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  • Suivre les premiers moments du nouveau pontificat sur KTO

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    Programmation spéciale sur KTO (accès facilité : http://playtv.fr/television/kto/)

    Après avoir suivi l'élection du nouveau Pape, sa première journée de Pontificat et les premières cérémonies qui marquent les premiers pas du Pape François, KTOcontinue sa programmation spéciale sur ces événements, en direct de Rome.

    Dimanche 17 mars, en direct :

    A 10h00, messe célébrée par le Pape à l'église Sainte-Anne du Vatican

    A 12h00, l'Angélus depuis la Place Saint-Pierre

    La Journée du 19 mars

    8h30 : Saint François d'Assise, le Petit Pauvre (documentaire). Le Pape François a en effet choisi ce nom en référence à saint François d'Assise.

    9h00 : Messe d'installation du Pape François.

    18H30 : Messe d'action de Grâce à Notre-Dame de Paris, pour l'inauguration du Pontificat du Pape François (messe présidée par Mgr Eric de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire de Paris).

    Toute la journée, des flashs permettront de suivre au plus près le déroulement de la journée : 9h2512h25 (rediffusion 13h10), 15h25 (rediffusion 17h00),17h35 (rediffusion 18H25) et 20h35 (rediffusion 22h10).

    Vous retrouverez toutes les vidéos KTO des premières heures de ce nouveau pontificat en allant sur cette page.

  • François, signe de contradiction

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    Trois jours après son élection, le nouveau pape apparaît comme un signe de contradiction.

    Le recours à la typologie des groupes auxquels le Christ s’est trouvé confronté peut aider à comprendre la situation :

    - les zélotes, partisans de la lutte ouverte contre l’occupation romaine, accablaient le Christ parce qu’il ne prêchait pas la lutte révolutionnaire et avait une attitude compromettante à l’égard des occupants (n’a-t-il pas recommandé de payer l’impôt à César et n’a-t-il pas accédé aux demandes du centurion romain ?). Les zélotes d’aujourd’hui, Golias en tête, reprochent de la même façon à Bergoglio de ne pas avoir brandi l’étendard de la révolte contre les généraux argentins et même d'avoir collaboré avec eux.

    - les pharisiens, tenants de la stricte observance des rites et des  prescriptions rabbiniques, reprochaient au Christ la liberté qu’il prenait à leur égard, notamment en transgressant les règles du sabbat et en osant affirmer le primat de l’esprit sur la lettre. Les pharisiens d’aujourd’hui dénoncent la liberté que le pape ose manifester à l’égard d’usages obsolètes et d’une symbolique désuète dont le sens échappe désormais à la plupart des croyants.

    - les sadducéens, esprits forts qui ne croient ni à la résurrection des morts, ni à la vie éternelle et pas davantage à l’existence d’esprits célestes, refusaient l’enseignement de Jésus qui annonce clairement notre destinée d’éternité. A présent, face au pape qui affirme la nécessité de confesser notre foi dans le Christ mort et ressuscité, et qui ne craint pas de signaler le rôle du diable qui nous égare dans la mondanité, on voit se lever ceux qui, imprégnés par le rationalisme et le matérialisme ambiant, récusent un tel langage.

    - On pourrait évoquer également ceux qui se claquemurent dans leurs abris sûrs où ils sont censés mener une existence axée vers la recherche de la perfection, et qui s’abstiendront bien de prendre parti. Des esséniens, en quelque sorte.

    A la lumière de ces rapprochements, peut-être pourra-t-on mieux appréhender ce qui est en train de se jouer, au moment même où la liturgie évoque les complots ourdis pour faire taire le Christ auquel la foule versatile réserve un accueil royal le jour des Rameaux pour mieux crier « à mort » quelques jours plus tard.

    Le sanhédrin des pharisiens d’aujourd’hui se réunit d’ores et déjà pour définir sa ligne d’attaque contre le nouveau successeur de Pierre. Quelles sont les accusations mises en avant pour décréter que cet homme mérite d’être livré à l’opprobre ?

