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  • "Nous ne pouvons pas inventer une nouvelle foi" (l'évêque de Haarlem-Amsterdam)

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    De Dorothée Schmidt sur le Tagespost (traduction automatique !) :

    L'évêque d'Amsterdam : Nous ne pouvons pas inventer une nouvelle foi

    Jan Hendriks, évêque de Haarlem-Amsterdam, recommande que l'Église d'Allemagne ne commette pas les mêmes erreurs que l'Église néerlandaise il y a plus de 50 ans.

    23 août 2024

    Vous avez publié de nombreux articles sur la spiritualité, le droit canonique et le Concile Vatican II et avez écrit de nombreux livres, notamment sur les années liturgiques A, B et C et sur la prière. Êtes-vous déjà en train d’écrire ou de planifier un nouveau livre ? 

    J'ai bientôt un article sur Marie dans la tradition pré-nicéenne, qui fait partie d'un livre intitulé "Le Symbole des Apôtres. Né de la Vierge Marie".

    A lire aussi :
    Vue du Chemin Synodal
    Mgr Hendriks met en garde contre l’édulcoration de l’Évangile

    Un article de la période Corona s’intitulait « Prier en temps d’épreuve ». L’Église en général traverse une période d’épreuve, y compris aux Pays-Bas. Ces dernières années, de nombreuses églises ont dû fermer. Dans votre diocèse, environ 60 pour cent des églises ont été touchées. Quelles en ont été les principales raisons ? 

    Les 60 pour cent ne sont qu’une bonne estimation. Ils ont examiné les finances et réfléchi aux églises qu’ils pourraient conserver. Une bonne accessibilité était ici cruciale. Il était particulièrement important pour les jeunes de rencontrer d'autres jeunes familles. Si une jeune famille s’assoit seule chaque semaine à la messe dominicale parmi des personnes de plus de 80 ans, cela n’est pas attrayant.

    Ici aux Pays-Bas, nous devons payer nous-mêmes les églises. Il n'y a aucune contribution financière du gouvernement, sauf si l'église est un monument national. Ensuite, il y a une subvention pour les rénovations et juste une subvention. Donc, si moins de gens s’impliquent, alors les églises ne pourront plus survivre. Pour entretenir une église, il faut non seulement de l’argent mais aussi des bénévoles et bien sûr des croyants.

    Près de 60 pour cent des Néerlandais n’ont aucune religion ; Jésus ne joue pratiquement aucun rôle.

    D'une part, c'est la situation aux Pays-Bas. Nous ressentons les conséquences de la sécularisation et du processus pastoral post-conciliaire. En conséquence, toute une génération a grandi sans aucune connaissance de la foi. D’un autre côté, de plus en plus de jeunes surgissent de nulle part. Souvent, ils ne viennent pas de familles catholiques, mais veulent être acceptés dans l’Église catholique parce qu’ils ont été touchés. Cette année, nous avons 250 jeunes qui se sont convertis à la foi catholique, parmi lesquels des musulmans. La tendance est à la hausse. Nous voyons - et cela ne doit jamais être oublié - que ce n'est pas notre Église, mais plutôt le Saint-Esprit qui guide l'Église. C'est l'Eglise de Dieu. 

    Dans les années 1960, la foi des Néerlandais s’est fortement dégradée, comparable à la situation actuelle de l’Église en Allemagne. Le pape François avait demandé à plusieurs reprises de ramener la Voie synodale dans la ligne de Vatican II et du droit canonique. Vous êtes un expert du droit canonique et du Concile Vatican II. Selon vous, quels sont les principaux problèmes de ce processus de réforme en Allemagne ?

    Tout d’abord : je parle également de mon expérience aux Pays-Bas. J'ai personnellement assisté au conseil pastoral dans les années 1960. Les croyants de cette région avaient les mêmes idées, car elles avancent désormais sur le chemin synodal en Allemagne. Je ne peux que souligner les conséquences que ces idées ont eu sur nous : elles ont provoqué beaucoup de divisions et de troubles - parmi les croyants, avec Rome et l' Église universelle - et ont conduit à une forte sécularisation. Les gens ont tourné le dos à la foi.

    En Allemagne, les gens pensent qu’ils doivent suivre l’air du temps pour rester connectés. Les réalités de la vie des gens d’aujourd’hui deviennent une boussole pour l’Église…

    ... tout comme les Néerlandais pensaient à l'époque que c'était la réponse à la laïcisation. Les gens pensaient qu'ils devaient devenir plus laïcs et abandonner certaines choses dans leur foi s'ils voulaient rester dans l'air du temps et rester en phase avec leur temps. Mais ce n'était pas la bonne réponse. Au contraire. Cela a conduit à une accélération du processus de sécularisation même au sein de l’Église. 

