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  • En Allemagne, le diaconat féminin "plus un tabou"

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    Après le statut des divorcés remariés, nous lisons maintenant sur le site de “La Vie” cette “matinale” de Natalia Trouiller concernant l’accès des femmes au diaconat qui, selon le président de la conférence épiscopale allemande, ne serait désormais plus un tabou…

    “C'est ce qu'a affirmé Mgr Robert Zollitsch, président de la Conférence des évêques allemands, à l'issue d'un colloque ayant réuni durant quatre jours plus de trois cents experts catholiques sur de nombreux sujets de société, comme l'accès des divorcés-remariés aux responsabilités dans les organes ecclésiaux, comme les conseils paroissiaux, mais aussi leur accès à la confession et à la communion, ou encore la possibilité pour les femmes d'être ordonnées diacres. C'est sur ce dernier point - une revendication de longue date du Comité central des catholiques allemands, la puissante organisation de laïcs - que le prélat a jugé que cette question ne serait probablement plus longtemps taboue. Dans le même temps, une note du Conseil pontifical pour la Famille dément toute rumeur selon laquelle le Vatican s'acheminerait vers un assouplissement de la discipline envers les divorcés-remariés”

     Ici:   En Allemagne, le diaconat féminin "plus un tabou"

    Encore un ballon d’essai pour « tester » le pape François. Si la consécration diaconale est un degré du sacrement de l’ordre (comme les consécrations presbytérale et épiscopale) n’est-ce pas proprement inadmissible ? Le  débat sur la nature du diaconat féminin s’est ouvert après que le concile Vatican II eût exhumé, pour les hommes, l’institution (antique) du diaconat permanent. Le nouveau pape va-t-il ouvrir la boîte de Pandore ? Il faut choisir: on ne peut pas éternellement se contenter d'aphorismes plus ou moins sympathiques dans les sermons de la messe matinale...

    JPS

  • Marcel Duchamp : serait-ce le début de la fin ?

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    Christine Sourgins ("grain de sel") pose la question :

    Marcel Duchamp, le début de la fin  ?

    2013 est un double anniversaire. Il y a 100 ans, Duchamp inventait la roue…de bicyclette, un premier ready-made (qui ne portait pas encore ce nom). Il triomphait aussi en Amérique, lors de l’exposition de l’Armory Show, avec le scandale déclenché par son tableau « Nu descendant l’escalier ». De là date une notoriété  devenue une hégémonie artistique mais qui voit poindre les premiers signes de son déclin.

    Le N° de mai-juin 2013 d’Artension, en kiosque,  consacre un dossier au cher Marcel, le « gourou malgré lui du snobisme à deux balles » comme l’écrit Françoise Monnin. Vous verrez, en autres,  que les femmes ne sont pas en reste pour dire son fait au grand homme : Nicole Esterolle y va de son article ; j’en ai commis un sur « L’homme à la fontaine trahi par les siens ». Après cela, il sera difficile croire les tenants de l’AC (AC pour art contemporain ndB) quand ils se réclameront de lui…

    Autre contestation de cette figure tutélaire de l’AC : un député de gauche, le suédois Viggo Hansen va défendre cette semaine, dans la région de Södermanland, près de Stockholm, une loi obligeant les hommes à uriner assis. De quoi sonner le glas, de cet ustensile sexiste et démodé : l’urinoir duchampien !

    Objectifs premiers de Mr Hansen : améliorer l'hygiène (les toilettes gagneraient certes en propreté) mais aussi renforcer l'égalité homme-femme, thème cher aux Suédois. Le pays est champion de l'égalité des sexes : depuis l'an dernier, le dictionnaire compte même un nouveau mot «Hen», un pronom neutre entre  «il» et «elle».Viggo Hansen a d’autres justifications plus surprenantes. Selon lui, et sans faire référence à une quelconque autorité médicale, la position assise permettrait de lutter contre le cancer de la prostate et contribuerait «à une vie sexuelle meilleure et plus longue».

