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  • Sur les écrans (15.3.2013)

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    au fil des sorties :

    Dernières critiques
    Jappeloup (libre accès)
    Les exploits sont la lumière d’un jour aux yeux du monde, mais l'accomplissement de toute une vie dans l’ombre. Et même de plusieurs vies : les parents se mettent en quatre pour donner au gamin de quoi devenir un grand.
    Avant d’être titré, il...
     
    Le Monde fantastique d'Oz
    Il s’agit d’une nouvelle adaptation de l’univers issu du roman de Frank L.Baum après Le magicien d’Oz de Victor Flemming en 1939 et The Wiz de Sidney Lumet en 1978. Mais cette fois, les évènements décrits dans le film sont...
     
    Au bout du conte
    Une réussite artistique, cohérente de fond et de forme! Beaucoup de talent et de poésie, malgré une intrigue un peu difficile à suivre. Les images sont très riches, très soignées, et les personnages savoureux. Notons en particulier la...
     
    Spring Breakers
    En sortant de ce film, un gamin de seize ans environ disait à ses camarades de séance : « C'était quoi cette daube ? C'était un film de cul ou quoi ? » Ce type m'a redonné confiance dans le genre humain !

    Hansel & Gretel : Witch Hunters
        Encore des gentilles sorcières … Mais ce détail reste ici accessoire : nos héros sont bel et bien des chasseurs de sorcières et, chose amusante, brûler des sorcières n'a pas l'air d'être un signe d'obscurantisme chez nos amis...
     
    No
    La période de la dictature de Pinochet au Chili a déjà été abordée au cinéma, notamment avec Porté disparu de Costa-Gavras ou La maison aux esprits de Bille August. Cependant, le fameux référendum d’octobre 1988 ne...
     
    20 ans d'écart
    Ha ce mythe de la « femme cougar »! Cette femme mûre, accomplie, avec un savoir-faire indiscutable, qui peut être à la fois maman, copine et partenaire sexuelle ! Assez récente, la légende urbaine est ici réchauffée par une...
     
    A la merveille
    Pour parler du nouveau Malick, il faudrait écrire en vers. Tant pis …
    L’auteur de l’hallucinant The Tree of Life, véritable prière sur la famille, signe un poème sur l’amour, sur le mariage, sur l’engagement. Moins fou, plus simple,...
     
  • Jamais homme n'a parlé comme cet homme

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    Evangile du jour : Jean 7, 40-53 

    Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C'est vraiment lui, le grand Prophète ! » D'autres disaient : « C'est lui le Messie ! » Mais d'autres encore demandaient : « Est-ce que le Messie peut venir de Galilée ? L'Écriture dit pourtant qu'il doit venir de la descendance de David et de Bethléem, le village où habitait David ! » C'est ainsi que la foule se divisa à son sujet. Quelques-uns d'entre eux voulaient l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Voyant revenir les gardes qu'ils avaient envoyés arrêter Jésus, les chefs des prêtres et les pharisiens leur demandèrent : « Pourquoi ne l'avez-vous pas ramené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n'a parlé comme cet homme ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! » Parmi les pharisiens, il y avait Nicodème, qui était allé précédemment trouver Jésus ; il leur dit : « Est-ce que notre Loi permet de condamner un homme sans l'entendre d'abord pour savoir ce qu'il a fait ? » Ils lui répondirent : « Alors, toi aussi, tu es de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils rentrèrent chacun chez soi.

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homélies.fr(Archive 2009) (Que le Père Verlinde me pardonne de relayer ainsi, jour après jour, ses homélies, mais je suis un fan inconditionnel!)

    La tonalité de la liturgie devient chaque jour plus grave : du complot contre le prophète Jérémie, jusqu’à l’arrestation avortée de Jésus en passant par la supplication du psalmiste, toutes les lectures nous préparent au drame désormais tout proche de la Passion. Pourtant ces nuages sombres qui s’accumulent, ne parviennent pas à occulter la lumière qui accompagne le Juste et l’éclaire sur les événements : « Seigneur tu m’as averti, tu m’as fait voir leurs manœuvres ». Si Dieu prévient son ami de ce qui l’attend, n’est-ce pas la preuve qu’il demeure à ses côtés même au plus fort de la tourmente ? Jérémie ne se fait pas d’illusion sur son sort, mais puisque sa vie est entre les mains de son Dieu, il s’abandonne totalement à lui : « C’est à toi que je confie ma cause ».