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  • Voulez-vous partir, vous aussi ? (21e dimanche du temps ordinaire)

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    Vingt-et-unième dimanche du temps ordinaire

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,60-69.
    Jésus avait dit dans la synagogue de Capharnaüm : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. » Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, s'écrièrent : « Ce qu'il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l'écouter ! »
    Jésus connaissait par lui-même ces récriminations des disciples. Il leur dit : « Cela vous heurte ? 
    Et quand vous verrez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant ?. . . 
    C'est l'esprit qui fait vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. 
    Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et celui qui le livrerait. 
    Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » 
    A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de marcher avec lui. 
    Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » 
    Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle. 
    Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu. »

    Le texte de l’homélie qui suit trouve sa source ici : carmel.asso.fr

    Il fait référence à la première lecture, tirée du Livre de Josué, et à la deuxième (lettre de Saint Paul aux Ephésiens). Voir : levangileauquotidien

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  • Le dimanche du choix (21e dimanche du temps ordinaire)

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    Du Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada (http://www.cursillos.ca/formation/reflexion-chretienne.htm):

    Un peuple qui choisit

    Aujourd’hui, c’est le dimanche du choix. Jésus, constatant le départ de plusieurs disciples, demande à ses apôtres : «Voulez-vous partir vous aussi?» Et Josué, dans la première lecture, pose aux gens de son peuple la question suivante : «S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur, choisissez qui vous voulez servir».

    Actuellement dans l’Église, comme aux premiers temps du christianisme, plusieurs se retirent et refusent de suivre le Christ. Des milliers de personnes abandonnent leur église et leur communauté chrétienne parce que, selon eux, le Seigneur est trop exigeant et ils ont des choses plus importantes à faire. Cependant, il est bon de constater que les départs n’ont pas été inventés par les gens d’aujourd’hui!

    De temps à autre, nous pouvons réfléchir sur ces départs et de nous interroger sur notre propre fidélité. On ne peut rester fidèle que si l’on est en amour.

    Dans la première lecture, Josué est maintenant vieux et il sent que la mort est proche. On a l’impression que ce grand chef de guerre ne veut pas qu’on se souvienne de lui pour ses nombreuses victoires militaires mais pour sa fidélité envers Dieu. Il rassemble le peuple à Sichem, le centre religieux d’Israël, et pose la question : «Si vous ne voulez plus servir Jahvé, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir… et il ajoute : Quant à moi et ma famille, nous servirons Jahvé.» Et alors il rappelle tout ce que le Seigneur a fait pour son peuple : «Yahvé notre Dieu est celui qui nous a fait sortir du pays d’esclavage, il a fait pour nous de grands signes et il nous a donné cette terre qui est la nôtre.»

    Il est important de nous souvenir de ce que Dieu a fait dans nos vies! «Je me souviens» est le slogan du Québec. Nous le retrouvons sur toutes les plaques d’immatriculation de nos véhicules. Malheureusement, sur le plan religieux, nous avons la mémoire courte!

    Comme le dit si bien Israël Zangwill, en parlant de la tradition juive : «Nous ne sommes pas un peuple choisi, mais un peuple qui choisit.». Ce choix fondamental est important pour chacun de nous et il influence le choix des autres. La décision de Josué a joué un grand rôle dans la prise de position d’Israël et le choix de Pierre a influencé celui des disciples qui sont restés fidèles au Christ. Nos décisions ont toujours une influence sur notre famille et sur les gens qui nous entourent.

    Un choix aussi fondamental que celui de laisser Dieu entrer dans notre vie doit être refait régulièrement et doit être accompagné d’actions concrètes d’amour, de charité et de partage. Les personnes qui s’aiment ne se choisissent pas seulement le jour des noces. Le choix doit être fait et refait des milliers de fois à travers les années, dans les temps de bonheur comme dans les périodes plus difficiles.

    A la fin de l’évangile d’aujourd’hui, Pierre nous offre une profession de foi d’une grande beauté : «À qui irions-nous, Seigneur? Tu as les paroles de la vie éternelle». Réponse modeste, humble même, mais combien significative.

    De nos jours, comme au temps de Jésus et au temps de Josué  un grand nombre de chrétiens abandonnent leurs convictions religieuses pour suivre d’autres dieux et d’autres idoles : l’argent, le prestige, la carrière, les honneurs, le bien-être, la science, le progrès technique … Il n’y a rien de très nouveau dans tout cela.

    Le Christ demande à chacun de nous ce matin : «Voulez partir vous aussi?»

    La fidélité au Seigneur sera possible seulement si nous entretenons l’amour et la confiance que nous avons envers lui. «À qui irions-nous, Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle.»

