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  • Le Synode sur l’évangélisation interpellé par l’Orthodoxie russe

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    Lu sur l’observatoire de la christianophobie :

    « Le métropolite Hilarion Alfeyev, archevêque de l’Église orthodoxe russe et chef du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a rencontré le 16 octobre le pape Benoît XVI et s’est exprimé devant le Synode des évêques réunis pour traiter de la nouvelle évangélisation. Selon l’archevêque, une partie de l’entretien avec le Souverain Pontife a tourné autour de la question « de la persécution des chrétiens au Proche-Orient et dans d’autres partie du monde ». S’adressant au Synode des évêques catholiques, le métropolite Hilarion a notamment déclaré : « Je voudrais saisir cette occasion pour appeler mes frères de l’Église catholique à constituer un front commun pour défendre le christianisme dans tous les pays où il est marginalisé ou persécuté. En Europe et en Amérique, nous constatons une pression croissante des représentants du laïcisme et de l’athéisme militant qui tentent d’expulser le christianisme de l’espace public, d’interdire les symboles chrétiens, de détruire la conception chrétienne traditionnelle de la famille, du mariage en tant qu’union d’un homme et d’une femme, de la valeur de la vie humaine de la conception à la mort naturelle.

    Dans d’autres parties du globe, l’existence même des églises chrétiennes est menacée. Dans les pays où se déroule le soi disant “Printemps arabe”, des millions de chrétiens souffrent d’une grave persécution. Certains ont du quitter des lieux où ils habitent depuis des siècles (…) De sévères persécutions contre les chrétiens se poursuivent en Égypte, en Libye, en Afghanistan, au Pakistan, au Nigéria, en Inde, en Indonésie et dans beaucoup d’autres pays au Proche-Orient ou ailleurs.

    Nous sommes profondément préoccupés par la catastrophe humanitaire qui se manifeste en Syrie où des militants islamistes cherchent à s’emparer du pouvoir politique avec l’aide de certains pays occidentaux. Partout où ils arrivent au pouvoir, les chrétiens sont persécutés ou exterminés.

    Les communautés chrétiennes en Syrie et dans l’autres pays du Proche-Orient crient au secours alors que les mass médias occidentaux, en grande partie, ignorent leurs cris, et que les politiciens préfèrent fermer les yeux sur cette vague de persécution sans précédent.

    Nous, orthodoxes et catholiques de tous les pays, devrions élever la voix pour défendre la population chrétienne et l’héritage chrétien du Proche-Orient.

    Nous devons constamment attirer l’attention des responsables politiques, des institutions internationales et des mass médias sur cette tragédie humaine qui est en train de se dérouler.

    Ce n’est qu’en unissant nos forces que nous serons capables de protéger la foi chrétienne, de surmonter la crise actuelle et de donner une nouvelle impulsion à notre mission commune de nouvelle évangélisation “pour que le monde croie” (Jean, 17, 21) ».

    Source : The Moynihan Report (Rome, 17 octobre) ; traduction de l’anglais : © L’Observatoire de la Christianophobie »

    Référence : Le métropolite Hilarion appelle les catholiques à constituer avec les orthodoxes un front commun pour la défense des chrétiens persécutés

  • Le crépuscule de la reproduction sexuelle en Occident

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    L'Osservatore Romano recense un nouveau livre du démographe Roberto Volpi : La défaite de la révolution sexuelle

    "Souvent le discours de l’Eglise sur la famille est tourné en dérision, considéré comme désuet et correspondant peu à la nature humaine : une sorte de camisole de force qui empêche d’être heureux. Voilà la raison principale pour laquelle ce discours trouve tant de difficulté à être entendu. A présent le livre d’un démographe qui se définit lui-même un « progressiste » et qu’on ne peut certes pas situer dans le camp catholique (Roberto Volpi,Il sesso spuntato. Il crepuscolo della riproduzione sessuale in Occidente [Le sexe émoussé. Le crépuscule de la reproduction sexuelle en Occident], Lindau) vient renverser  ces lieux communs avec la force concrète de la réalité, confirmée par les statistiques.