    Les voici, tels que formulées sur un forum extrêmement fréquenté par les intégristes de tout poil :

    - le cardinal Bergoglio a participé activement au rituel de la fête juive de Hanouka dans une synagogue ;

    - le cardinal Bergoglio a participé à un rassemblement évangélique, est monté sur la tribune pour s'agenouiller devant les 6.000 personnes présentes et demander la bénédiction des pasteurs qui lui ont imposé les mains ;

    - le cardinal Bergoglio aurait dit à l'archevêque anglican de Buenos Aires que l'ordinariat pour les anglicans n'était "pas du tout nécessaire" et que l'Eglise "a besoin des anglicans en tant qu'anglicans ;

    - le cardinal Bergoglio se serait félicité du "métissage culturel et spirituel" croissant de l'Argentine ;

    - le pape François n’aurait pas fait la génuflexion devant les espèces consacrées.

    Qu’auraient dit ces gens en voyant le Christ fréquenter les synagogues et faire pèlerinage au Temple de Jérusalem ? Le fait d’invoquer la prière et la bénédiction d’autres baptisés, même non catholiques, est-il criminel ? Qu’auraient dit ces gens en voyant le Christ fréquenter les Samaritains, hérétiques qu’abominait la secte des pharisiens ? Et ainsi de suite.

    On peut craindre que certains, qui ont pourtant manifesté beaucoup d’enthousiasme dans les premiers moments qui ont suivi l’élection, soient aujourd’hui tentés de nuancer leurs positions au point de n’accorder au pape qu’un soutien très mitigé voire.... Comme ici, par exemple, lorsque le brillant abbé de Tanoüarn, opère déjà une courbe rentrante, en écrivant :

    "Le pape François, wojtylien "de gauche" quand Ratzinger était "wojtylien de droite", fera sans doute mille gestes à haute charge symbolique pour tenter d'enrayer le processus de marginalisation du catholicisme, que son prédécesseur réputait inéluctable. Faut-il en blâmer le Nouveau Pontife ? Sans doute l'Eglise, providentiellement, se doit-elle de montrer qu'elle a tout tenté. Mais, d'un autre côté,  la "théologie" bloyenne à laquelle le pape s'est référé semble tellement dure que le risque serait d'en arriver à la juxtaposition de plusieurs discours, comme certain cardinal le lui reprocha en 2005 - un discours dur en interne, pour galvaniser les troupes, un discours soft en externe, pour se concilier des troupes ; un discours dur en interne pour reconstituer des communautés ferventes et un discours soft en externe (célébration de Hanouka comme il l'a fait à Buenos Aires) pour donner à l'Institution ecclésiale une marge de manœuvre dans le Monde difficile, souvent hostile, qu'elle affronte tous les jours. Le tout constituant une stratégie frôlant le non-sens. Une sorte d'hyper-wojtylisme de virtuose."

    Quel charabia ! Il est décidément très difficile, même pour des esprits brillants, de se départir d’un intégrisme foncier.

  • Massimo Introvigne démonte les accusations bidons portées contre le pape

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    Sur la Nuova Bussola Quotidiana, Massimo Introvigne s'applique à démonter les accusations émises contre le pape et selon lesquelles il aurait non seulement fait preuve d'indulgence à l'égard de la dictature mai aussi dénoncé deux jésuites aux autorités. Nous remercions l'amie qui a bien voulu traduire et condenser ce très long article mais cela en valait la peine alors que cette fange est encore largement répandue sur différents sites malgré les démentis les plus fermes :

    Massimo Introvigne souligne qu’il n’aura fallu que quelques heures pour que la « machine à merde », expression italienne correspondant à notre « traîner dans la boue », s’attaque au Pape François. Une machine à traîner dans la boue avec deux sons de cloches. Tandis que la maladroite tentative du célèbre journaliste italien Travaglio (« Il Fatto ») de le classer parmi les progressistes était encore en cours - juste avant que l’on ne découvre son apologie du célibat sacerdotal et sa dénonciation des lois sur le mariage homosexuel  - un démenti était lancé : il ne s’agissait pas d’un progressiste, mais d’un fasciste qui n’avait pas condamné la dictature militaire argentine. Bien pire : on l’accusait déjà d’avoir collaboré avec celle-ci, et même d’avoir personnellement livré des Jésuites à la torture, et potentiellement tant d’autres choses encore. Et la « Repubblica » de menacer le pape, si par malheur il se révélait « gênant », de devoir un jour faire la lumière sur ses rapports avec la dictature militaire argentine et sur des faits jamais clarifiés et où il pourrait être scandaleusement compromis !

