Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • L'écologie intégrale a besoin de la reconnaissance de la famille en son cœur

    IMPRIMER

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Conseil d'administration de printemps de la FAFCE

    L'écologie intégrale a besoin de la reconnaissance de la famille en son cœur

    Brno, le 15 mai 2024

    Aujourd'hui, à l'occasion de la Journée internationale des familles, la FAFCE a adopté une résolution sur la centralité de la famille dans la transition écologique. Accueillie par l'organisation membre tchèque de la FAFCE à Brno, la résolution du Conseil d'administration de printemps a relié l'écologie et la dignité humaine aux préoccupations relatives à la pauvreté des enfants, à la protection des mineurs et à la sécurité numérique, ainsi qu'à l'hiver démographique.   

    La résolution de la FAFCE met l'accent sur un message d'espoir. Approuvée à l'unanimité, la résolution appelle « les candidats aux élections du Parlement européen, les institutions européennes et tous les gouvernements nationaux à placer les familles au centre de leurs préoccupations. Il n'y a pas de protection possible de l'environnement sans protection de la famille ».

    Vincenzo Bassi, Président de la FAFCE, a conclu : « Le problème n'est pas les enfants mais le consumérisme. Il n'y a pas d'écologie sans la personne, pas de personne sans la famille. Par conséquent, il n'y a pas d'écologie sans les familles et les communautés de familles au cœur de la transition ». 

    Il poursuit en disant : « La solidarité intergénérationnelle sera cruciale pour le succès de la transition écologique, ce qui nécessite une protagonisation de la famille et des réseaux de familles. C'est grâce à ces réseaux que nous pourrons lutter contre la pandémie de solitude et construire un avenir plein d'espoir. Alors que plus de 400 millions d'Européens voteront en juin pour le prochain Parlement, nous rappelons aux représentants politiques que protéger la planète, c'est protéger la famille ». 

    La résolution adoptée s'intitule « L'écologie intégrale a besoin de la reconnaissance de la famille ». Rappelant les encycliques papales Dignitas Infinita et Laudato Si', la résolution souligne que « la dignité humaine de chaque personne humaine prévaut sur et au-delà de toute circonstance et de tout contexte ». 

    Le Conseil d'administration a également accepté une nouvelle organisation membre à part entière, Accoglienza della Vita (Saint-Marin), qui était déjà observateur au sein de la Fédération, ainsi qu'une nouvelle organisation membre observateur au sein de la Fédération, en provenance d'Espagne : Asociación Católica de Propagandistas (ACdP). Fondée en 1909, l'ACdP est l'une des plus anciennes organisations catholiques laïques d'Espagne, dont le principal pilier est la participation des laïcs catholiques à la vie publique.

    Les membres du Conseil d'administration de la FAFCE ont également écouté les contributions et les rapports d'activité des organisations membres à travers le continent, ainsi qu'une contribution des membres de la Plateforme Bouclier. La prochaine réunion ordinaire du Conseil d'administration aura lieu à Bruxelles, en novembre 2024.

    A quelques jours de la Bulle d'indiction du Jubilé ordinaire de l'an 2025 du Saint Père Spes Non Confundit, les membres de la FAFCE ont échangé sur leurs activités à venir en 2025, notamment sur la sensibilisation aux réseaux familiaux et à l'hiver démographique, car « il est urgent qu'une législation responsable de la part des Etats s'accompagne du soutien ferme des communautés de croyants et de toute la communauté civile dans toutes ses composantes ». 
     

    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe représente 33 organisations nationales et locales : nous sommes la voix des familles d'un point de vue catholique au niveau européen. La FACE possède un statut participatif auprès du Conseil de l'Europe depuis 2001 et est membre de la Plate-forme des droits fondamentaux de l'Union européenne. 

  • La belle et bonne liturgie n'est pas un luxe !

    IMPRIMER

    La liturgie et l’Église se tiennent mutuellement ou chutent ensemble

    (source : Diakonos.be, archive du 4 mars 2020))

    Tiré du blog  de l’association liturgique américaine Adoremus traduit par l’Association Pro Liturgia.

    Il est difficile de rester indifférent à la crise ecclésiale que nous connaissons actuellement. La peine, la confusion, les questions sont en chacun d’entre nous, même si elles se présentent de façons variées suivant les personnes. Comme le faisait remarquer le cardinal Ratzinger, l’Eglise est « une entreprise toujours en cours de réforme », c’est-à-dire toujours à purifier. Mais la crise actuelle s’avère complexe et la réforme doit être menée en conséquence. Dans ce contexte difficile, il est nécessaire de parler – une fois encore – de la liturgie.

    Beaucoup de fidèles pensent peut être que le sujet ne mérite pas qu’on s’y attarde : ce n’est pas quand la maison est en feu qu’on doit s’interroger sur la façon de disposer et nettoyer le mobilier ; il faut d’abord… sauver les meubles ! Devrions-nous passer notre temps et gaspiller notre énergie à parler de liturgie alors qu’il y a tant d’autres problèmes importants à résoudre, tant de décisions à prendre, de changements à mettre en œuvre ? La « belle et bonne liturgie » n’est-elle pas un luxe, quelque chose dont on pourrait s’occuper une fois le vrai travail accompli ? Qui, aujourd’hui, peut penser que le soin de la liturgie est une priorité alors qu’il y a tant d’autres choses pressantes à faire dans une chancellerie épiscopale, dans une paroisse ou dans un séminaire?

