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  • Et après, pourquoi pas la polygamie ?

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    C'est la cause que promeut Catherine Ternaux, écrivaine, sur le Huffington Post : http://www.huffingtonpost.fr/catherine-ternaux/polygamie-amour_b_1373398.html?ref=tw

    Son entrée en matière est éloquente :

    "Pourquoi donc cet acharnement contre la polygamie? Parce qu'il n'y a plus aucune once de réflexion censée sur la place publique concernant ce sujet. Ce ne sont qu'amalgames et a priori, ressassements et attaques aveugles. C'est à qui s'indignera le plus vite et le plus fort. La polygamie serait la mère de tous les vices, et la monogamie le garant de l'ordre moral et le fondement de notre société... C'est un fantasme qu'il est temps de dénoncer."

  • Euthanasie : mineurs et clause de conscience

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    De la revue de presse de génèthique.org :

    Euthanasie en Belgique: principaux éléments du débat relancé
    Actuellement en Belgique plusieurs propositions de loi sont débattues au Sénat afin d'étendre le champ d'application de la loi sur l'euthanasie (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 21/02/2013). Mais deux sujets interrogent davantage: l'ouverture de l'euthanasie aux mineurs et la légitimité de la clause de conscience.

    Au vu de l'application de la loi de 2001 aux Pays-Bas et celle de 2002 en Belgique, un auteur anglo-saxon considère que l'on est sur une pente glissante. En effet, considérée comme une "option ultime dans des situations spécifiques", l'euthanasie "a vu avec le temps ses indications s'élargir [...] et son application apparaître dans des situations non imaginées au moment du vote il y a douze ans".Alors qu'une accélération des débats sur l'extension de l'euthanasie aux mineurs est demandée par certains sénateurs, d'autres estiment que cela empêcherait toutes les opinions de s'exprimer et le risque serait alors d'obtenir un "texte imprécis et ne posant pas les balises claires". 

    La proposition de loi prévoit une extension aux mineurs ayant "une capacité de discernement" et aux bébés "n'ayant aucune chance de survie". Or, en Belgique, l'expérience montre que "grâce aux soins palliatifs prodigués à l'hôpital et à domicile avec l'aide d'équipes de liaison, aucune demande de fin de vie n'a été formulée ces dix dernières années par un mineur d'âge". De plus, si la douleur est bien contrôlée, sachant que les moyens pouvant être mis en oeuvre pour la soulager sont nombreux, "l'enfant profite [alors]pleinement des derniers moments de sa vie qui lui sont octroyés, tout en étant bien conscient de l'échéance proche". Les soins palliatifs doivent par conséquent être davantage développés et les équipes soutenues. 

    Mais elle vise également une extension aux enfants prématurés de 24 à 26 semaines et que "même si la durée de la grossesse excède ce délai, l'équipe médicale peut être convoquée à la demande de chacune des parties en cas de complications graves". Or, précise l'article, cette disposition est confuse et manque de précision. En effet, certains dénoncent l'utilisation de la notion de "complications graves": largement interprétée elle "pourrait ouvrir la porte à l'euthanasie d'enfants à terme présentant un handicap mais parfaitement viable", comme les nouveau-nés présentant une trisomie 21. Cependant, d'autres considèrent que l'adoption, par le Sénat, d'une proposition de loi qui autoriserait l'euthanasie des nouveau-nés présentant un handicap serait paradoxal avec la récente adoption par cette même institution "d'une proposition de révision de la Constitution garantissant le droit des personnes handicapées à bénéficier des mesures qui leur assurent l'autonomie ainsi qu'une intégration culturelle, sociale et professionnelle".

    Dans le même temps, le Sénat débat d'une proposition de loi visant notamment à préciser le cadre de la clause de conscience. Actuellement, les médecins peuvent faire valoir une clause de conscience et de nombreux observateurs affirment que des institutions tels que les hôpitaux et les maisons de repos, "ont pour politique de l'intégrer dans leurs relations de travail avec le corps médical". 