    Quand on sait que cette même obligation avait déjà été défendue (sans suite) par le ministre de l'environnement taïwanais, Stephen Shen, en août 2012, on mesure à quel point les jours de la suprématie duchampienne sont comptés. Duchamp, qui fut un des précurseurs de la question de l’identité et du genre, lorsqu’il se travestissait en femme Rose Sélavy, ….finirait donc enterré par la vague du « gender » ? Bref, Duchamp périrait là où il a détourné…

    C’est finalement un peu ce que prédisait une suite savoureuse de huit tableaux peints collectivement par Gilles Aillaud, Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati, en 1965. Intitulé "La Fin tragique de Marcel Duchamp", Marcel y mourait… d’une chute, nu, descendant l’escalier… ! Cliquer pour visionner.

    Christine Sourgins

  • Nous journalistes...

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    De Dorian de Meeus (ICI) : 

    ... nous – journalistes - avons un rôle à jouer. Nous devons analyser notre manière d’appréhender notre société, car il y a comme un décalage entre le débat public et la perception du grand public. Celui-ci n’a pas forcément tort: il est devenu impossible d’exprimer des réserves sur le ‘mariage pour tous’ ou l’adoption par des couples homosexuels sans passer pour un affreux homophobe, il est presque interdit de critiquer l’Islam sans être accusé de répandre la haine contre tous les musulmans. ....

  • Sur les écrans (29.4.2013)

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    Dernières sorties cinéma
    L'Ecume des jours (libre accès)
    La voici donc enfin la fameuse adaptation du célèbre roman-culte de Boris Vian paru voici déjà 65 ans, marquant une génération de lecteurs, et qui constitue l'un des évènements cinématographiques de cette année. Le...
     
    Iron Man 3
    Rien de bien nouveau sous le soleil qu’éblouit l’intelligence de Stark. Après avoir bâclé la suite de l’intéressant Iron Man, avec le deuxième opus, Marvel Studios renoue avec ce qui avait plu chez ce personnage : son esprit...
     
    Hannah Arendt
    Hannah Arendt, tout simplement. Le titre est le contenu. Pas besoin de plus pour ce film dont la vocation est éminemment panégyrique. Le dossier pédagogique distribué avec le film ne cache pas son enthousiasme : « Hannah Arendt est un film-hommage qui...
     


     

    Dernières sorties dvd
    L'Odyssée de Pi
    Wouahou ! L'odyssée de Pi est un beau, un très beau film !..

    Par son esthétique plastique d'abord, puisque le merveilleux s'installe dans chaque scène avec une simplicité déconcertante. La qualité des effets...
     
  • Hannah Arendt sur les écrans

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    69873.jpgAntoine de Baecque, sur le Huffington Post, s'entretient avec Margarethe von Trotta, réalisatrice du film consacré à Hannah Arendt :

    HANNAH ARENDT - Le nouveau film de Margarethe von Trotta est dans les salles depuis le 24 avril. Rencontre avec cette cinéaste allemande, qui dresse avec finesse le portrait de l'intellectuelle Hannah Arendt.


    Pourquoi avoir choisi ce moment de la vie d'Hannah Arendt, l'écriture d'Eichmann à Jérusalem et l'affaire qui a entouré la publication du texte dans le New Yorker?

    Avec ma coauteur, Pam Katz, nous avons commencé à travailler sur ce projet en 2002, et, pendant longtemps, le scénario a évolué. Au début, le film commençait quand Hannah Arendt avait 18 ans et suivait le séminaire de Martin Heidegger ; il finissait avec sa mort en 1975. Mais nous avons compris que le film n'allait cesser de faire des sauts de puce d'un événement à l'autre, d'un pays à l'autre. Or je voulais raconter tout ensemble la vie et la pensée de la philosophe : comment montrer ce qu'Hannah Arendt a dans la tête ? Nous avons décidé, après deux ans de travail, de nous focaliser sur ces quatre années, de 1960 à 1963, autour du procès d'Adolf Eichmann et du texte qu'elle en tire, Eichmann à Jérusalem.


    Avez-vous travaillé sur archives?