    Sur la base indéniable de l’écroulement des naissances dans les sociétés occidentales – et en particulier en Italie – ce spécialiste  se propose de découvrir, à travers l’examen critique des données, « pour quelles raisons le sexe en Occident est devenu tel, ce qu’il comporte qu’il le soit, ce qu’il change chez les individus, les couples et dans la société, dans la sensibilité commune, dans les attitudes et les valeurs d’une population ». En partant d’un constat dans les pays occidentaux que « le sexe non seulement n’implique plus mais n’évoque même plus à l’esprit la reproduction », si bien que les enfants apparaissent uniquement comme un risque à éviter.

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  • Briser le tabou de l'homosexualité

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    Le site "Itinerarium"  rend compte de l'essai que vient de publier Philippe Ariño :

    L’homosexualité, en vérité, de Philippe Ariño

    Avec une « joie grave », Philippe Ariño publie aujourd’hui un court mais très dense essai, L’homosexualité en vérité, briser enfin le tabou, synthèse urgente (mais non précipitée) de ses quatre précédents  livres, fruits de vingt ans de travail sur la culture homosexuelle : Homosexualité intimé : Le Couple homosexuel par-delà le bien et le mal ; Homosexualité sociale : le couple par-delà le bien et le mal et les deux tomes sur Dictionnaire des codes homosexuels. (...)

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    Et aussi : La-reponse-de-Philippe-Arino-a-Yves Floucat

    Voir également : l-homosexualite-en-verite

  • Un excellent débat sur « le » Concile

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    mou.pngC’est sur le site de « Valeurs actuelles » ce 18 octobre, entre Mgr de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire de Paris et l’abbé Guillaume de Tanoüarn, l’un des fondateurs de l’institut traditionaliste du « Bon Pasteur ». Un débat animé par Laurent Dandrieu :

    «  Événement qui domine toute l’histoire de l’Église des cinquante dernières années, tan.pngVatican II (1962-1965) n’en a pas moins suscité d’intenses controverses et querelles d’interprétation. Deux spécialistes en débattent pour "Valeurs actuelles"

    Célébré le 11 octobre par Benoît XVI, le cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile n’a pas été triomphant, car au lieu du nouvel élan espéré à l’époque, le pape a dû reconnaître que « c’est le vide qui s’est propagé » 

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  • Petit inventaire des vêtements liturgiques pour les nuls

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    Revenant sur le « post » publié ici :  Signes et symboles : des étrangetés ? on pourrait ajouter cette réflexion :

    Avec la réforme iconoclaste de la liturgie après le concile Vatican II, beaucoup d’ornements (comme bien d’autres choses encore) sont tombés en désuétude dans la célébration ordinaire de la messe romaine. Il n’est donc pas étonnant que les jeunes (et les moins jeunes) trouvent insolite, lorsqu’il subsiste, l’emploi traditionnel de vêtements issus de l’antiquité tardive pour célébrer la messe (curieusement, on n’a pas le même réflexe d’interrogation contestataire si l’on assiste à l’une des « immuables », ou réputées telles, liturgies orientales).

    Pour faire court, la « sacralisation » des vêtements liturgiques de l’Eglise latine est postérieure à la structuration de la messe romaine. Ces vêtements se sont d’abord imposés dans la mesure où l’Eglise s’acculturait, s’intégrait dans les hiérarchies de l’antiquité tardive (IVe-VIe siècles) et fit des emprunts à ses usages ou à ses marques d’honneur.

    Ainsi, la chasuble est-elle dérivée du manteau romain ; l’aube que serre le cordon et couvre l’amict aux épaules, n’est rien d’autre qu’une longue tunique de toile blanche (alba) ; l’étole, comme son nom l’indique, une écharpe, le manipule une serviette. La dalmatique des diacre est une tunique, comme celle des sous-diacres, mais elle porte des bandes laticlaves comme celles ornant les toges des sénateurs romains et le pallium des papes et des archevêques est celui-là même que portaient les hauts fonctionnaires romains. On pourrait continuer la liste : la chape des offices solennels est une cape, le surplis liturgique des clercs est un abrégé de l’aube, la mitre s’apparente au bonnet phrygien, la crosse au bâton des pasteurs…

    Ces vêtements ont donc souvent une origine profane mais, avec le décalage du temps et des modes vestimentaires, ils ont changé de signification (la réminiscence n'apparaît plus), pour acquérir un sens « à part », c'est-à-dire sacré et être perçus comme tels.