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  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (15/3/2013) : levenshuis, Diane, euthanasie

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    Sommaire


  • Jean-Pierre Delville : le pape Bergoglio, un choix surprenant

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    Pour « La Libre », Christian Laporte a interrogé  Jean-Pierre Delville, professeur d’histoire du christianisme à la faculté de théologie de l’Université Catholique de Louvain. L’abbé Delville est proche de la Communauté Sant’Egidio et son nom a été cité (parmi d’autres possibles) pour succéder à l’évêque démissionnaire de Liège, Mgr Aloys Jousten (dont la succession est ouverte depuis novembre 2012 : Rome ayant l’habitude de se hâter lentement,  l’ « habemus episcopum » n’est attendu, dit-on, que pour l’été prochain). Extraits de l’interview :

    « L’on pourrait considérer au vu de ses premières prises de position que le nouveau Pape sera le souverain pontife de la rupture avec le passé, à l’image de certains de ses prédécesseurs. Le Pr Jean-Pierre Delville, spécialiste de l’Histoire de l’Eglise catholique ne partage cependant pas cette vision:

    "Je n’emploierais pas ce terme de rupture, explique l’historien de l’UCL. L’idée de la rupture renvoie trop aux débats qu’il y a eu à propos de Vatican II ».(…) Comme tous les catholiques du monde, Jean-Pierre Delville a évidemment été surpris par l’issue du conclave : "Beaucoup avaient considéré qu’il n’était plus suffisamment jeune pour occuper la fonction et voilà que l’on s’est inscrit totalement dans la continuité du conclave d’avril 2005."  (…)

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  • Ne cédons pas au pessimisme

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    Le pape François a reçu en audience les cardinaux présents à Rome, ce vendredi matin, à 11 h en la salle Clémentine du palais apostolique. (Zenit.org)

    Après le discours d’hommage que le cardinal doyen Angelo Sodano lui a adressé au nom du Collège cardinalice, le pape a prononcé un discours émaillé d'improvisations, d'abondance du coeur. Il a ensuite échangé quelques mots avec chaque cardinal, debout, pendant une bonne heure.

    Discours du Pape François

    Chers frères cardinaux,

    Cette période, dédiée au conclave, a été chargée de signification non seulement pour le Collège cardinalice mais aussi pour tous les fidèles. En ces jours, nous avons senti de manière presque sensible l’affection et la solidarité de l’Église universelle, ainsi que l’attention de nombreuses  personnes qui, bien qu’elles ne partagent pas notre foi, regardent l’Église avec respect et admiration. De tous les coins de la terre, s’est élevée la prière fervente et unanime du peuple chrétien pour le nouveau pape et ma première rencontre avec la foule massée sur la place Saint-Pierre a été riche en émotions. Avec cette image suggestive du peuple priant et joyeux encore gravée dans mon esprit, je désire manifester ma sincère reconnaissance aux évêques, aux prêtres aux personnes consacrées, aux jeunes, aux familles, aux personnes âgées pour leur proximité spirituelle, si touchante et fervente.

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  • 330 millions d'avortements pratiqués en Chine

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    C'est ce que nous lisons ici :

    En plein débat sur la politique de limitations des naissances, les autorités chinoises dressent le bilan de décennies de contrôle. Selon des chiffres publiés par le ministère de la santé, près de 330 millions d'avortements ont été pratiqués enChineentre 1971 et 2010. Le nombre d'avortements a culminé entre 1982 et 1992 à plus de 10 millions par an, avec des pics à plus de 14 millions en 1983 et 1991, précise le ministère de la santé.

    La limitation des naissances pour tous et la politique de l'enfant unique pour les citadins depuis le début des années 1980 ont permis selon Pékin d'éviter quelque 400 millions de naissances supplémentaires dans le pays le plus peuplé du monde, qui comptait 1,354 milliard d'habitants à la fin de l'année dernière. Cette politique a eu pour corollaire un nombre très élevé d'avortements forcés, qui sont en principe bannis aujourd'hui. Cette pratique se poursuit toutefois encore dans certaines régions.

