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BELGICATHO - Page 2334

  • Les affabulations anti-chrétiennes sur les sorcières

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    Au chapitre des mythes échafaudés pour étoffer la "légende noire" anti-chrétienne, il y a la sorcellerie. Je trouve sur la Bussola Quotidiana ces précisions intéressantes :

    La célèbre anthropologue Margaret Murray (1863-1963) a lancé l'idée que, derrière la «chasse aux sorcières" (depuis la Renaissance jusque dans la seconde moitié du XVIIIe siècle), il y aurait eu en réalité «un mouvement généralisé et caché de religiosité médiévale, basé sur des cultes pré-chrétiens de la fertilité, dont les pratiques auraient été similaires à celles attribués aux "sorcières" (...). Le travail de Murray a connu son heure de gloire, et elle a même écrit beaucoup à ce sujet et notamment la section consacrée à la sorcellerie dans  l'Encyclopedia Britannica. Cependant, les spécialistes les plus respectés sont maintenant d'accord avec Norman Cohn pour reconnaître que Murray a été, au mieux, "superficielle et qu'elle ne maîtrisait pas vrailent la méthode historique." ((I demoni dentro. Le origini del sabba e la grande caccia alle streghe. 1994. ndlr).

    En effet, la malhonnêteté de l'auteur a été clairement dénoncée lorsque pour induire en erreur ses lecteurs, elle omet les parties des confessions qui n'accréditent pas ses thèses; ses oeuvres sont actuellement considérées sans valeur. Il est utile de rappeler que Murray a interprété la mort de Jeanne d'Arc comme un véritable sacrifice rituel destiné à demander une bonne récolte; elle a finalement prétendu qu'à partir de Guillaume le Conquérant et durant les quatre siècles qui ont suivi, chaque roi d'Angleterre avait officié secrètement comme prêtre de ce culte des «sorcières». Voir Rodney Stark, "For the Glory of God". L'auteur demande aussi: «Si une telle chose avait réellement existé, comment cela serait-il resté inaperçu pendant plus d'un millier d'années?" (Ibid.)

    source : http://www.labussolaquotidiana.it/ita/articoli-caccia-alle-streghe-2549.htm

  • La culture à la dérive...

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    valeursactuelles.pngEn cette période de festivals d'été, Valeurs Actuelles consacre un dossier thématique à la "culture".

    Cela mérite le détour : cliquer sur les liens suivants :

    - Les charlatans de la culture par Valentin GOUX,

    et aussi :

  • Apprendre "le langage des jeunes" ?

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    Dépêche Zenit du 21 juillet : http://www.zenit.org/article-28552?l=french

    "Pour évangéliser les jeunes, l’Eglise a besoin de comprendre leur culture, où la liberté et la science sont des valeurs dominantes, soutient Mgr Rino Fisichella.

    On ne peut pas parler du Christ aux jeunes, rappelle le président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, « sans parler de la liberté parce que le jeune d’aujourd’hui l’a placée dans sa culture, mais la liberté doit toujours être en relation avec la vérité parce que c’est la vérité qui produit la liberté ».

    En même temps, « on ne peut pas parler de Dieu aux jeunes sans connaître la culture des jeunes d’aujourd’hui qui est scientifique. La culture actuelle, son contenu, est pleine d’axiomes scientifiques ».

    Le prélat a fait part de son analyse sur l’évangélisation des jeunes en participant, le 20 juillet, au Cours estival ‘Les jeunes et l’Eglise catholique’, organisé par l’université Re Juan Carlos (Madrid), en expliquant que l’Eglise est « en faveur de la science mais qu’elle doit être pour et jamais contre l’humanité ».

    « Il arrivera un jour où la science demandera de l’aide à la théologie pour connaître plus amplement les domaines de la réalité et pouvoir donner une réponse à la douleur, à la trahison, à la mort », en définitive « aux grandes questions, aux questions de sens », a déclaré Mgr Fisichella dans une intervention sur le thème ‘Les jeunes et Dieu, les jeunes et Jésus-Christ, les jeunes et la vie éternelle ».

