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  • Les chrétiens de Syrie inquiets pour leur avenir

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    Lu ici :

    Les chrétiens redoutent leur avenir en Syrie

    Relativement épargnés depuis le début de la crise syrienne, les Chrétiens sont désormais au cœur du conflit. Il y a quelques jours, deux quartiers chrétiens de Damas étaient sous le feu des tirs opposants les adversaires au régime aux partisans de Bachar al-Assad. Alors que les chrétiens multiplient les appels à l’aide, ils sont de plus en plus nombreux à emprunter les routes du Liban pour survivre.

    « Les prêtres, les religieuses, les fidèles et surtout les réfugiés ont peur : panique générale… » ainsi terminait Mgr Samir Nassarn archevêque maronite de Damas, sa lettre à l’Œuvre d’Orient, association française qui vient en aide aux chrétiens persécutés.

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  • Quand Benoît XVI devance Obama et Rommey...

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    C'est Sandro Magister qui le rapporte : "Les catholiques préfèrent le pape à Obama et Romney"

    Le taux de popularité de Benoît XVI progresse aux États-Unis. Celui des évêques aussi, en raison de la bataille qu'ils mènent pour la liberté. Six anciens ambassadeurs au Vatican soutiennent le candidat mormon. Une enquête du Pew Forum.

    Dans le message qu’il a adressé, il y a trois jours, aux Chevaliers de Colomb à la veille de leur congrès annuel, Benoît XVI s’est associé, une fois encore, à la bataille actuellement en cours aux États-Unis contre "ces nouvelles menaces d’une gravité sans précédent qui pèsent sur la liberté de l’Église et le témoignage moral public":

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  • Egypte : 120 familles chrétiennes contraintes à la fuite

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    Source : orthodoxie.com (7 août)

    120 familles chrétiennes fuient un village égyptien après la mort d’un musulman

    Les échauffourées entre musulmans et chrétiens qui ont eu lieu la semaine dernière dans le village de Dahshur ont incité plus de 120 familles à fuir de leurs foyers après avoir appris qu’un musulman, qui avait été victime d’une brûlure du troisième degré dans l’incident, était décédé dans un hôpital du Caire. Avant son décès, le père et le frère de la victime, Moaz Hassab-Allah avaient informé les médias qu’en cas de mort, “tout le village vengerait sa mort”.  

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  • Dix-neuf chrétiens tués au Nigeria

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    Nous lisons sur Romandie.com (7/8):

    Nigeria: au moins dix-neuf chrétiens tués durant une célébration

    Des hommes armés ont ouvert le feu lors d'un office dans un temple évangéliste du centre du Nigeria, tuant au moins dix-neuf personnes, a annoncé mardi l'armée. Le pays le plus peuplé d'Afrique est secoué par des violences intercommunautaires. (Voir à ce sujet la remarque en commentaire de M.T. ci-dessous - ndB) Le lieutenant-colonel Gabriel Olorunyomi a indiqué que des hommes armés inconnus se trouvaient à l'intérieur de l'église dans la ville d'Okene et assistaient à l'office de lundi soir au moment de l'attaque. "Sur place nous avons vu quinze personnes mortes, dont le pasteur de l'église", a ajouté le chef de la force militaire commune (JTF) de l'Etat de Kogi.

    Dizaines d'attaques contre des églises

    Quatre autres personnes sont décédées de leurs blessures, a précisé le lieutenant-colonel Olorunyomi. Un porte-parole de la police n'avait de son côté pas pu dire combien de fidèles s'y trouvaient. L'attaque n'a pas été revendiquée. Une autre église d'Okene avait été visée par un attentat à la bombe le mois dernier, mais l'explosion n'avait pas fait de victimes. Le groupe islamiste Boko Haram, dont de nombreux membres viendraient de l'Etat de Kogi, a revendiqué des dizaines d'attaques et attentats contre des églises du nord et du centre du pays qui ont fait des centaines de tués au total.

