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  • Synode, Nouvelle Evangélisation, Année de la Foi... (suite)

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    ZENIT.org. met en ligne les INTERVENTIONS du pape et des evêques presents au synode

    « Nous étions heureux et enthousiastes » : souvenirs de Benoît XVI
    Retraite aux flambeaux place Saint-Pierre, 11 octobre 2012

    Le « bonheur » d'évangéliser, par Mgr Lacroix
    De la rencontre du Christ à la transmission de cette expérience

    Le "feu" des nouveaux évangélisateurs à l'ère post-communiste
    Par Mgr Baxant évoque la situation en Tchéquie et en Moravie

    L'ordre des sacrements de l'initiation chrétienne
    Baptême, confirmation, eucharistie, par Mgr Sanguinetti

    La communion n'est pas un slogan, mais la condition de la mission
    Une spiritualité "trinitaire", par Mgr Corriveau

    Composition de la Commission du Message du synode
    Douze membres du synode, 8 élus par l'assemblée

    Ouverture de l'Année de la Foi : hommage de Bartholomaios Ier
    La foi, "signe évident du chemin parcouru ensemble"

    Bartholomaios Ier, témoin dexception de l'ouverture du Concile
    Prier pour les chrétiens du Moyen-Orient

    Le dialogue de vie, au coeur du témoignage en Algérie
    Par Mgr Desfarges

    Le synode plaide pour la paix au Nigeria et pour les chrétiens
    Trouver des voies de dialogue

    La pédagogie de Jésus, selon un archevêque indien
    La méthode de la découverte "par soi-même"

    Des remèdes à la "crise" des vocations
    Appel du card. Piacenza

    Bartholomiaos Ier et le Rév. Williams déjeunent avec Benoît XVI
    Et avec les 12 représentants des membres du Concile

    Pour annoncer le Christ, dépasser des débats internes
    Par Mgr Müller, préfet de la Doctrine de la foi

    Numéro spécial de L'Osservatore Romano sur Vatican II
    Avec un texte inédit de Benoît XVI

    L'impact de Vatican II sur le monde anglican
    Par le Rév. Rowan Williams

    Repartir de la « miséricorde de Dieu »
    Par Mgr Jozef Michalik

    L'unité de l'Eglise et l'unité de la vie du baptisé
    Par le métropolite roumain orthodoxe Nifon Mihaita

    La contemplation, clé de l'annonce de l'Evangile
    Par l'archevêque anglican Rowan Williams

    DOCUMENTS

    « Nous sommes en marche vers l'unité », affirme Benoît XVI
    Déjeuner "oecuménique" et synodal, 12 octobre 2012 [13-10-2012]

    Ouverture de l'Année de la foi : homélie de Benoît XVI
    Un "pèlerinage dans les déserts du monde contemporain" [11-10-2012]

    Audience du 10 octobre 2012 : la leçon de Vatican II
    Le christianisme, foi en Dieu et rencontre avec le Christ [10-10-2012]

  • Une conférence internationale sur la défense de la vie s'est tenue à Varsovie

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    Le rassemblement pro vie de Varsovie consolide les efforts pour la défense de la vie

    Par Piero Tozzi, J.D.

    VARSOVIE, 12 Octobre (C-FAM) Des professeurs européens et américains pro vie et des praticiens du droit se rassemblaient à la fin du mois dernier à l’Université de Varsovie pour une conférence sur les « fondements intellectuels et les moyens juridiques permettant la protection de la vie pendant la phase prénatale ». La conférence bénéficiait du haut parrainage honoraire de Son Altesse Royale la Grande Duchesse de Luxembourg, et du parrainage honoraire de son altesse Paul, le Duc d’Oldenbourg.

    Organisée par le Centre juridique polonais Ordo Iuris et par le Rule of Law Institute, la conférence a pour origine l’échec serré de l’initiative citoyenne « loi civile » l’année dernière en Pologne, qui visait à faire abolir les exceptions à l’interdiction générale de l’IVG en Pologne. Aleksander Stępkowski, professeur à la faculté de droit de l’Université de Varsovie et l’un des principaux organisateurs de la conférence, représentait l’institut Ordo Iuris. D’après lui la Pologne a besoin d’informer ses parlementaires et son public à l’importance de la défense de la vie « à toutes les étapes de [son] développement, puisque l’avortement semble être le premier pas dans la direction d’un refus de protéger la vie de ceux qui son déjà nés, mais sont dépendants d’une manière ou d’une autre. »

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  • Vatican II: une interview de Gérard Leclerc, éditorialiste de France Catholique

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    Emission "Histoire" - 10 octobre 2012 - Vatican II

    A l'occasion des 50 ans du concile Vatican II, Histoire propose une soirée spéciale Vatican II le 10 octobre 2012.

