
BELGICATHO - Page 1985
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Des voeux de Syrie
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Grégoire de Nazianze, le théologien
Saint Grégoire de Nazianze, évêque et docteur de l'Église (312-389)source : Evangile au Quotidien
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régoire doit sa naissance aux prières et aux larmes de sa mère. Elle se chargea elle-même de sa première éducation et lui apprit à lire, à comprendre et à aimer les Saintes Écritures. L'enfant devint digne de sa sainte mère, et demeura pur au milieu des séductions.
« Un jour, raconte-t-il lui-même, j'aperçus près de moi deux vierges d'une majesté surhumaine. On aurait dit deux sœurs. La simplicité et la modestie de leurs vêtements, plus blancs que la neige, faisaient toute leur parure. À leur vue, je tressaillis d'un transport céleste. "Nous sommes la Tempérance et la Chasteté, me dirent-elles ; nous siégeons auprès du Christ-Roi. Donne-toi tout à nous, cher fils, accepte notre joug, nous t'introduirons un jour dans les splendeurs de l'immortelle Trinité." »
La voie de Grégoire était tracée : il la suivit sans faiblir toute sa vie.
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Des voeux comme nous les aimons
Ces voeux nous sont adressés par l'abbé Guillaume de Tanoüarn :
Chers amis, j'ai cherché la manière la moins nunuche de vous souhaiter une bonne année et je crois que je nous dis quelque chose à chacun lorsque je nous souhaite une bonne année de la foi. Benoît XVI a souhaité consacrer un an à la foi, entre octobre 2012 et octobre 2013. Pourquoi la foi ? Parce que c'est là où le bât blesse, j'ai essayé d'expliquer comment dans les deux derniers posts...
Notre foi devrait nous porter, nous transporter et transporter des montagnes. Dans la triste réalité, beaucoup de chrétiens donnent l'impression, au contraire, de porter leur foi comme une croix, quitte à reconnaître finalement : je suis chrétien mais je me soigne. Il faudrait dire à l'inverse : c'est parce que je prends soin de moi que je suis chrétien.
La foi n'est pas une cuirasse trop lourde que nous nous fabriquons. La foi n'est pas un alibi que nous produisons, pour pouvoir ne pas vivre notre vie. La foi n'est pas une assurance vie, qui nous aurait coûté très cher et dont nous n'attendons de bénéfices que post mortem.
La foi, parce qu'elle est vie avec Dieu, est l'oxygène que nous respirons, l'élan qui nous anime, la profondeur du réel dans notre vie, la beauté de nos engagements, la noblesse et la délicatesse de nos comportements au-delà de l'intérêt immédiat, la stabilité de notre assiette dans le curieux saut d'obstacles de notre existence. Elle est toujours déjà là, nous n'avons qu'à la saisir. "L'homme croit naturellement" disait Pascal. Et Dieu nous prévient surnaturellement, sa grâce nous est toujours déjà donnée. Il suffit de la vouloir !
Voilà pourquoi et comment cette année doit être pour nous une année de la foi. On la dit morose avant que n'ait brillé son deuxième matin. En tout état de cause, la morosité n'est pas le caractère de l'homme de foi. Ayons à coeur cette année, quelles que soient les difficultés qui s'annoncent, de parier à nouveau pour le bien ! Pariant, misant, nous recevrons instantanément une part de notre récompense.
Super ! Merci, Monsieur l'abbé. -
Belgicatho, d'une année à l'autre
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en décembre 2012, 10.925 visiteurs uniques ont effectué 28.648 visites, consultant 168.561 pages.
Belgicatho est heureux de répondre à votre intérêt et souhaite poursuivre son développement en 2013 avec votre concours.
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Le martyrologe de 2013 inauguré dans le sang
C'est au Nigeria : lemonde.fr/afrique/article/2012/12/31/nigeria-15-personnes-tuees-pendant-un-office-religieux
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Les intentions de prière du pape pour janvier 2013
L'intention de prière générale de Benoît XVI pour janvier 2013 est: "Pour qu’en cette “année de la foi”, les chrétiens puissent approfondir la connaissance du mystère du Christ et témoigner avec joie de leur foi”.
Son intention missionnaire est: “Pour que les communautés chrétiennes du Moyen-Orient reçoivent du Saint-Esprit la force de la fidélité et de la persévérance, particulièrement lorsqu’elles sont discriminées”.
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Quel bonheur souhaiter et rechercher ?
"Dieu nous a faits pour la Béatitude – et nous cherchons pauvrement le bonheur.
Le bonheur, c’est ce que nous concevons et désirons spontanément. C’est chose indigne de nous, et que notre nature la plus profonde rejette.
La Béatitude, c’est Dieu.