    L’archevêque a souligné que « l’interaction entre science, vie personnelle et éthique est nécessaire, on ne peut pas vivre sans ».

    Comme exemple, il a donné le cas du directeur du projet Genoma, Francis S. Collins, qui s’est engagé dans le langage de Dieu parce que « la science véritable vous met à la porte de la transcendance ».

    Mgr Fisichella a conclu en assurant que « l’on peut être en même temps catholiques et scientifiques ».

    « Vivre la connaissance scientifique n’implique pas l’athéisme. Le scientifique a ses limites, il ne peut pas affirmer la non-existence de Dieu »."

  • Vatican-Chine : le Saint-Siège doit revoir sa copie

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    L'AED constate l'échec de la diplomatie vaticane dans ses efforts pour parvenir à un compromis avec les autorités communistes chinoises :

    "Le genre de scénarios rocambolesques, dont usent les autorités communistes depuis bien longtemps pour intimider et garder sous pression prêtres et évêques, devient désormais connu du grand public et relayé par les agences de presse. Jusqu’à présent discret sur les excommunications faisant suite à des ordinations illicites, le Saint-Siège change de politique. Force est de constater que la diplomatie patiente du Vatican ne porte pas les fruits escomptés. Face à l’intransigeance des dirigeants chinois, il met un terme à la stratégie de « mezza voce » pour faire en sorte que se dessine un concordat par le bas. Les évêques, prêtres et fidèles refusent de plus en plus ouvertement les procédés torves de Pékin, qui demande aux évêques légitimes de participer aux ordinations des évêques illégitimes. Des prêtres clandestins sont arrêtés, voire battus, pour les contraindre à intégrer l’Association Patriotique."

    Lire cet article ici : "ordination illicite, le Saint-Siège durcit le ton"

    Voir également la note instructive de Sandro Magister sur www.chiesa.espressonline : "

    "Chine. Le Concile avait vu loin en ce qui concerne les pouvoirs des évêques. Il avait décidé que, s'ils n'obtenaient pas l'accord du pape, ils ne pouvaient pas gouverner les diocèses. À l'époque, le jeune Ratzinger était opposé à cette décision, mais il changea rapidement d'avis. C'est grâce à cette règle qu'aujourd’hui, en tant que pape, il désarme les évêques illégitimes. Et qu'il endigue le schisme..." lire la suite

     


  • Le nouveau supérieur des dominicains de Bagdad témoigne

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    L'Aide à l'Eglise en Détresse nous livre cette interview du Père Jaje après l'avoir présenté :

    "Le père Amir JAJE, 42 ans, est le nouveau supérieur des Dominicains de Bagdad, et le vicaire provincial du monde arabe (deux couvents en Irak, un au Caire, un autre à Alger, ainsi qu’un frère au Liban). Il perpétue la présence des Dominicains initiée en Irak il y a 260 ans.

    Entré au petit séminaire de Bagdad à l’âge de 17 ans, il est ordonné prêtre le 14 juillet 1995. Après trois ans en tant que prêtre diocésain, il entre chez les Dominicains, sous l’autorité de la Province de France où il vient passer sa maîtrise puis son DEA.

    Il revient à Bagdad en septembre 2003, quatre mois après la chute de Saddam Hussein, et y reste jusqu’en 2008. « Un vrai cauchemar », explique-t-il. Après deux nouvelles années en France pour une thèse de doctorat, il est de retour à Bagdad le 22 octobre 2010, une semaine avant les attentats qui ensanglantent Notre-Dame du Perpétuel Secours. Le 31 octobre, il devait célébrer la messe dans la cathédrale. Fatigué, il est remplacé au dernier moment."

    lire l'interview ici : "Quand je sors du couvent, je ne sais pas si je vais rentrer"

  • L'euro, tiré d'affaire ?