    Vincent Roux reçoit Gérard Leclerc.

  • Quand on distribue des implants contraceptifs nuisibles à la santé aux femmes victimes de la pauvreté

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    USAID fait distribuer les implants du type Norplant aux femmes victimes de la pauvreté

    WASHINGON, DC, 12 octobre (C-FAM) l'Agence américaine pour le développement international annoncé une Journée Mondiale de la Contraception, en partenariat avec les donateurs internationaux. Celle-ci a pour but d’aider à la distribution de Jadelle, la seconde génération de l’implant contraceptif Norplant, aux femmes victimes de la pauvreté dans les pays pauvres. Or ce contraceptif n'est pas même autorisé dans les pays riches.Jadelle a été développée par le Population Council, un groupement connu pour son idéologie eugéniste : « Les objectifs de l’eugénisme auront plus de chance d’être atteints sous un nom autre qu’eugénisme. », écrivait Frederick Osborn, le premier président du Population Council, fondée par John D. Rockefeller III dans les années 1950.

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  • Que va-t-on faire de nos églises ?

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    Il est clair que, dans de nombreux endroits, on rencontre de plus en plus de difficultés à assurer le culte dans les églises paroissiales. Les effectifs du clergé sont devenus insuffisants et les assemblées de plus en plus clairsemées, mais il manque parfois aussi une réelle détermination à faire vivre ces églises. La nouvelle évangélisation que l'on veut "impulser" à Rome durant le Synode est-elle susceptible d'inverser cette évolution? En attendant, Delphine de Mallevoüe, dans Le Figaro, se penche sur le problème de la probable réaffectation de certaines églises :

    De plus en plus d'églises seront transformées :

    Les églises, construites au XXe siècle, sont «plus facilement vendables et transformables, car moins marquées religieusement dans leur architecture extérieure et intérieure».

    La transformation d'une église en mosquée reste rare mais connaît des précédents. Le plus célèbre est celui de Sainte-Sophie, en Turquie, et le plus récent en France celui de la chapelle Saint-Christophe à Nantes, convertie en mosquée il y a une dizaine d'années. Ce phénomène est appelé à s'accentuer, selon Maxime Cumunel, délégué de l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR). Il serait plus urbain que rural, «les campagnes comptant encore majoritairement des catholiques», dit l'OPR, et il touche plus particulièrement les églises possédées par les diocèses de France (quelque 5000), amenés à vendre pour des raisons financières. Ces églises, souvent construites au XXe siècle, sont «plus facilement vendables et transformables, car moins marquées religieusement dans leur architecture extérieure et intérieure».

    images.jpgHôtels, bureaux, restaurants...

    Selon la confession de l'économe d'un diocèse important de l'est de la France, sur les 27 églises qu'il possède, il aurait «vocation à n'en garder que 3 d'ici à dix ans». Hôtels, bureaux, appartements, centres commerciaux, restaurants… «Le recyclage des églises est malheureusement en cours», déplore l'OPR, comme en Belgique ou aux Pays-Bas.Récemment, l'église de Vendœuvre-lès-Nancy a été vendue par le diocèse à un promoteur qui compte y installer un KFC, célèbre chaîne de restauration rapide. Aujourd'hui, le maire d'un village normand de 274 habitants veut démolir son église du XIIIe siècle pour faire un parking. À Gennevilliers, c'est la mosquée qui a failli être détruite pour faire une fourrière automobile…

    LIRE AUSSI:

    Une amie nous adresse "pour info" ce message sur facebook :  un grand nombre de laics ont entamé une réflexion pluridsciplinaire sur l'avenir des églises à Bruxelles lors d'un symposium le 29 septembre dernier et en vue d'un colloque orhanisé par la région en 2013 http://www.eglisesaintecatherinebruxelles.be/article-symposium-sur-l-avenir-des-eglises-de-bruxelles-111146390.html

  • L’ « aggiornamento » selon Benoît XVI

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    « Aggiornamento » : ce fut le maître mot de Vatican II. Mais il y a aggiornamento et aggiornamento. Ce matin, Benoît XVI y est allé de son commentaire glosé devant les Evêques anciens pères conciliaires, venus à Rome pour les 50 ans de Vatican II, et les Présidents des Conférences épiscopales participant au Synode :