    Joseph Ratzinger a un point de vue radicalement différent. Il y a quelques années, dans la préface qu’il avait faite pour l’édition en russe de ses écrits sur la liturgie, il notait : « La cause la plus profonde de la crise qui a bouleversé l’Eglise réside dans l’obscurcissement de la priorité de Dieu dans la liturgie. » Et il expliquait : « L’existence de l’Eglise dépend de la célébration correcte de la liturgie ; l’Eglise est en danger lorsque la primauté de Dieu n’apparaît plus dans la liturgie ni, par conséquent, dans la vie. » Il est important de remarquer un adjectif utilisé dans cette phrase : Joseph Ratzinger n’écrit pas simplement que l’Eglise vit de la célébration de la liturgie ; il précise qu’elle vit de la célébration « correcte » de la liturgie. Pour le dire de façon plus simple, il ne s’agit pas d’avoir des prêtres qui sachent « dire la messe » ; il faut surtout les prêtres qui sachent la célébrer « correctement ». Et Joseph Ratzinger insistait : « L’Eglise se tient avec la liturgie ou tombe avec la liturgie. Par conséquent, la célébration “correcte” de la liturgie sacrée est au centre de tout renouveau de l’Eglise. » Tout renouveau, ce renouveau que nous désirons, a son centre dans la célébration « correcte » de la liturgie. Essayons de comprendre pourquoi.

    Lire la suite

  • Saint Isidore de Madrid a passé sa vie à faire des choses ordinaires d'une manière extraordinaire

    IMPRIMER

    Saint Isidore de Madrid (15 mai)

    Il vécut au Moyen Age et mourut en 1130. Il ne doit pas être confondu avec le plus célèbre saint Isidore de Séville, bien qu'il porte le nom de ce saint.

    Il est le saint patron de Madrid et était un agriculteur qui a vécu une vie conjugale sainte. En effet, sa femme, Maria, est également une sainte canonisée.

    Saint Isidore nous enseigne le chemin ordinaire de la sainteté, même si le sien a été marqué par des événements miraculeux. Il a travaillé dur comme agriculteur et s'est également consacré à la prière, réalisant qu'une vie de prière n'était pas réservée aux prêtres et aux ordres religieux. Lui et Maria ont ouvert leur maison aux autres - en effet, certains des miracles de sa vie sont liés à sa capacité à nourrir plus d'invités qu'ils n'en avaient !

    Saint Isidore a passé sa vie à faire des choses ordinaires d'une manière extraordinaire. Dépouillé des miracles, sa vie était faite de vie domestique quotidienne, version familiale du « Petit Chemin » de la Petite Fleur.

    (P. de Souza sur le National catholic Register)

  • 19 mai : procession à Horion-Hozémont (Liège)

    IMPRIMER

    PROCESSION LE 19 MAI 2024 À HORION-HOZÉMONT (Liège)

    COMME CHAQUE ANNÉE, LE SANCTUAIRE DE L’ENFANT JÉSUS DE PRAGUE À HORION-HOZÉMONT ORGANISE UNE PROCESSION LE TROISIÈME DIMANCHE DU MOIS DE MAI.

    DIMANCHE 19 MAI 2024 (PENTECÔTE)

    10h00 : Messe suivie de la procession
    12h30 : Pique-nique ou petite restauration
    14h00 : Présentation du Sanctuaire
    15h00 : Office de l’Enfant Jésus de Prague et bénédiction particulière pour les enfants.

    ADRESSE

    Sanctuaire de l’Enfant Jésus de Prague
    Place du Doyenné
    4460 Horion-Hozémont (Belgique)
    0032 (0) 4 / 250.10.64
    jesusdeprague.be
    contact@jesusdeprague.be

  • Quand le pape François se fait le chantre de la natalité

    IMPRIMER

    De Loup Besmond de Senneville sur le site du journal La Croix :

    Le pape François se fait le chantre de la natalité

    Analyse 

    Intervenant lors d’États généraux de la natalité organisés par une association familiale italienne, le pape François s’est inquiété, vendredi 10 mai, du faible taux d’enfants par femme sur le continent européen. Il a comparé le marché des armes à celui des contraceptifs. « L’un détruit la vie, l’autre empêche la vie. »

    10/05/2024

    Il est entré sur la scène comme une rockstar, devant un millier de personnes. Le pape François, 87 ans, s’est fait, vendredi 10 mai, le chantre de la natalité, lors d’États généraux sur le sujet, organisés par une association familiale italienne. Entouré d’enfants vêtus de tee-shirts orange, François a fait part de son inquiétude face à la baisse de la natalité, en particulier en Europe. « Le Vieux Continent devient toujours plus vieux », a-t-il estimé.