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    "Aucun sommet européen n’aura été plus important que celui de jeudi soir. En l’absence de solutions radicales pour la crise de la dette, l’euro risquait en effet de disparaître. Les solutions avancées essentiellement par le duo franco-allemand seront-elles suffisantes ?"

    Voir l'analyse de ce sommet et de son impact dans l'Echo : "Le sommet européen a-t-il sauvé l'euro?"

  • Edifier l'Europe sur des bases solides

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    A l'occasion de la fête de sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l'Europe, "Evangile au Quotidien" propose, en méditation, un extrait de la lettre apostolique de Jean Paul II "Spes aedificandi du 1/10/1999 : 

    "Pour édifier la nouvelle Europe sur des bases solides, il ne suffit certes pas de lancer un appel aux seuls intérêts économiques qui, s'ils rassemblent parfois, d'autres fois divisent, mais il est nécessaire de s'appuyer plutôt sur les valeurs authentiques, qui ont leur fondement dans la loi morale universelle, inscrite dans le cœur de tout homme. Une Europe qui remplacerait les valeurs de tolérance et de respect universel par l'indifférentisme éthique et le scepticisme en matière de valeurs inaliénables, s'ouvrirait aux aventures les plus risquées et verrait tôt ou tard réapparaître sous de nouvelles formes les spectres les plus effroyables de son histoire.

          Pour conjurer cette menace, le rôle du christianisme, qui désigne inlassablement l'horizon idéal, s'avère encore une fois vital. À la lumière des nombreux points de rencontre avec les autres religions que le Concile Vatican II a reconnues (cf. Nostra Aetate), on doit souligner avec force que l'ouverture au Transcendant est une dimension vitale de l'existence. Il est donc essentiel que tous les chrétiens présents dans les différents pays du continent s'engagent à un témoignage renouvelé. Il leur appartient de nourrir l'espérance de la plénitude du salut par l'annonce qui leur est propre, celle de l'Évangile, à savoir la « bonne nouvelle » que Dieu s'est fait proche de nous et que, en son Fils Jésus Christ, il nous a offert la rédemption et la plénitude de la vie divine. Par la force de l'Esprit Saint qui nous a été donné, nous pouvons lever les yeux vers Dieu et l'invoquer avec le doux nom d' « Abba », Père (Rm 8,15 ;Ga 4,6).

          C'est justement cette annonce d'espérance que j'ai voulu confirmer en proposant à une dévotion renouvelée, dans une perspective « européenne », ces trois figures de femmes : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, qui, à des époques diverses, ont apporté une contribution très significative à la croissance non seulement de l'Église, mais de la société elle-même."

  • France : la théorie du "gender" dans les manuels et le malaise des catholiques

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    Dans Sud-Ouest, un professeur de théologie morale explique avec nuances le malaise "justifié" des catholiques (mais pourquoi les catholiques seulement?) face à l'introduction de l'idéologie du gender dans les programmes scolaires et sa publication dans certains manuels. Certains trouveront que cela manque de radicalité, mais le but n'est pas de se faire plaisir à soi-même en tenant des propos tranchants mais bien de faire comprendre ses positions de façon ce qu'elles puissent être entendues.

    Ce prêtre déclare notamment :  "Nous avons un corps que nous n'avons pas choisi, mais il n'est jamais bon de refuser la réalité telle qu'elle est. J'ai été médecin. J'ai rencontré des transsexuels et j'en ai soigné. Je peux vous dire que je n'en ai pas vu d'heureux. Ce n'est certainement pas en changeant les données de base de ce que l'on est que l'on peut résoudre un mal-être."