Le chrétien ne demande pas le bonheur. Jésus lui apprend à demander que le nom du Père soit sanctifié, que son règne arrive, que sa volonté soit faite.
Le chrétien n’attend pas le bonheur. Il attend les nouveaux cieux et la nouvelle terre, « où la justice habite ».
Le chrétien ne désire pas le bonheur. Il a faim et soif de justice. Il est altéré de vie éternelle.
Le chrétien n’espère pas le bonheur. Il espère voir la gloire de Dieu. Satiabor cum apparuerit gloria tua : Au réveil, je me rassasierai de ton visage (Ps 16,15).
Et c’est tout cela, et ce ne peut être que cela, le bonheur.
La béatitude, c’est Dieu."
Cardinal Henri de Lubac, Nouveaux paradoxes (Seuil, page 161)
(Merci à notre ami Pierre L.)
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Dimanche 6 janvier 2013 : l’adoration des mages
ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE
Boulevard d’Avroy, 132
DIMANCHE 6 JANVIER 2013 À 10 HEURES
EPIPHANIE

MESSE FESTIVE
(missel de 1962)
PROPRE GRÉGORIEN DE LA FÊTE
par la schola du Saint-Sacrement
MISSA BREVIS DE Léo DELIBES, 1836-1891
pour deux voix et orgue
interprétée par Isabelle André, soprano et Patricia Moulan, alto
(conservatoire de Verviers)
Contribution unique (1875) du célèbre auteur de "Lakmé" à la musique sacrée, composée pour choeur et voix de femmes ou d'enfants, dans un style aérien et intérieur à la fois
MOTETS ANCIENS ET CLASSIQUES
« Nascere, nascere » de Giovanni-Battista Bassani, 1647-1716
par Patricia Moulan, alto
"O salutaris" de Gabriel Fauré, 1845-1924 et
"Panis angelicus" de César Franck, 1822-1890
par Isabelle André, soprano
À L’ORGUE
Patrick Wilwerth
(professeur au conservatoire de Verviers)
« STELLA SEMPER RUTILANS… »

Du Christ, une vieille séquence de noël chante qu’Il est « sol occasum nesciens », le soleil qui ne connaît pas de déclin, « stella semper rutilans », l’étoile toujours resplendissante : cette image fait le lien avec l’Epiphanie fêtée ce dimanche 6 janvier 2013.
A propos de cette grande fête qui, dans l’histoire de la liturgie, fut célébrée la première, avant même celle de Noël, Benoît XVI nous rappelle ceci : « L'Epiphanie, la « manifestation » de notre Seigneur Jésus Christ, est un mystère multiforme. La tradition latine l'identifie avec la visite des mages à l'Enfant Jésus à Bethléem, et l'interprète donc surtout comme une révélation du Messie d'Israël aux peuples païens. La tradition orientale en revanche privilégie le moment du baptême de Jésus dans le fleuve du Jourdain, lorsqu'il se manifesta comme Fils unique du Père céleste, consacré par l'Esprit Saint. Mais l'Evangile de Jean invite à considérer comme « épiphanie » également les noces de Cana, où Jésus, changeant l'eau en vin, « manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui » (Jn 2, 11) ». Et, nous-mêmes, sommes aujourd’hui encore les témoins de cette « épiphanie » du Seigneur dans la sainte Eucharistie, sacrement mystérieux dans lequel Jésus révèle et cache en même temps sa gloire…
En cette fête de l’Epiphanie, Benoît XVI nous invite à prêter une attention particulière au symbole de l'étoile, si important dans le récit évangélique des mages (cf. Mt 2, 1-12) et il explique :
« Les Pères de l'Eglise ont vu dans ce singulier épisode raconté par saint Matthieu une sorte de « révolution » cosmologique, causée par l'entrée du Fils de Dieu dans le monde. Cela signifie que les étoiles, les planètes, l'univers tout entier ne sont pas gouvernés par une force aveugle, ils n'obéissent pas aux dynamiques de la seule matière. Ce ne sont donc pas les éléments cosmiques qui doivent être divinisés, mais, bien au contraire, en toute chose et au-dessus de toute chose, il y a une volonté personnelle, l'Esprit de Dieu, qui dans le Christ s'est révélé comme Amour (cf. Enyclique Spe salvi, n. 5). La pensée chrétienne compare l'univers à un « livre » - c'est également ce que disait Galilée -, en le considérant comme l'œuvre d'un Auteur qui s'exprime à travers la « symphonie » de la création. A l'intérieur de cette symphonie, on trouve, à un certain moment, ce que l'on appellerait en langage musical un « solo », un thème confié à un seul instrument ou à une voix ; et il est tellement important que la signification de toute l'œuvre en dépend. Ce « soliste » c'est Jésus, à qui correspond, justement, un signe royal : l'apparition d'une nouvelle étoile au firmament. Jésus est comparé par les auteurs chrétiens antiques à un nouveau soleil. Selon les connaissances astrophysiques actuelles, nous devrions le comparer à une étoile encore plus centrale, non seulement pour le système solaire, mais pour tout l'univers connu. Dans ce dessein mystérieux, à la fois physique et métaphysique, qui a conduit à l'apparition de l'être humain comme couronnement des éléments de la création, Jésus est venu au monde : « né d'une femme » (Ga 4, 4), comme l'écrit saint Paul. Le Fils de l'homme résume en lui la terre et le ciel, la création et le Créateur, la chair et l'Esprit. Il est le centre de l'univers et de l'histoire, parce qu'en Lui s'unissent sans se confondrent l'Auteur et son œuvre. »

