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  • Une mine : les videos de Net for God TV

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    L'Abbaye d'Hautecombe

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    Les films précédents
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    Les prothésistes aux mains nues - 
    Raymond et Pierre Jaccard
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    Nicolas de Flue
    Artisan de Paix

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    Parce qu'elles ont montré beaucoup d'amour -
    Le Père Lataste
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    Le bon vin de Cana
    4éme rencontre de Cana International

    Merci Thaïs
    Témoignage d'Anne-Dauphine Julliand
    et son mari Loïc
    "Je dînerai avec toi" - Ap 3,20
    Le cours Alpha
    Père Pedro
    "Ces plus petits de mes frères"
    Mt 25,40
    La Rose Blanche - 
    Hans et Sophie Scholl
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    Témoignage d'une femme iranienne
    "Vous allez recevoir une force"
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    Un film avec Mary Healy
    Jérusalem, le défi de l'unité
    Plus profond que la misère, la miséricorde
    Jean-Paul II
    Une vie inutile
    Charles de Foucauld
    Du gourou à Jésus,
    Père Joseph-Marie Verlinde
    Des musulmans parlent de Marie
    La force de l'Evangile
    Les Journées Mondiales de la Jeunesse
    Marie était juive
    Il est l'image du Dieu invisible
    Le Linceul de Turin
    Jésus, le chemin de Paix
    avec Jean Vanier
    L'amour comme seule solution
    Etty Hillesum
    LE DEFI DE L'ISLAM PARTIE 3
    Pas d'autre nom que Jésus
    Haoxin et la Croix
    de la Chine à la paroisse de Sophia Antipolis
    LE DEFI DE L'ISLAM PARTIE 2
    De toutes les nations faites des disciples
    Frère André "Le contrebandier de Dieu" 
    LE DEFI DE L'ISLAM PARTIE 1
    Christian de Chergé et Mohamed
    Pentecôte pour l'Unité
    La beauté de la compassion
    La force du pardonLe réveil spirituel
    chez les jeunes... à Paris !
    N'ayez pas peur du Saint Esprit !
    Père Raniero Cantalamessa
    La guérison intérieure - Lytta Basset
    Hrant DINK Amour et Vérité se rencontrent
    Les premiers pas... des parents
    Martyrs de la fraternité
    Buta - Burundi
    Elisabeth de Hongrie
    Reine des pauvres
    Tu frappes à ma porte
    Pasteur dans le quartier de Cronenbourg
    La force de l'offrande
    La mission de Marthe Robin
    Alexandre Men
    Parole d'un Martyr
    La Communauté du Chemin Neuf à Kinshasa
    La fin du mur
    Qui cherche trouve
    Ignace de LOYOLA
    L'ami du pauvre
    Jean Vanier
    Ce qu'il y a de fou dans le monde
    Thérèse EHOUZOU
    LE GLAIVE DE LA PAROLE
    Cette Paix venue d'ailleurs
    Claire LY
  • Du gourou à Jésus : le témoignage du Père Joseph-Marie Verlinde

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    Publiée le 20 nov. 2012 http://www.youtube.com/watch?v=c9NlcxW_hG8

    http://fsj.fr/ ,http://www.final-age.net/ ,« Ne portons-nous pas tous en nous le désir d'une rencontre comblante, l'aspiration à une plénitude, l'appel à nous arracher à la médiocrité de nos vies quotidiennes,pour nous élancer vers un Être absolu, premier ? »
    La quête de sens, la recherche de l'Absolu, a conduit le Père Joseph-Marie, Jacques Verlinde à l'époque,

    à faire le 'grand plongeon' dans le Grand Tout. Initié aux pratiques ascétiques orientales - le yoga, la médiation transcendantale -, c'est en Inde qu'il approfondit la tradition religieuse de l'hindouisme et du bouddhisme. Emmené par la suite dans les pratiques ésotéro-occultes, il raconte dans ce film, son expérience et la confronte avec la vérité de Celui qui est venu le chercher aux extrémités du monde : le Christ.
    http://fsj.fr/
    Prêtre d'origine belge, docteur en philosophie et en théologie, il est aujourd'hui prieur de la Communauté monastique de la Famille de Saint Joseph, en France.