    Découvrir cette interview ici : http://www.sudouest.fr/2011/07/23/malaise-justifie-458301-3200.php

  • Le Saint-Siège répondra aux propos outranciers du Premier Ministre irlandais

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    Répondant à des journalistes à propos de la polémique tournant autour du diocèse de Cloyne, le Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège, le P.Federico Lombardi, SJ, a fait la déclaration suivante: "Je confirme que le Saint-Siège répondra de manière opportune au Gouvernement irlandais à propos du rapport relatif au diocèse de Cloyne. Quoiqu'il en soit, on ose espérer que le débat autour d'une question aussi délicate se développe avec objectivité, de manière à favoriser ce que tous ont à coeur, la protection des mineurs et un renouveau qui se fasse dans la confiance et la collaboration au sein de l'Eglise comme de la société, ainsi que l'a appelé de ses voeux le Pape dans sa lettre aux catholiques irlandais". (Vatican Information Service, 20110722 (140)

  • 10 mythes anti-chrétiens réfutés

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    couvhs4.jpgLe quatrième numéro hors-série de L'Homme Nouveau offfre une réfutation magistrale des mythes de l'histoire antichrétienne, avec des contributions de spécialistes : 

    • La vérité sur les croisades, par Sylvain Gouguenheim
    • Histoire d'une âme, par André Gabbar
    • Non, le chevalier n'était pas une grosse brute, par Martin Aurell
    • Le spectre de l'Inquisition, par Eric Picard
    • Les Borgia : l'Histoire réelle, par l'abbé C.-P. Chanut
    • Le scandale des indulgences, par André Gabbar
    • Le "malentendu" de l'affaire Galilée, par Eric Picard
    • Les Guerres de religion vues par les philosophes, par William Cavanaugh
    • Les missionnaires : colonialistes ou évangélisateurs ? par Yves Chiron
    • L'Eglise catholique allemande face au nazisme, par l'abbé Eric Iborra
    • Le processus de désinformation. Entretien avec Jean Sévillia

    Nous vous rappelons que nous avons publié sur Belgicatho une mise au point concernant les cathares et une autre à propos des aborigènes d'Australie.

  • Les futurs médecins britanniques plutôt favorables à l'objection de conscience

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    "Une enquête effectuée en Grande-Bretagne auprès de plus de 700 étudiants en médecine montre que la moitié d'entre eux considèrent qu'ils devraient avoir le droit à l'objection de conscience concernant certaines pratiques.

    Pour cette enquête anonyme publiée le 18 juillet 2011 dans le Journal of Medical Ethics, des étudiants en médecine de 4 universités britanniques différentes ont été interrogés sur 11 procédures médicales incluant l'avortement, la prescription de la pilule contraceptive, le traitement de patients drogués ou alcoolisés et la réalisation d'examens intimes sur des patients du sexe opposé. A la question de savoir si les médecins devraient avoir le droit de s'opposer aux pratiques envers lesquelles ils ont un désaccord d'ordre moral, culturel ou religieux, 45,2% ont répondu positivement, 40, 6% négativement et 14,2% étaient incertains. Sur le total des raisons soulevées, 44,1% ne sont pas d'ordre religieux,  19,7% sont fondées sur des croyances religieuses et 36, 2% sont à la fois d'ordre non religieux et religieux. 

    Globalement, les étudiants se sont montrés moins enclins à pratiquer des avortements. 1 étudiant sur 10 s'est dit opposé au traitement d'une personne ivre ou droguée et 5,4% préfère ne pas mener d'examen intime sur un patient du sexe opposé.

    Selon le Dr. Steve Hambleton, président de l'Association médicale australienne, bien que ce sondage concerne des étudiants britanniques, des conclusions similaires existent dans les écoles de médecine australiennes qui pourraient avoir besoin d'intensifier leurs enseignements sur les questions éthiques. Cette enquête est "un test décisif pour l'avenir en ce que ce ne sont pas des médecins qui ont été interrogés mais des étudiants en médecine", a-t-il affirmé." (genethique.org)