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Evangile du jour : Jean 7, 40-53
Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C'est vraiment lui, le grand Prophète ! » D'autres disaient : « C'est lui le Messie ! » Mais d'autres encore demandaient : « Est-ce que le Messie peut venir de Galilée ? L'Écriture dit pourtant qu'il doit venir de la descendance de David et de Bethléem, le village où habitait David ! » C'est ainsi que la foule se divisa à son sujet. Quelques-uns d'entre eux voulaient l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Voyant revenir les gardes qu'ils avaient envoyés arrêter Jésus, les chefs des prêtres et les pharisiens leur demandèrent : « Pourquoi ne l'avez-vous pas ramené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n'a parlé comme cet homme ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! » Parmi les pharisiens, il y avait Nicodème, qui était allé précédemment trouver Jésus ; il leur dit : « Est-ce que notre Loi permet de condamner un homme sans l'entendre d'abord pour savoir ce qu'il a fait ? » Ils lui répondirent : « Alors, toi aussi, tu es de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils rentrèrent chacun chez soi.
Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homélies.fr) (Archive 2009) (Que le Père Verlinde me pardonne de relayer ainsi, jour après jour, ses homélies, mais je suis un fan inconditionnel!)
La tonalité de la liturgie devient chaque jour plus grave : du complot contre le prophète Jérémie, jusqu’à l’arrestation avortée de Jésus en passant par la supplication du psalmiste, toutes les lectures nous préparent au drame désormais tout proche de la Passion. Pourtant ces nuages sombres qui s’accumulent, ne parviennent pas à occulter la lumière qui accompagne le Juste et l’éclaire sur les événements : « Seigneur tu m’as averti, tu m’as fait voir leurs manœuvres ». Si Dieu prévient son ami de ce qui l’attend, n’est-ce pas la preuve qu’il demeure à ses côtés même au plus fort de la tourmente ? Jérémie ne se fait pas d’illusion sur son sort, mais puisque sa vie est entre les mains de son Dieu, il s’abandonne totalement à lui : « C’est à toi que je confie ma cause ».
Pour « La Libre », Christian Laporte a interrogé Jean-Pierre Delville, professeur d’histoire du christianisme à la faculté de théologie de l’Université Catholique de Louvain. L’abbé Delville est proche de la Communauté Sant’Egidio et son nom a été cité (parmi d’autres possibles) pour succéder à l’évêque démissionnaire de Liège, Mgr Aloys Jousten (dont la succession est ouverte depuis novembre 2012 : Rome ayant l’habitude de se hâter lentement, l’ « habemus episcopum » n’est attendu, dit-on, que pour l’été prochain). Extraits de l’interview :
« L’on pourrait considérer au vu de ses premières prises de position que le nouveau Pape sera le souverain pontife de la rupture avec le passé, à l’image de certains de ses prédécesseurs. Le Pr Jean-Pierre Delville, spécialiste de l’Histoire de l’Eglise catholique ne partage cependant pas cette vision:
"Je n’emploierais pas ce terme de rupture, explique l’historien de l’UCL. L’idée de la rupture renvoie trop aux débats qu’il y a eu à propos de Vatican II ».(…) Comme tous les catholiques du monde, Jean-Pierre Delville a évidemment été surpris par l’issue du conclave : "Beaucoup avaient considéré qu’il n’était plus suffisamment jeune pour occuper la fonction et voilà que l’on s’est inscrit totalement dans la continuité du conclave d’avril 2005." (…)
Le pape François a reçu en audience les cardinaux présents à Rome, ce vendredi matin, à 11 h en la salle Clémentine du palais apostolique. (Zenit.org)
Après le discours d’hommage que le cardinal doyen Angelo Sodano lui a adressé au nom du Collège cardinalice, le pape a prononcé un discours émaillé d'improvisations, d'abondance du coeur. Il a ensuite échangé quelques mots avec chaque cardinal, debout, pendant une bonne heure.
Discours du Pape François
Chers frères cardinaux,
Cette période, dédiée au conclave, a été chargée de signification non seulement pour le Collège cardinalice mais aussi pour tous les fidèles. En ces jours, nous avons senti de manière presque sensible l’affection et la solidarité de l’Église universelle, ainsi que l’attention de nombreuses personnes qui, bien qu’elles ne partagent pas notre foi, regardent l’Église avec respect et admiration. De tous les coins de la terre, s’est élevée la prière fervente et unanime du peuple chrétien pour le nouveau pape et ma première rencontre avec la foule massée sur la place Saint-Pierre a été riche en émotions. Avec cette image suggestive du peuple priant et joyeux encore gravée dans mon esprit, je désire manifester ma sincère reconnaissance aux évêques, aux prêtres aux personnes consacrées, aux jeunes, aux familles, aux personnes âgées pour leur proximité spirituelle, si touchante et fervente.