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A Londres : l'ouverture d'une église pour les athées
Sur France Catholique, Gérard Leclerc commente cette nouvelle singulière : l'ouverture d'une "église pour les athées" :
Dans l’actualité, il y a les grands événements, les informations liées à la conjoncture qui font la substance du métier de journaliste, habitué à commenter le cours du temps. Mais il y a aussi des choses plus marginales, inattendues, surprenantes, pittoresques. Parmi celles-ci j’ai relevé une information reprise par Le Point. En Grande-Bretagne va s’ouvrir prochainement une église pour les athées. Oui, je dis bien une église pour les athées. Il fallait y penser à celle-là. Ce sont deux comédiens, un homme et une femme, Sanderson Jones et Pippa Evens, qui viennent d’annoncer qu’ils voulaient fonder une institution nouvelle à partir d’un concept original : « Nous voulons toutes les choses positives qu’on peut partager en tant que communauté religieuse, toutes ces choses qui font de nous des personnes meilleures, parce que c’est bien de faire des choses pour les autres, mais tout ça sans que Dieu y soit impliqué. »
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Europe : quelles armes, citoyens ?
Lu sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau »
« Un million de signatures. C'est le chiffre au-delà duquel les instances ad hoc de l'Union européenne sont contraintes de considérer sérieusement les pétitions et autres formes d'initiatives citoyennes. La mesure est en vigueur depuis le Traité de Lisbonne et les associations pro-vie qui fleurissent en Europe entendent bien en profiter.
Alors que le Conseil de l'Europe fait en ce moment même pression pour que la Pologne et l'Irlande modifient la législation sur l'avortement pour le libéraliser, 27 associations de défense de la vie issues de 20 pays européens ont lancé une pétition en ligne afin que la défense de la vie soit assurée par les gouvernements nationaux autant que par les instances internationales. « L'un de nous »,car c'est le nom de la pétition, exige « la protection juridique de la dignité, du droit à la vie et à l'intégrité de tout être humain depuis la conception, dans les domaines de compétence de l'UE où cette protection s'avère d'une importance particulière ».
Cela impliquerait que l'Europe cesse de faire pression sur les législations propres aux pays, qu'elle garantisse, sinon la mise en place d'une vraie politique familiale, au moins le respect de la clause de conscience due au personnel de santé. Elle devrait cesser aussi de subventionner les projets de recherche sur l'embryon. La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) détient aujourd'hui un pouvoir tel que les lois propres d'un pays comme l'Irlande ou la Pologne ne suffisent plus à maintenir l'interdit de l'avortement puisque nombre d'affaires remontent jusqu'à la CEDH, laquelle se veut le héraut du « droit à l'avortement » et interprète à sa manière les critères d'accès à l'IVG. Les cas traités actuellement pourraient, à l'avenir, faire jurisprudence et rendre parfaitement inopérants les garde-fous prévus par l'Irlande ou la Pologne, derniers pays européens à n'autoriser l'IVG qu'en cas de danger pour la mère ou l'enfant.
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Le martyrologe de 2012 n'est pas clos
Au Nigeria, quinze chrétiens égorgés : le Monde
En Libye : une église attaquée : deux morts et deux blessés : Blog Copte
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Marguerite Peeters et la "Nouvelle éthique mondiale"
Nouvelle éthique mondialepar Marguerite A. Peeters
Actuellement plus diffusée sur les ondes de Radio Espérance.
durée 22 minutesMarguerite A. Peeters nous introduit dans son émission aux enjeux de la nouvelle éthique qui s'est imposée mondialement depuis la fin de la guerre froide, et d'encourager les chrétiens au discernement. Une révolution culturelle mondiale s'est produite directement après la chute du mur de Berlin en 1989 : un nouveau langage, de nouveaux paradigmes, normes, valeurs, style de vie, méthodes éducatives et processus de gouvernance, appartenant à une éthique nouvelle - à la fois postmoderne et, dans ses aspects radicaux, post-judéo-chrétienne - se sont imposés avec un succès foudroyant partout dans le monde.
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