    Il était important pour moi de montrer les vraies images du procès, filmées par Leo Hurwitz. Quand j'ai vu ensuite le film d'Eyal Sivan et Rony Brauman Un spécialiste (1999), cela m'a confirmée dans mon intention : ces images sont d'une force inouïe. Nous avons travaillé à Yad Vashem, à Jérusalem, et nous avons eu accès à tout. Nous avons également rencontré les proches d'Arendt: Lotte Köhler, sa secrétaire dans le film (en réalité son exécutrice littéraire), disparue en 2010 ; Elisabeth Young-Bruehl, qui a été son étudiante et a écrit la biographie de référence, également disparue ; enfin son dernier assistant, Jerome Kohn, qui s'occupe aujourd'hui de la publication de ses textes. Ils ont tous été extrêmement coopératifs. On pouvait tout leur demander : des éléments très quotidiens, qui sont importants dans un film où l'intimité du personnage prime, la couleur d'un rouge à lèvres, la matière de ses robes, la teinte de ses habits, mais également des archives rares ou des références précises.


    Jamais un acteur ne joue Eichmann...

    Tout passe par les images qu'Hannah Arendt visionne en salle de presse, par son visage devant ces images. Dans mes recherches, j'ai vu des photos de cette salle, située juste en dessous du tribunal, et j'ai décidé d'y tourner cette partie du film. J'ai simplement reproduit les conditions de l'époque, des images en noir et blanc du procès diffusées en direct sur écran pour les journalistes. Si un acteur avait joué Eichmann, on n'aurait vu qu'une performance, ceci aurait constitué un contresens. Sa langue est essentielle, de même que son visage sur les archives : pas un mot, pas une phrase qui ne soit à lui, c'est une langue et un visage purement administratifs..

  • Stop à toute forme d'intolérance religieuse

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    La Présidence du CCEE (Conseil des Conférences Episcopales Européennes) : stop à toutes formes d’intolérance religieuse!

    Avec une lettre envoyée à l’Archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, victime d’un acte d’intolérance religieuse, mardi 23 avril à l’occasion d’une conférence à l’Université publique de Bruxelles, la Présidence du CCEE a voulu exprimer à l’archevêque sa “sincère proximité et solidarité” et condamner ces formes agressives d’intolérance religieuse.

    En même temps, elle insiste sur le fait qu’elle partage la position de la Conférence épiscopale de Belgique selon laquelle “qu'un débat démocratique sur des questions de société n'est possible que si on permet à chacun d'exposer ses idées dans le respect mutuel et la liberté d’expression”.

  • Malmedy: messe grégorienne du 1er dimanche du mois aux Capucins

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    premier dimanche du mois

    MALMEDY

    PROCHAINE MESSE TRADITIONNELLE

    Célébrée en latin (missel de 1962) par M. l’abbé Claude Germeau,

    Directeur du foyer des jeunes de Herstal et prêtre auxiliaire à l’église du Saint-Sacrement à Liège

     DIMANCHE 5 MAI 2013 A 18 HEURES

    1657203293.jpg 

    EGLISE DES CAPUCINS

    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy 

    CELEBRATION DU CINQUIÈME DIMANCHE APRÈS PÂQUES 

    VocPierre_99.jpg

    L'icône évoque la dernière rencontre de st Pierre avec le Christ ressuscité au bord du lac de Tibériade (Jn,21).

    Propre grégorien de la messe «  Vocem Iucunditatis »

    Kyriale du Temps Pascal, Credo I

    Motets : « Verbum Supernum » et « Ave Maria » polyphoniques (W.-A. Mozart, 1756-1791), Reine des Cieux, « Königin im Himmelreich »

    A l’orgue : Michèle Baron et Léonard Aussems

    Renseignements : L. Aussems  tél. 080.33.74.85

  • Le mythe de la Curie romaine

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    Dans les petits sermons (improvisés ?) qui assaisonnent ses messes quotidiennes, le pape François fustige, paraît-il,  nommément l’Institut des Œuvres de Religion (I.O.R.) et les services qui transforment l’Eglise en une O.N.G. bureaucratique.  La presse, si prompte à critiquer la moindre parole de Benoît XVI salue en son successeur François le nouvel Hercule qui, enfin, va nettoyer l’ (E)curie d’Augias. Tout cela est il bien sérieux ?