    Nouvelle confirmation de ce désastre évoqué par Eric-Emmanuel Schmitt :

    "Dans la voiture qui m'amenait au Grand Hôtel de Yunhai, mon chauffeur brancha la radio. Pendant le bulletin, un officiel se félicita justement, que grâce à cette loi de l'enfant unique, 400 millions de Chinois n'étaient pas nés. La remarque m'abasourdit : comment pouvait-on se réjouir de 400 millions de fantômes? Autrement dit, 400 millions d'absents... Pourquoi investir sur le néant plutôt que sur l'être? Parmi ces foules de Chinois non venus au monde se trouvaient sans doute des gens intelligents, des gens superbes, des gens désirés, des gens courageux, et puis le nouveau Mozart, le prochain Einstein, le futur Pasteur, ceux dont le génie aurait changé l'humanité entière... Non ici, à part Madame Ming (l'héroïne du roman), cela ne choquait personne : craignant la surpopulation et son corollaire la famine, le gouvernement, les membres du Planning familial exultaient qu'il n'y ait rien... 400 millions de fois rien..."

    Eric-Emmanuel SCHMITT, Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus, Paris, Albin Michel, 2012, p. 66.

  • Qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable

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    François provoque l'indignation de Bruno (sur Metablog, de l'abbé Guillaume de Tanoüarn) :
     
    "Tout à l'heure, Bruno me téléphone en colère.

    Il me dit : "Alors avec Jean-Paul II, Benoît XVI, le catholicisme je veux bien. Ca reste soft. Mais avec François, c'est une autre paire de manches". 

    Je lui manifestai ma surprise.

    Il me répond : - "Tu te rends compte que nous les mécréants, il est en train de tous nous mettre dehors avec ses formules à l'emporte pièce".

    Là je commence à voir, mais je fais l'innocent : - Lesquelles ?

    - Je me mets tout de suite sur Internet. Voilà : "Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, cela me fait penser à la phrase de Léon Bloy : “Qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable”. Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon". Ca veut dire quoi, confesser, d'abord dans ce cas-là ?

    - Confesser, c'est reconnaître Jésus comme le Fils de Dieu.

    - C'est bien ce que je pensais... Tu n’arranges pas les affaires de ton pape.

    - Euh ! Bon alors, il faut dire que Léon Bloy vaut plus comme imprécateur (et un imprécateur peu sympathique, grand médiseur et mépriseur) que comme théologien. D'habitude, les théologiens, quand ils avancent de telles choses, les enveloppent dans du beau papier. ils expliquent : non, l'Eglise n'a jamais prétendu mettre en enfer tous ceux qui ne croient pas actuellement en elle. Mais le pape François est l'homme des surprises, et je crois vraiment : de toutes les surprises. C'est un jésuite austère, qui est essentiellement indifférent comme le conseille saint Ignace, indifférent au qu'en dira-t-on, à ce qu'on pense de lui etc. Il faut peut-être lui laisser le temps de mettre le papier cadeau. Ca viendra.

    - Mais qu'est-ce qu'il peut mettre comme papier cadeau, pour expliquer à ceux qui ne prient pas Jésus-Christ que, malgré ce qu'écrit Léon Bloy, ils ne sont pas le diable...

    - En essayant de me mettre dans sa peau de jésuite, je te répondrai à travers l'idée de saint Ignace : les deux étendards. Il y a effectivement les bons et les méchants, ça j'y crois. Il y a ceux qui essaient d'aimer autre chose qu'eux-mêmes, ceux qui sortent d'eux-mêmes pour se mettre au service de ce qu'ils aiment. Ceux-là, ils ne le savent pas forcément clairement, mais leur logique est chrétienne. Et puis, il y a ceux qui se prennent dans "les filets et les chaînes" dit saint Ignace, ceux qui sont prisonniers du démon parce qu'il ne pensent qu'à eux et à se servir.

    - Bon alors pris comme ça je veux bien..."

    J'ai beaucoup aimé l'indignation de Bruno et je suis surpris que ce ne soit pas celle de La Vie et d'autres blogs chrétiens qui font de la largeur d'esprit leur fond de commerce. Il faut croire que ce François-là produit une sorte d'effet de sidération. Il peut dire des énormités anticonciliaires (anticonsensuelles) le plus tranquillement du monde. Personne n'a bronché encore. Gare au réveil ! (...)

