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  • Dieu créateur expliqué aux enfants

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    Couv-145web.jpgSOMMAIRE DU N°145 de TRANSMETTRE

    ANNEE DE LA FOI / LE CREDO (2)

    DIEU CREATEUR

    • Je crois en Dieu, Tout-Puissant et Créateur.
    • La Création expliquée aux enfants (+ dessin à colorier et jeu).
    • Dieu est la vie de la vie.

    CARNET DE PRIERES : Prières de louange au Créateur

    MON EVANGILE EN 3D : L'obole de la veuve : explication et bricolage.

    LA QUESTION D'ELODIE :Parlons de la prière du soir.

    ESPRIT DE FAMILLE : L'optimisme.

    L'EGLISE EN MARCHE : Le siècle de fer.

    http://www.transmettre.fr/

  • Soudan : seule la mosquée a échappé à d'importantes destructions

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    AFRIQUE/SOUDAN DU SUD - Destructions immenses à Abyei selon un archevêque protestant

    Juba (Agence Fides) - L’archevêque Daniel Deng Bul, de l’église épiscopalienne du Soudan (ECS) a été choqué de constater les destructions commises par l’armée soudanaise dans la ville d’Abyei, disputée entre le Soudan et le Soudan du Sud. C’est ce qu’il a affirmé, de retour d’une visite à Abyei, dans le cadre d’un entretien accordé à la radio catholique Bakhita Radio. Selon l’archevêque, les militaires de Khartoum, qui occupent la ville, ont détruit des édifices publics, des églises, des écoles et des habitations. La mosquée est le seul édifice à être encore debout à Abyei a affirmé le pasteur.

    L’archevêque se demande la raison pour laquelle l’armée soudanaise a détruit des églises et des écoles, laissant intacte seulement la mosquée, s’interrogeant sur la volonté des militaires soudanais d’entraîner les deux pays dans un conflit à caractère religieux. Le destin d’Abyei, zone riche en pétrole située à la frontière entre les deux Etats, demeure l’un des questions laissées pendantes par l’accord souscrit par le Soudan et le Soudan du Sud le 27 septembre à Addis Abeba (Ethiopie), accord qui règle en particulier la division des recettes du pétrole, extrait au Soudan du Sud et exporté par l’intermédiaire d’infrastructures soudanaises. (L.M.) (Agence Fides 17/10/2012)

  • Séparatisme: la Catalogne plus radicale que la Flandre ?

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    On s'éloigne à toute allure du "Catalunya serà cristiana o no serà" figurant au fronton de l'abbaye de Montserrat. Lu sur les “matinales” du site La Vie:

    Le président de la Generalitat (le gouvernement régional) Artur Mas, a surpris tout le monde en promettant un référendum sur l'indépendance de la région la plus riche d'Espagne. Elu du parti Convergència i Unió (CIU), considéré par les observateurs comme plus autonomiste que réellement indépendantiste, Artur Mas semble avoir durci considérablement ses positions après le refus par le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy de permettre à la Generalitat de mettre en place le pacte fiscal promis par le CIU; un pacte fiscal qui aurait permis aux Catalans de participer de façon moins forte à la solidarité nationale espagnole.

     Si l'on en croit les sondages, un référendum proposé aujourd'hui donnerait une légère avance aux indépendantistes, suffisante pour faire de la Catalogne un Etat souverain. Les conséquences pour l'Espagne seraient catastrophiques: la Catalogne est de loin la région la plus riche du pays. Et sur la question de l'indépendance, pour la première fois, une ligne de fracture apparaît au sein de la Conférence épiscopale espagnole. Jusqu'ici, les évêques espagnols avaient toujours défendu l'idée d'une Espagne unie et pourfendu la tentation séparatiste. Comme le rappellent Les Echos, la Commission permanente des évêques d'Espagne avait pointé "les propositions politiques menant l'Espagne à une désintégration unilatérale de son unité, [...] source de grande inquiétude".