    C'est à la lumière de son expérience vécue, que le Père Joseph-Marie Verlinde répond à des questions fondamentales pour nos sociétés actuelles. Il avertit et éclaire avec beaucoup de respect, les « chercheurs de sens » qui s'engagent sur les voies de l'Orient... et celles des pratiques ésotéro-occultes.http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph-M...

  • Mais si, le pape chante…

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    Interrogé sur l’intérêt porté par le nouveau pape à la liturgie, le Père Lombardi, porte parole du Saint-Siège, et jésuite lui aussi, avait eu cette formule lapidaire: « nec cantat, nec rubricat » (il ne chante pas et ne s’intéresse pas aux rubriques).

    Ce petit reportage l'a tout de même surpris en train de chanter discrètement le "Regina Caeli" simplex, avec l'assemblée...

  • Incinérer ou inhumer ?

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    Nous avions dit sur ce blog notre malaise après avoir assisté à une cérémonie dans un "centre funéraire" : http://www.belgicatho.be/archive/2013/02/26/un-de-ces-lieux-terribles-inventes-par-la-modernite.html

    Un article de Mgr Léonard nous y ramène.

    Crémation ou inhumation?

    L’archevêque de Malines-Bruxelles réfléchit sur les rites funéraires. Il le fait à l’occasion d’une visite qu’il a rendue à un crématorium de Bruxelles. 

    (source : didoc.be) :

    Lors de ma visite pastorale du doyenné de Vilvorde en janvier, il m’a été donné de faire de nombreuses découvertes, parmi lesquelles celle du fonctionnement d’un crématorium. C’était la première fois que je pénétrais dans ce sanctuaire de l’industrie moderne de la mort. Cela m’a profondément impressionné.

    Grâce à la courtoisie de la direction, nous avons pu, les confrères prêtres qui m’accompagnaient, un ministre protestant, deux représentants de la laïcité et moi-même, assister à toutes les phases de l’opération. Celle-ci dure environ 80 minutes, mais comme il y a 3 fours juxtaposés, il est possible d’assister en même temps, à travers un hublot, à divers moments de la crémation. Dès que le cercueil contenant le corps pénètre dans le four à une température de plus de 800 degrés, le tout s’enflamme puissamment. Pendant la première partie de l’opération, on ne voit donc qu’une gerbe de flammes. Si l’on passe au four suivant, contenant un corps introduit plus tôt, on aperçoit le squelette entier, avec, au centre, une masse noire, à savoir le thorax contenant les poumons et le cœur, les parties du corps les plus résistantes à la crémation. Dans la dernière phase du processus, il ne reste plus que des cendres rougeoyantes, un peu comme des charbons incandescents. C’est à ce moment que, la température ayant baissé, un ouvrier ouvre la porte du four et, muni d’une sorte de râteau, racle les cendres pour les faire tomber dans un récipient, duquel on puisera, plus tard, les cendres destinées à l’urne funéraire, mais aussi à de petits tubes, en forme d’éprouvette, que les membres de la famille pourront emporter. Cette approche technique de la mort (environ 25 crémations entre 8h du matin et 8h du soir) m’a laissé un souvenir particulièrement macabre.

    L’Eglise catholique n’est pas radicalement opposée à la crémation, même si elle exprime une nette préférence pour l’inhumation. Mais je note au passage que, si j’ai bien compris les commentaires des gestionnaires, les fidèles de l’Eglise orthodoxe et ceux du judaïsme et de l’Islam, recourent très peu, voire pas du tout, à la crémation, même si elle coûte moins cher que l’enterrement. Je salue donc la force de conviction de ceux et celles qui, préférant ne pas recourir à la crémation de leurs proches, sont prêts à en payer le prix.

