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  • « Léon Bloy : La parole comme sacrement », première conférence de Carême de Notre-Dame de Paris du cycle 2024

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    De KTO Télévision sur youtube :

  • Quand un imam pakistanais psalmodie le coran du haut du perchoir du parlement de Bruxelles

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    De Drieu Godefridi sur twitter :

    La presse internationale s’étant, comme prévu, emparée de l’affaire du prêcheur islamiste officiant tranquillement au perchoir du parlement de Bruxelles — une image qui fera malheureusement date — il est important de se montrer rigoureux. La sourate psalmodiée par cet imam pakistanais vêtu à la mode des Talibans est la sourate 33, qui comporte 73 versets. (...) Le prêcheur pakistanais ne cite pas les versets de la sourate 33 qui célèbrent le massacre des Juifs en tant que tels (en particulier, le 26). Ce qui, au fond, ne change rien. Voici pourquoi. La sourate 33 aborde trois événements significatifs : la Bataille de la Tranchée (ou Al-Ahzab : contre les Clans ou les Coalisés), qui s’est supposément déroulée pendant le mois de Shawwâl, en l'an 5 après l’Hégire ; l'attaque contre puis le massacre de la tribu juive des Banû Quraydhah, menés en Dhul-Qi`dah, en l'an 5 après l'Hégire ; et le mariage du prophète avec Zaynab, célébré le même mois de la même année. Par ‘coalisés’, il faut entendre la coalition des Arabes païens, des ‘hypocrites’ — personnes se prétendant faussement musulmans, sans conviction — et des Juifs; généralement, les coalisés agissent et luttent contre l'islam sous la gouverne des Juifs. La tribu qui domine les récits de cette sourate est celle des Banû Quraydhah, qui sont juifs. Même si ce n’est pas son objet exclusif, la sourate 33 célèbre en effet le massacre des hommes juifs de la tribu des Banû Quraydhah, et la réduction en esclavage des enfants et femmes juifs de la même tribu des Banû Quraydhah, après leur reddition aux musulmans. Conclusion. Si les versets psalmodiés par ce prêcheur pakistanais au perchoir du Parlement bruxellois ne sont pas ceux qui célèbrent le massacre des juifs, ces versets sont extraits d’une sourate dont l’objet principal est de célébrer la victoire des musulmans sur les ‘coalisés’ et le massacre des Juifs qui s’en est suivi.
  • "Synodaler Weg" : Rome dit "non" au vote de la commission synodale des évêques allemands

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    Philippine de Saint-Pierre sur twitter : "Que vont faire les évêques allemands, réunis en assemblée à partir de lundi, alors que Rome leur a écrit de ne pas voter les statuts du "comité synodal" - qui modifie la gouvernance de l’Eglise - avant de plus amples discussions ?" :

    De Luke Coppen sur The Pillar :

    Rome dit "non" au vote de la commission synodale des évêques allemands

    18 février 2024

    Le Vatican a demandé samedi aux évêques allemands de ne pas organiser de vote sur les statuts du "comité synodal" du pays, dans une intervention spectaculaire à la veille de leur assemblée plénière à Augsbourg.

    Un porte-parole a déclaré à l'agence de presse catholique allemande KNA que la conférence épiscopale avait reçu une lettre du Vatican le 17 février.

    "Cette lettre demande à l'assemblée plénière de ne pas voter sur les statuts du comité synodal, en raison des discussions à venir entre les représentants de la Curie romaine et les représentants de la conférence épiscopale allemande", a-t-il déclaré.

    Le porte-parole a ajouté que le président de la conférence épiscopale avait informé ses collègues que ce point serait retiré de l'ordre du jour pour le moment.

    "Tout le reste sera décidé lors de l'assemblée plénière d'Augsbourg", a précisé le porte-parole.

    Il est rare, mais pas sans précédent, que le Vatican intervienne dans l'ordre du jour des réunions des conférences épiscopales.

    En 2018, Rome a demandé aux évêques américains de reporter un vote sur des mesures visant à résoudre la crise des abus commis par des clercs. En 2020, le Vatican est également intervenu pour donner un coup de pouce à une déclaration de la conférence épiscopale américaine sur l'élection du président Joe Biden.