    La couleur des principaux ornements –chasuble, dalmatique, tunique, étole, manipule, voile de calice, bourse contenant le corporal…- varie selon les messes ou le temps liturgique : blanc (ou or) pour le temps de Noël, de l’Epiphanie et de Pâques, les fêtes du Christ ou de la sainte Vierge ; rouge (et or) pour le Saint-Esprit et les martyrs ; vert pour le temps ordinaire (après l’Epiphanie et la Pentecôte) ; violet pour les temps de pénitence (avent, septuagésime, carême, passion) mais rose pour les dimanches de Gaudete et de Laetare ; noir pour le vendredi saint et à la messe des défunts.

    Cette sacralisation vaut aussi pour les objets, les gestes et la langue du culte catholique traditionnel. Ainsi, prenons la langue : à l’origine, l’Eglise de Rome célébrait en grec, la langue de culture universelle (celle des concepts et de la pensée) du monde hellénistique, assortie d’hébraïsmes « orientalisants » évocateurs de la source de la révélation divine. Le latin liturgique progressera plus tard, dans la mesure où les populations occidentales se christianisent et où, à partir du IVe siècle il s’y substitue au grec comme langue de référence et de civilisation : Orient et Occident se distancient peu à peu, comme en témoigne le partage de l’empire. A l’époque des grandes invasions (Ve siècle), le latin populaire commence à se corrompre pour évoluer vers les langues romanes : le latin cultivé s’en distingue et, parallèlement, se sacralise (comme les vêtements) dans la liturgie. C’est chose faire dans les temps carolingiens, au IXe siècle.

    Dès lors, dans la liturgie romaine, le latin (comme la pergola à courtines et ensuite le banc de communion) « clôture » le sanctuaire. Avec les vêtements, les gestes rubricisés et l’antique posture de la prière orientée (« ad orientem », « versus apsidem » : vers d’abside, vers le soleil levant qui symbolise le Christ), il contraint le célébrant à effacer son personnage devant la personne même du Seigneur qu’il représente dans un « espace sacré ».

    On pourrait poursuivre l’analyse, mais on le voit déjà ainsi : on baigne ici dans l’univers sacral, la symbolique du « mysterium tremendum »  et de l’ « épiphanie » du divin, très éloignés de la mentalité « profane » qui, sous le couvert discutable (aux dires mêmes de Benoît XVI) d’un retour prétendu aux sources de la « fraction du pain »,  influença  la réforme de Paul VI

    JPS

  • Quand le grand rabbin de France prend fermement position contre la légalisation du mariage entre personnes du même sexe

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    Du Figaro (Jean-Marie Guénois) et, comme le souligne un ami, "cela démontre malheureusement aussi à quel point l'Église de Belgique a été comme pieds et poings liés par l'État, et surtout bouche cousue, lorsque ces mêmes lois furent votées chez nous" :

    Gilles Bernheim a envoyé à François Hollande et Jean-Marc Ayrault un document de 25 pages pour expliquer son hostilité au projet de loi.

    «Il n'y aurait ni courage ni gloire à voter une loi en usant davantage de slogans que d'arguments et en se conformant à la bien-pensance dominante par crainte d'anathèmes.» Gilles Bernheim, grand rabbin de France, donc la plus haute autorité religieuse du judaïsme français, prend position contre le projet de loi sur le mariage homosexuel.

    Il a envoyé un document qui explique sa position par coursier, mercredi soir, au président de la République et au premier ministre. Le texte a été également adressé à tous les ministres, à tous les parlementaires et aux instances concernés par cette question.Gilles Bernheim, philosophe de formation, déteste la pensée slogan et l'obligation de réagir instantanément pour des besoins médiatiques. En homme de réflexion, il a donc pris le temps de rédiger un «essai» sur le sujet: vingt-cinq pages publiées virtuellement et disponibles en téléchargement sur son site.