    À moins d’un mois des élections européennes, François a livré une vision sombre du continent, qu’il a analysé comme étant « fatigué et résigné, tellement occupé à exorciser la solitude et l’angoisse qu’il ne sait plus savourer, dans la civilisation du don, la vraie beauté de la vie ». Avec 1,25 enfant par femme, la natalité en Italie est la troisième plus faible de l’Union européenne, avec l’Espagne et Malte. Le sujet constitue, depuis des années, une préoccupation particulière du Vatican, qui ne manque jamais une occasion d’encourager l’instauration de politiques natalistes dans le pays.

    « Le nombre de naissances est le premier indicateur de l’espoir d’un peuple »

    « Le nombre de naissances est le premier indicateur de l’espoir d’un peuple. Sans enfants et sans jeunes, un pays perd son désir d’avenir, a ainsi poursuivi François. En Italie, par exemple, la moyenne d’âge est actuellement de 47 ans, et l’on continue à battre des records négatifs. »

    Soulignant que « la vie humaine n’est pas un problème, mais un don », le pape François, 87 ans, a déploré « l’égoïsme » trop présent dans des sociétés où l’on préfère « avoir des chiens et des chats » que des enfants. « L’égoïsme nous rend sourds à la voix de Dieu, qui aime en premier et enseigne à aimer, et à la voix de nos frères et sœurs à nos côtés. Il anesthésie le cœur. »

    Mais, devant le millier de personnes présentes dans la salle, qui ont interrompu son discours à plusieurs reprises par des applaudissements, François est allé plus loin dans ses critiques. Il a dressé un parallèle entre les contraceptifs et les armes. « Il y a une chose que m’a dite un spécialiste de la démographie, a commencé le pape. En ce moment, les investissements les plus rentables sont la fabrique des armes et des contraceptifs. L’un détruit la vie, l’autre empêche la vie. »

    François ne s’est pas arrêté à ce constat sombre, adressé avant tout à l’Occident, mais a aussi voulu encourager l’espérance, thème central du Jubilé de 2025. « Je sais que, pour beaucoup d’entre vous, l’avenir peut sembler inquiétant et qu’entre la dénatalité, les guerres, les pandémies et le changement climatique, il n’est pas facile de garder l’espoir », a lancé le pape à l’adresse des plus jeunes présents dans la salle.

    Il leur a demandé, comme il le fait souvent, de « construire l’avenir » main dans la main avec leurs grands-parents. « Les grands-parents seuls, c’est un suicide culturel, a-t-il insisté, sortant du texte qui avait été préparé pour lui. L’avenir se prépare avec les jeunes et les vieux, ensemble. Le courage et la mémoire unis. » Les mots d’un pape visiblement inquiet pour l’avenir du monde.

  • Les Nations Unies surestiment la croissance démographique dans le monde

    IMPRIMER

    Du Wall Street Journal (via le blog "Pour une école libre au Québec") :

    13 mai 2024

    Les Nations unies surestiment la croissance démographique dans le monde

    En 2017, alors que le taux de fécondité mondial — un indicateur du nombre de bébés qu’une femme est censée avoir au cours de sa vie — était de 2,5, les Nations unies pensaient qu’il tomberait à 2,4 à la fin des années 2020. Pourtant, en 2021, l’ONU conclut qu’il était déjà descendu à 2,3 — proche de ce que les démographes considèrent comme le taux de remplacement mondial d’environ 2,2. Le taux de remplacement, qui maintient la population stable au fil du temps, est de 2,1 dans les pays riches et légèrement supérieur dans les pays en développement, où il naît moins de filles que de garçons et où davantage de mères meurent pendant leurs années de procréation.
     
    Alors que les Nations unies n’ont pas encore publié les taux de fécondité estimés pour 2022 et 2023, M. Fernández-Villaverde a produit sa propre estimation en complétant les projections des Nations unies par des données réelles pour ces années, qui couvrent environ la moitié de la population mondiale. Il a constaté que les registres nationaux des naissances indiquent généralement des taux de natalité inférieurs de 10 à 20 % à ceux prévus par les Nations unies.

    La Chine a déclaré 9 millions de naissances l’année dernière, soit 16 % de moins que ce que prévoyait le scénario central des Nations unies. Aux États-Unis, 3,59 millions de bébés sont nés l’année dernière, soit 4 % de moins que ce que prévoyaient les Nations unies. Dans d’autres pays, le déficit est encore plus important : L’Égypte a enregistré 17 % de naissances en moins l’année dernière. En 2022, le Kenya en comptera 18 % de moins.


    M. Fernández-Villaverde estime que la fécondité mondiale a chuté entre 2,1 et 2,2 l’année dernière, ce qui, selon lui, serait inférieur au taux de remplacement mondial pour la première fois dans l’histoire de l’humanité. Dean Spears, économiste de la population à l’université du Texas à Austin, a déclaré que, bien que les données ne soient pas suffisamment fiables pour savoir précisément quand ou si la fécondité est tombée en dessous du seuil de remplacement, « nous disposons de suffisamment d’éléments pour être assez confiants […] sur le fait que le point de passage n’est pas très éloigné ».

    Lire la suite