    En somme, des menaces, un chantage absurde… et surtout de la calomnie. Car, comme le soutient Introvigne : « et pourtant, il n’y a rien à clarifier : tout a déjà été fouillé, mis au jour par des ouvrages et contre-ouvrages en Argentine, et il n’existe pas un document, le plus insignifiant soit-il, qui n’ait été publié. L’affaire est classée. »

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  • Mgr Guido Marini sur le départ ?

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    1069917-jpg_989499.jpgSelon « Riposte Catholique », « certains détails, déjà assez nombreux, montrent que le nouveau Souverain Pontife n’a pas la “sensibilité” liturgique de son prédécesseur. Le visage qu’offrait Mgr Guido Marini, maître des célébrations liturgiques pontificales depuis le 1er octobre 2007, aux côtés du pape François lors de sa première apparition en simple soutane blanche et avec sa non moins simple croix pectorale d’archevêque de Buenos Aires, à la loggia des bénédictions au soir de son élection, ce visage semblait traduire une certaine et peut-être toute récente contrariété…

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  • Le pape : un prêtre heureux de l'être

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    "Je suis Jorge Mario Bergoglio, prêtre. J’aime être prêtre"

    Confidences et anecdotes pour connaître le pape François. sur aleteia.org

    Son premier travail, sa vocation, ses joies, ses peines, le drame de l’avortement, l’éducation sexuelle, le divorce… et bien entendu la Nouvelle évangélisation, racontés par le cardinal Jose Mario Bergoglio en 2010, où le futur pape François parle aussi des passions qui ont jalonné sa vie : Tango, foot, cuisine…

    Quelques extraits du livre d’entretiens « El Jesuita conversaciones con el cardenal Bergoglio,s.j », de Sergio Rubín et Francesca Ambrogetti, sur la vie, l’expérience et les convictions  du pape François : à lire sur aleteia.org

  • Vive Sa Sainteté le pape François !

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    Une intervention enthousiaste sur le "Forum Catholique" :

    "Vive Sa Sainteté le pape François ! par Sursum corda (2013-03-16 19:36:45)

    Vous attendez d’un pape argentin qu’il (ré)agisse comme un européen ?! 

    Mais la liturgie tradi, c’est le cadet de ses soucis ! Je pense même que, pour lui, c’est presque un caprice d’enfant gâté ! 
    Est-ce que vous vous rendez compte que, partout dans le monde, les chrétiens sont persécutés pour leur Foi ? Que, pendant que nous sommes là à nous lamenter sur ce que certains appellent le « misérabilisme soixante-huitard » affiché par le Saint Père, partout dans le monde des milliers de chrétiens risquent leur peau quand ils vont à la Messe, des milliers ont fui leur pays en laissant tout derrière eux, des familles entières ont été décimées, des fillettes enlevées à leurs parents pour être mariées de force à des musulmans, des femmes et des jeunes filles violées et torturées, des hommes et des jeunes gens massacrés ? 

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  • Liège, Vendredi Saint : Chemin de Croix dans les rues de la ville

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    Chemin de croix

    Dans les rues de Liège

     

    Vendredi 29 mars (Vendredi saint) à18h

    Présidé par Mgr Aloys Jousten, évêque de Liège

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    RDV : église Saint-Pholien (pl. Saint-Pholien 4020 Liège) dès 17h30

    Arrivée à 19h15, cathédrale de Liège.

    Participation libre

    Suivi de : Office du vendredi saint à la cathédrale à 19h30

    + temps libre pour les confessions jusque 21h15


    Editeur responsable : Pastorale urbaine, Doyen Eric de Beukelaer, e.debeukelaer@catho.be,

  • François et Benoît déjeuneront ensemble le 23 mars

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    C’est, selon le « Monde » d’aujourd’hui,  ce que le pape François a annoncé à la presse réunie dans la salle Paul VI. Stéphanie Le Bars rapporte (extraits) que le pape a notamment déclaré aux journalistes   qu’il pouvait être plus difficile pour eux de comprendre et d'expliquer la dimension de la foi que de traiter des sujets économiques ou politiques. "L’Eglise répond à une logique qui n’entre pas dans la catégorie des choses « mondaines » ». Dans un entretien, donné en 2012 à la Stampa et alors que le Vatican était secoué par le scandale des Vatileaks, il jugeait cette profession sujette à « la coprophilie [le fait d’aimer les matières fécales], un péché qui touche ceux qui mettent l‘accent sur les choses négatives ». Enfin, levant les yeux de son texte et prenant un ton insistant le nouveau pape a affirmé : « l’Eglise n’a pas une nature politique mais spirituelle, dans laquelle le Christ est au centre, et non le pape ».

    Une séquence "émotion" a clos cette audience d'une quanrantaine de minutes. Les membres des médias du Vatican, des religieux et des laïcs triés sur le volet, et quelques journalistes de la presse italienne et internationale sont venus saluer le nouvel élu. Et l’on a alors découvert un pape qui embrasse et se fait embrasser. Un pape qui serre les gens dans ses bras, sans craindre les effusions, les bises sur la joue et les éclats de rire. Puis, évoquant les "non croyants et les croyants des autres religions", le pape a assuré qu'il bénissait "tout le monde" mais l'a fait en silence.

    Cette matinée a, de nouveau, illustré le changement radical de style avec le pontificat précédent. Une rupture de forme, mais sans doute pas de fond. Le pape François ira déjeuner avec le pape émérite à Castel Gandolfo, samedi 23 mars. Le Vatican a annoncé, samedi midi, que le pape souhaitait se donner "un certain temps de réflexion, de prière et de dialogue" avant de nommer de nouveaux collaborateurs à la curie ou de confirmer les personnes en place. Le pape est attendu, entre autres chantiers, sur une réforme profonde de la curie conclut la journaliste.

    Tout l’article ici : Le pape qui embrasse, veut une « Eglise pauvre » et non « politique »

  • Bergoglio, Zanotti-Sorkine, même combat ?

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    Lors de la dédicace de son livre à La Procure à Paris (29.12.2012), le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine cite en exemple le Cardinal Bergoglio sur la question du sacrement du Baptême.

  • Nos chemins vont-il se séparer ?

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    Sur divers blogues et sites, nous avons été unis dans la défense du pape et de l'Eglise durant le pontificat de Benoît XVI, mais nous risquons bien de ne plus emprunter les mêmes chemins après l'élection du nouveau pape. On voit en effet fleurir ici et là certains propos extrêmement critiques à l'égard de François. Ainsi, Monsieur Daoudal y va très carrément : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/03/16/trois-ou-quatre-petites-choses-sur-jorge-bergoglio.html D'autres, avec plus de nuances, manifestent une certaine nostalgie à l'égard du pontife à présent émérite, et développent une dialectique périlleuse soulignant le contraste sinon les contradictions qui existeraient entre lui et son successeur.

    Les visiteurs de belgicatho auront pu constater que la venue de François y est accueillie avec ferveur et optimisme. L'attachement aux détails du protocole ou à des accessoires de la garde-robe pontificale serait-il primordial ? Si le pape, à la suite de saint François, décide d'épouser "Dame Pauvreté", je ne peux y voir qu'une réponse claire aux exigences évangéliques et aussi une nécessité de l'heure présente où seul un témoignage crédible de la radicalité évangélique est susceptible d'être reçu. Bien sûr, ça risque de nous secouer et de ne pas fonctionner selon un ordonnancement considéré comme immuable, mais cela promet d'être passionnant. Parions, comme les cardinaux, sur Jorge Mario Bergoglio.

    Voir également : francois-signe-de-contradiction

  • Une Eglise pauvre pour les pauvres

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    UNE EGLISE PAUVRE POUR LES PAUVRES

    Cité du Vatican, 16 mars 2013 (VIS). Ce matin Salle Paul VI, le Saint-Père s'est adressé aux milliers de journalistes et opérateurs des media venus à Rome, a-t-il dit, pour couvrir l'actualité du Saint-Siège, "depuis la surprenante annonce de mon vénéré prédécesseur Benoît XVI. Et je tiens à saluer chacun de vous. La place des media s'est considérablement accrue ces derniers temps au point de devenir indispensable pour rapporter les événements de l'histoire contemporaine. Merci de la qualité de votre service durant ces jours où les yeux du monde catholique, et pas seulement catholique, étaient rivés sur la Ville Eternelle, et tout spécialement sur ce petit territoire dont le barycentre est la tombe de Pierre. Combien vous avez travaillé! Vous avez dû parler du Saint-Siège, de l'Eglise, de ses rites et traditions, de sa foi, du rôle du Pape et de son ministère. Je remercie en particulier ceux qui ont su observer et présenter ces événements dans la perspective la plus juste. Les événements historiques demandent une lecture approfondie, qui touchent parois à la dimension de la foi. Mais les événements strictement ecclésiaux sont plus complexes que les politiques ou économiques, car ils répondent pas à une logique mondaine. C'est pourquoi il est difficile de les exposer à un vaste public. Si l'Eglise est une institution humaine et historique, avec tout ce que cela comporte, elle est avant tout une réalité spirituelle, le peuple de Dieu, ce saint peuple qui marche à la rencontre de Jésus-Christ. C'est seulement dans cette perspective que l'on peut comprendre l'action de l'Eglise".