    Divisions

    Les insurgés s'en prennent également régulièrement à des représentants de l'Etat: police, armée notamment, et même à des responsables musulmans qu'ils accusent d'être trop proches de l'élite corrompue du Nigeria. Pays le plus peuplé et premier producteur de brut d'Afrique, le Nigeria est divisé entre un Nord majoritairement musulman et un Sud à dominante chrétienne.

  • Michelle Martin : les soeurs clarisses s'adressent aux parents

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    Nous lisons dans La Meuse.be :

    Accueil de Michelle Martin à Malonne: les sœurs clarisses se justifient dans une lettre aux parents

    «  Nous pensons réellement que nous manquerions gravement à notre mission si nous n’offrions pas un accueil à une personne qui est jugée comme arrivant à un stade progressif de sa réinsertion dans la société ».

    La lettre est directe, le ton sans ambiguïté. Elle est signée “ Sœur Christine ”. “ Notre souhait est que vous puissiez faire la différence entre notre accueil de Madame Martin et une quelconque approbation des faits horribles qui se sont déroulés il y a 15 ans et plus. Nous désapprouvons absolument ces faits.

    Ce courrier, les sœurs clarisses l’ont envoyé aux parents d’Eefje, l’une des victimes du couple Dutroux-Martin. Elles poursuivent: ” “ Nous ne pouvons juger à la place de la justice. Qui serions-nous pour le faire?

    “Notre rôle se limite seulement à un accueil que nous espérons efficace... Que serait un monde qui boucherait absolument l’avenir de ceux qui ont dérapé dans la vie?

    Voilà la réponse des dix bonnes sœurs (sic) qui font l’objet depuis quelques jours d’un véritable raz-de-marée médiatique, d’un déferlement de haine.

    (La suite est sans intérêt.)

  • L'Assomption de Marie au Ciel

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    Dans quelques jours, nous célébrerons la fête de l'Assomption. Le site "Marie de Nazareth" offre une présentation approfondie de ce point de la doctrine catholique qui ne doit pas être interprété à la légère.

    L'Assomption de Marie au Ciel

    Dans l'Eglise catholique, l'Assomption de la Vierge Marie est un dogme (c'est-à-dire une vérité de la foi qui fait autorité, si bien que l'on ne peut se dire catholique si l'on n'adhère pas à cette vérité). Le dogme de l'Assomption a été proclamé par le pape Pie XII, en 1950. Extrait de l'article 966 du Catéchisme de l'Eglise catholique, qui rappelle le contenu et la signification de ce dogme :

    "Enfin la Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée coprs et âme à la gloire du ciel,  et exaltée par le Seigneur comme Reine de l'univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort" (LG § 59).

    L'Assomption de la Sainte Vierge est une participation singulière à la Résurrection de son Fils et une anticipation de la Résurrection des autres chrétiens[...]"

    (CEC, § 966)

    Bien longtemps avant la promulgation du dogme, la chrétienté croyait en l'assomption de la Mère de Dieu et la fêtait 

    En réalité, bien longtemps avant la promulgation du dogme, la chrétienté croyait en l'assomption de la Mère de Dieu et l'honorait par une fête. Comme l'écrit Mgr Michel Dubost (évêque de France) dans son livre "Marie" (ed. Mame, Paris 2002),

    "La fête de l'Assomption est née à Jérusalem, mais il est difficile de savoir à quelle époque. L'origine de la fête vient peut-être de la consécration par l'évêque Juvénal (422-458) d'une église dédiée à Marie, à Kathisma (étape supposée de la Vierge entre Nazareth et Bethléem). Elle a plus probablement pour origine la consécration d'une autre église à Gethsémani, à côté de Jérusalem, au VIè siècle.

    Quoi qu'il en soit, la fête fut étendue à tout l'Empire par l'empereur Maurice (582-602) sous le nom de Dormition de la Vierge Marie. Elle fut toujours célébrée le 15 août. L'année liturgique des Orientaux commençant le 1er septembre, elle s'ouvre vraiment avec la Nativité de la Vierge et se clôt avec son entrée dans la gloire le 15 août."