    Aujourd'hui, le ton a changé. Sur Radio Cataluña, Mgr Sebastiá Taltavull, évêque auxiliaire de Barcelone, a affirmé que "l'Eglise en Catalogne sera aux côtés du peuple catalan" quoi qu'il se passe. De son côté, le plus jeune évêque du pays, Mgr Xavier Novell, évêque de Solsona, est déjà dans l'après-indépendance: "Si la Catalogne devenait indépendante, cela affecterait l'Eglise catholique catalane parce que ce nouveau pays aurait probablement des relations diplomatiques avec le Saint-Siège, et il est possible que le Saint-Siège aurait à penser la création d'une Conférence épiscopale propre à ce nouveau pays".

    Référence:  En Catalogne, les évêques se préparent à l'indépendance

    Voir également : quand-leurope-renie-sa-foi-chretienne

  • Pakistan : la loi sur le blasphème, machine de guerre antichrétienne

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    ASIE/PAKISTAN - Renvoi d'un mois dans l'affaire Rimsha - affaire Ryan : le message texto (SMS) blasphématoire aurait-il été envoyé par les musulmans ?

    Islamabad (Agence Fides) - Deux cas de jeunes chrétiens accusés de blasphème continuent à tenir en haleine la communauté chrétienne au Pakistan. Ce sont ceux de Rimsha Masih, 12 ans, accusée à tort par un imam de Rawalpindi, arrêtée puis libérée sous caution et de Ryan Brian Patras, âgé de 14 ans et résidant à Karachi, accusé d'avoir diffusé un message texto (SMS) à contenu blasphématoire. Le garçon, contre lequel une plainte a été déposée, se trouve actuellement dans un lieu tenu secret avec sa famille.

    Aujourd'hui, indiquent des sources de Fides, la Haute Cour d'Islamabad, dans une brève audience, a renvoyé au 14 novembre sa sentence dans le cadre de l'affaire concernant Rimsha. La Cour doit décider de l'annulation de la plainte (First Information Report) déposée contre la fillette. Cette annulation, demandée par la défense, comporterait l'acquittement pur et simple de Rimsha. Cette requête se base sur les déclarations de trois témoins musulmans qui accusent l'imam Khalid Jadoon Chisti, l'indiquant comme l'homme qui a fabriqué les preuves contre Rimsha. La défense de l'imam Chisti - notent des sources de Fides - cherche à démonter les accusations, faisant rétracter les trois témoins et a adopté une stratégie dilatoire en ce qui concerne les délais du procès.
    Dans le cas de Ryan Brian Patras, sa famille, après avoir vu sa maison dévastée et incendiée par des radicaux islamiques (voir Fides 12/10/2012) et s'être transférée dans un lieu sûr, a demandé l'assistance légale de l'avocat et pasteur Mustaq Gill. La famille Patras est une famille chrétienne aisée qui vivait dans le quartier résidentiel de Gulshan-i-Iqbal à Karachi, seule famille chrétienne dans une zone musulmane. Selon des sources de Fides appartenant à la famille Patras, le téléphone portable de Ryan aurait été utilisé par un certain nombre de ses amis musulmans qui ont envoyé le message texto (SMS) blasphème afin de le frapper. Dans un premier temps, Ryan avait déclaré ne pas s'être rendu compte d'avoir envoyé un tel message ou de l'avoir fait sans l'avoir lu avec attention. Cependant, en reconstruisant les faits, le jeune s'est souvenu que des amis lui avaient demandé de leur prêter son téléphone pendant quelques minutes. Dans ce cas, Ryan serait totalement étranger aux faits et victime d'une machination. Maître Gill, interpellé par Fides, remarque « une tendance très dangereuse suivant laquelle les chrétiens sont pris pour cible à cause de leur foi au travers de la loi sur le blasphème ». (PA) (Agence Fides 17/10/2012)

  • Pakistan : des islamistes s'en prennent à l'église Saint-François de Karachi

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    ASIE/PAKISTAN - Attaque contre l’église Saint-François de Karachi - la peur des franciscains