    La raison pour laquelle l’Eglise catholique préfère l’inhumation à la crémation est d’ordre symbolique. La réduction en cendres, surtout accompagnée de dispersion, suggère un anéantissement de notre corps terrestre, sa volatilisation intégrale. Par contre, même si ce qui se passe en terre n’est pas très joli, l’inhumation évoque plutôt le grain de blé qui, jeté en terre, y pourrit, certes, mais en vue d’une renaissance et d’une éternelle fructification. D’où la préférence accordée par les chrétiens à la mise en terre. Sans compter que, pour les catholiques, la communauté paroissiale dispose, dans le moindre village, d’une église qui peut accueillir la famille et les connaissances auprès du corps du défunt. Les autres cultes chrétiens ou la laïcité, ne disposant pas de cette facilité, s’accommodent plus aisément de célébrations organisées dans le crématorium. L’Eglise catholique ne refuse pas de vivre un temps de prière en ce lieu, un peu comme elle le fait au cimetière, mais elle donnera toujours résolument sa préférence à la liturgie célébrée à l’église et à l’enterrement au cimetière.

    Dans ce témoignage, Mgr Léonard se fait l’écho de la disposition suivante du droit de l’Eglise : « L’Église recommande vivement que soit conservée la pieuse coutume d’ensevelir les corps des défunts ; cependant elle n’interdit pas l’incinération, à moins que celle-ci n’ait été choisie pour des raisons contraires à la doctrine chrétienne » (Code de Droit Canonique, c. 1176, § 3).

    Ce texte a été publié comme éditorial dans la revue Pastoralia du mois d’avril 2013, sous le titre « Comme le grain de blé jeté en terre…»

  • BXL, 7 mai : témoignage de l'aumônier du Bois de Boulogne

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    Mardi 7 mai à 20h :  BRUXELLES

    Soirée Témoignage

    par le P. Jean-Philippe - 
    Aumônier du Bois de Boulogne, 

    il vient de publier un livre-témoignage « Que celui qui n’a jamais péché » dans lequel il retrace sa vie dans un style franc et direct ! Touchant, profond plein d'humour, ce frère de Saint-Jean raconte son quotidien de prêtre auprès des prostituées et des transexuels de Paris.
     

    Où ? : IET – Institut d’Etudes Théologiques - 24, Bd Saint-Michel – 1040 Bruxelles

    PAF : 3 € 

    Renseignements / inscriptions : cycledesoireessophia@gmail.com ou 0477/ 042.367

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (25/4/2013) : Projet pilote Alzheimer / Pilule accidents

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    Sommaire

  • BXL, 7 mai : une conférence du Professeur De Mattei

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    FÉDÉRATION PRO EUROPA CHRISTIANA 

    L'élection du Pape François a donné lieu à des interprétations et à des pronostics les plus disparates.

    Les coryphées de la gauche politique l'ont accusé de complicité avec la dictature militaire argentine alors que d'autres ont mis l'accent sur son opposition aux gouvernements de gauche et en particulier à celui de la présidente actuelle Mme Kirchner.

    Politique à part, certains  espèrent de lui que, en dépouillant l'Église de ses richesses et en simplifiant le protocole, nous parviendrons à une religion idéale. D'autres  voient dans ses appels pour une Église vraiment spirituelle, ancrée sur la Croix, différente « d'une ONG pieuse », les gages d'un chemin vers la sainteté.

    Sur le plan culturel, on nous répète que c'est le « premier Pape du sud », le premier Jésuite, le premier François, et que donc « tout va changer », en nous laissant le soin de deviner ce qu'ils souhaitent...

    Avez-vous des doutes ? Souhaitez-vous y voir plus clair ? Peut-être avez-vous votre propre interprétation ? Aimeriez-vous la partager avec nous ?

    le Professeur Roberto De Mattei.

     nous parlera de

    "l'Eglise Constantinienne ou retour aux catacombes ?"