    Gilles Genicot, professeur à l'Université de Liège et membre de la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie estime "qu'il n'existait pas de fondement juridique permettant de légitimer le fait que des 'institutions' de soins aient recours à la clause de conscience". Et ce sera, selon lui, ce point de vue que retiendra le Comité consultatif de Bioéthique dans l'avis qu'il doit rendre prochainement sur ce sujet. 

    Pour Sylvie Tack, chercheur postdoctorant à l'Université de Gand, on touche ici a deux limites: "celles du 'droit du patient' et sa liberté de choix, et celles des 'droits des collaborateurs' des institutions, dont les médecins, limités par les obligations liées au travail" notamment. Elle ajoute que "la clause de conscience prévue par la loi sur l'euthanasie se limitait au 'médecin' ou une autre 'personne' " et qu'il faudrait alors préciser dans la loi s'il s'agit d'une personne physique.

    Levif.be 23/04/2013 - Lalibre.be 23/04/2013

  • BXL, 28 avril : départ du Tour de France de l'OCH

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    UN TOUR DE FRANCE SOLIDAIRE 
    POUR CHANGER SON REGARD SUR LE HANDICAP

    (SOURCE) A l’occasion de la semaine du Handicap, la Fondation OCH (Office Chrétien des Handicapés) annonce le lancement prochain d’un événement inédit permettant la rencontre entre personnes valides et handicapées : un tour de France pédestre de trois mille kilomètres reliant en 169 jours, du 28 avril au 13 octobre 2013, la ville de Bruxelles à Paris. Cette aventure humaine, ouverte à tous, imaginée à l’occasion des 50 ans de l’OCH, doit permettre de partager un moment de vie convivial et privilégié avec des personnes atteintes d’un handicap qu’il soit physique, mental ou psychique, en prenant le temps d’avancer à leur rythme. Le tour de France de l’OCH est parrainé par Philippe Pozzo di Borgo, dont l’histoire a inspiré le film "Intouchable".

    Une grande marche solidaire ouverte à tous

    Les équipes, pilotées par un représentant de la Fondation OCH et composées de 7 à 12 personnes, valides et handicapées se relaieront tous les 2 à 5 jours pour traverser villes et villages de France, à pied et en joëlette (fauteuil mono-roue tout terrain). Le groupe est appelé à s’agrandir au fil des rencontres, entrainant dans ses pas, le temps d’une heure, d’une journée ou plus, des passants ou marcheurs volontaires venus des quatre coins du pays. Placé sous le signe de la convivialité et de la bonne humeur, le parcours sera ponctué d’animations, de lieux de rencontre avec les habitants des villes, organisés avec l’aide des élus municipaux et des relais locaux de l’OCH.

    Que l’on se destine marcheur, parrain de l’opération, soutien spirituel ou encore saltimbanque, désireux d’offrir ses talents d’animation à l’équipe, le portail web dédié au tour de France de l’OCH, accessible depuis le site och.fr, permettra à chacun de suivre l’avancée de la marche et d’y retrouver les informations utiles pour participer.

    Parrainer le tour, c’est la possibilité, pour les particuliers mais aussi les communes, de contribuer à son financement, à hauteur de 10€ le km, ou de fournir une aide logistique, en mettant par exemple à disposition des marcheurs, un hébergement dans l’une des 169 villes étape.

  • Syrie : les deux évêques enlevés n'ont toujours pas été libérés

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    Nous lisons ICI :

    Les deux évêques orthodoxes d’Alep enlevés en Syrie étaient toujours portés disparus hier, après l’annonce de leur libération par une association chrétienne qui s’est ensuite rétractée. Le pape François a de son côté demandé la libération des deux prélats, affirmant que des « nouvelles contradictoires » circulaient à leur sujet et priant pour qu’ils « reviennent vite dans leurs communautés ».