    Karachi (Agence Fides) – L’église catholique de Saint François, la plus ancienne de l’Archidiocèse de Karachi, située dans la vieille ville, a été attaquée par une foule de 600 radicaux islamiques environ qui a dévasté la cour intérieure sans cependant parvenir à forcer le portail. Les deux religieux franciscains qui y résident, le Père Victor Mohan et le Père Albert Jamil, OFM, ainsi que les religieuses qui y prêtent service, « sont apeurés, craignent d’autres attaques mais comptent sur la Providence de Dieu » racontent-ils à Fides. L’épisode, qui a soulevé l’indignation et la préoccupation de toute la communauté catholique de Karachi, a eu lieu vendredi dernier, 12 octobre, à 19.00. Un père franciscain raconte : « Le Père Mohan venait de finir de célébrer un mariage lorsqu’il a entendu des bruits et des cris en dehors du complexe de l’église. Immédiatement, tous les fidèles, les femmes et les enfants ont été mis en lieu sûr, à l’intérieur du presbytère. Les radicaux, hurlant contre les chrétiens, ont fait irruption, commençant à tout dévaster : les voitures, les motocyclettes, les pots de fleur. Ils ont brisé un édicule et pris la statue de Notre-Dame. Ils ont cherché à forcer le portail de l’église, lançant des pierre contre l’église et brisant les vitraux ». Les actes de vandalisme se sont poursuivis pendant une heure après quoi est arrivée la police et la foule s’est dispersée. Selon des sources de Fides, l’attaque peut être encore considérée comme une réaction au film « l’innocence des musulmans » ou dans tous les cas comme liée à la question du blasphème.

    Au cours des jours suivants, l’Eglise catholique de Karachi a organisé une manifestation de protestation conduite par l’Archevêque de Karachi, S.Exc. Mgr Joseph Coutts, manifestation à laquelle ont participé des centaines de prêtres, de religieuses, de laïcs, ainsi que des membres de la Commission Justice et Paix et des militants des droits humains. L’assemblée, réunie de manière pacifique, a prié pour la paix et le respect de toutes les religions. Mgr Coutts a déclaré à Fides. « L’église Saint François a toujours servi les pauvres au travers d’une école et d’un dispensaire médical tenu par les religieuses. Depuis près de 80 ans, elle accomplit un service humble au profit de l’humanité, sans aucune discrimination de caste, d’ethnie ou de religion. Pourquoi ces actes ? Pourquoi ne sommes-nous pas en sûreté ? Mgr Coutts demande la protection du gouvernement et invite les citoyens pakistanais « au respect de toutes les religions afin que nous puissions vivre dans l’harmonie et dans la paix ». En suivant leur charisme spécifique de dialogue et d’accueil, les franciscains de Karachi collaborent avec des organisations et responsables musulmans dans différents secteurs du service social. (PA) (Agence Fides 17/10/2012)

  • Des nouvelles d'Una Voce

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    Una Voce nous tient au courant de ses activités :

    L’association Una Voce* a été créée à Paris le 19 décembre 1964. Dès l’année suivante la Fœderatio Internationalis Una Voce (FIUV) voyait le jour. Elle est toujours bien vivante et regroupe à ce jour 45 associations issues de 37 pays différents. On en trouvera la liste exhaustive dans le dernier numéro d’Una Voce France (p. 24), qui peut être consulté à la page téléchargement du site.

    La FIUV publie régulièrement des dossiers très pertinents qui représentent ses positions sur des sujets variés, à découvrir sur son site. Il y en a déjà une douzaine. Le dernier traitera de la messe basse ou messe lue et sera bientôt, lui, traduit en français.

    La Fédération a été à l’initiative d’un pèlerinage qui se déroulera à Rome à partir du 31 octobre prochain. Notre site vous donnera la liste des manifestations, célébrations… qui se tiendront durant ce pèlerinage, qui culminera le samedi 3 novembre avec une messe pontificale, en la basilique Saint-Pierre, célébrée par le cardinal espagnol Antonio Cañizares Llovera, âgé de 67 ans, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements depuis décembre 2008.