  • Ce qui différencie Pierre de Judas

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    (ZENIT.org) - Benoît XVI lors de l’angélus du dimanche 26 août 2012 :

    Chers frères et sœurs,

    Ces derniers dimanches, nous avons médité sur le discours du « pain de la vie », que Jésus prononce dans la synagogue de Capharnaüm après avoir nourri des milliers de personnes avec cinq pains et deux poissons. Aujourd’hui, l’Evangile présente la réaction des disciples à ce discours, une réaction que le Christ a lui-même provoquée consciemment. Tout d’abord, l’évangéliste Jean – qui était présent avec les autres Apôtres – rapporte que «A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de marcher avec lui.» (Jn 6,66). Pourquoi ? Parce qu’ils ne crurent pas aux paroles de Jésus qui disait : « Je suis le pain vivant descendu du ciel, qui mange ma chair et boit mon sang vivra éternellement » (cf. Jn 6,51.54), des paroles vraiment inacceptables, incompréhensibles pour eux. Cette révélation restait incompréhensible pour eux, comme je l’ai dit, parce qu’ils l’entendaient au sens seulement matériel, alors que dans ces paroles était annoncé le mystère pascal de Jésus, dans lequel Il se donnerait lui-même pour le salut du monde.

    Voyant que beaucoup de ses disciples s’en allaient, Jésus se tourna vers ses disciples en disant: «Voulez-vous partir, vous aussi ? » (Jn 6,67). Comme dans d’autres cas, c’est Pierre qui répond au nom des Douze : «Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? – nous aussi nous pouvons répéter «Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? » - Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu.» (Jn 6,68-69). Sur ce passage, nous avons un très beau commentaire de saint Augustin, qui dit : «Voyez comment Pierre, par grâce de Dieu, par inspiration de l’Esprit Saint, a compris ? Pourquoi a-t-il compris ? Parce qu’il a cru. Tu as les paroles de la vie éternelle. Tu nous donnes la vie éternelle en nous offrant ton corps ressuscité et ton sang, toi-même. Et nous avons cru et connu. Il ne dit pas: nous avons connu et cru, mais nous avons cru et puis connu. Nous avons cru pour pouvoir connaître; si, en effet, nous avions voulu connaître avant de croire, nous n’aurions réussi ni à connaître ni à croire. Qu’est-ce que nous avons cru et qu’est-ce que nous avons connu ? Que tu es le Christ Fils de Dieu, c’est-à-dire que tu es la vie éternelle même, et dans la chair et le sang tu nous donnes ce que tu es toi-même » (Commentaire sur l’Evangile de saint Jean, 27, 9).

    Enfin, Jésus savait que même parmi les douze Apôtres, l’un d’eux ne croyait pas: Judas. Judas aussi aurait pu s’en aller, comme le firent de nombreux disciples; ou plutôt, il aurait peut-être dû s’en aller, s’il avait été honnête. Au contraire il resta avec Jésus. Il resta non par foi, non par amour, mais avec le dessein secret de se venger du Maître. Pourquoi ? Parce que Judas se sentait trahi par Jésus, et il décida qu’à son tour il le trahirait. Judas était un zélote, et il voulait un Messie gagnant, qui guidât une révolte contre les Romains. Jésus avait déçu ses attentes. Le problème est que Judas ne s’en alla pas, et sa faute la plus grave fut le mensonge, qui est la marque du diable. Pour ceci Jésus dit aux Douze : «L'un de vous est un démon !» (Jn 6,70). Prions la Vierge Marie, qu’elle nous aide à croire en Jésus, comme saint Pierre, et à être toujours sincères avec Lui et avec tous.

  • "La liturgie n’est pas un terrain de jeu privé pour l’innovation personnelle" (les évêques du Nigeria)

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    Du National Catholic Register ( :

    Les évêques catholiques du Nigéria condamnent les abus liturgiques et appellent à des réformes immédiates

    La Conférence des évêques catholiques du Nigeria appelle à la restauration de la dignité et du caractère sacré du culte.

    Les membres de la Conférence des évêques catholiques du Nigeria (CBCN). Les évêques ont publié une déclaration le 15 août 2024, à l'occasion de la solennité de l'Assomption, condamnant les abus pendant la messe et exhortant les prêtres à agir.
    Les membres de la Conférence des évêques catholiques du Nigéria (CBCN). Les évêques ont publié une déclaration le 15 août 2024, à l'occasion de la solennité de l'Assomption, condamnant les abus pendant la messe et exhortant les prêtres à agir. (photo : archidiocèse d'Abuja)

    Dans une déclaration publiée le 15 août, solennité de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie , les membres du CBCN ont exprimé leur inquiétude face à une tendance croissante aux écarts par rapport aux normes liturgiques établies, avertissant que de telles pratiques constituent un affront direct au caractère sacré de la liturgie et une source de scandale au sein de l'Église.

    « C’est avec une profonde inquiétude et une juste indignation que nous observons une augmentation alarmante des aberrations au cours du culte à travers notre pays, perpétrées par certains de nos propres prêtres », ont déclaré les évêques. 

    « Ces abus comprennent des écarts par rapport aux prières et aux rubriques prescrites de la messe, y compris la prière eucharistique, une manipulation irrévérencieuse de l’Eucharistie, le fait de marcher dans l’allée en portant l’ostensoir pendant l’exposition du Saint-Sacrement et de bénir les fidèles en utilisant des gestes proches de l’aspersion d’eau bénite. »

    Les évêques ont souligné l’utilisation de musique inappropriée, y compris des chants profanes dans la liturgie, ainsi que des danses inconvenantes « même avec l’ostensoir contenant l’Eucharistie ».

    Les évêques ont également condamné ce qu’ils ont appelé la « commercialisation de la liturgie » sous la forme de « trop de collectes et de levées de fonds en plein milieu des célébrations liturgiques ».

    Les évêques ont également mentionné dans leur déclaration l’utilisation de la chaire pour poursuivre des intérêts personnels, l’incorporation de coutumes locales incompatibles avec la foi sous le couvert de l’inculturation, le fait de ne pas utiliser de vêtements appropriés, le manque de préparation adéquate pour la célébration liturgique et « l’invention de rites » tels que la « consécration d’un enfant » dans laquelle les prêtres placent un enfant sur l’autel, et la bénédiction d’objets non approuvés par l’Église comme sacramentaux.

    « Ces violations graves constituent non seulement un affront direct à la sainteté de la liturgie, mais aussi une source de scandale et d’embarras pour l’Église du Nigeria », ont déclaré les évêques. « Nous condamnons, dans les termes les plus forts, tout abus au sein de la liturgie sacrée. » 

    « La liturgie n’est pas un terrain de jeu privé pour l’innovation personnelle. Ce n’est pas une plateforme d’expression personnelle du célébrant. C’est un don sacré, transmis par l’Église, qui doit être célébré selon les normes et les traditions établies », ont-ils déclaré.

    Les évêques ont ajouté que « tout prêtre qui prend sur lui de s’écarter de ces normes se rend coupable d’une grave trahison de son devoir sacré et égare les fidèles ».

    « De tels actes ne sont pas de simples erreurs de jugement ; ils constituent des violations de l’ordre sacré et doivent être traités comme tels. Nous rappelons à nos prêtres que l’autel n’est pas une scène de théâtre, ni la liturgie un lieu de nouveauté », a déclaré le communiqué. 

    « L’Église nous a donné des directives claires sur la manière dont la liturgie doit être célébrée, et celles-ci doivent être suivies sans exception », ont-ils déclaré. « La fidélité aux lois de l’Église n’est pas facultative, elle est obligatoire. Les fidèles ne méritent rien de moins que la célébration véritable et respectueuse des mystères de notre foi. »

    La déclaration des évêques exhorte tous les évêques, en tant que « principaux liturgistes de leurs diocèses », à prendre des mesures décisives et à corriger les abus.

    « Les fidèles comptent sur vous pour les guider, et c’est votre devoir sacré de veiller à ce que la liturgie dans votre diocèse soit menée avec la dignité et le respect qu’elle exige », ont-ils déclaré.

    Ils ont appelé les évêques et les prêtres à travailler ensemble pour s'assurer que les directives soient suivies, demandant un engagement renouvelé en faveur d'une célébration appropriée et fidèle de la liturgie, exhortant toutes les personnes impliquées à veiller à ce que les célébrations liturgiques reflètent la beauté, l'ordre et la sainteté voulus par l'Église. 

    « La liturgie est un avant-goût du banquet céleste, une rencontre sacrée avec le divin, et doit toujours être menée avec la plus grande solennité et révérence. Toute action qui porte atteinte à cette rencontre sacrée doit être condamnée et corrigée avec le sérieux qu'elle mérite », ont déclaré les évêques. 

    Ils ont également exprimé leur « sincère gratitude à tous les prêtres qui, dans leur célébration de la liturgie, restent fidèles aux enseignements et aux traditions de l'Église ».

    « Votre engagement envers la révérence, le décorum et la fidélité maintient le caractère sacré de notre culte et sert d’exemple brillant à tous », ont déclaré les évêques.

    Cet article a été initialement publié par ACI Africa, le partenaire d'information de CNA en Afrique, et a été adapté par CNA. 

