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BELGICATHO - Page 2069

  • France : le pari insensé des partisans de la politique du pire

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    Nous lisons ceci sur un blog catho (que nous avons qualifié un peu rapidement d'"extrême"), dans une note intitulée "La droite va perdre? Elle va exploser? Tant mieux!" :

    "Franchement, il nous est d’avis qu’un échec cuisant, une véritable gifle électorale, l’éclatement de l’UMP tenu par les libéraux sont des conditions pour qu’émerge une droite française digne de ce nom, attachée aux traditions et à l’histoire de notre pays, réaliste et pratique (vous aurez remarqué que la thématique de la 6e République est un monopole et un réflexe de gauche) mais aussi consciente des dérives du républicanisme outrancier, et surtout, catholique. La seule condition, c’est d’une part qu’il y ait un soutien populaire, soutien qui viendra des français quand ils sentiront le carcan étouffant d’une république dont les traits auront été grossis par la domination de la gauche à tous les niveaux, d’autre part que les chrétiens sortent de leur silence."

    Ce type de discours et d'attitude pariant sur le pire est dans la ligne d'un maurrassisme recuit et totalement irréaliste. Que ceux qui le tiennent sortent de leur hexagone et viennent voir chez nous comment cela se passe une fois que les socialistes sont durablement installés à tous les niveaux de pouvoir. Les arguments de ces desperados chatouillent la fibre nationaliste et l'orgueil de ceux qui se croient plus purs que les purs mais conduisent leurs maigres troupes au casse-pipe, comme ce fut le cas le 6 février 1934, dans une aventure dont la droite française ne s'est jamais relevée.

  • L'Eucharistie, clef du sacerdoce

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    Ordinations sacerdotales, homélie de Benoît XVI

    Traduction d’Hélène Ginabat

    ROME, dimanche 29 avril 2012 (ZENIT.org) – « Célébrer la messe chaque jour ne signifie pas remplir une fonction rituelle, mais accomplir une mission qui implique entièrement et profondément l’existence », affirme Benoît XVI dans son homélie ce dimanche matin, 29 avril,  en la basilique Saint-Pierre. En effet, le prêtre ordonné est appelé à donner sa vie pour tous les hommes, à la suite du Christ, et « ce geste trouve son expression sacramentelle dans l’Eucharistie », ajoute le pape.

    Au cours de cette messe, le pape Benoît XVI a conféré l’ordination sacerdotale à neuf diacres issus des séminaires diocésains de Rome. Huit d’entre eux sont devenus prêtres pour le diocèse de Rome et un a été ordonné pour celui de Bui Chu, au Vietnam.

    Homélie de Benoît XVI

    Vénérés Frères,

    Chers ordinands,

    Chers frères et sœurs,

    La tradition romaine de célébrer les ordinations sacerdotales en ce quatrième dimanche de Pâques, le dimanche du « Bon Pasteur », possède une grande richesse de signification, liée à la convergence entre la Parole de Dieu, le rite liturgique et le temps pascal dans lequel il se situe. En particulier, la figure du pasteur, si importante dans l’Ecriture sainte, et naturellement majeure pour la définition du prêtre, acquiert sa pleine vérité et clarté sur le visage du Christ, dans la lumière du mystère de sa mort et de sa résurrection. Vous aussi, chers ordinands, vous pourrez puiser dans cette richesse tous les jours de votre vie, et ainsi votre sacerdoce sera continuellement renouvelé.

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  • Nouvel attentat et nouvelles victimes chrétiennes au Nigeria

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    C'est à lire ici : http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Attaque-a-la-grenade-dans-une-eglise-de-Nairobi-_NG_-2012-04-29-800537

    et ici : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_nigeria-environ-vingt-personnes-tuees-lors-d-un-service-religieux-chretien?id=7756463

  • Journée mondiale des vocations

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    La vocation sacerdotale selon Benoît XVI

    Etre prêtre signifie devenir l'ami de Jésus Christ, toujours davantage, avec toute notre existence". Lors de la messe chrismale du Jeudi Saint 2006 dans la Basilique Saint-Pierre, Benoît XVI a rappelé la beauté du sacerdoce et l'importance de ce don pour l'Eglise. Voici le texte intégral de son homélie.
     