    Il y a autre chose qui me ravit : c'est une sorte d'anticléricalisme permanent. On sait la manière dont le cardinal Bergolio a attaqué ceux qui voulaient garder le baptême pour eux, prêtres ou clercs, en mettant des conditions exagérément difficiles à sa réception. Il les traite de "néognostiques pharisaïques". Mais dans le sermon que je viens de citer, il y a un autre texte étonnant à propos de ceux qui prêchent Jésus mais qui ne veulent pas entendre parler de sa croix :
    "Quand nous marchons sans la croix, quand nous édifions sans la croix et quand nous confessons un Christ sans croix, nous ne sommes pas des disciples du Seigneur : nous sommes des personnes du monde, nous sommes des évêques, des prêtres, des cardinaux, des papes, mais pas des disciples du Seigneur ".
    Ce genre de petite pique anticléricale semble décidément assez fréquente dans son enseignement... J'ai l'impression qu'on va bien s'amuser."

  • Un regard qui fait miséricorde et qui choisit

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    Le Salon Beige donne des informations intéressantes qu'il a récoltées ur divers sites concernant la devise du nouveau pape "miserando atque eligendo" dont l'origine serait à chercher dans un commentaire de Bède le Vénérable à propos de la vocation de Matthieu.

    "Jésus vit un homme assis au bureau de la douane; son nom était Matthieu. « Suis-moi », lui dit-il. Il le vit non pas tant avec les yeux du corps qu’avec le regard intérieur de sa miséricorde... Il vit le publicain, et parce qu’il le vit d’un regard qui prend pitié et qui choisit ["Miserando atque eligendo"], il lui dit : «Suis-moi», c'est-à-dire imite-moi. En lui demandant de le suivre, il invitait moins à marcher derrière lui qu’à vivre comme lui ; car celui qui déclare demeurer dans le Christ doit marcher dans la voie où lui, Jésus, a marché.... Matthieu se leva et le suivit.

    C'est ici : l'origine-de-la-devise-du-pape-françois-miserando-atque-eligendo.html

  • Mgr Danneels, grand électeur du pape François ?

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    Incontestablement, le cardinal Danneels est beaucoup plus joyeux qu’au lendemain de l’élection de Benoît XVI. C’est aujourd’hui dans « La Libre », sous la signature de Christian Laporte (extraits) :

    (…) Jeudi matin, comme il l’avait promis, le cardinal Danneels a rencontré la presse au Collège belge pour commenter l’issue du conclave. L’occasion de manifester sa réelle admiration pour le nouveau pape qui avait déjà émergé lors de celui d’avril 2005."Il était déjà dans la course » confirme  l’ancien archevêque de Malines-Bruxelles. (…). Godfried Danneels a aussi insisté sur le fait que le Pape "a la mentalité du terroir de l’Amérique latine et donc un grand souci de la justice sociale. Bref, il a un profil de bon pasteur" !

    Quant au choix de son nom, le cardinal y voit une claire filiation avec le message confié à François d’Assise, "à savoir de construire une nouvelle Eglise, ce qui dans son cas devait se comprendre au propre comme au figuré. Aux congrégations générales, les difficultés de l’Eglise ont souvent été évoquées dans les discussions pour la rebâtir et pour la renouveler " (…)  Et de se livrer encore à une autre confidence : "Je l’ai rencontré à la veille de son élection et lui ai demandé comment il se sentait. Il m’avait répondu que tout ce que Dieu attendait de lui était bon. Mais les défis de l’Eglise sont immenses." Pour ce qui est de "l’unité dans la diversité c’est bien parti mais ce serait bien qu’il favorise aussi une plus grande collégialité dans l’Eglise, notamment en s’entourant d’évêques qui pourraient le conseiller dans une formule de tournante".

    Le cardinal a ensuite répondu à diverses questions notamment sur sa présence près du Pape sur le balcon de Saint-Pierre. Avec l’humour qu’on lui connaît il a lancé : "Ne croyez surtout pas que je vais devenir son Secrétaire d’Etat ! " Quant à l’âge du Pape, ce n’est pas un problème "car les vieux peuvent encore faire quelque chose pour l’Eglise. Regardez-moi "

    Ici :"Un bon pasteur", selon Mgr Danneels

    Le cardinal est manifestement satisfait de « son »   conclave...

  • A propos d'une amie "benoitphile à 100%"

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    Nous avons très souvent apprécié le travail de grande ampleur accompli par une fidèle amie sur le site intitulé "Benoît-et-moi" voué à la défense et à l'illustration du pontificat de Benoît XVI.

