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"Le catholique Paul Ryan probable “ticket” de Mitt Romney
C’est la plutôt la bonne nouvelle du jour : selon Associated Press et d’autres sources, c’est le député Républicain et catholique du Wisconsin Paul Ryan (il représente le 1er district de cet État depuis 1998), président de la commission du budget de la Chambre des représentants, que Mitt Romney, candidat à l’investiture du Parti Républicain pour l’élection présidentielle de novembre, aurait choisi sur son “ticket” comme futur vice Président des États-Unis – si, bien sûr, Romney était élu chef de l’Exécutif. Romney devrait annoncer officiellement son choix aujourd’hui même sur le USS Wisconsin à Norfolk (Virginie). Né le 29 juin 1970 à Janesville (Wisconsin) et ayant grandi dans cette ville, marié et père de trois enfants, Paul Ryan et sa famille sont paroissiens de l’église St. John Vianney de Janesville, diocèse de Madison dont l’évêque Robert Morlino est un ami et défenseur du député (voir ici et là). Il est le principal auteur des deux grands documents budgétaires du Parti Républicain : The Path to Prosperity (avril 2011) et The Path to Prosperity : A Blueprint for American Renewal (mars 2012). Le choix d’un catholique jeune et dynamique s’imposait à Mitt Romney qui sait devoir composer avec l’électorat catholique pour l’emporter sur Obama."
Voir également : lefigaro.fr : une nomination qui devrait changer le ton de la campagne

(…) Une série télévisée, « Inquisitio », diffusée cet été sur une chaîne de service public condense ainsi sur l’Inquisition tous les stéréotypes, les plus abominables que l’on puisse imaginer. Tous les clichés sont réunis pour rendre détestable cette institution devenue synonyme de tribunal arbitraire et violent des âmes. Or, il faut toujours soupçonner dans les opinions trop unanimes dans la curée quelque intention maligne empruntée plus à la légende fabuleuse qu’à l’histoire réelle. Reconnaissons que la série « Inquisitio » fait encore plus fort dans la démesure, et plus extravagant. Les personnages, véritables caricatures répugnantes -physiquement et plus encore dans leurs comportements- sont en tous points invraisemblables : borgne, haineux, dépourvus de bon sens et d’humanité, immodérés dans leurs expressions et leurs sentiments, névrosés, luxurieux en diable, furieux et prodigieusement superstitieux, monstrueusement cruels, dépravés etc. Que reste-t-il de vraiment religieux, chrétien, dans ces clercs exaltés en proie au délire du fanatisme ? L’Église eût été vite désertée et ruinée si elle n’avait présenté que de tels types de personnages psychopathes et frénétiques. À l’inverse, les non-catholiques de la série sont doux, gracieux, séduisants, en un mot aimables : une caricature manichéenne flagrante et insoutenable. Il y a, n’en doutons pas, une intention perverse derrière le tableau qui nous est offert de l’Inquisition : nous faire réprouver ce tribunal afin de douter aussi de l’Église qui le créa. Mais qu’était donc exactement l’inquisition ? (…)
(…) Tous les observateurs et familiers du "Camino" le constatent : la part des jeunes augmente dans ces pèlerins qui convergent toute l’année vers Saint-Jacques-de-Compostelle. "Cet été", nous dit Francine Gaffard, une ancienne pèlerine qui tient un gîte d’étapes à Figeac, "j’ai vu passer plus de jeunes que de gens âgés. De nombreux pèlerins ne disent pas pourquoi ils sont partis mais on sent une prise de conscience personnelle qui n’existait pas auparavant" (…).