    Après les catholiques, en pointe sur le sujet, les protestants évangéliques également parmi les premiers à avoir contesté ce projet de loi, les musulmans, les orthodoxes et finalement la Fédération protestante de France, le 13 octobre dernier, c'est à présent le judaïsme qui exprime ses doutes sur le sujet. Et désormais toutes les religions en France s'opposent à cette évolution de société.

    Dans ce document intitulé «Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption: ce que l'on oublie de dire», le grand rabbin de France cherche à expliquer les «véritables enjeux de la négation de la différence sexuelle», commente le rabbin Moché Lewin, son collaborateur.

  • Vols dans les églises

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    Le site web du diocèse de Liège attire notre attention sur le fait que   depuis le début de l’année 2012, le département français de la Moselle est touché par un phénomène intense de vols organisés dans les églises.

    Ce phénomène s'est accentué à partir du mois d'août 2012. Le ou les auteurs ont pour cible divers objets religieux, principalement les calices et les ciboires. Ces actes sont commis le plus souvent par effraction. Il y a encore eu quatre faits la nuit du jeudi au vendredi 12 octobre 2012.

    Il y a toujours une possibilité, comme dans le passé, que les auteurs déplacent leur terrain d'action vers la Belgique. Il est demandé à tous les responsables de rester vigilants pour chaque agissement suspect et, en cas de vol, d'immédiatement porter plainte à la police locale.

    Après la plainte, vous avez notamment la possibilité d'aviser la police judiciaire fédérale section ART de ce vol par le site-web néerlandophone CRKC www.religieuserfgoed.be en remplissant le formulaire "aangifteformulier" et de l'envoyer au service de police judiciaire fédérale ART ou d'envoyer un message à leur adresse e-mail djb.art@telenet.be

    Ici : Vol dans les églises

  • Le Credo au centre de la première catéchèse du pape pour l'Année de la Foi

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    ROME, mercredi 17 octobre 2012 (ZENIT.org) – « Dieu s’est révélé par des paroles et des œuvres dans toute une longue histoire d’amitié avec l’homme, qui culmine dans l’incarnation du Fils de Dieu et dans le mystère de sa mort et sa résurrection » : c’est la foi de l’Eglise que Benoît XVI invite à « reconnaître » pendant cette Année.

    Le pape s’est en effet adressé ce mercredi 17 octobre, aux quelque 20.000 visiteurs rassemblés pour l’audience hebdomadaire, place Saint-Pierre. Il a lancé un nouveau cycle de catéchèses pour l’Année de la foi.

    Chers frères et sœurs,

    Aujourd’hui, je voudrais introduire le nouveau cycle de catéchèses qui va se dérouler tout au long de l’Année de la foidans laquelle nous venons d’entrer et qui interrompt, pendant cette période, le cycle consacré à l’école de prière. J’ai lancé cette année particulière, avec la lettre apostolique Porta Fidei, précisément pour que l’Eglise renouvelle son enthousiasme de croire en Jésus-Christ, unique sauveur du monde, qu’elle ravive sa joie de marcher sur le chemin qu’il nous a indiqué et qu’elle témoigne concrètement de la force transformante de la foi.

    Le rappel des cinquante ans de l’ouverture du concile Vatican II est une occasion importante pour retourner à Dieu, pour approfondir et vivre plus courageusement sa foi, pour affermir son appartenance à l’Eglise, « maîtresse d’humanité », qui, à travers l’annonce de la Parole, la célébration des sacrements et les œuvres de charité, nous guide pour rencontrer et connaître le Christ, vrai Dieu et vrai homme. Il s’agit d’une rencontre, non pas avec une idée ou un projet de vie, mais avec une Personne vivante qui nous transforme en profondeur et nous révèle notre véritable identité d’enfants de Dieu. La rencontre avec le Christ renouvelle nos relations humaines en les orientant, jour après jour, vers une plus grande solidarité et fraternité, dans la logique de l’amour. Avoir foi dans le Seigneur n’est pas un fait qui intéresse seulement notre intelligence, le terrain du savoir intellectuel, mais c’est un changement qui engage notre vie et tout notre être : nos sentiments, notre cœur, notre intelligence, notre volonté, notre corporéité, nos émotions, nos relations humaines. Avec la foi, tout change en nous et pour nous, et se dessinent alors clairement notre destin futur, la vérité de notre vocation dans l’histoire, le sens de la vie, le goût d’être des pèlerins en marche vers la patrie céleste.