  • Briser le « mur du silence » sur la persécution des chrétiens

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    De Solène Tadié sur le NCR :

    Briser le « mur du silence » sur la persécution des chrétiens

    Tristan Azbej, secrétaire d'Etat hongrois chargé de l'aide aux chrétiens persécutés, espère que la présidence tournante de six mois de la Hongrie au Conseil de l'UE permettra de sensibiliser davantage à ce problème majeur.

    Tristan Azbej rencontre des enfants lors d'un récent voyage missionnaire.
    Tristan Azbej rencontre des enfants lors d'un récent voyage missionnaire. (Photo : Photo avec l'aimable autorisation de Hongrie Helps)

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  • En Chine, le clergé catholique commence à recevoir une « éducation patriotique »

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    De sur Bitter Winter :

    En Chine, le clergé catholique commence à recevoir une « éducation patriotique »

    Une image du cours de formation à Fuzhou, Jiangxi. De Weibo.
    Une image du cours de formation à Fuzhou, Jiangxi. De Weibo.

    La loi sur l'éducation patriotique est entrée en vigueur le 1er janvier 2024. Le 4 janvier 2004, la 25e réunion de la Conférence nationale conjointe des groupes religieux a publié des directives sur la manière dont la loi sur l'éducation patriotique devrait être mise en œuvre par les communautés religieuses. Cette loi a été saluée comme le principal outil de propagande intérieure du PCC pour les années à venir. Ces directives visaient à faire des religions contrôlées par l'État des porte-parole de la propagande du Parti, encore plus qu'auparavant.

    Récemment, le Département du travail du Front uni , dont le mandat inclut la supervision des cinq religions autorisées , s'est plaint que les directives ne soient pas mises en œuvre assez rapidement. L' Église catholique patriotique , autrefois considérée comme schismatique par rapport à Rome mais désormais en communion avec le Saint-Siège après l' accord Vatican-Chine de 2018 , répond à ces critiques en organisant des cours de formation à l'éducation patriotique pour le clergé et les dirigeants laïcs.

    Les bureaucrates de l’Église, d’un autre côté, savent qu’ils ne peuvent pas échapper à la nouvelle politique de « gouvernance stricte de la religion », qui est basée sur l’idée que les hiérarques religieux pro-gouvernementaux ne sont pas seuls en mesure de contrôler les communautés religieuses et qu’une supervision directe du PCC et du Front uni est nécessaire.

    Un exemple de ce qui se passe dans plusieurs provinces est le cours de formation à l'éducation patriotique pour les représentants catholiques du Jiangxi, organisé par le Bureau provincial des affaires ethniques et religieuses du Jiangxi ce mois d'août 2024 au Collège socialiste de Jiangxi Fuzhou à Fuzhou, province du Jiangxi (à ne pas confondre avec Fuzhou, province du Fujian ).

    La formation comprenait des conférences spéciales données par les responsables des départements du Département de travail du Front uni central . L'évêque Jean-Baptiste (Li) Suguang du diocèse de Jiangxi, l'évêque auxiliaire Jean (Peng) Weizhao, tout le clergé et plus de soixante membres du Comité permanent des deux conférences catholiques provinciales ont assisté aux séances de formation et d'éducation.

    Le programme comprenait des conférences et des ateliers pratiques, avec des cours dirigés par des experts sur des sujets tels que la pensée de Xi Jinping , le centième anniversaire du PCC et la manière dont les catholiques peuvent soutenir le Parti et son Comité central, en mettant l'accent sur le récent troisième plénum. Le thème de la « gouvernance stricte » a également été introduit avec prudence.

    Des prêtres catholiques et des travailleurs laïcs visitent le musée du slogan de l'Armée rouge à Hufang. Depuis Weibo.
    Des prêtres catholiques et des travailleurs laïcs visitent le musée du slogan de l'Armée rouge à Hufang. Depuis Weibo.

    Il est intéressant de noter que l’une des excursions organisées dans le cadre du cours a amené les prêtres et les travailleurs laïcs au Musée des slogans de l’Armée rouge à Hufang, dans le comté de Le’an . La région est riche en slogans de l’Armée rouge datant de la guerre civile, qui sont collectés et transférés au musée. Ce fut, comme l’ont dit les organisateurs, une occasion unique pour les prêtres catholiques et les travailleurs laïcs d’« hériter du gène rouge » en tant que fidèles partisans du Parti communiste.

  • Le lien entre Akita et Fatima : les messages de Notre-Dame à Sœur Agnès Sasagawa

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    De Joseph Pronechen sur le NCR (traduction automatique !):

    Le lien entre Akita et Fatima : les messages de Notre-Dame à Sœur Agnès Sasagawa

    « C'est le message de Fatima », a déclaré l'évêque John Shojiro Ito, qui a officiellement approuvé les apparitions mariales de 1973, à la religieuse japonaise, décédée ce mois-ci.