    Chers frères dans l'épiscopat et le sacerdoce,
    Chers frères et soeurs,

    Le Jeudi Saint est le jour où le Seigneur donna aux Douze le devoir sacerdotal de célébrer, dans le pain et dans le vin, le Sacrement de son Corps et de son Sang jusqu'à son retour. A la place de l'Agneau pascal et de tous les sacrifices de l'Ancienne Alliance apparaît le don de son Corps et de son Sang, le don de lui-même. Ainsi, le nouveau culte se fonde sur le fait que, avant toute chose, Dieu nous fait un don, et nous, emplis de ce don, devenons siens : la création retourne au Créateur. Ainsi, le sacerdoce est également devenu une chose nouvelle : ce n'est plus une question de descendance, mais de se trouver dans le mystère de Jésus Christ. Il est toujours Celui qui donne et qui nous attire en haut vers lui. Lui seul peut dire : "Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang". Le mystère du sacerdoce de l'Eglise réside dans le fait que nous, misérables êtres humains, en vertu du Sacrement, pouvons parler avec son Moi : in persona Christi. Il désire exercer son sacerdoce à travers nous. Ce mystère émouvant, qui dans chaque célébration du sacrement, nous touche à nouveau, nous le rappelons de façon particulière le Jeudi Saint. Pour que la vie quotidienne ne ternisse pas ce qui est grand et mystérieux, nous avons besoin d'un souvenir spécifique comme celui-là, nous avons besoin de retourner à cette heure où Il a posé ses mains sur nous et nous a rendus participants de ce mystère.

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  • La liturgie de l'Esprit selon Mgr Aillet

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    FIC68802HAB40.jpgLa liturgie de l'Esprit de Marc Aillet

    (2012, Ed. Artège, 64 pp., 6,90 €)

    Présentation de l'éditeur : L’importance de la liturgie et du culte dans la vie chrétienne est depuis longtemps au cœur de l’enseignement du pape Benoît XVI. Mgr Marc Aillet se fait ici écho de cette volonté. Il dégage un certain nombre de lignes de force qui permettront de retrouver l’authentique esprit de la liturgie en assumant la vénérable tradition multiséculaire de l'Église. Un petit ouvrage clair et limpide d’un évêque français pour réaffirmer la place unique et centrale de la liturgie dans la vie de l’Église.

    L'auteur : Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, est docteur en théologie, issu de la Communauté Saint-Martin. Il fut auparavant aumônier de lycée, curé de paroisse et vicaire général du diocèse de Fréjus-Toulon.

  • Irlande : le secret de la confession en péril

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    Irlande: Un projet de loi met en cause le secret de la confession (catho.be)

    A l’avenir, les prêtres irlandais ne devraient plus pouvoir à invoquer le secret de la confession dans le cas d’abus sexuels. Dans le cadre d’un renforcement de la loi pour la protection des mineurs, le gouvernement irlandais prévoit jusqu’à cinq de prison pour les personnes qui négligeraient de dénoncer de tels cas. Du côté de l’Eglise, on répète que le secret de la confession est inviolable.

    Le ministre de la Justice, Alan Shatter, et la ministre de la famille, Frances Fitzgerald, ont présenté le 25 avril 2012 leur projet de loi. Les rapports d’enquête sur les abus sexuels commis au sein de l’Eglise catholique ont montré que la loi devait être renforcée, a souligné Alan Shatter. Il n’est pas acceptable que de tels cas soient couverts par le ‘manteau du silence’. Le projet de loi pour la protection de l’enfance concerne toutes les institutions qui s’occupent d’enfants en dehors des parents: écoles, associations sportives et culturelles, groupes scouts etc. Le projet devrait être discuté prochainement au parlement en vue de son entrée en vigueur d’ici à la fin de l’année.