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  • L'arrêt de mort des talibans contre Malala Yousafzai

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    3439_Malala-profile_1_460x230.pngASIE/PAKISTAN - Talibans d'Asie unis contre Malala mais « le Pakistan est avec elle »

    Lahore (Agence Fides) - Alors que l'école de Mingora, que fréquentait Malala Yousafzai, la jeune chrétienne victime d'un attentat taliban qui lutte entre la vie et la mort, a été contrainte à fermer temporairement, « suite aux menaces reçues et du fait de la trop grande attention des moyens de communication », le front de l'ensemble des mouvements talibans d'Asie centrale et du sud a diffusé une déclaration publique afin de réaffirmer « la légitimité de la mort de Malala ».

    Ainsi que l'indiquent des sources de Fides au Pakistan, les groupes Tehrik-i-Taliban Pakistan (TTP), Harkat-e-Islami Uzbekistan (HIU) et Al-Sahab, branche d'Al Qaeda, se sont engagés dans un effort conjoint visant à justifier l'agression contre Malala et à réduire l'impact des réactions, internes et internationales, contre cet acte criminel. La déclaration des extrémistes rappelle que « ceux qui dénigrent l'attentat contre Malala ignorent les abus et les mises à mort de la part des gouvernements des Etats-Unis et du Pakistan ». « Malala méritait de mourir parce qu'elle avait parlé contre les moudjahiddins », remarquent les groupes talibans, décrivant Malala comme une « espionne de l'Occident ». Ils ne motivent pas en revanche l'attaque comme réaction à l'engagement de la jeune fille en faveur de l'instruction féminine.

    Le Père James Channan, OP, responsable du Peace Center de Lahore, très engagé dans le dialogue interreligieux, commente : « Malgré ces déclarations des extrémistes, tout le Pakistan est derrière Malala. Je crois que son histoire a secoué les consciences et créé une nouvelle lucidité. Aujourd'hui, dans la société civile, dans le monde politique, dans les moyens de communication de masse, dans l'opinion publique, tous disent refuser la talibanisation du Pakistan. Un sentiment anti-taliban s'est levé ».

    Le Père Channan remarque : « Partout dans le pays, se succèdent des manifestations et des rencontres en faveur de Malala. Chaque jour, des étudiants, des avocats, des groupes féminins descendent dans les rues alors qu'ont lieu de nombreuses rencontres interreligieuses. Tous soutiennent un Pakistan où sont garantis l'instruction, l'égalité des chances, les droits des femmes, la vie et la dignité de chaque citoyen ». (PA) (Agence Fides 18/10/2012)

    On peut signer une pétition intitulée "L'espoir de Malala"

    POUR EN SAVOIR PLUS :

    Victime des talibans, Malala réussira-t-elle à réveiller le Pakistan ? (Blog, Le Figaro):
    http://blog.lefigaro.fr/inde/2012/10/malala-yousafzai-la-jeune-paki.html

    Malala Yousufzai : La rue de Karachi s'indigne (reportage de Dawn dans Courrier International):
    http://www.courrierinternational.com/article/2012/10/12/malala-yousufzai-la-rue-de-karachi-s-indigne 

    Le combat de Malala est le nôtre (Gordon Brown dans le Huffington Post):
    http://www.huffingtonpost.fr/gordon-brown/malala-ecole-taliban_b_1960257.html?utm_hp_ref=international

    Malala Yousafzai: Pourquoi une adolescente pro-éducation est le pire cauchemar des Talibans (Slate):
    http://www.slate.fr/lien/63189/manifestations-pakistan-tentative-meurtre-malala-yousafzai-talibans 

    Why Gender Equality in Basic Education in Pakistan? (Rapport de l’UNESCO, en anglais):
    http://unesco.org.pk/education/documents/publications/Why%20Gender%20Equality%20in%20Basic%20Education%20in%20Pakistan.pdf

    Parce que je suis une fille (Situation des filles dans le monde 2012, PLAN):
    http://plan-international.org/girls/pdfs/2012-report/La-situation-des-filles-dans-le-monde-2012-Apprendre-pour-la-vie.pdf

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (18/10/2012)

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    Sommaire

  • Signes et symboles : des étrangetés ?