    Voici l’opinion de l’abbé Rimaz, exprimée sur son site « Le Suisse Romain » : 

    "La Curie romaine semble rimer avec intrigue, corruption ou incurie. Depuis les affaires médiatisées de la banque Ambrosiano (avec Mgr Marcinkus), surfant sur le pseudo assassinat de Jean Paul Ier, du drame de la garde suisse pontificale, de la toute récente affaire Vatileaks et de l'IOR, une sorte de légende noire reste plaquée sur le Vatican. Cela permet à certains fantasmes d'être nourris. 

    L'affaire Vatileaks est une non-affaire, qui sera bien vite oubliée. Ce fut l'occasion pour la presse italienne de tirer les ficelles pour embarquer le Vatican, "Oltre Tevere", dans des luttes politiques intestines (lire: Cardinal Herranz: une bulle de savon) 

    Sous les lumières des médias

    La première chose à retenir: le Vatican est sous les lumières médiatiques, notamment avec la profession de vaticanistes, spécialistes des affaires vaticanes qui n'existent qu'en Italie, un peu en Espagne, en France et aux USA

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  • François : un style direct qui enchante mais qui n'est pas sans risque

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    Nous lisons sur le site de S. MagisterL'enchantement du pape François

    Sa popularité est, dans une large mesure, liée à l'art avec lequel il s'exprime. Tout lui est pardonné, même lorsqu'il dit des choses qui, affirmées par d'autres, feraient l'objet de nombreuses critiques. Mais voici que les premières protestations commencent à apparaître 

    par Sandro Magister

    ROME, le 29 avril 2013 – L’allusion critique à l’Institut pour les Œuvres de Religion (IOR), la très controversée "banque" du Vatican, que le pape François a faite au cours de l’homélie de sa messe matinale à la Domus Sanctæ Marthæ, le mercredi 24 avril, a fait du bruit dans les médias :

    "Lorsque l’Église veut se vanter de sa grandeur et crée des organisations, des services, lorsqu’elle devient quelque peu bureaucratique, elle perd sa substance principale et court le risque de se transformer en une ONG. Or l’Église n’est pas une ONG. C’est une histoire d’amour... Mais il y a ici des gens de l’IOR… Excusez-moi, eh !… Tout est nécessaire, les services sont nécessaires… d’accord ! Mais ils sont nécessaires jusqu’à un certain point : en tant qu’aide à cette histoire d’amour. Mais lorsque l’organisation prend la première place, l’amour diminue et l’Église, malheureusement pour elle, devient une ONG. Et ce n’est pas la bonne voie".

    Lire la suite sur le site de S. Magister

  • Idéologie du genre : et on en remet une couche

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    C'est ICI :

    On ne naît pas fille ou garçon, on le devient

    L’identité sexuée se construit tout au long de l’enfance. Et ce, au départ de déterminants à la fois biologiqueset environnementaux. Mais il reste encore impossible à ce jour de savoir quelle est la part d’inné ou d’acquis.

    Dans une pièce, ils sont tous rassemblés. Un bébé inconnu et vêtu de manière neutre leur est présenté soit comme garçon, soit comme fille.  (?!) Très vite, les participants à l’expérience décrivent différemment le nourrisson, et interprètent diversement ses comportements selon le genre annoncé. ...

    On peut lire la suite mais c'est sans surprise et tout est permis dès lors qu'on fait abstraction des données de la nature. Il s'agit d'enfoncer le clou qui consiste à occulter les données de nature pour privilégier celles d'une culture censée conditionner l'enfant à une identité sexuelle qui lui serait dictée par son environnement. Ah si nous avions un Molière pour fustiger ces inepties ainsi que le jargon psycho-pédagogique dont elles se parent...