    « Nous n’avons pas de nouvelles informations. Nous ne pouvons pas dire qu’ils ont été libérés », a indiqué le prêtre Ghassan Ward, du diocèse grec-orthodoxe d’Alep. « Nous n’avons eu aucun contact avec » Mgr Youhanna Ibrahim, évêque syriaque-orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos Yazigi, évêque grec-orthodoxe de la même ville, a-t-il poursuivi, indiquant que les efforts pour leur libération se poursuivaient. « Nous sommes très inquiets », a souligné le prêtre. Un responsable au diocèse syriaque-orthodoxe a également affirmé qu’il était sans nouvelles des deux prélats. Pour sa part, un porte-parole de l’Armée syrienne libre (ASL), principale composante de la rébellion luttant contre le régime de Bachar el-Assad, a affirmé que son organisation « agissait actuellement en vue de libérer les deux évêques. » « Ce n’est pas encore le cas mais nous espérons qu’ils le seront dans les prochaines heures », a-t-il ajouté. « Ils ne sont pas entre nos mains. Nous condamnons ce (rapt) et nous considérons, en raison des personnalités prises en otage, que cela porte atteinte aux intérêts de la révolution », a affirmé Louaï Moqdad, coordinateur politique et pour les médias de l’ASL.

  • Faire entendre la voix des mères

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    A découvrir : la Délégation européenne du Mouvement Mondial des Mères; cette délégation s'est assigné la mission suivante :

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    La mission de la délégation Europe du MMMI est le rôle essentiel des mères pour le futur de l'Europe.

    • La délégation Europe du MMMI apporte au niveau européen l'expérience de terrain des associations membres du MMMI et:
    • Assure une veille sur les présentations et les discussions de rapports au Parlement Européen.
    • Assiste aux réunions de Commissions Parlementaires.
    • Sensibilise les gouvernements et les députés européens sur les sujets qui touchent directement les mères.
    • Intervient auprès des membres du Parlement Européen pour échanger sur des sujets en rapport avec la mission du MMMI.
    • Publie des prises de position.
    • Assiste et participe activement à des conférences, colloques, réunions en rapport avec la mission du MMMI.
    • Participe à des projets européens et à des consultations publiques.
    • Informe les associations membres du MMMI sur les projets de lois et les directives les concernant.

    Découvrir une interview (en anglais) de Anne-Claire de Liedekerke.

  • Quand le pape évoque le Jugement dernier

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    Le "jugement dernier", un stimulant pour mieux vivre
    Catéchèse du pape François, 24 avril 2013

    Pape François

    ROME, 24 avril 2013 (Zenit.org) - « Regarder le jugement dernier ne doit jamais nous faire peur ; cela doit plutôt nous pousser à mieux vivre le présent », estime le pape François.

    Le pape a en effet médité sur l’attente du retour du Christ, lors de sa catéchèse du mercredi, sur la place Saint-Pierre, ce 24 avril 2013 : « Dans sa miséricorde et sa patience, Dieu nous offre ce temps afin que nous apprenions chaque jour à le reconnaître dans les pauvres et dans les petits, que nous nous attachions à faire le bien et que nous soyons vigilants dans la prière et dans l’amour », a-t-il expliqué.

    Catéchèse du pape François en italien:

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Dans le Credo, nous professons que Jésus « reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts ». L’histoire humaine commence avec la création de l’homme et de la femme à l’image et à la ressemblance de Dieu, et se termine par le jugement dernier du Christ. Nous oublions souvent ces deux pôles de l’histoire et surtout, parfois, la foi dans le retour du Christ et dans le jugement dernier n’est pas tellement claire ni solide dans le cœur des chrétiens. Durant sa vie publique, Jésus s’est souvent arrêté sur la réalité de sa venue ultime. Aujourd’hui, je voudrais réfléchir sur trois textes d’Évangile qui nous aident à entrer dans ce mystère : celui des dix vierges, celui des talents et celui du jugement dernier. Ils font tous les trois partie du discours de Jésus sur la fin des temps, dans l’Évangile de Matthieu.

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  • François et Ignace réunis sur une icône très actuelle

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    Sur le site des Jésuites de la Province de France :

    Une icône dédiée au Pape François

    Icone Ignace Francois_une

    Créée récemment, cette icône intéressera non seulement les amis de St Ignace et de StFrançois, mais aussi tous ceux du pape François…

     Une icône de St François et St Ignace

    Son histoire est aussi singulière que son aspect : il y a en Provence un village, Pélissanne (près de Salon de Provence, Diocèse d’Aix-en-Provence et d’Arles), dont le curé (P. Thierry Gourgeon) a depuis longtemps une grande vénération pour Ignace de Loyola et François d’Assise.