    "Le Christ est le pasteur de l'Eglise, et sa présence se manifeste au travers de la liberté des hommes dont un est choisi pour être son vicaire en tant que successeur de l'apôtre Pierre. Mais le coeur de l'Eglise c'est lui, le Christ. Sans lui l'Eglise n'existerait pas, n'aurait pas de raison d'être. Comme l'a souvent dit Benoît XVI, le Christ est présent et il guide l'Eglise. Dans tout ce qui s'est produit c'est l'Esprit qui a agi, qui a inspiré la décision que Benoît XVI a prise pour le bien de l'Eglise. Et c'est lui qui a orienté dans la prière le choix des cardinaux. Il faut tenir compte de cette perspective, de cette herméneutique, pour percer le sens des récents événements... C'est pourquoi je vous invite à approfondir votre analyse...des motivations spirituelles les plus authentiques la guidant pour comprendre l'Eglise. L'Eglise porte une grande attention à la presse et aux media car ils savent saisir et exprimer les attentes et les exigences du monde, et offrir des éléments de lecture des faits. Votre mission a besoin de sensibilité et d'expérience comme tant d'autres professions, et d'une attention toute particulière pour la vérité, la bonté et la beauté. C'est là que nous sommes proches car l'Eglise existe pour communiquer la vérité, la bonté et la beauté en la personne du Christ. De fait nous ne devons pas communiquer nous mêmes mais ces trois valeurs divines".

    "Nombreux sont ceux qui, ignorant pourquoi je me suis appelé François, ont pensé à François-Xavier, à François de Sales et à François d'Assise. Voici les faits: dans la Sixtine j'avais à côté de moi le Cardinal Caludio Hummes, l'ancien Archevêque de Sao Paulo et ancien Préfet de la Congrégation pour le clergé, un grand ami, vraiment un grand ami! Lorsque les choses sont devenues dangereuses pour moi, il m'a rassuré et encouragé. Et lorsqu'on est arrivé aux deux tiers des votes, et que les cardinaux ont applaudi le Pape élu, cet ami m'a dit en m'embrassant: N'oublie jamais les pauvres! Ceci s'est imprimé dans mon esprit et j'ai immédiatement pensé au Poverello. J'ai pensé aux guerres, alors que le scrutin reprenait jusqu'à un vote unanime, j'ai pensé à François, l'homme de la paix, l'homme qui aimait et protégeait la nature. Alors que l'humanité a un rapport tellement médiocre avec la création! Il est l'homme diffusant l'esprit de la paix, l'homme pauvre. Combien je désire une Eglise pauvre pour les pauvres!". Un cardinal m'a dit: "Tu devrais t'appeler Adrien parce que Adrien VI fut un réformateur. Et nous avons besoin de réformer" l'Eglise. "Un autre de choisir celui de Clément. Mais pourquoi? Parce qu'en devenant Clément XV tu vengerais l'affront de Clément XIV qui avait supprimé la Compagnie de Jésus". Et "j'ai choisi François, le nom de mon coeur".

    Pour finir le Saint-Père a de nouveau chaleureusement remercié les représentants des media: "Je pense à tout le travail que vous avez accompli, je pense à votre profession et vous souhaite d'oeuvrer avec sérénité et prospérité, de connaître de mieux en mieux l'Evangile du Christ et la réalité de l'Eglise. Je le confie à la protection de la Vierge, Etoile de l'évangélisation, et forme des voeux de bonheur à vos familles. De tout coeur je vous bénis". Mais avant cette bénédiction, le Pape a du saluer un certain nombre de représentants de la profession. Reprenant son allocution, il a dit: "Je vous ai dit que je vous aurais donné de tout coeur ma bénédiction. Mais nombre d'entre vous ne sont pas catholiques, ou ne sont pas croyants. Alors, en silence j'offre cette bénédiction à chacun de vous, dans le respect de sa conscience, car je sais que vous êtes tous fils de Dieu. Dieu vous bénisse!".