    Récemment, un article paru sur notre blog et intitulé "Conclave, les loups sont aux aguets" y a été repris in extenso mais assorti de réserves. Ainsi, dit notre amie, "je ne pense pas que le prochain pape sera soumis aux mêmes attaques que Benoît XVI". Or, il n'a pas fallu attendre bien longtemps pour voir le pape, élu mercredi soir, être aussitôt la cible d'une attaque en règle, l'accusant de collusion avec la dictature de Videla. Et ce n'est très certainement qu'un début.

    Il fallait s'y attendre et nous nous y attendions; c'est le contraire qui aurait été étonnant. Le déchaînement contre l'Eglise va crescendo depuis de nombreuses années et cela ne cessera pas. Nous sommes déjà, ou nous sommes près d'y être, dans une phase apocalyptique d'affrontement entre les disciples du Christ et ses adversaires. Il ne s'agit donc pas d'un acharnement contre un pape en raison de sa personnalité particulière mais bien contre celui qui est le Vicaire du Christ, peu importe qu'il s'appelle Wojtyla, Ratzinger ou Bergoglio (et rétrospectivement Pacelli).

    Nous espérons donc que le travail entrepris pour défendre le pape précédent contre les attaques incessantes de la meute sera poursuivi sous le nouveau pontificat, y compris par notre amie qui est si vaillante dans ce combat. Je suis persuadé que le pontife devenu émérite ne l'en dissuaderait pas.

  • Bergoglio et la dictature : démenti du Saint-Siège et réfutations (mise à jour)

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    A PROPOS D'ACCUSATIONS CONTRE LE NOUVEAU PAPE
    Cité du Vatican, 15 mars 2013 (VIS). A la fin du point de presse de ce jour, le P.Federico Lombardi a lu une note relative aux accusations qui ont refait surface ses derniers jours contre le nouveau Pape: "La campagne conduite par une revue contre Jorge Mario Bergoglio, qui remonte à des années, est bien connue. Le caractère anticlérical de ces attaques, allant jusqu'à la calomnie et la diffamation des personnes, est bien connu. Les accusations concernant l'actuel Pape remontent à l'époque où il n'était pas encore évêque, mais simplement supérieur des jésuites en Argentine. Elles font référence à deux prêtres enlevés pendant la dictature, et qu'il n'aurait pas protégé. Or aucune accusation formelle et documentée n'a jamais été déposée contre lui. La justice l'a entendu une fois et à simple titre de témoin et le P.Bergoglio n'a jamais été suspecté ou accusé, ayant d'ailleurs fourni les preuves de son extranéité à l'affaire. Il existe d'autre part nombre de dépositions démontrant combien le P.Bergoglio a agi pour sauver des personnes en danger à l'époque. Il est tout autant connu qu'après être devenu évêque, dans l'élaboration de la démande de pardon, Mgr.Bergoglio a déploré les défaillances de l'Eglise argentine face à la dictature. Les accusations en question découlent d'une lecture historique de cette période promue depuis des années par des milieux anticléricaux. Elles n'ont pas lieu d'être".
    Lire, en complément : http://www.marianne.net/Le-pape-et-les-complices-de-la-dictature-argentine_a227411.html ou : francois-et-les-loups-de-gubbio/ ou encore cette intervention de Leonardo Boff : http://www.kathpress.co.at, et enfin, cet article sur Aleteia : 

    Le Prix Nobel de la Paix argentin Adolfo Pérez Esquivel et l’ancienne médiatrice du pays ont démenti catégoriquement que Jorge Mario Bergoglio, élu évêque de Rome sous le nom de pape François, ait été complice de la dictature dans son pays.

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  • Mali : la question est-elle réglée ?

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    Pierre Piccinin livre une analyse du conflit au Mali, très éloignée des propos convenus :

    Le Mali n’est ni libéré ni pacifié. Et la contre-offensive islamiste pourrait survenir là où l’armée française ne l’y attend pas.
    En outre, les « exactions » de l’armée malienne se multiplient envers les communautés arabe et touarègue, dans l’indifférence affichée des forces d’intervention françaises.
    Partis de Bamako, la capitale, nous avons traversé le pays du sud au nord, à la découverte d’une opération militaire française qui, au terme de nos investigations, apparaît sous un jour très peu flatteur et particulièrement dramatique pour un peuple d’Afrique que la volatilité des médias abandonnera très rapidement à l’oubli des opinions publiques occidentales…
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