    C’est pourquoi il a demandé, en janvier de cette année, à l’une de ses ouailles qui grave le bois, de lui réaliser une image de ces deux saints. Une idée qui semblait plutôt originale à ce moment-là. Ce dernier a demandé à son tour un dessin du projet à un autre paroissien qui écrit des icônes. C’est ainsi qu’est née cette composition insolite.

    La gravure sur bois est en cours de réalisation au moment où est élu le Pape François. La prémonition du curé du village éclate comme une évidence à ce moment. Il est alors décidé que projet de gravure sera aussi icône…

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  • Action des Femen contre Mgr Léonard: l'ULB ne portera pas plainte

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    Lu dans « La Libre » du 24 avril :

    "L'Université libre de Bruxelles (ULB) ne portera pas plainte contre les quatre militantes de Femen qui, mardi soir, ont mené une action seins nus lors d'un débat autour du thème "Blasphème: offense ou liberté de s'exprimer" sur le campus du Solbosch. La conférence réunissait l'archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André Léonard, et Guy Haarscher, professeur honoraire à l'ULB. Par cette action, les Femen entendaient dénoncer des propos tenus par Mgr Léonard qu'elles estiment être à caractère homophobe. Le parquet de Bruxelles a, de son côté, indiqué n'avoir reçu aucune plainte concernant l'incident. Pour leur part, les évêques de Belgique ont dénoncé l'action des Femen dans un communiqué. Ils ont dit regretter vivement l'incident dont a été victime Mgr André Léonard et expriment leur solidarité avec leur confrère. Ils ont rappelé par ailleurs qu'"un débat démocratique sur des questions de société n'est possible que si on permet à chacun d'exposer ses idées dans le respect mutuel et la liberté d'expression". Pour rappel, c'est aux cris de "Léonard y'en a marre", "Stop Homophobia" ou encore "God saves the gouines", que les quatre femmes ont fait irruption seins nus sur l'estrade où se tenaient Guy Haarscher et Mgr Léonard. Ce dernier a été aspergé de jets d'"eau bénite" contenue dans des petites bouteilles en forme de Vierge Marie. (Belga)"

    Autres lieux, autres mœurs ? Ce mercredi 24 avril à 18 heures, Monseigneur Léonard, dont l’arrivée fut très applaudie,  a fait salle comble à l’Université de Liège pour un débat avec le professeur Gergely, directeur de l’institut d’étude du judaïsme Martin Buber (ULB), sur « Les dix commandements et les droits de l’homme » ».  L’échange, animé par Paul Vaute, chef d’édition de « La Libre Belgique-Gazette de Liège » était organisé par le Groupe Ethique Sociale de l’Union des Etudiants Catholiques de Liège, avec l’aimable coopération des services de l’Alma Mater Liégeoise. Un lunch convivial était aussi offert dans l'espace ouvert devant cette salle qui jouxte le Rectorat. L’évêque de Liège, Mgr Jousten, et le Curé-Doyen de Liège-Centre, le chanoine Eric de Beukelaer, ainsi que plusieurs professeurs et membres des personnels  académique et scientifique assistaient à la manifestation.

    Belgicatho  

  • Les femen ont réussi leur coup

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    Nul ne peut à présent ignorer que les femen ont agressé Mgr Léonard hier soir. Tous les quotidiens, les antennes de radio et de télévision ainsi que les réseaux sociaux ont relayé l'information. Le Soir a mis en ligne une quantité impressionnante de clichés. Il est clair que les journalistes étaient au courant de ce qui allait se passer et qu'ils en ont assuré une large médiatisation. Tel était l'objectif des femen qui disent vouloir attirer l'attention sur les positions de Mgr Léonard à l'égard de l'homosexualité. Elles y sont largement parvenues puisque, avec beaucoup de complaisance, le Soir et la RTBF ont reproduit les propos de l'archevêque (hors contexte). On a le sentiment que ces provocatrices ont agi en toute impunité et qu'elles ne risquent pas d'être inquiétées. On peut donc en conclure qu'on a parfaitement le droit d'agresser des personnes, de les asperger (peu importe avec quoi) ou de les malmener sans avoir à craindre quoi que ce soit, et qu'ainsi on aura les honneurs des médias et tout le loisir d'y exprimer ses positions (voir ICI). A condition toutefois d'aller dans le sens des courants dominants, c'est-à-dire de  militer en faveur des droits individuels, de rejeter les valeurs morales traditionnelles et de manifester son hostilité à l'égard du christianisme. Nous ne tirerons cependant pas notre chapeau devant ces "dames" dont le seul mérite consiste à surfer  de façon outrancière (mais payante) sur la vague libertariste, homosexualiste et antichrétienne qui nous submerge.