    Le site web d'Una Voce France détaille le quadruple but du pèlerinage. Nous ne pouvons que vous encourager vivement à venir nous rejoindre pour montrer notre reconnaissance filiale au Saint-Père et, à l’occasion de l’année de la Foi qu’il a déclarée ouverte récemment le 11 octobre, notre attachement aux richesses liturgiques léguées par des siècles de tradition.

    Car qui défend la liturgie défend aussi la Foi !

    Contactez notre siège parisien en écrivant au 42 rue de la Procession (XVe) ou en téléphonant au 01 42 93 40 18. Nous pourrons vous fournir une liste de pensions religieuses romaines à prix abordables.

    La FIUV publie désormais une revue semestrielle, Gregorius Magnus que vous trouverez également à la page téléchargement de notre site.

    Pour faire face à ses dépenses, nous vous encourageons à devenir « Amis de la Fédération ». Un certain nombre de personnes de divers pays ont déjà répondu favorablement. Le règlement,sécurisé, est possible sur son site avec Paypal. Nous vous remercions par avance de vos efforts pour nous aider à sauvegarder la liturgie latine, héritière d’une séculaire pratique et à conserver sa beauté à la louange divine.

  • Des nouvelles du séminaire de Namur

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    Le séminaire de Namur a connu une bonne rentrée et l'on peut s'en réjouir:
    • 33 étudiants en philosophie (dont 6 en propédeutique)
    • 29 étudiants en théologie;
    • 12 Belges en philo,
    • 11 Belges en théologie.

  • Une actualité religieuse surabondante

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    En consultant les liens proposés par ZENIT.org, on se rend compte qu'il y a moyen de se noyer dans le flot abondant de la communication. Libre à chacun de cliquer sur le lien correspondant à ses pôles d'intérêt...

    DERNIERES NOUVELLES

    Suite des réactions à une vidéo sur la démographie comparée
    La liberté des interventions au synode

    Les chrétiens de Chine, à l'image des premiers chrétiens
    Lettre d'un évêque absent

    Le synode au quotidien, 10e jour: lettre de Chine
    Mardi 16 octobre, solidarité avec Haïti

    L'Eglise du Japon, « artère de la société »
    Insuffler du courage aux croyants sincères, par Mgr Miyahara

    Pakistan : Mgr Shaw évoque le sort d'Asia Bibi
    L'Eglise catholique, « un phare de la foi » pour la société

    République démocratique du Congo : une Eglise qui ne recule pas
    Par Mgr Nicolas Djomo Lola, évêque de Tshumbe

    Thaïlande : la voie privilégiée du « dialogue interreligieux »
    Par l'archevêque de Bangkok, Mgr Francis Xavier Kriengsak

    Vatican II, une mine de pierres précieuses pour l'Eglise aujourd'hui
    Par le card. Arinze

    Forum mondial d'Istanbul : la religion, élément vital du débat politique
    Intervention du Saint-Siège

    « Le rosaire pour l'évangélisation » pendant l'Année de la foi
    Campagne de prière en ligne pour l'Evangélisation du monde

    « Le christianisme est vrai, il a un avenir »: interview de Benoît XVI
    Un film du Centre de télévision du Vatican présenté au synode

    Les migrations? Providentielles! Explications du card. Veglio
    Proposer le Christ comme « clef de lecture » de la vie

    Inde: le quartier où l'on prie et agit "ensemble"
    Par Mgr Do Rosario Ferrao

    Le besoin et l'urgence de l'évangélisation "ad gentes"
    Réflexions du P. Lehane Barrett sur le Message de Benoît XVI

    « La théologie n'existe qu'en raison de la foi »
    Message de la Commission théologique internationale

    La conversion commence par les pasteurs de l'Eglise
    Les autres pistes de Mgr Rey

    Soutenir les Eglises catholiques orientales, jusqu'en Inde
    La foi est transmise par les Eglises particulières, par le card. Alencherry

    France : « La mondialisation, signe des temps majeur pour l'Église »
    Chaire d'Andrea Riccardi aux Bernardins

    DOCUMENTS

    Journée mondiale de l'alimentation : Lettre de Benoît XVI à M. da Silva
    Les coopératives, instruments efficaces pour la production agricole [16-10-2012]