C'est ce que nous lisons ici :
En plein débat sur la politique de limitations des naissances, les autorités chinoises dressent le bilan de décennies de contrôle. Selon des chiffres publiés par le ministère de la santé, près de 330 millions d'avortements ont été pratiqués enChineentre 1971 et 2010. Le nombre d'avortements a culminé entre 1982 et 1992 à plus de 10 millions par an, avec des pics à plus de 14 millions en 1983 et 1991, précise le ministère de la santé.
La limitation des naissances pour tous et la politique de l'enfant unique pour les citadins depuis le début des années 1980 ont permis selon Pékin d'éviter quelque 400 millions de naissances supplémentaires dans le pays le plus peuplé du monde, qui comptait 1,354 milliard d'habitants à la fin de l'année dernière. Cette politique a eu pour corollaire un nombre très élevé d'avortements forcés, qui sont en principe bannis aujourd'hui. Cette pratique se poursuit toutefois encore dans certaines régions.
Nouvelle confirmation de ce désastre évoqué par Eric-Emmanuel Schmitt :
"Dans la voiture qui m'amenait au Grand Hôtel de Yunhai, mon chauffeur brancha la radio. Pendant le bulletin, un officiel se félicita justement, que grâce à cette loi de l'enfant unique, 400 millions de Chinois n'étaient pas nés. La remarque m'abasourdit : comment pouvait-on se réjouir de 400 millions de fantômes? Autrement dit, 400 millions d'absents... Pourquoi investir sur le néant plutôt que sur l'être? Parmi ces foules de Chinois non venus au monde se trouvaient sans doute des gens intelligents, des gens superbes, des gens désirés, des gens courageux, et puis le nouveau Mozart, le prochain Einstein, le futur Pasteur, ceux dont le génie aurait changé l'humanité entière... Non ici, à part Madame Ming (l'héroïne du roman), cela ne choquait personne : craignant la surpopulation et son corollaire la famine, le gouvernement, les membres du Planning familial exultaient qu'il n'y ait rien... 400 millions de fois rien..."
Eric-Emmanuel SCHMITT, Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus, Paris, Albin Michel, 2012, p. 66.
"Quand nous marchons sans la croix, quand nous édifions sans la croix et quand nous confessons un Christ sans croix, nous ne sommes pas des disciples du Seigneur : nous sommes des personnes du monde, nous sommes des évêques, des prêtres, des cardinaux, des papes, mais pas des disciples du Seigneur ".Ce genre de petite pique anticléricale semble décidément assez fréquente dans son enseignement... J'ai l'impression qu'on va bien s'amuser."
Le Salon Beige donne des informations intéressantes qu'il a récoltées ur divers sites concernant la devise du nouveau pape "miserando atque eligendo" dont l'origine serait à chercher dans un commentaire de Bède le Vénérable à propos de la vocation de Matthieu.
"Jésus vit un homme assis au bureau de la douane; son nom était Matthieu. « Suis-moi », lui dit-il. Il le vit non pas tant avec les yeux du corps qu’avec le regard intérieur de sa miséricorde... Il vit le publicain, et parce qu’il le vit d’un regard qui prend pitié et qui choisit ["Miserando atque eligendo"], il lui dit : «Suis-moi», c'est-à-dire imite-moi. En lui demandant de le suivre, il invitait moins à marcher derrière lui qu’à vivre comme lui ; car celui qui déclare demeurer dans le Christ doit marcher dans la voie où lui, Jésus, a marché.... Matthieu se leva et le suivit.
C'est ici : l'origine-de-la-devise-du-pape-françois-miserando-atque-eligendo.html
Incontestablement, le cardinal Danneels est beaucoup plus joyeux qu’au lendemain de l’élection de Benoît XVI. C’est aujourd’hui dans « La Libre », sous la signature de Christian Laporte (extraits) :
(…) Jeudi matin, comme il l’avait promis, le cardinal Danneels a rencontré la presse au Collège belge pour commenter l’issue du conclave. L’occasion de manifester sa réelle admiration pour le nouveau pape qui avait déjà émergé lors de celui d’avril 2005."Il était déjà dans la course » confirme l’ancien archevêque de Malines-Bruxelles. (…). Godfried Danneels a aussi insisté sur le fait que le Pape "a la mentalité du terroir de l’Amérique latine et donc un grand souci de la justice sociale. Bref, il a un profil de bon pasteur" !