     "Sans m'étendre, je voudrais reprendre certains points de mon homélie d'hier en citant le mot que Jean XXIII avait lancé comme une sorte de programme pour les travaux conciliaires, l'aggiornamento. Cinquante ans après l'ouverture du Concile, certains se demandent si la formule n'aurait pas d'emblée été malheureuse. On pourrait discuter des heures durant et n'aboutir qu'à des opinions discordantes. Je suis convaincu que l'intuition du Pape Jean exprimée par ce mot était et demeure exacte. Le christianisme n'est pas une chose du passé, vécue en regardant en arrière, puisque le Christ est d'hier, d'aujourd'hui et pour l'éternité. Il est marqué de la présence de l'Eternel, de Dieu entré dans le temps et présent à tout moment, le temps découlant de sa puissance créatrice, de son éternel aujourd'hui. C'est pourquoi le christianisme est toujours neuf. Il ne faut pas l'envisager comme un arbre pleinement développé à partir de la graine évangélique, qui aurait produit tous ses fruits et serait devenu vieux, au crépuscule de son énergie vitale. Le christianisme est un arbre...perpétuellement jeune. Cette actualité, cet aggiornamento, ne signifie pas une rupture de la tradition, mais une vitalité continue. Aggiornamento ne veut pas dire réduire la foi, la plier à l'air du temps, au bon plaisir de l'opinion. Tout au contraire. »

    Cité du Vatican, 12 octobre 2012 (VIS).

  • Religio depopulata: les Etats-Unis ne sont pas l’Europe

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    De l’historien Lauric Henneton, maître de conférences à l’Université de Versailles Saint-Quentin et auteur d’une Histoire religieuse des Etats-Unis (Flammarion, 2012), ce commentaire sur une étude du Pew Forum on Religion and Public Life, publiée le 9 octobre. Extraits:

    On a beaucoup glosé sur le déclin des protestants, historique puisqu'ils passent pour la première fois sous la barre symbolique des 50%. Les effectifs sont tirés vers le bas par les protestants modérés, mainline, par opposition aux évangéliques. Les Etats-Unis ont longtemps été un des principaux bastions du protestantisme et leur histoire a été marquée au fer de l'antipapisme le plus virulent : le passage de ce cap statistique a donc valeur de symbole. Cependant, le pays reste chrétien à près de 75%. Le spectre de la déchristianisation n'est pas pour demain, si l'on ajoute les chiffres de la pratique religieuse, bien supérieurs à ce qui a cours de notre côté de l'Atlantique.

    Bien plus important :
    les « non affiliés » sont dorénavant aussi nombreux que les protestants évangéliques blancs (19%) et un peu moins que les catholiques (22%), dont les effectifs sont stables. Il s'agit en fait d'un groupe extrêmement hétérogène, dont le point commun est de ne faire partie d'aucune structure ecclésiastique organisée, qui regroupe à la fois des athées et des agnostiques (6%) ainsi que des Américains qui ne croient en « rien de particulier » (14%) mais qui ne sont pas pour autant incroyants.

    Un point important : 88% de ces « nones » ne sont pas en recherche d'une Eglise, mais plus des deux tiers (68%) croient en Dieu et 21% disent prier tous les jours. Il s'agit donc d'un net affranchissement des structures institutionnelles, dont ils ont une image contradictoire. Ils déplorent le légalisme, la cupidité et l'implication politique outrancière des pasteurs (67-70%), mais reconnaissent volontiers (78%) le rôle social positif des églises (resserrer les liens entre les gens, venir en aide efficacement aux plus démunis).

    Un des principaux enseignements de l'étude est d'ordre sociologique. Cette désaffection des structures est nettement plus marquée chez les jeunes (32% chez les 18-29 ans contre 15% chez les 50-64 ans et 9% au-delà de 64 ans). Ce qui inquiète dans les milieux religieux : les chiffres concernant la religiosité des baby-boomers sont restés constants, les jeunes sont-ils perdus pour la religion ? Pendant longtemps, on a assisté à un retour au religieux une fois passés les caps du mariage et de la naissance du premier enfant. Il semblerait que ce ne soit plus vrai, mais c'est ici une tendance qu'il faudra surveiller.