    Paroles de Benoît XVI à l'angelus, 14 octobre 2012
    « Entrer dans la logique du don » [14-10-2012]

    Discours de Benoît XVI sur l'aggiornamento du Concile, 12 octobre 2012
    L'« aggiornamento » n'est pas « rupture avec la tradition » [13-10-2012]

    Année de la foi : message du card. Piacenza aux prêtres
    Une suggestion de la congrégation romaine, chaque mois [13-10-2012]

    « Nous sommes en marche vers l'unité », affirme Benoît XVI
    Déjeuner "oecuménique" et synodal, 12 octobre 2012 [13-10-2012]

    [ Autres documents ]

  • Le Saint-Siège ne cautionne pas n'importe quel ordre chevaleresque

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    Le Saint-Siège reconnaît l'Ordre souverain militaire de Malte et l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, à côté de ses propres "ordres".

    Les Ordres de chevalerie dépendant du Saint-Siège sont au nombre de cinq: l'Ordre suprême du Christ, l'Ordre de l'éperon d'or, l'Ordre de Pie IX, l'Ordre de Saint-Grégoire-Le-Grand et l'Ordre de Saint-Silvestre.

    Aucune autre reconnaissance du Saint-Siège en dehors de ces 5 ordres: c'est ce que rappelle la Secrétairerie d'Etat, ce mardi 16 octobre 2012, en réponse à de fréquentes interrogations sur des soi-disant Ordres de chevalerie en dehors de ceux-ci.  

    Le Saint-Siège précise qu’aucune modification n’est à l’ordre du jour : aucun autre ordre ne jouit de sa reconnaissance, et il ne répond donc pas de leur légitimité historique ou juridique, ni de leur finalité, ni de leur structure.

    Le Saint-Siège confirme qu’il n’attribue aucune valeur aux diplômes ou aux insignes délivrés par des associations qu'il ne reconnaît pas. Il considère comme « inapproprié » l'usage d'églises ou de chapelles pour leurs « cérémonies d'investiture ».

    (source : zenit.org)

  • Quand l'image des journalistes se dégrade

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    Polémia publie le texte intégral de l’intervention de Michel Geoffroy, à la cinquième Journée d’étude de la réinformation, organisée par la Fondation Polémia.

    Dans l'inconscient collectif, l'image du journaliste a longtemps été positive :

    • le journalisme est associé à la démocratie, via les luttes politiques autour de la liberté de la presse, et serait un contre-pouvoir, facteur de transparence de la vie publique ;
    • le journaliste serait un redresseur de torts qui lutterait pour établir la vérité contre les puissants. C’est le mythe de Tintin, reporter au « Petit XXe ». Beaucoup de héros dans les revues ou les romans qui s’adressaient à la jeunesse, au début du XXe siècle, exerçaient d’ailleurs la profession de reporter ou de journaliste (de Rouletabille à Bob Morane), ce qui est significatif ;
    • le journaliste risquerait encore sa vie pour nous apporter de l’information et des images (en particulier dans les zones de guerre) et pour garantir la liberté d’information ;
    • une entreprise de presse ne serait pas une entreprise comme une autre, car elle obéirait à une déontologie particulière : l’indépendance des rédactions par rapport aux propriétaires et aux actionnaires.

    Il y a d’ailleurs des points communs entre l’image mythique du journaliste redresseur de torts et celle du « petit juge », tous deux prétendument affrontés aux puissants.

    Il y a certes encore une petite part de vérité dans la vision positive du journalisme. Et il y a sans doute encore aujourd’hui des journalistes dignes de ce nom, qui respectent leur déontologie professionnelle.

    Mais le Système médiatique pris dans son ensemble ne correspond plus, par contre, à ces principes ni à ces fonctions. Il continue de capitaliser l’image positive du journalisme, mais c’est une usurpation d’identité en réalité, car la pratique du Système est bien différente.

    L’image positive du journalisme ne correspond donc plus à la réalité française (ni à la belge ndbelgicatho) au début du XXIe siècle. Cette image est donc en train de changer et de se dégrader.