    Voir : http://www.belgicatho.be/archive/2013/04/18/une-enquete-norvegienne-met-a-mal-la-theorie-du-gender-genre.html

  • Le pape François : avoir le courage d'aller à contre-courant

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    "Le chrétien est choisi pour les grandes choses"
    Messe de Confirmation, homélie du pape François

    ROME, 28 avril 2013 (Zenit.org) - « Nous chrétiens nous ne sommes pas choisis par le Seigneur pour de petites bricoles, allez toujours au-delà, vers les grandes choses » : c’est l’encouragement du pape François ce 28 avril 2013, au cours de la messe qu’il a célébrée place Saint-Pierre.

    Le pape a conféré le sacrement de Confirmation à 44 baptisés – représentant le monde entier – ce matin, en présence d’une foule de 70.000 personnes, sous le soleil romain.

    Lors de l’homélie, le pape a invité les croyants à « miser sur les grands idéaux, sur les grandes choses ». « Jouez votre vie pour de grands idéaux ! », a-t-il insisté à l’attention des jeunes.

    Homélie du pape François

    Chers frères et sœurs ! Très chers confirmands ! Bienvenue !

    Je voudrais vous proposer trois pensées simples et brèves sur lesquelles réfléchir.

    1. Dans la deuxième lecture nous avons entendu la belle vision de saint Jean : un ciel nouveau et une terre nouvelle et puis la Cité Sainte qui descend d’auprès de Dieu. Tout est nouveau, transformé en bien, en beauté, en vérité ; il n’y a plus de plainte, de deuil…Cela c’est l’action de l’Esprit Saint : il nous apporte la nouveauté de Dieu ; il vient à nous et fait toutes choses nouvelles, il nous change. L’Esprit nous change ! Et la vision de saint Jean nous rappelle que nous sommes tous en marche vers la Jérusalem du ciel, la nouveauté définitive pour nous et pour toute la réalité, l’heureux jour où nous pourrons voir le visage du Seigneur, - ce visage merveilleux, si beau du Seigneur Jésus - où nous pourrons être avec lui pour toujours, dans son amour.

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  • Y voit-on plus clair dans les projets du pape jésuite ?

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    Marco Burini  (Il Foglio, 28 avril 2013) a interviewé le Cardinal Ruini, ancien Cardinal-Vicaire de Rome et ancien Président de la Conférence épiscopale italienne. Au sein de la Curie romaine, le cardinal Ruini est membre de la Congrégation des évêques, du Conseil pontifical pour les laïcs, de l'Administration du patrimoine du siège apostolique et de la Préfecture pour les affaires économiques du Saint-Siège

    Extraits de la traduction publiée par notre consoeur du site « Benoît et moi » :

     -Question :   (…) « Comment peut-on lire le passage entre la renonciation du pape Benoît XVI et l'élection du pape François: s'agit-il vraiment d'une étape historique (transizione epocale)? L'institution de la papauté serait-elle en train de changer, et dans quel sens? »

    - Réponse : (…)" La substance de la tâche du successeur de Pierre demeure. Et même, avec l'élection de Bergoglio, la papauté a donné une nouvelle confirmation de son extraordinaire actualité: il suffit de penser à l'appauvrissement que subiraient les capacités communicatives et la mission de l'Église dans le monde d'aujourd'hui s'il n'y avait pas la figure du Pape" (…)

    - Q. « Comment interprétez-vous le premier véritable geste politique du Pape François, la nomination d'un groupe de huit cardinaux «pour le conseiller dans le gouvernement de l'Église universelle et pour étudier un projet de révision de la Constitution Apostolique "Pastor Bonus" sur la Curie romaine» (selon le communiqué officiel ) ? A quelle perspective cela peut-il conduire dans le cadre institutionnel ? »

    - R. « (…) La réforme de 'Pastor Bonus' (Constitution apostolique promulguée par le pape Jean-Paul II le 28 Juin 1988) me semble très importante et potentiellement utile, bien que je ne sois pas un expert dans ce domaine. Le ligne de fond devrait, à mon avis, être celle-ci: plus de collégialité non pas pour moins de primat mais pour un meilleur exercice du primat. »

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