Quant au choix de son nom, le cardinal y voit une claire filiation avec le message confié à François d’Assise, "à savoir de construire une nouvelle Eglise, ce qui dans son cas devait se comprendre au propre comme au figuré. Aux congrégations générales, les difficultés de l’Eglise ont souvent été évoquées dans les discussions pour la rebâtir et pour la renouveler " (…) Et de se livrer encore à une autre confidence : "Je l’ai rencontré à la veille de son élection et lui ai demandé comment il se sentait. Il m’avait répondu que tout ce que Dieu attendait de lui était bon. Mais les défis de l’Eglise sont immenses." Pour ce qui est de "l’unité dans la diversité c’est bien parti mais ce serait bien qu’il favorise aussi une plus grande collégialité dans l’Eglise, notamment en s’entourant d’évêques qui pourraient le conseiller dans une formule de tournante".
Le cardinal a ensuite répondu à diverses questions notamment sur sa présence près du Pape sur le balcon de Saint-Pierre. Avec l’humour qu’on lui connaît il a lancé : "Ne croyez surtout pas que je vais devenir son Secrétaire d’Etat ! " Quant à l’âge du Pape, ce n’est pas un problème "car les vieux peuvent encore faire quelque chose pour l’Eglise. Regardez-moi "
Ici :"Un bon pasteur", selon Mgr Danneels
Le cardinal est manifestement satisfait de « son » conclave...
Nous avons très souvent apprécié le travail de grande ampleur accompli par une fidèle amie sur le site intitulé "Benoît-et-moi" voué à la défense et à l'illustration du pontificat de Benoît XVI.
Récemment, un article paru sur notre blog et intitulé "Conclave, les loups sont aux aguets" y a été repris in extenso mais assorti de réserves. Ainsi, dit notre amie, "je ne pense pas que le prochain pape sera soumis aux mêmes attaques que Benoît XVI". Or, il n'a pas fallu attendre bien longtemps pour voir le pape, élu mercredi soir, être aussitôt la cible d'une attaque en règle, l'accusant de collusion avec la dictature de Videla. Et ce n'est très certainement qu'un début.
Il fallait s'y attendre et nous nous y attendions; c'est le contraire qui aurait été étonnant. Le déchaînement contre l'Eglise va crescendo depuis de nombreuses années et cela ne cessera pas. Nous sommes déjà, ou nous sommes près d'y être, dans une phase apocalyptique d'affrontement entre les disciples du Christ et ses adversaires. Il ne s'agit donc pas d'un acharnement contre un pape en raison de sa personnalité particulière mais bien contre celui qui est le Vicaire du Christ, peu importe qu'il s'appelle Wojtyla, Ratzinger ou Bergoglio (et rétrospectivement Pacelli).
Nous espérons donc que le travail entrepris pour défendre le pape précédent contre les attaques incessantes de la meute sera poursuivi sous le nouveau pontificat, y compris par notre amie qui est si vaillante dans ce combat. Je suis persuadé que le pontife devenu émérite ne l'en dissuaderait pas.
Le Prix Nobel de la Paix argentin Adolfo Pérez Esquivel et l’ancienne médiatrice du pays ont démenti catégoriquement que Jorge Mario Bergoglio, élu évêque de Rome sous le nom de pape François, ait été complice de la dictature dans son pays.
Pierre Piccinin livre une analyse du conflit au Mali, très éloignée des propos convenus :
Le Mali n’est ni libéré ni pacifié. Et la contre-offensive islamiste pourrait survenir là où l’armée française ne l’y attend pas.
En outre, les « exactions » de l’armée malienne se multiplient envers les communautés arabe et touarègue, dans l’indifférence affichée des forces d’intervention françaises.
Partis de Bamako, la capitale, nous avons traversé le pays du sud au nord, à la découverte d’une opération militaire française qui, au terme de nos investigations, apparaît sous un jour très peu flatteur et particulièrement dramatique pour un peuple d’Afrique que la volatilité des médias abandonnera très rapidement à l’oubli des opinions publiques occidentales…
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