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  • L'Aide à l'Eglise en Détresse propose un Observatoire de la Liberté Religieuse

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    L’Observatoire de l’AED a été établi avec la contribution d’un groupe de chercheurs, spécialistes et journalistes qui ont rassemblé et rendues disponibles les informations provenant de sources internationales (rapports d’ONG, statistiques, presse), des rapports d’informations des différentes communautés religieuses et des témoignages de témoins. Son but est de fournir un tableau général et détaillé de la liberté religieuse dans le monde, avec la plus grande objectivité possible.

    Les fiches par pays rapportent la situation et les événements les plus récents, articulés selon le schéma suivant :

    • une description sommaire de la situation juridique et institutionnelle du point de vue du droit à la liberté de religion ;

    • le signalement de toute amélioration ou détérioration de la situation pendant la période considérée ;

    • le signalement des cas d’intolérance ou ou de persécution de la part des autorités ou d’un groupe religieux contre un autre.

    Cet Observatoire est un analyse et une photographie de l’état de la liberté religieuse dans le monde. Il est aussi une synthèse d’informations, faits, situations et témoignages personnels exceptionnels.

    A consulter ici : http://www.aed-france.org/observatoire

    (Via Le Salon Beige)

  • Un évêque chinois en détention depuis quinze ans

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    "Eglises d'Asie" (MEP) attire l'attention sur un évêque de 80 ans qui croupit dans les geôles de la Chine communiste depuis de nombreuses années :

    Quinzième année de détention pour l’évêque « clandestin » du diocèse de Baoding

    Agé de 80 ans, Mgr James Su Zhimin, évêque « clandestin » du diocèse de Baoding, un des bastions de l’Eglise catholique en Chine, vient de « fêter » ses quinze ans de détention. Arrêté le 8 octobre 1997, l’évêque catholique n’a jamais pu depuis donner signe de vie, ni communiquer aucune nouvelle à ses proches. Aperçu à une seule reprise en 2003 lors d'une hospitalisation dans un hôpital de Baoding, il est maintenu au secret par les autorités chinoises, qui répondent systématiquement aux requêtes à son sujet par la même et unique réponse : « Nous ne savons pas. »

    Né en 1932, Su Zhimin est encore séminariste lorsqu’en 1956, il s’oppose aux côtés de ses pairs à la volonté du gouvernement communiste d’établir une Eglise catholique nationale, indépendante de Rome. Arrêté immédiatement, il passe les années suivantes en détention quasi permanente jusqu’en 1979. Remis en liberté, il se met alors au service des communautés « clandestines » de Baoding, période pendant laquelle il sera arrêté à de nombreuses reprises.

    Le 13 avril 1992, le corps de Mgr Pierre-Joseph Fan Xueyan, évêque « clandestin » de Baoding alors en détention, est remis à sa famille dans un sac mortuaire en plastique. L’une de ses jambes est brisée et son visage porte des traces évidentes de coups. Le P. Su est choisi pour lui succéder et il est ordonné à l’épiscopat en 1993 lors d’une cérémonie « clandestine » par Mgr Peter Liu Guandong, alors évêque de Yixian (Hebei).En avril 1996, alors qu’il est de nouveau placé en résidence surveillée, il s’échappe du lieu où il a été consigné avant d’être arrêté pour la toute dernière fois, le 8 octobre 1997. Au cours de ces six mois de « liberté », il écrit au Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire pour lui demander « d’enquêter soigneusement sur les graves actes illégaux commis à l’encontre des droits des citoyens » et « de prendre les mesures nécessaires afin de restaurer l’ordre et le contrôle de la protection des droits civiques comme des intérêts de l’ensemble des croyants ».Au total, Mgr Su aura passé 40 ans de sa vie – soit la moitié de son existence – en captivité. Son cas n’est pas isolé en Chine : âgé de 90 ans, Mgr Côme Shi Enxiang, évêque « clandestin » de Yixian, a passé 51 années en détention. Mais depuis sa dernière arrestation le 13 avril 2001, on est sans nouvelle de lui.