    Lire aussi : http://minisite.catho.be/ericdebeukelaer/2013/04/24/la-democratie-ne-nous-est-pas-naturelle/

  • Le dialogue islamo-chrétien

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    La Communauté de l'Emmanuel invite ce vendredi soir à une conférence-débat sur un thème vraiment d’actualité, 

    « Vivre Dieu, rencontrer l’autre ». 

    « Chrétiens et musulmans, un appel de Dieu à vivre en frères ? »

    Par Bruno Vermeire, Philosophe et spécialiste du dialogue christiano-musulman.

    vendredi 26 avril à 20h15 au presbytère de St Jacques, place St Jacques, 8, 4000 Liège-Centre.

    Nous conseillons, à ce sujet, la lecture de : Edouard Marie-Gallez, Le malentendu Islamo-chrétien (éd. Salvator). Michel Gitton en rend compte sur France Catholique :

    Le P. Edouard-Marie Gallez n’aborde pas le sujet - ô combien difficile - des relations entre l’Islam et le monde chrétien sans avoir derrière lui de nombreux travaux sur le Coran et divers aspects de l’Islam, ainsi qu’une connaissance des chrétientés orientales et de leur sources écrites. Son principal ouvrage, Le Messie et son prophète (Editions de Paris 2005), en avait surpris plus d’un par l’audace de certaines de ses conclusions qui allaient jusqu’à remettre en cause l’image traditionnelle d’un Mahomet ignorant tout du christianisme et recevant une révélation totalement nouvelle.

    Aujourd’hui il nous invite à sortir du malaise qui est celui de trop de catholiques français, victimes d’une mauvaise conscience lancinante venant des souvenirs de la colonisation, et d’adopter une approche saine à l’égard de l’Islam. Au moment où les musulmans les plus durs trouvent des alliés inattendus dans les mouvements laïcistes pour éradiquer toute influence du christianisme sur la société, il importe que les chrétiens redressent la tête et se rendent compte que ce sont eux qui ont trop souvent ouvert la voie à un Islam qui n’avait plus grand-chose de religieux.

    La mystique du dialogue, inaugurée par celui dont la figure emblématique continue de dominer les relations islamo-chrétiennes, Louis Massignon (1883-1962), amène les catholiques à renoncer non seulement à tout effort pour partager leur foi avec leurs frères musulmans, mais à accueillir sans réaction les fables sur lesquelles est fondé la doctrine de l’Islam. Pour ne faire nulle peine à nos interlocuteurs, nous n’aurions pas le droit de dire que l’histoire a été constamment manipulée pour laisser croire à une génération spontanée, alors que les indices se multiplient qui prouvent que le premier noyau de la communauté du « Prophète » est issue d’un christianisme sans doute déviant, mais représentatif d’un courant messianique attesté par ailleurs.

    Au faux dialogue qui ne débouche que sur un affaiblissement du christianisme, le P. Edouard Marie oppose un « dialogue de salut » où les chrétiens n’ont pas peur d’aborder les questions fondamentales, qui sont celles que pose l’Islam sur le salut, et sur la récompense finale, sur le rôle du Messie et sur son retour à la fin des temps.

    A lire et à faire lire.

    NB : Lire également les réactions sur France Catholique en-dessous du compte-rendu de Michel Gitton.

  • Savoir tourner la page...