    Le Vatican est intervenu à plusieurs reprises dans le processus synodal allemand, avant même que la voie synodale ne soit officiellement lancée en décembre 2019. En juin de cette année-là, le pape François a écrit une longue lettre aux catholiques allemands, les mettant en garde contre une focalisation sur des "réformes purement structurelles ou bureaucratiques". 

    Le comité synodal est un organe composé d'évêques diocésains et de laïcs sélectionnés, issu de la "voie synodale" controversée de l'Allemagne, qui s'est achevée en mars 2023 par des appels en faveur des femmes diacres, d'un réexamen du célibat des prêtres, de la prédication laïque lors des messes, d'une révision du catéchisme sur l'homosexualité et d'un rôle plus important des laïcs dans le choix des évêques. 

    Les deux tâches principales de la commission sont de veiller à ce que les résolutions de la voie synodale soient mises en œuvre dans les diocèses allemands et de préparer la création, en 2026, d'un "conseil synodal" permanent composé d'évêques et de laïcs et doté d'un pouvoir de décision sur l'Église en Allemagne.

    Lors de la réunion inaugurale du comité synodal en novembre 2023, les participants ont approuvé les statuts et le règlement intérieur de l'organe. 

    Dans une démarche controversée, les statuts ont abandonné le principe de la voie synodale selon lequel les décisions devaient être soutenues par les deux tiers des évêques et les deux tiers des laïcs. Le comité synodal peut adopter des résolutions avec une simple majorité des deux tiers. 

    Quatre des 27 évêques diocésains allemands ayant déclaré qu'ils ne participeraient pas au Comité synodal, celui-ci ne compte plus que 23 évêques parmi ses 70 membres. Cela signifie que les non-évêques pourraient former une majorité des deux tiers sans avoir besoin du soutien d'un seul évêque.

    Dans une lettre de janvier 2023 approuvée par le pape François, trois cardinaux du Vatican ont déclaré qu'aucun évêque n'était obligé de participer aux réunions du comité synodal et que l'Église allemande n'avait pas le pouvoir d'établir un conseil synodal permanent.

    Le pape François a critiqué à la fois le comité synodal et le conseil synodal dans une lettre adressée aux détracteurs allemands de la voie synodale, datée du 10 novembre 2023.

    "Ce comité vise à mettre en place un organe consultatif et décisionnel", écrit-il. "Cependant, comme le souligne la résolution correspondante [de la voie synodale], la structure proposée n'est pas en accord avec la structure sacramentelle de l'Église catholique". 

    Un document du Vatican divulgué en novembre 2023 laissait entendre que les discussions en cours entre les évêques allemands et les responsables curiaux se poursuivraient en janvier, avril et juin 2024. Aucune confirmation officielle n'a été donnée quant à la tenue de ces discussions le mois dernier.

    Les statuts du Comité synodal précisent qu'ils ne peuvent "entrer en vigueur que par une résolution du Comité synodal, de la Conférence épiscopale allemande et du ZdK", l'influent Comité central laïc des catholiques allemands.

    Le ZdK a approuvé les statuts le 25 novembre 2023, quelques semaines après leur approbation par le Comité synodal.

    Mais les évêques allemands n'ont pas encore discuté des statuts en assemblée plénière. On s'attendait à ce qu'ils le fassent lors de leur réunion du 19 au 22 février à Augsbourg.

    Mais un aperçu officiel de l'assemblée de printemps ne mentionne ni les statuts ni le comité synodal. 

    Elle indique seulement que les 60 évêques présents "discuteront d'autres considérations concernant la voie synodale de l'Église en Allemagne et le synode mondial à Rome, dont la deuxième partie aura lieu en octobre 2024".

    Les évêques allemands n'ont pas réussi à se mettre d'accord en juin 2023 sur l'utilisation d'un fonds commun pour financer le comité synodal. Aucun mécanisme de financement alternatif n'a été annoncé, mais des rapports suggèrent que le comité pourrait être financé par une association souscrite par les diocèses de Munich-Freising, Münster, Limburg et Würzburg.

    Le comité synodal doit tenir sa deuxième réunion plénière les 14 et 15 juin à Mayence.

    Après la réunion d'Augsbourg, les évêques allemands devraient tenir leur prochaine réunion plénière en septembre.