    Voir également :

     
  • Les 30 ans d'Emmanuel Adoption

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    Affiche 30 ans web rvb.jpg

    «Emmanuel Adoption» a été créée suite au constat que certains enfants porteurs d’un handicap ou atteints d’une maladie se retrouvent en situation d’abandon.  Ils ne sont pas les enfants dont les parents de naissance rêvaient.  Lorsque ceux-ci, après réflexion, ne se sentent pas capables de les prendre en charge,  ils sont souvent écartés des circuits habituels de l’adoption car ils ne correspondent pas aux ouvertures de la majorité des candidats adoptants.  Ces enfants sont là, qui attendent l’amour et la sécurité d’une famille.

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  • Angola : 500.000 pèlerins rassemblés au sanctuaire de Muxima

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    Angola : 500 000 fidèles au pèlerinage de Muxima

    Le pèlerinage traditionnel au sanctuaire de Notre-Dame de Conception de Muxima, au sud de l’Angola, s’est déroulé le week-end dernier autour du thème de "La réconciliation des familles". Près de 500 000 personnes y ont participé, un record. La sécurité était assurée par la police nationale. 240 scouts ont campé sur place pour veiller au bon déroulement des célébrations. Messes, veillées de prière et sessions de confessions ont été suivies avec ferveur par les pèlerins qui ont dormi sous des tentes multicolores.

    L’église de ce sanctuaire historique dédié à la Vierge a été construite par les portugais en 1599. Les esclaves qui arrivaient par le fleuve Kwanza étaient baptisés dans cette église. Depuis quelques années, le pèlerinage connait un succès croissant dans ce pays où trois personnes sur cinq sont catholiques. Prévue normalement en septembre, cette manifestation religieuse, la plus importante du pays, a été avancée en raison des élections présidentielle et législatives du 31 août, le troisième scrutin général depuis l’indépendance de l’Angola.

  • Un cardinal passionné par la dimension religieuse de l'homme

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    Un contact qui révèle une réalité supérieure

    2012-08-04 L’Osservatore Romano

    Julien Ries est né en 1920 à Arlon, en Belgique. Prêtre catholique du diocèse de Namur, il est historien des religions et le plus grand expert d’anthropologie religieuse. Pendant plus de vingt ans il a enseigné l’histoire des religions à l’université catholique de Louvain-la-Neuve, dont il est à présent professeur émérite. Il a été créé cardinal par Benoît XVI lors du consistoire du 18 février 2012. La maison d’édition italienne Jaca Book publie actuellement ses œuvres complètes, dont le plan prévoit onze volumes en dix-huit tomes. En 2009, il a donné sa bibliothèque, ses manuscrits et la correspondance qu’il a entretenue au cours des années avec des chercheurs du monde entier à l’université catholique de Milan : un patrimoine qui constitue les Archives Julien Ries pour l’anthropologie symbolique au sein de cette université. A partir de 1982, il a participé à de nombreuses éditions du Meeting pour l’amitié entre les peuples qui se déroule chaque mois d’août à Rimini. Cette année aussi (la manifestation se déroule du 19 au 25 août) son intervention est programmée le 20 août lors de la rencontre et s’intitule « Homo Religiosus ». L’entretien s’est déroulé chez lui en Belgique, une maison remplie de livres, de souvenirs et de projets. Aujourd’hui encore le professeur cardinal consacre une grande partie de son temps à l’étude.

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  • Le 7 août 1942 : un jour noir pour l'Ukraine

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    Source : http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19320807

    Le 7 août 1932, l'URSS promulgue une loi qui punit de dix ans de déportation, voire de la peine de mort, «tout vol ou dilapidation de la propriété socialiste», y compris le simple vol de quelques épis dans un champ.

    Cette loi, dite «loi des épis», survient alors que les campagnes soviétiques connaissent un début de famine du fait des réquisitions forcées par le pouvoir. Elle va considérablement aggraver la situation des paysans et l'on estime qu'en Ukraine, six millions d'entre eux vont mourir de faim dans les mois suivants.

    Cette «Grande famine», intentionnellement entretenue et amplifiée par Staline, maître tout-puissant de l'Union Soviétique, est assimilée à un génocide par la plupart des historiens ainsi que par les Ukrainiens. Elle est connue sous le nom d'«Holodomor» («extermination par la faim» en ukrainien).