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    Henri le Barde est un blogueur intéressant ("le temps d'y penser"); il titre son dernier post "Rideau"; nous partageons assez son sentiment :

    extraits :

    Internet est comme le bénévolat, c’est un océan infesté de requins. Vous y plongez la main, on vous happe le bras. Difficile de dire non, d’arrêter, de faire des pauses.

    Difficile également d’y construire dans le dur (pas impossible, mais difficile), du moins collectivement. Internet, (...) encourage à la futilité, à l’instant. Combien de temps passé sur Twitter à découvrir, discuter, certes, mais également à dérouler un fil sans fin quand la consultation de blogs passionnants passe au second plan ? Sans même parler des livres qui s’entassent sur la table de chevet…

    La blogosphère catholique tourne en rond. Pardonnez-moi, chers amis, mais c’est vrai. Quelques-uns ont su construire quelque chose à partir de leur blog (souvent d’ailleurs en le dépassant : un blog n’est une réussite que s’il est une étape), d’autres savent mettre leur expertise (théologie, droit, etc.) au service de leur foi et du témoignage… Mais dans la majorité des cas, des graines sont semées, pleines de promesses, mais combien tombent sur le chemin : on y confie ses états d’âme, ses amorces de réflexion, ses regrets… Qu’en sortira-t-il ? Et s’il n’y a évidemment rien de condamnable à cela, cela joue nécessairement sur la durée de vie supportable du blog.(...)

    Les débats récents m’ont épuisé. Quand j’ai débarqué sur le web, c’était pour autre chose. Le temps d’y penser avait une promesse différente. Mais les impératifs de promotion du site m’ont amené sur les réseaux. Où tout se passe, où tout se joue. Il faut attraper les balles au bond, réagir, commenter, si possible dans les 24 heures. Et au final, tout le monde dit la même chose. Sur Twitter, on suit quelqu’un juste parce qu’il est catho, par courtoisie. Même s’il ne fera que retwitter ou partager les mêmes liens.Le militantisme a également fait des ravages. Je ne supporte plus Twitter, ces échanges sempiternels, prévisibles, laconiques, cet amas d’immodestie, de mise en scène continue de soi. Ces hashtags militants, ces clashs, ces faux accès d’autodérision et cette alternance de bisounoursisme dégoulinant et de cynisme au petit pied.  Je ne supporte surtout plus de m’être pris au jeu.

    Bilan négatif ? N’allez pas le croire. J’y ai fait de nombreuses rencontres – certaines encore virtuelles, d’autres devenues réelles, avec quelques liens d’amitié à la clé et un « réseau » catholique (mais pas seulement) élargi.

    Aujourd’hui, une étape importante du projet de loi qui a jalonné la vie récente de la cathosphère sera franchie. Comme je l’ai écrit précédemment sur ce blog, il convient pour moi de passer à autre chose, de tourner la page, non pour fermer le livre mais en écrire un autre chapitre. (...)

  • Mgr Léonard agressé à l'ULB

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    2063381342_B97384221Z.1_20130423232220_000_GRFNKR90.2-0.jpgDécidément, le climat se dégrade et il ne fait pas bon être chrétien par les temps qui courent. Alors que la propagande homosexualiste se déchaîne et joue à fond la carte de la victimisation, des extrémistes, dont les fameuses femen, se livrent à des actes d'agression caractérisée contre des personnes et des lieux significatifs du christianisme. C'est ainsi que, mardi soir, l'archevêque de Malines-Bruxelles a été agressé à l'ULB où il participait à un débat avec Guy Haarscher. Le Soir titre hypocritement que le prélat "a été interrompu" alors qu'il a été physiquement agressé par des jets de spray comme on peut le voir sur la photo ci-dessus. Nous sommes scandalisés par cette nouvelle démonstration d'intolérance qui ne nous surprend pas mais nous inquiète; elle illustre la dégradation d'un climat de plus en plus marqué par le rejet du christianisme. Que cet incident ait eu lieu dans une enceinte vouée au libre-examen et censée défendre la liberté d'expression est particulièrement significatif.

    Guy Haarscher dénonce quant à lui la collusion entre les Femen et les journalistes; un vrai "coup monté" : voir http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/811637/haarscher-mgr-leonard-s-est-mis-l-auditoire-de-l-ulb-en-poche.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter