doit prendre en charge ce qui est le mieux pour tous ceux qui sont concernés.»

    L'idée est venue du COC, une association de défense des droits des homosexuels. «En pratique, des enfants sont déjà élevés par plus de deux parents, explique Philip Tijsma, son porte-parole. Par exemple, un couple de lesbiennes et un donneur, et quelquefois le partenaire du donneur. J'en connais qui vivent dans une même maison! Cela concerne aussi les couples hétérosexuels, quand par exemple les parents se séparent et se remarient… L'idée est d'épargner à ces personnes une procédure d'adoption longue, difficile et coûteuse.» La perspective de casse-tête juridiques n'effraie pas l'association: «Je ne doute pas que cela créera des conflits, assure Philip Tijsma, mais cela arrive dans tous les foyers… Ce qui est grave actuellement, c'est qu'un enfant peut voir disparaître un parent de sa vie, car les liens ne sont pas juridiquement protégés.»

    Lors d'un récent débat à la chambre basse du parlement néerlandais, Fred Teeven, le secrétaire d'État à la Justice, avait souligné qu'il voyait beaucoup d'objections pratiques à une telle reconnaissance, mais qu'il fallait attendre les résultats de l'enquête avant de prendre des décisions.

    Ici : Aux Pays-Bas, bientôt trois parents pour un enfant

  • "Le baiser de Marseille", une imposture bobo bisexuelle

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    Deux nouvelles héroïnes improvisées de la cause gay sont à l'honneur dans de nombreux organes dits d'information (par exemple : ici). Philippe Arino analyse ce nouvel épisode médiatisé et sa portée manipulatrice (sur le site de l'Alliance Vita) :

    Imposture bobo bisexuelle

    Non non, vous ne vous trompez pas : on nage en pleine gaminerie. Sauf que maintenant, c’est sincère et agressif, ça se veut drôle, décomplexé, révolutionnaire, et que les gamins sont joués par des « adultes ».Depuis hier (23 octobre 2012), une photo circule à fond de train sur les réseaux sociaux. Celle du « Baiser lesbien lors du Happening marseillais anti-mariage-pour-tous » organisé par l’Alliance VITA. Alors qu’elle est pourtant tout autant scénarisée et fabriquée que le « Baiser de l’Hôtel de Ville » de Robert Doisneau (désolé pour ceux qui croyaient encore au romantisme, à l’authenticité et à la spontanéité du fameux cliché…), elle sert d’étendard soi-disant victorieux, touchant, sans parole, instantané, qui vaudrait tous les discours face à la « Bête homophobe » anti-égalité-des-droits et anti-mariage. Elle imposerait le silence et le respect par sa provocation « mignonne », son impact médiatique « simple » et néanmoins percutant, sa fraicheur juvénile. Belle illustration inconsciente de l’idolâtrie médiatique qui a capturé depuis bien longtemps le cœur et le cerveau lobotomisé des militants pro-mariage et de leurs suiveurs sociaux bisexuels/gay friendly…
     
  • Syrie : un prêtre orthodoxe massacré dans des conditions horribles

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    ASIE/SYRIE - le prêtre orthodoxe enlevé à Damas retrouvé mort

    Damas (Agence Fides) - Le cadavre du Père Fadi Jamil Haddad, prêtre grec orthodoxe, Curé de Saint Elie à Qatana, a été retrouvé aujourd'hui dans le quartier de Jaramana, dans le nord de Damas, non loin du lieu où il avait été enlevé le 19 octobre par un groupe armé non identifié (voir Fides 24/10/2012). La confirmation arrive à Fides par l'intermédiaire d'un confrère grec orthodoxe du Père Haddad, qui désire conserver l'anonymat : « Son corps était horriblement supplicié : il a été scalpé et ses yeux arrachés » raconte-t-il en larmes. « C'est un acte de pur terrorisme. Le Père Haddad est un martyr de notre Eglise ».

    A propos de la responsabilité de cet acte terrible est en cours un jeu de ping-pong entre les forces de l'opposition - qui accusent les milices proches du régime - et les autorités gouvernementales - qui accusent les bandes armées de la galaxie de la rébellion armée. Selon des sources de Fides, les ravisseurs avaient demandé à la famille du prêtre et à son Eglise une rançon de 50 millions de sterling syriennes (plus de 550.000 EURuros). Il a cependant été impossible de trouver la somme et de satisfaire à cette demande exorbitante. Une source de Fides stigmatise « la terrible pratique, en cours depuis des mois dans le cadre de cette sale guerre, d'enlever et de tuer des civils innocents ».
    Parmi les différentes communautés chrétiennes présentes en Syrie, la communauté grecque orthodoxe est la plus nombreuse avec 500.000 fidèles environ. Elle se trouve principalement concentrée dans l'ouest du pays et à Damas. (PA) (Agence Fides 25/10/2012)

  • Nouvelle évangélisation : le synode et puis quoi ?

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    De Gérard Leclerc sur le site de « France Catholique » :

    Alors que le synode des évêques sur la nouvelle évangélisation va sur sa fin, on prend de mieux en mieux conscience de l’impérieuse nécessité d’un réveil général des énergies apostoliques en Europe et particulièrement dans notre pays. Certes, on savait, mais on n’osait pas trop dire. On s’accrochait au terrain. Tout au plus concédait-on parfois qu’on « gérait la pénurie », en se consolant d’une promotion d’un laïcat qui prenait en charge ce que les prêtres trop peu nombreux ne pouvaient plus assumer. L’illusion ne pouvait plus se prolonger indéfiniment. Il n’y a pas de vitalité chrétienne sans présence active du sacerdoce. Du coup, on prend la mesure de la catastrophe. Une enquête rapide sur la réalité de nombreux diocèses indique que tout s’est presque arrêté depuis les années soixante : séminaires fermés, presbytérium vieillissant, disparition des congrégations religieuses, désertification des paroisses. Certes, on s’incline face au courage parfois héroïque de ceux qui ont maintenu et sont restés fidèles à l’encontre du processus de désagrégation. Il est vrai aussi qu’au milieu du naufrage, il y avait des signes de renouveau que le ministère de Jean-Paul II s’employait à encourager. Bien des initiatives ont été prises qui ont permis que des communautés s’affirment, qu’une jeunesse (celle des JMJ) s’engage. Mais il faut faire le constat avec le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine : « Les baptêmes diminuent, les catéchismes se vident, la confession agonise, les vocations n’éclosent pas ou meurent en vol, et pour couronner le désastre qui monte, le prêtre n’est souvent plus qu’un pion ligoté au milieu de conseils pseudo-démocratiques, et quand ainsi il n’est plus contemplé dans sa nécessité et dans sa beauté surnaturelle, – sur le terrain, le présent le crie déjà –, le ciel ne descend plus sur la terre.  [1] »

    Ce curé de Marseille crie pour qu’on se réveille et il montre déjà dans sa propre église que l’appel peut être entendu. Mais ce sont tous les diocèses de notre pays qui devraient être touchés par la dynamique de l’Esprit. Aucun ne pourra se dérober à la nouvelle évangélisation, sous peine de dépôt de bilan. C’est bien pourquoi l’Année de la foi qui s’est ouverte concerne l’ensemble de nos paroisses. Il n’y a plus d’alternative à la refondation générale du corps eucharistique en notre pays et en Europe.

    Lire les synthèses des thèmes du synode :

    http://www.france-catholique.fr/L-E...

    Notes

    [1] Michel-Marie Zanotti-Sorkine, Au diable la tiédeur, Robert-Laffont, oct. 2012

    Référence ici : La nouvelle évangélisation n’est pas facultative

    Il se murmure qu’une initiative serait bientôt prise avec le concours du P. Michel-Marie Zanotti-Sorkine « quelque part en Belgique » (un des pays où la foi catholique est la plus sinistrée, cinquante ans après le concile Vatican II). Si non est vero….

  • 1er novembre à Gerpinnes : vêpres grégoriennes de la Toussaint

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    Vêpres grégoriennes de la Toussaint et des fidèles défunts / Gerpinnes  1 novembre 2012  

    En l'église Sainte-Radegonde de Villers-Poterie (entité de Gerpinnes) à 15h00, les vêpres de la solennité de la Toussaint seront chantées intégralement en chant grégorien. Elles seront suivies immédiatement de la recommandation des fidèles défunts de la paroisse et de l'office des morts. Des carnets avec la traduction de toutes les pièces grégoriennes seront mis à disposition de l'assemblée pour favoriser sa participation.

    Date(s), horaire(s) et lieu(x)
     
    • Le 01/11/2012 à 
    • Où ?: Villers-Poterie (Gerpinnes)
    Téléphone de contact

    : 0474 21 74 71

    source : diocèse de Tournai

  • 394 bébés sauvés grâce à la campagne "40 days for Life"

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    Sur Americatho, Daniel Hamiche annonce :

    40 Days for Life : 394 bébés sauvés... 

    "La coordination des 40 Days for Life vient de nous annoncer la bonne nouvelle du jour : 394 enfants à naître ont déjà été sauvés de l’avortement depuis le début cette campagne d’automne et à son vingt-neuvième jour ! (il s’agit de cas constatés, attestés et documentés). Vous pouvez toujours et à tout moment rejoindre notre  groupe de prière “de l’arrière” qu’a réuni Americatho pour prier dix Ave par jour et chaque jour de cette campagne aux intentions des 40 Days for Life. Pour vous inscrire, il vous suffit de me le signifier par un simple courriel ici . Merci. Chaque jour, une ou plusieurs personnes se joignent à notre groupe de prière “de l’arrière” : deux aujourd’hui ! Voyez les résultats. Les « ouvriers de la onzième heure » sont les bienvenus, comme ceux de la première… Nous sommes déjà largement plus de 200 à prier… Pourquoi pas vous?"