    Le Vatican a annoncé le 17 février que la deuxième et dernière session du synode sur la synodalité se tiendra à Rome du 2 au 27 octobre.

    Il est possible que Rome cherche à ralentir l'élan du comité synodal avant la fin du processus synodal global. 

    En novembre 2022, un cardinal du Vatican a demandé en vain aux évêques allemands d'imposer un moratoire sur la voie synodale avant le synode sur la synodalité.

  • Face à la crise, encourager l'oecuménisme en interne ?

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    D'Emmanuelle Marchadour sur le site de Famille Chrétienne :

    Avenir de l’Église en France : « Encourageons l’œcuménisme en interne »

    Pour l'historien des religions, Guillaume Cuchet, les buts pastoraux du Concile Vatican II n’ont pas été atteints. « C’est un échec, quoi qu’on en dise », estime-t-il.

    12/02/2024

    Dans vos précédentes recherches, vous vous êtes penché sur les origines de la chute du catholicisme en France. Doit-on s’attendre à une accentuation du phénomène dans un avenir proche ?

    Difficile de répondre à cette question car le futur n’est pas, pour nous historiens, notre domaine de prédilection ! Mais on peut toujours prolonger les courbes pour imaginer le catholicisme de demain. Ce qui est certain, c’est que la baisse de la pratique, démarrée dans les années 1960-70, est quasiment continue depuis 50 ans. L’Eglise semble impuissante à colmater la brèche. Il y a une espèce d’hémorragie qui finit par produire un effondrement et la récente crise des abus sexuels est un évènement important qui ne va qu’accentuer ce décrochage. Pour preuve, selon une enquête peu médiatisée de l’Institut national d’études démographiques (INED) datant de 2023, nous sommes passés entre 2008 et 2020 de 43% de catholiques déclarés chez les 18-59 ans à 25%. Le taux de déclaration de catholicisme a été divisé par 2 en seulement 12 ans ! Nous parlons là de personnes nées après 1960. C’est la génération d’après le grand décrochage qui n’a plus qu’un rapport très lointain à l’Eglise et ne possède plus guère d’héritage catholique. Chaque Français par le passé, même les plus anticléricaux, avait bien un vieil oncle prêtre ou une tante religieuse. Ce n’est plus le cas maintenant. Par conséquent, la seule image de l’Eglise qui leur parvient vient de l’extérieur et celle qui domine actuellement est répulsive. Je pense donc, tant sur les vocations sacerdotales ou religieuses que sur la pratique, que cette crise des abus aura des effets très profonds.

    Le catholicisme en France est donc déjà minoritaire et partagé entre plusieurs sensibilités. Le clivage actuel, entre les catholiques qu’on appelle parfois « d’affirmation » et ceux dits « d’ouverture » va–t-il perdurer ?

    Ce sont deux appellations fort discutables mais elles sont commodes pour désigner ces deux courants qui portent des conceptions de l’Eglise et de son rapport au monde sensiblement différentes. Tout d’abord, il faut rappeler que ces deux sensibilités ne sont pas nouvelles. Elles ont une histoire ancienne qui remonte au XIXe siècle et que beaucoup de nos contemporains ignorent, y compris au sein de l’Eglise. D’un côté les « libéraux » et de l’autre, ceux que les historiens ont appelés les « intransigeants ». C’était à l’époque où le pape Pie IX a publié le fameux Syllabus (1864). 80 propositions censées résumer la pensée du monde moderne et dont la dernière condamnait explicitement « le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne ». Cette opposition se poursuit donc aujourd’hui à travers leurs héritiers. Vous avez d’un côté des catholiques qui ont un rapport volontiers antagoniste avec le monde moderne. Ils ont un vrai souci de la transmission et des réussites dans ce domaine, au risque parfois de la « bunkérisation ». De l’autre côté des catholiques plus sensibles aux évolutions nécessaires de leur religion mais au risque de la dissolution dans le monde moderne.

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  • Le Nigeria a connu en 2023 l'année la plus sanglante en matière d'attaques islamistes contre les chrétiens

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    De Ngala Killian Chimtom sur le Catholic Herald :

    Rapport : 8000 chrétiens nigérians assassinés au cours de la pire année en matière d'attaques islamistes

    Le 16 février 2024 à 8h55

    YAOUNDÉ, Cameroun - Le Nigeria a connu l'année dernière l'année la plus sanglante en matière d'attaques islamistes contre les chrétiens, selon un nouveau rapport.