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  • Syllabus et Charia, même combat ?

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    2012-08-04 Radio Vatican :

    Rome accueillait cette année un sommet de haut niveau consacré aux attaques antichrétiennes. Organisé par l’OSCE, Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, cette rencontre avait pour objectif de donner des clés de lecture pour prévenir et répondre aux actes de haine et aux crimes contre les chrétiens, en favorisant une meilleure coordination. Les travaux ont été ouverts par une intervention de Mgr Dominique Mamberti, Secrétaire du Saint-Siège pour les Rapports avec les États, qui a souligné que les preuves de la montée de l’intolérance contre les chrétiens étaient indiscutables. Et même si les pays les plus concernés se trouvent au Moyen- Orient, en Asie et en Afrique, l’Europe, et plus largement le monde occidental, ne sont pas épargnés. Les frontières entre les trois stades de la christianophobie, à savoir l’intolérance, la discrimination puis la violence, sont fines et parfois franchies. Et selon Massimo Introvigne, représentant de l’OSCE pour la lutte contre le racisme, la xénophobie et la discrimination, en particulier religieuse, ce phénomène est plus grave qu’on ne le laisse croire. Il répond au micro de Charles-François Brejon 

    Commentaire du Pr. Luc Perrin sur le « Forum Catholique » : (…) Ceci dit, rien de neuf ! Staline ou Mao ou les différents Kim sans oublier Enver Hodja en Albanie ont fait du talibanisme communiste : les "précédents" existent donc et sur une vaste échelle.

    La "liberté religieuse" était très réduite dans les années 1960 avec les régimes communistes comme en Chine-Corée du Nord et Vietnam-Laos aujourd'hui, dans les États musulmans, en Inde dans certains états ... Vous trouverez les mêmes choses en 2012 avec des déplacements même si cela s'est amélioré ici ou là (ex. Russie très partiellement ou Roumanie, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie), dégradé ailleurs au Proche Orient, en Afrique de l'Est etc.

    Évidemment dans ce contexte, difficile de tenir la thèse syllabusienne (…). Quelle crédibilité a-t-elle en Somalie ou au Nord Mali puisque les fondamentalistes musulmans ne font que l'appliquer pour eux-mêmes ? S'ils connaissaient le Syllabus, ils en feraient leur étendard en changeant "Église" par islam.

    C'est très exactement cette contradiction intrinsèque du catholicisme intransigeant syllabusien et étatiste du XIXe que Vatican II a voulu réduire via la notion de "liberté religieuse" appliquée aux rapports de l'individu aux États et sans renoncer en rien, redisons le, au "désir" (R. de Mattei) d'établir le régne social de Jésus Christ et de lui seul.

    Ce "désir" est consubstantiel à l'Église catholique et à la plupart si ce n'est la totalité des "Églises" chrétiennes qui ont une nature universaliste. Ce que d'aucuns peinent à admettre se limite au rôle actuel de l'État par rapport à ce "désir". La christianisation, l'islamisation, la sécularisation radicale des sociétés ne passent pas forcément par la case "État" même si en un temps omega elles peuvent y arriver. C'est la faille de l'analyse du très estimé Roberto de Mattei (ndB : ancien assistant du philosophe de la politique Augusto del Noce, professeur à l’Université romaine de la Sapienza )  confondre le "désir" et son "actualisation" hic et nunc, actualisation qui serait la condition de possibilité du premier, chose qui est historiquement controuvée, ce que mon confrère historien italien sait parfaitement. Mgr Mamberti "désire" certainement le règne social de Jésus Christ, pas plus que moi il ne pense qu'il soit indispensable pour la Chine (ou un autre État type Tunisie ou Iran ou Somalie) d'être un État catholique pratiquant la répression des autres cultes pour avoir ce désir que le règne social puisse progresser même en Chine aujourd'hui et demain. La revendication de la "liberté religieuse" pour tous (…) lui paraît en revanche un bon moyen pour permettre aux catholiques chinois de mieux agir en vue d'actualiser ce désir de règne social du Christ.