    Selon le ministre de la Justice, le devoir d’information en cas d’abus sexuels doit aussi s’appliquer aux prêtres ayant reçu de tels aveux en confession. Si un agresseur sexuel en série vient vraiment confesser ses actes, « je ne peux pas m’imaginer comment une personne pourrait s’arranger avec sa conscience en ne transmettant pas cette information à la justice ».

    Le secret de la confession est inviolable.

    Du côté de l’Eglise, on souligne avec force le secret de la confession. Des prêtres se disent prêts à défier la justice. Pour l’évêque auxiliaire de Dublin, Mgr Raymond Field « le secret de la confession est inviolable. La question est close. » « Je ne serais certainement pas prêt à briser le secret de la confession pour quiconque, y compris pour Alan Shatter », a renchéri Sean McDonagh de l’Association des prêtres catholiques, qui représente 800 membres du clergé. Le prêtre rappelle en outre que la confession est ordinairement anonyme.

    La Conférence des évêques irlandais avait déjà réaffirmé par le passé que la levée du secret de la confession serait une atteinte grave aux droits des pénitents. (Apic)

  • Quand la Turquie s'éloigne de l'héritage d'Ataturk

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    Nous lisons sur catho.be : Fin mars, le système éducatif est réformé en Turquie. Allongement de la durée d’enseignement obligatoire: 4 années supplémentaires, mais surtout, les cours de religion islamique s’invitent en classe dès la fin du primaire.

    Désormais, les élèves ne devront plus attendre d’avoir seize ans pour accéder aux « imam hatip », ces écoles de prédicateurs religieux initialement vouées à former des imams. Dès la fin du primaire, vers onze ans, ils peuvent recevoir cet enseignement qui soulève le courroux des laïcs turcs.

    La réforme ne s’arrête pas là. Elle introduit deux cours facultatifs sur le Coran et sur la vie du prophète Mohammed ainsi que l’apprentissage de la langue arabe, en humanités, qui s’ajoutent au cours obligatoire de religion d’une heure par semaine. « Qu’y a-t-il de plus beau qu’apprendre le Coran? » a demandé Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre turc, lors des débats parlementaires. « Aujourd’hui, grâce à notre gouvernement, la nation obtient le droit d’apprendre sa religion. » Facultatifs aujourd’hui, ces cours de religion ne vont-ils pas devenir obligatoires demain? Les milieux laïcs de Turquie se sentent attaqués et craignent la « formation d’une jeunesse religieuse », souhait évoqué par le premier ministre. De plus, le ministère de l’éducation et les enseignants ont été mis devant le fait accompli. La réforme passe donc très mal dans un pays où l’école est, depuis la fondation de la République en 1923, le terrain d’affrontement privilégié entre laïcs et religieux.

    Source : info.catho.be (La Croix/SB)

  • Eglise et guerre civile espagnole : des archives très éclairantes

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    Les archives du cardinal Gomá et la Guerre civile espagnole et le refus du nazisme par le futur pape Pie XII (Nieves San Martín -Traduction d’Océane Le Gall) sur ZENIT.org

    Une collection de 13 volumes contenant des documents de la guerre civile en Espagne, tiré des archives du cardinal Isidro Gomá (1869-1940), personnage clef de l’histoire de l’Eglise en Espagne, au XXème siècle, vient d’être présenté  au bureau des archives nationales de Madrid.

    Une des nouveautés apparues à la lecture de ces volumes : la présence fournie de témoignages sur le refus du nazisme par le futur pape Pie XII.

     « Nous ne nous attendions pas à en trouver autant », a déclaré l’historien José Andrés Gallego, un des auteurs de l’œuvre intitutlée « Archivo Gomá. Documentos de la Guerra Civil » (Archives Gomà. Documents de la Guerre Civile »).

    Né  à Calatayud, en 1944, le Prof José Andrés Gallego, enseigne actuellement au Conseil supérieur pour la recherche scientifique (CSIC en acronyme espagnol).