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    L'un des problèmes auxquels on se heurte aujourd'hui est celui de l'incompréhension, faute de culture religieuse. Ainsi, mes élèves sur la place Saint-Pierre s'étonnaient de voir le pape "dans sa grande robe dorée". Il faut tenir compte de cet écueil car, si les symboles utilisés ne renvoient plus clairement aux réalités qu'ils évoquent, à quoi bon les maintenir? Les générations actuelles n'ont plus été familiarisées avec tout ce monde rituel; la signification des signes et des symboles, en particulier ceux utilisés dans la liturgie, ne sont plus du tout évidents pour elles et relèvent de l'étrangeté plus que de toute autre chose. D'où l'importance d'une catéchèse appropriée. A titre d'exemple, on peut évoquer ce curieux couvre-chef que constitue la mitre épiscopale et qui gagnerait sans doute à retrouver la taille plus modeste qu'elle avait avant le XIVe siècle...

    mitres.jpgMitre : Coiffure liturgique des évêques et des archevêques, qui peut être également portée par certains abbés (abbés mitrés(dessin(photo). Le pape la porte en tant qu'évêque de Rome, indépendamment de la tiare, qui n'est pas une coiffure liturgique. [Elle est attestée depuis le Xe siècle, mais sa forme se distingue de celle de la tiare à partir du XIIe siècle. C'est au départ un bonnet souple maintenu par un bandeau. Le pli qu'elle forme est caractéristique à partir du XIIe siècle; il prend la forme de deux cornes symbolisant les deux Testaments. Le cordon qui les réunit au sommet signifie la parfaite connaissance des deux Testaments par l'évêque. Ces cornes deviennent hautes à partir du XIVe siècle. Biblioraphie complémentaire : M. Beaulieu / J. Baylé, La mitre épiscopale en France des origines à la fin du XVe siècle, 1976.] 

    Source : http://jean-claude.bologne.pagesperso-orange.fr/Vocabulaire.html

  • Ce sont les chrétiens qui sont le plus souvent persécutés et discriminés

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    De Jean-Marie Guénois, dans Le Figaro :

    Un rapport international démontre que l'islam tolère mal la liberté religieuse.

    « Sur 131 pays de culture chrétienne, il n'y en a pas un seul où la législation sur la liberté religieuse laisse à désirer. Sur 49 pays de culture musulmane, 17 ne tolèrent aucune autre religion et contrôlent étroitement les croyants non musulmans, 19 reconnaissent théoriquement la liberté religieuse mais ne l'appliquent pas en pratique.» C'est le constat tiré mercredi à Paris par Marc Fromager, directeur France de l'Aide à l'Église en détresse (AED), un organisme humanitaire catholique. Il ajoute: «Les chrétiens restent le groupe religieux le plus discriminé dans le monde: 75 % des cas d'atteintes à la liberté religieuse les concernent.»Il présentait le «Rapport 2012 sur la liberté religieuse dans le monde», publié le même jour dans 17 pays. Ce document présente, pour 195 pays, une fiche de tendances sur l'exercice concret par les populations du droit de vivre leur religion, quelle qu'elle soit, base même de la liberté religieuse. L'épais volume est disponible sur le site de l'organisme (www.aed-france.org).

    Au fil des années - c'est la 9e édition -, ce rapport, rédigé par une équipe internationale sous la responsabilité de cet organisme allemand soutenu par le Saint-Siège (statut de Fondation pontificale), tend à s'imposer comme une référence dans ce domaine d'action.

    L'AED a été fondée par Werenfried Van Straaten, un prêtre hollandais aujourd'hui décédé. Il s'était d'abord illustré en soutenant les populations civiles allemandes après la guerre. Puis les Églises en détresse, notamment derrière le rideau de fer, en pays communistes. Aujourd'hui, cet organisme intervient sur toute la planète pour venir en aide aux chrétiens persécutés grâce à 82 millions d'euros de dons collectés (en 2011). Ce qui lui donne accès à des réalités parfois oubliées du grand public et à de multiples sources d'informations de terrain.

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