    Difficile d'établir un profil précis : l'augmentation des « non affiliés » se vérifie chez les hommes comme chez les femmes, chez les Blancs comme chez les Noirs (pas chez les Hispaniques), indépendamment du niveau d'étude mais aussi des revenus, et aucune des grandes régions n'est épargnée.

    L'étude revient bien entendu sur les orientations politiques de ces « non affiliés », qui sont très majoritairement démocrates (63%) et ont voté à 75% pour Barack Obama en 2008. Ils sont proportionnellement bien plus favorables au droit à l'avortement ou au mariage des homosexuels que la moyenne des Américains. L'augmentation de leurs effectifs semble donc être une excellente nouvelle pour les candidats démocrates dans les années à venir. Cependant, 26% se disent républicains et 20% se décrivent comme « conservateurs », 24% sont opposés à l'avortement et 20% au mariage « gay ». Ces chiffres ne sont pas négligeables. De même, il serait inopportun de renvoyer dos à dos un Parti républicain qui serait le « Parti de Dieu », ou tout du moins des croyants, et les Démocrates comme un parti hostile à la religion. En effet, si les « non affiliés » représentent 24% des électeurs démocrates, cela signifie que les 76% restants sont croyants et affiliés à des églises. La part de l'incroyance, même au sein des Démocrates, reste bien plus faible qu'en Europe.

    L'augmentation des chiffres ne reflète peut-être pas tant une augmentation des effectifs qu'une plus grande honnêteté des sondés, affranchis de la pression sociale et de la stigmatisation d'antan, quand l'irréligion était synonyme d'immoralité, sinon de subversion communiste et d'antipatriotisme. Si ces chiffres traduisent un recul du conformisme social, alors c'est une bonne nouvelle pour la société américaine.

     C’est ici, sur le site de « La Vie » : Etats-Unis : moins de protestants, plus de "sans religion"

    Bref, la religion continue d’occuper une place très importante dans la société américaine mais jusqu’à quand ? Un noniste peut en cacher un autre. Affaire à suivre…

  • Nouvelles outrances antichrétiennes au Pakistan

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    PAKISTAN - Jeune chrétien accusé de blasphème pour un message texto - l'imam responsable de l'affaire Rimsha mis en liberté sous caution (Fides.org)

    Karachi (Agence Fides) - Des protestations, des menaces et une tentative d'exécution sommaire ont concerné un adolescent chrétien, accusé d'avoir envoyé à un certain nombre de jeunes du même âge de religion musulmane, un message texto (SMS) blasphématoire. C'est ce qui a eu lieu dans le quartier de Gulshan-i-Iqbal, zone bourgeoise de Karachi, métropole du sud du Pakistan. Ainsi que cela a été indiqué à Fides par l'ONG locale World Vision in Progress, la maison de la famille du jeune homme a été saccagée et incendiée la nuit dernière après une protestation violente de musulmans radicaux. Le jeune Ryan Brian Patus, âgé de 15 ans, et sa famille, ont été placés dans un lieu sûr par l'ONG. Ils ont échappé à la furie homicide seulement parce qu'au moment de l'assaut, Ryan se trouvait à l'hôpital pour prêter assistance à son père, gravement malade, et parce que sa famille, craignant des représailles, avait préféré abandonner l'habitation. La police, intervenue sur place, a déclaré que le jeune est accusé d'avoir envoyé un message texto (SMS) blasphématoire qui a commencé à circuler parmi les résidents du quartier, déclenchant des réactions. Deux témoins ainsi que l'imam Qari Ghulam Qadir, de la mosquée Jamia, ont déposé plainte (First Information Report) pour violation de l'article 295c du Code Pénal (outrage au prophète Mahomet).

    L'évêque anglican de Karachi, Ijaz Inayat, de l'église du Pakistan, s'est déclaré « atterré par cette histoire et fortement préoccupé pour la sécurité de la famille ». Dans un message reçu par Fides, l'ONG pakistanaise Human Rights Commission of Pakistan signale qu'en 2012, au Pakistan, ont été enregistrés 22 cas officiels de blasphème, tous controversés, dont celui de Rimsha Masih, la fillette chrétienne faussement accusée par l'imam Khalid Jadoon Chisti. Hier, ce dernier, accusé d'avoir brûlé des pages du coran pour ensuite pouvoir accuser Rimsha, s'est vu accorder une caution de 200.000 roupies (environ 1.600 EURuros) par un tribunal de premier degré d'Islamabad. Selon son avocat, attendu que tous les témoins qui avaient déposé contre Chisti se sont rétractés, l'imam devrait être acquitté pour manque de preuves. Les défenseurs de Rimsha Masih, actuellement en liberté sous caution, remarquent que les déclarations des témoins ont été formalisées par le juge selon l'article 164 du Code Pénal (qui prévoit trois confirmations) et sont donc considérés comme incontestables. Dans ce cas, les rétractations sont inadmissibles. L'audience concernant le cas de Rimsha et son possible acquittement sont attendus pour le 17 octobre. (PA) (Agence Fides 12/10/2012)