    (à l'occasion de l'anniversaire de l'édit de Constantin)

     49, Rue du Taciturne

    Bruxelles – 1000

    le 7 Mai 2013 à 20:00 h.


    L'anniversaire de l'édit de Constantin, ou de Milan, promulgué en 313, est l'occasion idéale de revisiter ces pages-repères de notre histoire occidentale. Le Professeur De Mattei est l'auteur d'un succès éditorial « Le Concile Vatican II, une histoire jamais écrite », dont l'édition française paraîtra ces jours-ci. Expert reconnu sur les sujets délicats d'interprétation du Concile, il souligne, dans l'œuvre mentionnée ci-dessus, le travail de « reconstruction et d'interprétation des données » qui caractérise un vrai historien, « capable d'ordonner, de comprendre, de raconter, d'encadrer les faits dans une philosophie de l'histoire laquelle, pour l'historien catholique, est, avant toute autre chose, une théologie de l'histoire ».

    Fédération Pro Europa Christiana

    Rue du Taciturne, 49 
    Bruxelles 1000 Belgique 
    E-Mail: postmaster@federation-pro-europa-christiana.org
  • Namur, 7 mai : messe et conférences autour de l'impératrice Zita

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    Fondation belge pour la béatification de l'impératrice Zita, épouse et mère de famille

    Namur le mardi 7 mai 2013

    17 h Messe votive pour l'Impératrice Zita, épouse et mère de famille, présidée par Son Excellence le Nonce Apostolique Mgr. Giacinto Berloco et concélébrée par Monseigneur Rémy Vancottem, évêque de Namur en la chapelle du Grand Séminaire (rue du Séminaire, 11, à Namur).

    18 h 15 Conférences aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix (rue de Bruxelles, 61) avec la collaboration du "Centre interdisciplinaire foi et raison de l'Université de Namur");

    - Une impératrice qui donne à penser: l'étonnante actualité philosophique de l'itinéraire de Zita  par le Professeur Dominique Lambert, Directeur du département de Philosophie, FUNDP

    - "Heureux les pauvres de coeur...": un chemin d'appauvrissement spirituel à la suite du Christ pauvre par l'abbé Pascal-Marie jerumanis, professeur au grand Séminaire de Namur.

    - Témoignage de vie par Son Altesse Impériale et Royale l'Archiduc Rudolf d'Autriche

    20 h Buffet au Grand Séminaire

    P.A.F. avant le 1er mai : 15€ à verser au compte BE67 001655565987 e la "Fondation belge Zita" en indiquant clairement le nombre e places et les noms des participants.

    Rue du président 38 - 1050 Bruxelles / fondation.zita.be@gmail.com

  • Le pape a-t-il soulevé le couvercle de la marmite féministe ?

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    A lire La Vie, on pourrait le penser :

    Jeudi saint, dans une prison de Rome, le pape François lave les pieds de douze jeunes prisonniers. Parmi eux, deux femmes : l'une italienne, l'autre serbe musulmane. Le geste est fort, puisque le nouveau pape renouvelle la tradition, dans laquelle la cérémonie du lavement des pieds est réservée aux hommes. « Refuser de laver les pieds des femmes constitue une vexation ridicule ! C'est pourquoi le geste du pape François nous a donné tant d'espoir ! », se remémore Anne Soupa. « Le Pape François semble ouvrir la voie à une meilleure prise en compte des femmes, qui seraient accueillies avec une plus grande bienveillance dans l'Eglise. » 

    Lire la suite (et les commentaires figurant sous l'article en question)

  • Rome: pas de document en vue sur les divorcés remariés

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    Contrairement à la rumeur lancée suite au changement de pontificat, rien ne serait actuellement en préparation. Imprimer

    Radio Vatican, ce 25 avril 2013:

    “Le Conseil Pontifical pour la Famille a réagi jeudi matin suite à des informations diffusées par certains médias italiens concernant les divorcés remariés. " La nouvelle qu'un document sur la communion aux divorcés remariés serait en préparation est sans fondement", déclare un très bref communiqué du dicastère.