    Plus de 8 000 chrétiens ont été tués en 2023, a déclaré la Société internationale pour les libertés civiles et l'état de droit (Intersociety).

    Le rapport publié le mercredi des Cendres donne des détails poignants sur les meurtres, les enlèvements et les disparitions forcées de populations majoritairement chrétiennes dans plusieurs régions du Nigeria.

    "Les forces combinées des djihadistes islamiques protégés par le gouvernement et des forces de sécurité du pays (NSFc) sont directement et indirectement responsables de l'assassinat à la hache en 2023 de pas moins de 8 222 chrétiens sans défense - couvrant une période de 13 mois ou de janvier (2023) à janvier (2024)", indique le rapport, signé entre autres par le directeur d'Intersociety, Emeka Umeaglalasi.

    Les meurtres ont été perpétrés par diverses factions, notamment les bergers peuls djihadistes responsables d'au moins 5 100 décès de chrétiens, Boko Haram et ses alliés avec 500 décès, les bandits peuls djihadistes avec 1 600 décès et les forces de sécurité "inspirées par l'islam" avec 1 000 décès de chrétiens.

    Le rapport indique que les tueries de janvier 2023 à janvier 2024 ont été "les plus meurtrières de ces dernières années" et accuse le gouvernement nigérian et les forces de sécurité d'avoir échoué à "se montrer à la hauteur de la situation".

    Mais les meurtres perpétrés au cours de l'année écoulée s'inscrivent dans le cadre d'une guerre de longue date contre les chrétiens, qui remonte à 2009, lorsque Boko Haram a entamé sa campagne meurtrière dans le pays le plus peuplé d'Afrique.

    "Le Nigeria est devenu le deuxième pays génocidaire le plus meurtrier au monde, avec plus de 150 000 civils sans défense tués pour des motifs religieux depuis 2009", indique le rapport.

    Il indique qu'environ 100 000 chrétiens figurent parmi les 150 000 personnes tuées, tandis que les musulmans modérés représentent environ 46 000 personnes et les membres d'autres religions représentent les 4 000 civils sans défense restants.

    Le rapport indique que le nombre de morts au Nigéria n'est surpassé que par celui de la Syrie, qui est plongée dans une guerre civile dévastatrice depuis 2011, avec 306 000 civils tués sur environ 21,5 millions de citoyens.

    Selon le rapport, le meurtre systématique des chrétiens au Nigéria s'apparente à un "génocide silencieux", soulignant l'absence de couverture médiatique et l'indifférence de la communauté internationale.

    Le rapport indique également que les meurtres et les actes de violence horribles et atroces commis à l'encontre de personnes ou de groupes et de leurs biens sur la base de facteurs ethniques et religieux ont entraîné la destruction de dizaines de milliers de maisons de civils, de plus de 18 500 lieux de culte chrétiens, de 1 000 sanctuaires religieux et de 2 500 centres d'éducation chrétienne/traditionnelle. Au cours de la même période, plus de 59 000 kilomètres carrés de terres appartenant à des chrétiens et à des non-musulmans ont été accaparés et leurs habitants déplacés et expulsés.

    Le rapport cite des sources nationales et internationales pour affirmer que le groupe Boko Haram et ses affiliés sont responsables de l'enlèvement et de la disparition d'au moins 22 500 chrétiens, pour la plupart non armés, entre 2009 et 2014, période au cours de laquelle ils ont également démoli ou incendié 13 000 églises et 1 500 écoles chrétiennes, et contraint plus de 1,3 million d'autres à partir pour éviter d'être tués ou contraints de se convertir à l'islam.

    "Entre 2016 et 2023, soit sur une période de huit ans, plus de 30 000 civils sans défense ont été enlevés par des djihadistes islamiques et, selon certains, par des forces de sécurité "d'inspiration islamique" au Nigéria", indique le rapport.

    Selon l'Alliance internationale contre le génocide, le Nigeria figure sur la liste des quatorze génocides en cours dans le monde.