  • "Ainsi sont-ils", un site qui éclaire la nouvelle série d'Arte

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    Michel Janva, sur le salon beige, annonce l'apparition de ce nouveau site :

    Un site vient d'être lancé pour apporter des éléments autour de la série ennuyeuse que diffuse Arte ("Ainsi soient ils") sur la vie de séminaristes. Ce site répond notamment à une série de questions que la série peut soulever (suicide, adoration, liberté, pulsions, ...).

    On y trouve aussi des témoignages de vrais séminaristes et de prêtres. Le SNEJ (service national des vocations) a diffusé une note dont voici un extrait :

    "Cette série n’est ni un documentaire sur l’Église, ni une présentation de la formation des futurs prêtres. Elle en utilise le cadre dans ses aspects perçus par beaucoup comme secrets et fascinants. Les personnages de la hiérarchie de l’Église, souvent caricaturaux, sont ambigus et possèdent des profils psychologiques complexes, avec des zones d’ombres et de lumières. Tous sont traversés par des doutes, des attitudes discutables. Ce qui rend l’ensemble des personnages attachants voire attirants. Ceci dit, cette fiction peut produire des agacements chez certains catholiques qui ne retrouvent pas l’Église dans laquelle ils vivent. (Ici c’est une fiction dramatique dont le cadre est l’Église, et il est important comme pour tout film d’en décrypter les ressorts et l’écriture). Cette série donne aussi l’occasion de témoigner de ce que chacun vit dans l’Église, de la façon dont les candidats au ministère presbytéral sont accompagnés et formés."

    A ce sujet, voir également la mise au point de Mgr Di Falco et un commentaire adéquat sur Benoît-et-moi.

  • Vatican II : le regard nuancé de Benoît XVI

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    Sandro Magister revient sur les différents messages émis ces derniers jours par le pape au sujet de Vatican II :

    Les cinq journées "conciliaires" du pape

    Au cours des cinq jours qui ont été marqués à la fois par le début du synode des évêques consacré à la nouvelle évangélisation et par l’ouverture de l'année de la foi, Benoît XVI est intervenu six fois à propos de la question la plus controversée et la plus brûlante de toutes : le concile Vatican II.

    Avec des accents différents à chaque fois. Et parfois surprenants.

    1. L'HOMÉLIE DU DIMANCHE 7 OCTOBRE

    Lors de la messe d’ouverture du synode, au cours de laquelle il a mis saint Jean d'Avila et sainte Hildegarde de Bingen au nombre des docteurs de l’Église, le pape a remarqué qu’"une des idées fondamentales de la nouvelle impulsion que le concile Vatican II a donnée à l’évangélisation est celle de l’appel universel à la sainteté".

    "Les véritables protagonistes de l’évangélisation", ce sont les saints. Et Benoît XVI de poursuivre :

    "La sainteté ne connaît pas de barrières culturelles, sociales, politiques, religieuses. Son langage – celui de l’amour et de la vérité – est compréhensible par tous les hommes de bonne volonté et les rapproche de Jésus-Christ, source intarissable de vie nouvelle".

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  • Michel-Marie Zanotti-Sorkine, un prêtre qui ne mâche pas ses mots

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    Le Figaro a rencontré le Père Zanotti qui vient de publier un nouveau livre intitulé "Au diable la tiédeur":

    INTERVIEW - Dans son livre Au diable la tiédeur, le père Zanotti dit ce qu'il pense du mariage homosexuel, de l'Eglise de France et de la place du prêtre dans la cité.