    Rappelons que Vatican II a un décret sur l'apostolat des laïcs, un autre sur la Mission dont le but est bien d'étendre le "règne social de Jésus Christ" à l'échelle mondiale. Il convient de ne pas isoler Dignitatis Humanae. du reste des textes conciliaires et post-conciliaires. »

    On ne peut que souscrire à ce point de vue, en précisant : le catholicisme n’est pas l’islam ni le communisme. Il n’a jamais confondu, dans le principe, l’Eglise et l’Etat. Une nation catholique est un peuple dont le « vouloir vivre collectif », les règles de vie ensemble, s’inspireraient de la morale évangélique qui, par hypothèse, respecte la liberté de chaque personne. Pourquoi une collectivité publique ne pourrait elle pas s’en inspirer ? Rien à voir avec la « charia » politico-religieuse  du genre « cuius regio eius religio ». Lorsqu’on parle du catholicisme comme religion de l’Etat, il faudrait d’abord savoir de quoi l’on parle, pour l’admettre ou le réprouver…

  • Retour de la politique dans l’Église ?

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    Lu dans le journal « La Croix », sous la signature d’Isabelle de Gaulmyn :

    « La politique revient dans l’Église. Et c’est tant mieux ! Avec cette proposition de prière pour la France, les évêques de France montrent qu’il est fini, le temps où, par pudeur, il ne fallait surtout pas parler politique ouvertement, sauf, et encore prudemment, avant les échéances électorales.

    On revient de loin. En réalité, dans les années 1970, les catholiques faisaient de la politique. Du moins, une grosse minorité d’entre eux, et plutôt à gauche. Ces « cathos de gauche » dominaient alors l’engagement dans l’Église, avec une forme de générosité certaine, mais parfois intolérante, qui a laissé des traces. Il n’était alors de bonne conscience catholique qu’à gauche.

    Le « tout spirituel »

    S’en est suivie une réaction anti-politique, ou plutôt a-politique, portée notamment par le mouvement charismatique et les communautés nouvelles. On ne parlait surtout plus ni de politique, ni d’engagement. Mais de prière et de spiritualité. Et dans le même temps, comme écrasés par le constat d’une Église en perte de vitesse, et assimilant trop vite une situation de minoritaire à une posture de silence complexé, les responsables religieux n’intervenaient dans le débat public que sur la pointe des pieds.

    Mais le risque était, à force de désertion, de laisser la place libre à des courants plus minoritaires, mais extrêmes. L’écho rencontré par les batailles politiques menées par des sites de catholiques intégristes, montre l’attente des plus jeunes générations catholiques à pouvoir assumer dans la vie politique leurs convictions chrétiennes. Plutôt que de s’en indigner, il faut sans doute se questionner : n’est-ce pas parce que justement, les catholiques plus modérés ont trop longtemps refusé de parler publiquement de leur engagement que certains jeunes sont ainsi attirés par ces expressions extrêmes ?

    « acteurs d’avenir » ou « la politique une bonne nouvelle »

    Signe en tous les cas de la nouvelle demande pour plus de politique, cet été se sont multipliées les propositions de l’Église, toutes sensibilités confondues, en direction des jeunes, pour des universités d’été autour de la politique. Certaines, comme celle des jésuites, « la politique une bonne nouvelle », près d’Aix-en-Provence existent déjà depuis quelques années. D’autres, « acteurs d’avenir » avec le diocèse de Versailles, ou celle des dominicains de la Sainte-Baume à Toulon, sont plus récentes. Prière et politique ne sont plus incompatibles. La preuve, cette prière pour la France… »

    Ici: Retour de la politique dans l’Église ?

    Déjà un effet de la présence à la tête de la congrégation pour la doctrine de la foi d’un théologien de la libération (sans doute revue et corrigée par les observations romaines de 1984)?

    L’Eglise a beaucoup souffert de l’ « horizontalité » qui a sévi dans ses rangs après le Concile Vatican II, dont on célèbre en octobre prochain le cinquantième anniversaire de l’ouverture.

    Défendre la foi dans l’arène politique oui, confondre les genres non