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BELGICATHO - Page 1987

  • La vertu exemplaire du pape face à l'extrême petitesse des responsables politiques

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    Sous le titre "l'indécence au grand jour", Christophe Geffroy consacre son éditorial de janvier 2013 dans la Nef à ce contraste saisissant :

    Il y a un contraste saisissant entre la hauteur de vue d’un Benoît XVI, la vertu exemplaire qui émane naturellement de sa personne, et l’extrême petitesse de nos responsables politiques. Ce contraste prenait des proportions abyssales ces dernières semaines, quand on observait les palinodies de notre Président sur le « mariage » homosexuel ou la pitoyable guerre des chefs à l’UMP et qu’on lisait dans le même temps le message du pape pour la Journée mondiale de la Paix du 1er janvier 2013.

    Ce qui est frappant dans notre société postmoderne où toute morale a été évacuée – l’ordre moral, c’est bien connu, c’est « facho » ! –, c’est qu’il n’y règne plus aucune joie de vivre, mais l’indécence en tout domaine s’étale sous nos yeux sans même plus chercher à se cacher. La lutte fratricide entre Copé et Fillon est à cet égard symptomatique : les magouilles et autres tricheries pour prendre le pouvoir ne sont pas nouvelles – il suffit de se rappeler comment Mitterrand a mis la main sur le PS ou Chirac sur le RPR –, mais que deux hommes prétendant gouverner le pays offrent ainsi le triste spectacle d’une totale absence de conviction au profit d’un ego démesuré pour la seule conquête du parti, voilà qui laisse pantois.

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  • Les dernières critiques cinématographiques de l'Ecran

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    L'Homme qui rit

    Le peuple est-il le clown des gens de pouvoir ? Victor Hugo est-il un fou du roi ? Le retour du complexe hugolien. Le valet qui fait des leçons de politique aux grands d’Espagne, c’était Ruy Blas ! Le modeste comédien au sourire... 
     
    Jack Reacher
    Après Jack Ryan de Tom Clancy et Jason Bourne de Robert Ludlum, c’est au tour de Jack Reacher de Lee Child d’être adapté au cinéma.

    Ce nouveau héros des temps modernes, aux limites de la légalité et de la sociabilité, a...
     
    Possédée
    Les films de possession sont quelquefois intéressants. Ils peuvent soulever des questions théologiques, interpeller l'au-delà...
    Ici, passons allègrement notre chemin. Le but est de faire peur, dans les canons les plus conventionnels du genre. Le scénario est...
     

  • Le délire de l'art

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    Cela nous avait échappé mais il n'est pas trop tard pour vous orienter vers une interview d'un des sommets actuels de l'art belge (ou flamand si l'on préfère), datée du 8 décembre dernier : http://www.lalibre.be/culture/arts-visuels/article/782439/fabre-on-n-est-rien-pour-bart-de-wever.html On y découvrira que la laideur et la puanteur sont des éléments constitutifs de cette nouvelle conception de l'art.

  • "La colonisation de la culture humaine", qu'est-ce à dire ?

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    Doctrine sociale : le défi de « la colonisation de la nature humaine »
    Mgr Crepaldi présente le quatrième Rapport sur la Doctrine sociale

    (Zenit.org; trad Hélène Ginabat) - En matière de doctrine sociale, le grand défi actuel est « la colonisation de la nature humaine », déclare Mgr Giampaolo Crepaldi, archevêque de Trieste et président de l’Observatoire international cardinal Van Thuân, dans un entretien publié sur le site de l’Observatoire.

    Mgr Crepaldi présente le « Quatrième Rapport sur la doctrine sociale de l’Eglise dans le monde » de l’Observatoire et explique comment l’occident exporte « une mentalité contraire à la loi morale naturelle » dans les pays émergents.

    Excellence, pouvez-vous nous expliquer le titre que vous avez donné à ce quatrième rapport : « La colonisation de la nature humaine » ?

    Mgr Crepaldi - Chaque année, le rapport fait le monitorage des principaux événements concernant la justice et la paix sur les cinq continents. Le principal trait émergent, cette année, est justement la colonisation de la nature humaine, c’est-à-dire les énormes pressions internationales pour que les gouvernements changent leur législation traditionnelle sur la procréation, sur la famille et sur la vie. L’attaque est principalement dirigée contre les pays d’Amérique latine, fait que nous avons déjà signalé dans les rapports précédents.

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  • Pour croire aujourd'hui

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    Jean Borella : pour croire aujourd'hui

    Chez L'Harmattan, la collection Theoria dirigée par Pierre-Marie Sigaud a entrepris une réédition complète de l'Oeuvre de Jean Borella, qui en profite pour nous livrer chaque livre dans une nouvelle édition corrigée et augmentée. Un travail de... Romain, pour une oeuvre à la fois profondément catholique et profondément libre, qu'il faut faire lire, sans hésiter à tous les chercheur de sens. La trêve des confiseurs vous laisse du temps ? Courrez chez L'Harmattan ou commandez sur Internet le livre qui me semble le plus accessible et le plus touchant. Jean Borella l'a intitulé Le sens du surnaturel. Il était introuvable depuis vingt ans. Le voici de nouveau disponible, augmenté de plusieurs chapitres. Vous bénéficierez aussi d'une longue postface intitulée Symbolisme et réalité, dont j'extrais ce résumé du dessein de Borella, par lui-même :
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  • Chine : trafic d'enfants et corruption

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    Sur le blog de Jeanne Smits :

    Quand le gouvernement se mêle de dicter aux couples la taille de leur famille, l'intrusion intolérable se double forcément à un moment ou à un autre des effets pervers liés à l'accaparement par l'Etat de rôles qui ne sont pas les siens. En règle générale, la Chine empêche, par la menace et la contrainte, les citadins d'avoir plus d'un enfant, et les ruraux plus de deux, le deuxième leur étant consenti s'is ont d'abord une fille. On sait que cette politique a conduit à un véritable génocide des filles dans un pays où c'est le fils qui est tenu de prendre soin de ses vieux parents. On sait qu'elle est imposée par la contrainte, par le biais d'avortements et de stérilisations forcées, ainsi que par des amendes et des brutalités policières pour les contrevenants. Mais elle est aussi source de trafics et de corruption.

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  • Le disciple que Jésus aimait

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    ME0000028533_3.jpgUne belle homélie consacrée au "disciple que Jésus aimait", dont la fête est célébrée aujourd'hui :

    Simon-Pierre est douloureusement conscient d’avoir trahi son Seigneur. Celui-ci vient pourtant de le confirmer dans sa mission de Pasteur de son Église, démontrant ainsi que « l’appel et les dons de Dieu sont irrévocables » (Rm 11, 29). Il lui aura suffi de confesser par trois fois son pauvre amour, pour que soient effacés ses trois reniements (Jn 21, 15-18).

    Pierre - comme nous tous ! - a cependant du mal à entrer dans cette logique : apercevant le disciple que Jésus aimait - celui qui l’avait fidèlement suivi jusqu’au pied de la croix - il ne peut s’empêcher d’interpeler le Maître : « Seigneur, si tu me confies la charge du troupeau que tu as rassemblé au prix de ton Sang, que reste-t-il pour lui ? Tu dois faire erreur : ce n’est pas sur moi qui t’ai trahi, mais sur lui qui est demeuré fidèle, qu’il te faut fonder ton Église ». Devant le silence de Jésus qui poursuit sa marche sans rien dire, les questions se bousculent dans la tête de Pierre qui ne peut s’empêcher de renchérir : « Mais alors, en vue de quoi le prépares-tu ? Que lui arrivera-t-il ? Quelle est sa mission à lui, et quel sera son sort ? »

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  • Jésus et la totale indigence d’une émission télévisée

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    France 3, pour le 26 décembre, a programmé une émission « l’ombre d’un doute » consacrée à Jésus. Une belle attention, direz-vous, à l’égard des chrétiens fêtant Noël. Malheureusement, le propos de cette émission était délibérément de jeter le doute sur toutes les affirmations de notre foi et d’y substituer des conjectures farfelues érigées en vérités définitives.

    Il ne manquait que Dan Brown pour compléter la brochette des pseudo-historiens sans autorité ni compétence qui ont été choisis par les réalisateurs de l’émission. Aucun historien ni exégète sérieux n’était là pour défendre une approche de Jésus conforme à la tradition. Jean-Christian Petitfils, devenu incontournable, n’a été invoqué qu’à l’extrême fin de l’émission pour présenter son livre, mais jamais, au cours des séquences, il n’a été fait référence à ce qu’il a scientifiquement établi dans son ouvrage consacré au Christ. L’inénarrable Messadié a clairement montré que son approche tenait plus du romancier que de l’historien, alléguant tout « ce qui a dû se passer » mais dont on n’a « malheureusement » aucune trace. Quant à Frédéric Lenoir*, plus subtil (encore que…), il se contente de suggérer que ce qui est dit dans les sources chrétiennes tient d’une reconstruction postérieure tandis que ce qui n’est pas dit dans les sources - mais que ce grand homme pressent - constitue très certainement la vérité. Et la voix off de reprendre, sentencieuse, les affirmations de ces savants personnages et de décréter qu’elles sont le fait « des historiens et des exégètes ». Et voilà, le tour est joué !

    Cette émission a ainsi voulu établir, en un temps record, que Jésus n’est pas né d’une Vierge, que Marie a eu son enfant de Joseph ou d’un autre homme, que Jésus avait des frères et des sœurs, que Bethléem n’est pas le lieu de la Nativité, que le Christ a séjourné chez les Esséniens auxquels il « emprunte » sa doctrine et certains rites (comme la Cène), que Jean-Baptiste était en réalité le « maître » et Jésus seulement son disciple, que les miracles du Christ ne sont que des affabulations, que Judas a joué le rôle que Jésus lui a demandé de tenir, que Jésus (comme le dit le coran !) aurait peut-être échappé à la mort, etc. A ce jeu-là, il ne reste évidemment rien de la perception que les chrétiens, les catholiques en particulier, ont de la personne du Christ. C’est précisément le but que cette émission rapide, partiale et malhonnête vise. On  peut malheureusement penser que ce but sera atteint auprès de personnes peu armées pour décrypter un tel montage et prêtes à avaler toutes les couleuvres qu’on veut leur faire ingurgiter.

    Les réalisateurs de l’émission ont clairement fait l’impasse sur tous les travaux scientifiques relatifs aux apocryphes (en particulier au pseudo « évangile de Judas »), aux découvertes archéologiques (notamment à ce fameux caveau où l’on a cru trouver les tombeaux de Jésus et de ses parents), aux manuscrits de Qumran, et à de nombreuses découvertes récentes dont Petitfils fait état. Leur propos est manifestement iconoclaste, visant à détruire la dimension divine et salvatrice de Jésus, pour ne laisser de lui qu’un vague personnage reconstruit selon les sentiments et les fantasmes de l’heure.

    En complément, on pourra lire cette note intéressante parue sur le site "benoît-et-moi" intitulée "lire l'histoire de Noël avec Benoît XVI".


    * Frédéric Lenoir a été invité aux Grandes Conférences Catholiques ainsi que par de nombreuses organisations "d'Eglise"; ses livres sont vendus dans nos librairies diocésaines...

  • Belgique : bientôt l'accouchement en tout anonymat ?

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    Source : Institut Européen de Bioéthique

    Propositions de loi : accouchement discret : des mamans anonymes ?


    Plusieurs partis politiques ont déposé des propositions de loi afin de permettre à certaines mamans d’accoucher dans la discrétion, sans devoir décliner leur identité à l’hôpital ni déclarer l’enfant à l’Administration communale.

    Plusieurs variantes sont proposées (MR, l’Open VLD, sp.a et CD &V). L’argumentation de la N-VA est éclairante et documentée. On comprend ainsi qu’il existe aujourd’hui en Belgique une large majorité pour faire voter ce texte avant la fin de la législature. Elke Sleurs ( N-VA) insiste sur le fait que tout doit être entrepris pour éviter les dérives, par exemple, faire de ces femmes des mères porteuses anonymes, facilitant ainsi l'établissement d'un lien de paternité dans le chef du père biologique. 