    En exergue de son nouveau livre, le père Zanotti-Sorkine cite Saint-Exupéry: «À la tête de ma cité, j'installerai des prêtres et des poètes ; ils feront s'épanouir le cœur des hommes.» Ce ministre de l'Église catholique est aussi un artiste des mots,un prêtre qui, en chaire, réveille ses ouailles de son verbe grave, vivant et vibrant ; un poète en soutane, intrépide, qui prêche au bistrot et dans la rue. DansAu diable la tiédeur, il secoue les clochers de France comme des cocotiers. Avec une liberté qui n'est pas du goût de tous, il appelle l'institution ecclésiastique à sortir de sa torpeur, dans le sillage du pape Benoît XVI : «Debout les prêtres et tous les passionnés du Christ» ! Une voix qui plaira à ceux qui aiment être dérangés.

    «Au diable la tiédeur», de Michel-Marie Zanotti-Sorkine, Robert Laffont, 190 p., 14,90.


    LE FIGARO. - Vous dénoncez la tiédeur de l'Église. Pourtant évêques et prêtres montent au front contre le projet de loi sur le mariage homosexuel?

    ZANOTTI. - Ce n'est pas la tiédeur de l'Église que je vise, Dieu m'en garde! Le pape est brûlant et avec lui bien des serviteurs de l'Évangile. Ce que je dénonce, c'est le risque pour les prêtres (et ce risque, je le sens poindre en moi) de mener une vie pastorale entièrement tournée vers des communautés plus ou moins mourantes, sans être tourmentés par la brebis perdue, que dis-je, par les troupeaux entiers de brebis et d'agneaux qui à l'heure présente s'éloignent de plus en plus du bercail de l'Église et mettent en péril, je le crois, jusqu'à leur bonheur le plus temporel. Le monde a besoin de la présence quotidienne du prêtre. Il faut qu'on le voie dans les rues, qu'on le reconnaisse, qu'on entende sa voix dans les bars et dans les magasins, qu'il prenne sans complexe sa place de guide et de père ; il n'est pas un homme de structures, il est un apôtre, ne l'oublions pas, et le repli, c'est le fruit de la tiédeur! Quant aux évêques qui prennent position sur les lois qui se préparent, ils ne font que leur devoir!

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  • Souviens-toi de moi quand tu seras entré dans ton Royaume

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    Missel.free.fr propose en ce jour où l'on fait mémoire du "bon larron" cet extrait d'une homélie de saint Jean Chrysostome :

    Homélie sur la Croix et le Bon Larron

    « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu seras entré dans ton royaume » (Luc, XXIII 42). Le larron n'a pas osé faire cette prière avant d'avoir déposé par son aveu le fardeau de ses péchés. Tu vois, chrétien, quelle est la puissance de la confession ! II a avoué ses péchés et le paradis s'est ouvert. II a avoué ses péchés et il a eu assez d'assu­rance pour demander le Royaume après ses brigandages.

    Songes-tu à tous les bienfaits que la croix nous procure ? Tu veux connaître le Royaume ? Dis-moi : Que vois-tu donc ici qui y ressemble ? Tu as sous les yeux les clous et une croix, mais cette croix même, disait Jésus, est bien le signe du Royaume. Et moi, en le voyant sur la croix, je le proclame roi. Ne revient-il pas à un roi de mourir pour ses sujets ? Lui-même l'a dit : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jean X 11). C'est également vrai pour un bon roi : lui aussi donne sa vie pour ses sujets. Je le proclamerai donc roi à cause du don qu'il a fait de sa vie. « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu seras dans ton Royaume ».

    Comprends-tu maintenant comment la croix est le signe du Royaume ? Si tu le veux, voici encore une autre preuve. Le Christ n'a pas laissé sa croix sur la terre, mais il l'a soulevée et emportée avec lui dans le ciel. Nous le savons parce qu'il l'aura près de lui quand il reviendra dans la gloire. Tout cela pour t'apprendre combien est vénérable la croix qu'il a appelée sa gloire (...)

    Lorsque le Fils de l'homme viendra, « le soleil s'obscurcira et la lune perdra son éclat » (Matthieu XXIV 29). Il régnera alors une clarté si vive que même les étoiles les plus brillantes seront éclipsées. Les étoiles tomberont du ciel. « Alors paraîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme » (Matthieu XXIV 29-30).

    Tu vois quelle est la puissance du signe de la croix ! (...) Quand un roi entre dans une ville, les soldats prennent les étendards, les hissent sur leurs épaules et marchent devant lui pour annoncer son arrivée. C'est ainsi que des légions d'anges et d'archanges précéderont le Christ, lorsqu'il descendra du ciel. Ils porteront sur leurs épaules ce signe annonciateur de la venue de notre Roi.

    Saint Jean Chrysostome