    Lorsque sœur Agnès Sasagawa, la voyante d’Akita, au Japon, est décédée à l’âge de 93 ans , le 15 août, en la solennité de l’Assomption, les messages qui lui auraient été transmis et leur lien avec ceux de Fatima sont à nouveau revenus au premier plan.

    Les liens entre Akita et Fatima sont frappants, à commencer par le message principal d'Akita et le « Miracle du Soleil » de Fatima qui ont tous deux eu lieu le 13 octobre. Le jour de la semaine était également le même : un samedi, le jour spécial de notre Sainte Mère. Les apparitions de Notre-Dame se sont terminées à Fatima avec le Miracle du Soleil à cette date en 1917 ; et à cette même date et ce même jour de la semaine en 1973, elle a donné son troisième message d'une série de quatre à Sœur Agnès.

    Rosaire et Adoration

    Fatima et Akita ont tous deux commencé par la visite d'un ange.

    En 1969, alors que Sœur Agnès des Servantes de la Sainte Eucharistie priait le Rosaire alors qu’elle se remettait d’une maladie, son ange gardien lui apparut et lui dit d’ajouter après chaque dizaine : « Ô mon Jésus, pardonne-nous nos péchés, sauve-nous des feux de l’enfer, conduis toutes les âmes au ciel, en particulier celles qui ont le plus besoin de ta miséricorde. » C’était la prière que Notre-Dame enseignait et demandait à Fatima. La religieuse n’avait jamais entendu parler de cette prière supplémentaire au Rosaire, car à cette époque, il n’en existait aucune traduction en japonais. Puis vint le samedi 13 octobre 1973, lorsque Notre-Dame apparut à Sœur Agnès alors qu’elle était en adoration eucharistique avec sa supérieure et récitait le Rosaire.

    Mots d'avertissement

    Le message que rapporta Sœur Agnès était semblable à celui que Marie avait donné aux enfants voyants à Fatima. Elle venait de commencer à réciter le rosaire lorsqu'elle entendit Notre-Dame lui adresser ces paroles :

    « Comme je vous l’ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’améliorent pas, le Père infligera un terrible châtiment à toute l’humanité. Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n’en aura jamais vu auparavant. Le feu tombera du ciel et anéantira une grande partie de l’humanité, les bons comme les mauvais, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront si désolés qu’ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront seront le Rosaire et le Signe laissé par Mon Fils. »

    À Fatima, lorsque le Miracle du Soleil se produisait, les gens pensaient que le soleil se dirigeait vers la Terre, comme si du « feu » tombait du ciel.

    Notre-Dame a continué à Akita : « L’œuvre du diable s’infiltrera même dans l’Église de telle manière que l’on verra des cardinaux s’opposer à d’autres cardinaux, des évêques s’opposer à d’autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs confrères… les églises et les autels seront saccagés ; l’Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromis et le démon poussera de nombreux prêtres et âmes consacrées à quitter le service du Seigneur. »

    « Le démon sera particulièrement implacable contre les âmes consacrées à Dieu. La pensée de la perte de tant d’âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il n’y aura plus de pardon pour eux », poursuit Marie.

    Et le « feu » pourrait encore tomber du ciel — de l’homme ou du ciel (Apocalypse 9).

    Dans son livre Akita : Les larmes et les messages de Marie , le père Teiji Yasuda, aumônier du couvent d’Akita, a également fait le lien : « Le cœur du troisième message donné par Notre-Dame à Akita est un avertissement qui peut se résumer ainsi : « Si les hommes ne se repentent pas et ne s’améliorent pas, ils subiront un châtiment terrible. » À Fatima, Notre-Dame a donné un terrible avertissement. Si ses demandes n’étaient pas entendues, l’erreur se répandrait à partir d’une Russie athée dans le monde entier, fomentant de nouvelles guerres ; les bons seraient persécutés ; le Saint-Père souffrirait beaucoup et plusieurs nations entières seraient anéanties. »

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  • Le débat sur l'avortement est motivé par le désir de profanation, de destruction de ce qui est sacré

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    De sur First Things (traduction automatique) :

    Le caractère exultant du plaidoyer en faveur de l’avortement aujourd’hui

    22 août 2024

    La clinique mobile de Planned Parenthood propose des avortements gratuits à quelques pâtés de maisons de la Convention nationale démocrate de 2024 à Chicago, qui se termine aujourd’hui. Le DNC n’est pas officiellement impliqué, mais c’est un détail mineur, étant donné que l’avortement a le statut d’un credo non négociable dans les échelons supérieurs du Parti démocrate. La clinique ne fait que concrétiser le point central de la campagne électorale des démocrates. Sa proximité avec la convention est tout à fait appropriée – tout comme la présence d’un stérilet gonflable de cinq mètres de haut, appelé « Freeda Womb », érigé par le groupe Americans for Contraception. C’est un rappel brutal, avec les performances de Kid Rock et Hulk Hogan à la Convention nationale républicaine le mois dernier, du manque de sérieux de la politique américaine d’aujourd’hui. Où sont passés, pourrait-on se demander, tous les adultes ?