    Cette question est très sentie et très sensible au sein de l'Eglise catholique.

    Quand il s'agit d'un divorce, la position de l'Église est claire : il est impossible de se remarier religieusement, et interdit de se remarier civilement. Par le divorce, le lien sacré créé par le sacrement de mariage n'est pas rompu : le divorce est la dissolution du seul mariage civil. En conséquence, l’Église appelle à ne pas s'engager dans un second mariage alors que le premier n'est pas dissous. Ceux qui, étant divorcés, ne concluent pas un deuxième mariage civil, ont accès à tous les sacrements de l'Église et peuvent donc communier. En revanche, les personnes qui se remarient civilement ne peuvent recevoir la communion eucharistique, tout en restant membres à part entière de l'Église.

    Benoît XVI pour des initiatives d'accueil et de proximité

    Lors de la messe solennelle de clôture de la Rencontre mondiale des familles, célébrée près de Milan en juin 2012, devant des centaines de milliers de fidèles, le pape Benoît XVI a évoqué cette question des divorcés remariés qui, du fait qu'ils ont rompu la promesse contractée dans le sacrement du mariage, ne peuvent plus participer à la communion. Aux "fidèles qui, tout en partageant les enseignements de l'Eglise sur la famille, sont marqués par des expériences douloureuses d'échec et de séparation, le pape et l'Eglise vous soutiennent", a-t-il notamment déclaré. Dans un geste d'ouverture, il a souhaité concrètement que "les diocèses prennent des initiatives d'accueil et de proximité adéquates" pour eux. “

    Référence: Pas de document sur les divorcés remariés

  • Mgr Léonard à l'Université de Liège: Quel rapport entre le Décalogue et la philosophie des Droits de l’Homme ?

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    IMG_5391.JPGLe mercredi 24 avril à 18 heures, Monseigneur Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles a fait salle comble à l’Université de Liège pour un débat sur ce thème avec le professeur Gergely, directeur de l’institut d’étude du judaïsme Martin Buber (ULB).  La manifestation était organisée par le Groupe Ethique Sociale de l’Union des Etudiants Catholiques de Liège, sous la forme d’un lunch-débat auquel ont notamment pris part l’évêque de Liège, Mgr Jousten, et le Curé-Doyen de Liège-Centre, le chanoine Eric de Beukelaer, ainsi que plusieurs professeurs et membres des personnels  académique et scientifique de l’ « alma mater » liégeoise.

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    IMG_5952.JPGMonseigneur Léonard a rappelé d’emblée que la Loi de l’ancienne alliance et singulièrement le Décalogue devaient être lus à la lumière de l’alliance nouvelle et éternelle instituée par le Christ : avec la famille humaine universelle, qui dépasse les liens du sang.

    Dans le débat public, comment pouvons nous en rendre raison ?

    L’humanité se caractérise par une intelligence et une volonté ouvertes sur la totalité de l’Être. Cette ouverture est rendue possible par la conscience réflexe qui établit, chez l’homme une distance entre lui-même et ses conditionnements : c’est ce que nous appelons la liberté. Le don de la liberté ne supprime pas les données de la nature que l’homme partage avec le reste de la création, singulièrement les animaux, mais avec des inclinations spécifiques :

    - conserver la vie mais en sachant prendre des risques avec la sienne propre ;

    - la transmettre, mais en gérant sa fécondité ;

    - organiser une vie sociale, mais en respectant la personne de chacun ;

    - bref, « gérer la vie », mais selon la raison inspirant le bien commun.

    Par là, conclut Mgr Léonard, nous rejoignons l’objet du Décalogue inscrit en toile de fond de la civilisation judéo-chrétienne.