    Umeagbalasi a déclaré à Crux que le gouvernement de Muhammadu Buhari (2015-2023) et même le gouvernement de Bola Tinubu - qui est entré en fonction en 2023 - ainsi que les forces de sécurité nigérianes ont été complices de l'assassinat de chrétiens au Nigéria.

    "Ce gouvernement n'est pas différent du gouvernement Buhari", a-t-il déclaré.

    Le rapport insiste sur ce point avec encore plus de force.

    Le plus choquant dans tout cela, c'est que les bergers fulanis djihadistes opèrent librement et sans contestation, en toute impunité et avec un abandon insouciant ; les forces de sécurité nigérianes (NSF), largement accusées d'être "d'inspiration islamique", ferment les yeux ou regardent de l'autre côté, sauf lorsqu'il s'agit de protéger les vaches peules et leurs bergers ; ou d'arrêter les membres des communautés victimes et leurs dirigeants, en les qualifiant de "bandits"", indique le rapport.

    Selon M. Emeka, un "génocide silencieux" est en cours au Nigeria.

    "Si l'on examine la définition du génocide, on s'aperçoit qu'un génocide est déjà en cours au Nigeria : Un génocide anti-chrétien", a-t-il déclaré à Crux.

  • La deuxième session du "Synode sur la synodalité" se tiendra du 2 au 27 octobre et ça promet...

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    De Loup Besmond de Senneville (à Rome) sur le site du journal La Croix :

    Le Vatican annonce la suite d’un Synode déjà fragilisé

    Analyse 

    La deuxième session du Synode sur la synodalité, dont l’objectif est de réfléchir à l’avenir de l’Église catholique, se tiendra à Rome du 2 au 27 octobre, a annoncé le Vatican samedi 17 février. Une information qui intervient alors que certains estiment que ce processus a été mis à mal par l’autorisation donnée par Rome de bénir les couples homosexuels.

    Synode sur l’avenir de l’Église, suite. Le Vatican a annoncé, samedi 17 février, les dates de la deuxième session du Synode sur la synodalité, une démarche ouverte en octobre 2021 pour réfléchir à l’avenir de l’Église catholique, et en particulier à sa manière de communiquer son message dans les sociétés d’aujourd’hui. Les pères et mères synodaux se réuniront donc du 2 au 27 octobre à Rome, où ils retrouveront la grande salle Paul-VI, comme lors de la première session, en octobre dernier.

    Comme en 2023, les 364 membres participeront à une retraite de deux jours, les 30 septembre et 1er octobre. Le Vatican n’a en revanche pas indiqué si le pape, 365e membre de la session, et président, de droit, du Synode, avait l’intention de participer à cette étape spirituelle, qui avait été décrite comme essentielle par bon nombre de participants en 2024.

    Groupes de travail

    Pour préparer cette réunion, le Saint-Siège a annoncé que seraient constitués, sous l’égide du Secrétariat du Synode, des groupes de travail thématiques. Sans toutefois en indiquer les thèmes, qui pourraient être précisés début mars, selon une source vaticane à La Croix. Mais un article publié par le média officiel du Vatican donnait des idées de sujets possibles, évoquant « la mise à jour de certaines normes canoniques », « la formation des ministres ordonnés », « les relations entre les évêques et les ordres religieux », « la recherche théologique » et le « diaconat ». Un dernier thème qui permettrait d’aborder ainsi la réflexion sur la possibilité d’ordonner des femmes diacres.

    Le Secrétariat général du Synode travaille sur ce dispositif de préparation depuis plusieurs semaines. Le tout a été validé par le pape François en personne le 16 février, lors d’une audience accordée au Palais apostolique au cardinal Mario Grech, le secrétaire général du Synode. Selon nos informations, François continue à recevoir l’archevêque maltais environ une fois par mois, pour s’informer des progrès réguliers du processus.

    Le travail lors de cette deuxième session devrait aussi donner lieu à un changement de méthode important, selon nos informations. Alors que tous les champs avaient été ouverts lors de la réunion d’octobre 2023, les pères et mères synodaux devaient cette fois se concentrer sur des domaines plus précis. Par ailleurs, ils devraient, lors de leurs travaux, plus courts qu’en 2023, plancher directement sur une proposition de texte final, qui serait alors publié dès la fin du Synode.

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