    Mais il y a un problème plus profond dans la mise en scène de l’avortement, qui va bien au-delà du problème de la mise en avant d’artistes idiots lors d’une convention politique. Le passage de l’avortement vendu au public comme « sûr, légal et rare » à sa célébration comme un bien social nécessaire est révélateur. Il s’agit en partie d’une réaction à l’annulation de l’arrêt Roe . Mais c’est plus qu’une simple réaction : la célébration de l’avortement comme quelque chose dont on peut être fier a commencé bien avant 2022. Quelque chose de plus profond a dû se produire au sein de notre culture. Et cela m’amène une fois de plus à l’inadéquation de la caractérisation de notre monde moderne comme « désenchanté ».

    La joie avec laquelle l’avortement est prôné et la colère que toute restriction à son égard provoque indiquent que nous avons besoin d’une catégorie différente pour saisir notre éthique culturelle actuelle. Dans un monde désenchanté, on pourrait imaginer que l’avortement soit considéré comme un mal nécessaire. Les exigences du monde du travail, de l’économie et de la société en général pourraient faire qu’il en soit ainsi. Dans un monde où le viol et l’inceste existent, les options pour lutter contre ce fléau peuvent parfois elles-mêmes impliquer un certain degré de mal. Je ne suis pas d’accord avec cette logique, mais elle me semble cohérente avec la résignation morale regrettable que le désenchantement peut impliquer. 

    Nous savons tous, cependant, que les partisans de l’avortement invoquent des cas exceptionnels de viol et d’inceste comme un moyen rhétorique de convaincre le public par l’émotion, et non par l’argumentation. Sinon, ils soutiendraient que l’avortement devrait être limité à de tels cas, ou que, dans un monde sans viol ni inceste, l’avortement ne serait plus nécessaire. Mais ce n’est pas le cas.

    Ce qui veut dire qu’il y a quelque chose de plus profond que le désenchantement qui est en cause ici, un point confirmé par la nature exultante du plaidoyer actuel en faveur de l’avortement. Le débat sur l’avortement n’est pas motivé par un simple désenchantement, l’idée que le bébé dans l’utérus n’est qu’un amas de cellules et rien de plus. Il est motivé par le désir de profanation, de destruction de ce qui est sacré. Nous vivons dans un monde où l’on nous apprend à valoriser notre autonomie individuelle et à rejeter tout ce qui pourrait la restreindre ou l’empiéter. Cela nous donne l’impression d’être des dieux.

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  • « Dieu a créé tous les hommes et toutes les femmes à son image et à sa ressemblance » (cardinal Müller)

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    De kath.net/news (traduction automatique) :

    Cardinal Müller : « Dieu a créé tous les hommes et toutes les femmes à son image et à sa ressemblance »

    19 août 2024

    « Notre dévotion catholique à Marie est à l'abri de toutes sortes de fausses objections, en particulier aujourd'hui de la part de l'idéologie anti-chrétienne et du genre. » Sermon lors d'un événement majeur à Piekary Śląskie/Pologne. Par le cardinal Gerhard Müller

    Piekary Śląskie (kath.net/pl) « Nous, chrétiens, ne répondons pas aux moqueries de notre foi, à l'exclusion sociale et aux persécutions souvent sanglantes par les mêmes moyens immoraux. Nous ne rendons pas le mal pour le mal ; comme Jésus, nous surmontons le mal par le bien. Les choses ne s'amélioreront pas dans le monde si nous continuons à tourner la vis de la violence, de la méchanceté, du mensonge et de la haine. » C'est ce qu'a déclaré le préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Gerhard Ludwig Müller, dans son sermon. à la messe pontificale à Piekary Slaskie près de Katowice (sud de la Pologne). Le grand pèlerinage annuel des femmes et des jeunes filles au Sanctuaire de la Mère de Justice et de Charité, célébré chaque année, avait cette année pour devise : "Je suis à l'église, donc j'y vais...", en référence au programme pastoral actuel. de l'Église en Pologne et de la nouvelle évangélisation. Müller a présidé la messe pontificale, qui a été concélébrée par, entre autres, Mgr Adrian Galbas, Mgr Wiktor Skworc et les évêques auxiliaires de l'archidiocèse de Katowice.