    Selon le professeur Gergely, les « Dix Commandements », dont deux versions sontIMG_5955.JPG inscrites dans la Torah, sont importants mais toute la Loi l’est au même titre : celle-ci est un code qui, sauf trois exceptions (dont le blasphème contre Dieu qui est la souce de la Loi), demeure transgressible lorsqu’une question vitale est en jeu.

    Mais, selon l’orateur, le vrai fondement des droits de l’homme se trouve dans le respect du Shabbat, car le judaïsme est d’abord une orthopraxie. Quoique transcendant, Dieu n’est pas extérieur au monde (contrairement au « Dieu » des philosophes) : il crée dans l’histoire et, souverainement libre, se repose « le septième jour ». L’homme est son usufruitier : il transforme ce monde et, semblablement, s’arrête pour sanctifier le septième jour. Par là, il se libère de l’esclavage du temps et de l’homme par l’homme : voila le fondement éthique des droits de l’homme.

    IMG_5944.JPGLe jeu des questions et des réponses fut ensuite conduit par Paul Vaute, chef d’édition de « La Libre Belgique-Gazette de Liège ».

    -Le rapprochement des juifs et des chrétiens a-t-il progressé ? Le climat a sans doute changé mais, pour un juif, le christianisme reste, selon l’expression du professeur Gergely, une religion dérivée, celle du culte de l’homme Jésus, dont la religion était cependant le judaïsme.

    -Qu’en est-il des mariages « mixtes » entre juifs et chrétiens ? possibles ils doivent néanmoins être gérés avec prudence pour la stabilité des couples.

    -Les « droits de l’homme » ne sont-ils pas dénaturés par le subjectivisme contemporain ? Pour Mgr Léonard, on assiste à une inflation de « droits » particuliers, dont la création s’inspire d’un idéalisme individualiste sans rapport avec les droits fondamentaux : ceux-ci se déclarent ou sont reconnus mais ne se  fabriquent pas. Néanmoins, interroge le professeur Gergely, le Décalogue est-il l’unique source possible des valeurs universelles sur lesquelles puissent se fonder les droits de l’homme ?

    -L’humanisme athée n’a-t-il pas sa part de responsabilité dans la transgression des droits fondamentaux ? Sur ce point les orateurs se rejoignent : aucun humanisme, religieux ou non, n’est à l’abri des dérives de la violence. Le XXe siècle a conjugué le progrès des sciences avec les pires génocides (Auschwitz, Cambodge, etc.) inspirés notamment par le paganisme nazi ou le marxisme-léninisme. La Shoah n’a rien appris à l’humanité et l’histoire ne sert pas de leçon. Jusqu’ici.

    -Le respect de la vie n’a-t-il pas ses limites (avortement des handicapés, euthanasie des mourants sans espoir) ? Pour Mgr Léonard, il y a toujours une autre solution que faire disparaître une personne. Le jugement porte sur les comportements (Dieu seul est juge des consciences). Ce point de vue est partagé par le rabbinat juif.

    -Et quid du « mariage gay » qui fait l’actualité en France ? Mgr Léonard estime que les parlements ne sont pas les maîtres de l’anthropologie, ni du sens des mots. Toutes les formes de convivances n’ont pas une vocation naturelle à être insérées dans le droit propre à la famille. Sinon, pourquoi pas demain l’inceste ?

    JPS

  • Après le vote de la Loi Taubira, la perspective d'une action politique

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    Comment Henri Hude envisage la perspective d'une action politique :

     La « Manif pour tous » marque un renouveau de la vie politique en France.

    -      Remportant des succès tactiques remarquables, le peuple des familles s’organise et prend conscience de sa force, mais peine à obtenir des résultats politiques concrets.

    -      Ce peuple des familles n’est pas la seule cible de la petite minorité qui nous gouverne, qui représente de moins en moins le pays et qui répond de moins en moins à ses attentes.

    -      Pour l’emporter, il doit chercher  des alliés et donc s’ouvrir aux autres forces sociales qui portent des revendications légitimes, également opprimées par le même ennemi du bien commun.  

    Lire la suite