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  • Le droit d'éduquer, une responsabilité fondamentale des parents

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    Le Saint-Siège insiste sur le rôle des parents dans l'éducation et plaide pour la contribution des jeunes dans la société (Anne Kurian sur ZENIT.org)

    Le Saint-Siège insiste sur le rôle « fondamental » des parents dans l’éducation de leurs enfants et plaide pour la contribution des jeunes dans la société, dans une intervention au Siège de l’ONU à New-York.

    La délégation du Saint-Siège à New York, est intervenue au cours de la 45eSession de la Conférence sur la population et le développement (23-27 Avril 2012), le 24 avril.

    Le rôle « fondamental » des parents dans l’éducation

    La délégation du Saint-Siège confie sa préoccupation face à une « tendance déconcertante » : « le désir de la part de certains de minimiser le rôle des parents dans l’éducation de leurs enfants, comme pour suggérer que ce n’est pas le rôle des parents, mais celui de l’Etat. »

    Pour le Saint-Siège, « il est important que la relation naturelle et donc essentielle entre les parents et leurs enfants soit affirmée et soutenue, non pas affaiblie ».

    A ce titre, il souligne que, si l’Etat a une « responsabilité » pour « fournir des services d’éducation », cependant le « droit d’éduquer » est une « responsabilité fondamentale » des parents, institutions religieuses et communautés locales. L’Etat doit donc « respecter les choix que font les parents pour leurs enfants et éviter les tentatives d’endoctrinement idéologique ».

    En ce sens, le système éducationnel fonctionne « correctement » lorsqu’il inclut la « participation des parents, de la famille, des organisations religieuses et d’autres organisations de la société civile et du secteur privé » dans la planification et la mise en œuvre de politiques éducationnelles.

    De même, les parents ont « le droit et le devoir » de choisir les écoles de leurs enfants, y compris à domicile, insiste-t-il, rappelant à ce sujet qu’il existe « 250.000 écoles catholiques dans le monde ».

  • Se soucier du salut éternel des âmes ?

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    « Faut-il encore se soucier du salut des âmes? », par le P. Biju-Duval

    Un livre sur l'urgence de l'évangélisation

    Propos recueillis par Anita Bourdin zenit.org

    « Faut-il encore se soucier du salut des âmes? L'urgence de l'évangélisation » : ce livre du P. Deni Biju-Duval arrive à point dans la dernière ligne droite de la préparation au synode sur la Nouvelle évangélisation.

    Il est publié aux Editions de l'Emmanuel (collection IUPG). Le P. Biju-Duval, est professeur de théologie d el’évangélisation à l’Institut pontifical Redemptor Hominis de l'Université pontificale du Latran, et consulteur au nouveau dicastère pour la promotion de la nouvelle évangélisation. Il livre ici aux lecteurs de Zenit quelques clefs de la nouvelle évangélisation.

    Zenit - Père Denis Biju-Duval, l'évangélisation c'est votre "spécialité"?

    P. Denis Biju-Duval  - Tout dépend de ce qu'on appelle "spécialité". L'évangélisation est mission de toute l'Eglise. Tout chrétien baptisé et confirmé, personnellement ou en communauté, est appelé à témoigner de l'amour du Christ, en actes d'abord, et en paroles chaque fois que des opportunités se présentent. En ce sens, l'évangélisation n'est pas l'apanage de spécialistes, moyennant quoi les autres pourraient se contenter de mener une petite vie chrétienne tranquille. En fait, si vraiment nous prenons conscience de l'extraordinaire surabondance de l'amour de Dieu à notre endroit, nous ne pourrons pas l'empêcher de rejaillir, de déborder de nos coeurs.

    Ma "spécialité" n'est donc pas l'évangélisation en soi, mais la réflexion théologique sur l'évangélisation: comprendre pourquoi l'Eglise est évangélisatrice par définition, apporter des éléments de discernement théologique sur la forme qu'est appelée à prendre l'évangélisation dans les temps que nous vivons.

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  • Génocide des Arméniens : la vérité a ses droits

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    arslan-antonia-masalouettes-2007.jpgRencontre avec Antonia Arslan (Traduction d'Hélène Ginabat, avec Anita Bourdin) sur ZENIT.org

    Le génocide des Arméniens perpétré en 1915 par les nationalistes turcs a été commémoré le 24 avril : c’était le premier génocide du XXe siècle. Il a fait au moins un million deux-cent mille victimes.

    Malgré le négationnisme présent dans certains milieux turcs, « les recherches sur la vérité historique avancent », déclare Antonia Arslan  qui affirme la nécessité de « guérir enfin le pays de la haine ».

    C’est un événement tragique connu par peu de monde, mais devenu fameux en Italie grâce à Antonia Arslan et à son premier roman Le Mas des alouettes. Publié en 2004, le livre a obtenu le prix Campiello (2004) et eu un très grand succès auprès du public. (...)

    Antonia Arslan, diplômée en archéologie, a enseigné la littérature italienne moderne et contemporaine à l’université de Padoue.

    A travers l’œuvre du grand poète Daniel Varujan, dont elle a traduit (avec Chiara Haiganush Megighian et Alfred Hemmat Siraky) les recueils Le chant du pain (1992) et Mari di grano (1995), elle a redécouvert son identité arménienne profonde et jusqu’alors inexprimée (en effet, le véritable nom de sa famille est Arslanian).

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  • Le sang des martyrs cambodgiens

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    Phnom Penh (Agence Fides) - La mémoire des martyrs cambodgiens est un héritage et un patrimoine de foi précieux que les fidèles cambodgiens sont appelés à préserver, « orgueilleux et honorés d'être disciples de Jésus Christ » : c'est ce qu'affirme S.Exc. Mgr Olivier Schmitthaeusler, MEP, Vicaire apostolique de Phonm Penh, invitant tous les fidèles à célébrer la mémoire des martyrs cambodgiens lors d'une veillée de prière solennelle qui aura lieu le 5 mai à Tangkok.

    Dans une Lettre pastorale, envoyée par l'Evêque à l'Agence Fides, Mgr Schmitthaeusler, rappelant l'annonce de la Résurrection, exhorte les fidèles à « devenir des témoins de cette Espérance qui a changé la face de la terre », réaffirmant : « Nous devons être orgueilleux et honorés d'être fils et filles de Dieu, parce que Dieu a conclu une alliance avec chacun d'entre nous, parce que Dieu a ressuscité Jésus et nous a donné la vie éternelle ».

    « Jésus nous a appris à servir, à prendre la dernière place, à porter aussi notre croix » remarque l'Evêque, s'attardant sur la condition de l'Eglise au Cambodge, rappelant la contribution des martyrs : « les événements du génocide de Pol Pot ont montré combien les graines de foi semées par nos ancêtres étaient vivantes. L'Eglise a été décimée, le sang de nos évêques, de nos prêtres, de nos frères et soeurs, de nos centaines de baptisés a coulé pour ensemencer à jamais nos rizières. L'Eglise est vivante grâce à ceux qui ont donné leur vie par amour ».

    C'est pourquoi, note Mgr Schmitthaeusler, les fidèles peuvent être « orgueilleux et honorés » d'être membres de l'Eglise au Cambodge, « parce que le sang de nos martyrs vivifie nos communautés ». Le Vicaire apostolique invite les fidèles à participer activement aux célébrations et aux activités des Paroisses, « témoignant de cet amour et de cette compassion de Dieu pour tous les hommes ».

    Environ deux millions de cambodgiens ont été tués entre 1975 et 1979 sous le régime de terreur instauré par les Khmers rouges de Pol Pot. De nombreuses communautés chrétiennes qui vivaient dans de florissants villages organisés avec des églises, des écoles et des dispensaires furent déportées et décimées. Parmi les martyrs cambodgiens, se trouvent S.Exc. Mgr Paul Tep Im Sotha premier Préfet apostolique de Battambang, et le Père Jean Badre, brutalement assassinés en 1975. (PA) (Agence Fides 27/04/2012)