    L'événement en plein air a réuni des dizaines de milliers de participants, ainsi que de nombreux évêques et prêtres. Outre la messe pontificale, la prière du chapelet, la procession mariale, la confession et la catéchèse étaient au programme. L'événement majeur a été retransmis en direct dans plusieurs médias.

    Lors de la prière de l'Angélus dimanche sur la place Saint-Pierre au Vatican, le pape François a adressé ses chaleureuses salutations aux pèlerins et a déclaré : "Je vous encourage à témoigner de l'Évangile avec joie dans votre famille et dans la société".

    kath.net documente le sermon dans son intégralité dans la version originale en langue allemande et remercie SE pour l'aimable autorisation de le publier :

    Chers sœurs et frères dans le Seigneur Jésus, Fils de Marie

    Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ a proclamé le Royaume de Dieu dans sa vie publique et n'a fait que du bien à tous, en particulier aux malades et aux souffrants. Et pourtant, les dirigeants politiques et les élites idéologiques l’ont rejeté, condamné, moqué de lui et l’ont soumis à la terrible mort sur la croix. Nous, chrétiens, ne répondons pas aux moqueries de notre foi et à l’exclusion sociale et souvent aux persécutions sanglantes par les mêmes moyens immoraux. Nous ne rendons pas le mal pour le mal ; comme Jésus, nous surmontons le mal par le bien. Les choses ne s’amélioreront pas dans le monde si nous continuons à tourner la vis de la violence, de la méchanceté, du mensonge et de la haine. Au contraire, nous devons tous notre salut au pardon de nos péchés par l’intermédiaire du Fils éternel de Dieu qui a été crucifié et ressuscité des morts. Il est la Parole qui, par l’œuvre du Saint-Esprit, a pris notre chair et notre sang humains de la Vierge Marie. C’est ainsi qu’il a vécu parmi nous comme un véritable être humain jusqu’à sa mort injuste sur la croix. Si Dieu était apparu dans le monde dans sa puissance et sa gloire terrestres, les masses et les élites qui les gouvernent tomberaient à ses pieds et lui montreraient cette forme de culte de la personnalité que nous attendons des dirigeants totalitaires de tous les temps. Mais Dieu ne veut pas de louanges flatteuses, mais il nous aide à avoir la liberté de foi et la puissance de l'espérance, qui se perfectionnent dans l'amour.

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  • Rose de Lima : première sainte du Nouveau Monde (23 août)

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    De Thomas J. Craughwell  sur le National Catholic Register :

    Sainte Rose de Lima, la première sainte des Amériques

    À la fin des années 1500 et au début des années 1600, Lima comptait au moins quatre saints, dont sainte Rose de Lima.

    Claudio Coello, ‘Santa Rosa de Lima’, 1683
    Claudio Coello, "Santa Rosa de Lima", 1683 (photo : Register Files)

    archive du 23 août 2011

    Son nom de famille était Flores de Oliva. Lors de son baptême, ses parents l'ont appelée Isabel. C'est une jeune femme de ménage inca qui a dit que la petite fille était belle "comme une rose", et c'est le nom qui est resté, le nom par lequel toute sa famille, ses amis et ses voisins l'appelaient, et le nom sous lequel elle a été canonisée.

    Rose a grandi dans une belle villa à Lima, au Pérou. Derrière la maison se trouvait un grand jardin, que Rose aimait particulièrement. Compte tenu de sa richesse, de son rang et de sa beauté, les parents de Rose s'attendaient à ce qu'elle fasse un mariage brillant. Rose, cependant, veut être une religieuse. Son père rejette cette idée comme étant totalement inacceptable. Pour persuader sa fille de se marier, il invite des prétendants à la maison. Pour décourager ces derniers, Rose se frotte le visage avec du poivre, ce qui laisse des taches disgracieuses sur sa peau.

    Avec le temps, les prétendants cessent de venir et Rose persiste dans sa volonté d'entrer au couvent. Après une période de chamailleries, toutes les parties sont parvenues à un accord : Rose n'est pas obligée de se marier, mais elle ne peut pas entrer au couvent. Elle peut cependant rejoindre le tiers ordre dominicain ; elle prononcera des vœux religieux et portera l'habit de moniale, mais elle vivra chez ses parents. Rose est prête à accepter ce compromis, peut-être parce que c'est le même arrangement que la sainte préférée de Rose, Sainte Catherine de Sienne, avait trouvé avec sa famille. Catherine était elle aussi une charmante jeune femme issue d'une famille prospère. Elle avait aussi décidé d'être une nonne. Et comme la famille de Rose, la famille de Catherine avait refusé son consentement, mais elle lui avait permis de rejoindre le Tiers Ordre dominicain. Pour Rose et Catherine, ce n'était pas l'idéal, mais elles pouvaient s'en accommoder.

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