  • Quand Benoît XVI écrivait à l'Enfant-Jésus

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    De Jean Mercier sur le blog “paposcopie”:

    media-232711-2.jpg(…) une lettre d’enfant, écrite par un petit garçon de sept ans : “Cher Enfant Jésus, Descends vite sur la terre. Tu apporteras la joie aux enfants. Apporte-moi aussi la joie. Je voudrais un Volks-Schott, du tissu vert, et un coeur de Jésus. Je serai toujours bon. Salutations de Joseph Ratzinger”.

    Voilà qui est aussi crypté qu’un message de gamin de 2012 signalant au Père Noël les références d’un jeu numérique... Mais l’Enfant Jésus aura compris tout de suite que le Volks-Schott est le Missel de l’Allemagne de 1934 et que le tissu vert est une référence à la couleur des ornements liturgiques. L’Enfant Jésus ne s’étonnera guère puisqu’il sait que le passe-temps favori des petits Joseph et Georg, est de jouer à la messe...

    A cette époque, il n’est pas rare que des jeunes garçons jouent au curé, revêtant des habits confectionnés par leur mère ou la couturière familiale, avec des autels miniatures et tout le matériel liturgique approprié. C’est la version masculino-pieuse de la dinette. De tels jouets apparaissent dans les catalogues des marchands de jouets jusque dans les années 40. Dans des pays catholiques, il y a alors un marché pour ça.

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  • Lonsdale - Lenoir : un duo assez discordant

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    Figaro Madame nous offre une interview croisée de Michaël Lonsdale et de Frédéric Lenoir. La lecture est éclairante et permet de s'adonner à un bon petit exercice pour tester notre "sensus fidei". On aura tôt fait de détecter une sensibilité authentiquement catholique chez le premier qui se réfère à sa foi, un amalgame syncrétique chez le second qui invoque une spiritualité abstraite "home made"; cela devrait dissuader une fois pour toutes certains cercles catholiques de nous présenter Frédéric Lenoir comme un prophète pour notre temps. Mais on nous avait déjà fait le coup autrefois avec un Marcel Légaut, par exemple. (C'est nous qui soulignons et annotons.)

    Extraits : 

    (...) La spiritualité devient parfois un mot-valise dont on sort ce qui nous arrange. Quel sens y mettez-vous ?

    M(ichael) L(onsdale). – Comme sœur Emmanuelle, je préfère nommer cela « amour ». Dieu n’est ni dans le ciel ni dans les nuages. Être croyant, c’est aimer Dieu en soi, qui est là, présent par son esprit, en chacun de nous.

    F(rédéric) L(enoir) – La spiritualité (laquelle ?) dépasse le clivage entre croyants et athées. Elle englobe tout ce qui améliore l’être humain : la bonté, la générosité, la capacité à se connaître, le désir de grandir, d’être vrai, d’être juste. Une phrase du dalaï-lama le résume bien. À la question « Quelle est la meilleure spiritualité ? », il répond : « Celle qui vous rend meilleur. » (à chacun d'en juger donc)

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  • Noël ensanglanté au Nigeria

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    Source : http://www.lefigaro.fr/

    Nigeria : six chrétiens abattus pendant la messe de minuit

    Cette attaque d'une église évangélique au nord du pays porte la marque du groupe islamiste Boko Haram.

    Comme l'année dernière, les fêtes de Noël auront été endeuillées par un attentat antichrétien au Nigeria. Des hommes armés ont attaqué dans la nuit de lundi à mardi une église dans le nord du pays, tuant six personnes, dont le prêtre. «Un groupe d'hommes armés a fait irruption dans le village à minuit et ils sont allés directement dans l'église. (…) Ils ont ouvert le feu et tué le prêtre et cinq fidèles. Puis ils ont mis le feu à l'église», rapporte Usman Mansir, un habitant du village de Peri, près de Potiskum, la capitale économique de l'État de Yobe.

    Selon lui, c'est une branche de l'Église évangélique d'Afrique de l'Ouest qui a été visée. Alors que la population de Yobe est majoritairement musulmane, le centre commercial de Potiskum compte une importante minorité chrétienne.

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