Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 18

  • La diplomatie vaticane mobilisée pour la paix en Syrie

    IMPRIMER

    Sur la Syrie, Mgr Mamberti rencontre 71 ambassadeurs près le Saint-Siège

    Radio Vatican

    Sauvegarde de l’intégrité territoriale du pays, respect de toutes les minorités, y compris les chrétiens, et respect des droits de citoyenneté afin que tous soient des citoyens égaux en dignité. Voilà la position du Vatican concernant la Syrie présentée ce jeudi matin aux diplomates accrédités près le Saint-Siège, lors d’un briefing organisé par la Secrétairerie d’Etat.

    71 ambassadeurs avaient répondu à l’invitation, autrement dit « pratiquement la totalité des ambassadeurs résidents » à Rome, pour cette réunion dont le but était d’expliquer la position du Pape et les initiatives prises par le Vatican dans ce dossier syrien afin de favoriser la paix et d’éviter toute intervention armée dans ce pays.

    Parmi les initiatives, l’organisation samedi soir Place Saint-Pierre d’une veillée de prière en présence de François, au terme d’une journée de jeûne. C'est sans précédent. Cette veillée sera ponctuée de prières pour la paix écrites par les derniers papes, et notamment une prière de Pie XII, et s’articulera autour de différents moments liturgiques, avec l’adoration eucharistique et de nombreuses lectures bibliques. Vers 20 heures, le Pape François devrait nous livrer sa méditation. Rappelons que cette veillée est ouverte à toutes les confessions et aux non-croyants.

    Mgr Mamberti a illustré les intentions du Pape François sur la Syrie.

    Lire la suite

  • Un prêtre belge victime de la tourmente révolutionnaire

    IMPRIMER

    Un ami nous transmet cette notice biographique parue dans Vlan (Vertiges du Passé par René Henry) qu'il a pris la peine de recopier pour belgicatho :

    Itinéraire d'un enfant de Septroux, de Louvain à Cayenne

    Le 18 mars 1747, en l'église de Dieupart-Aywaille, l'abbé Jean Léonard Berval administre le baptême au petit Jean-Joseph Havelange né le même jour à Septroux. Sa maman est Dorothée Noirfalhize et son papa, Pascal Havelange, est un des échevins de la cour de la seigneurie de Harzé.

    Nous savons malheureusement fort peu de choses sur l'enfance, si ce n'est que ses parents lui offrirent l'occasion de suivre des études au séminaire de Liège où il reçut un enseignement qu'il sut mettre à profit puisque nous le retrouvons, à 19 ans, à la faculté des Arts à l'Université catholique de Louvain.

    Après avoir terminé ses études de théologie, en 1772 ou 1773, il est ordonné prêtre à Malines. A cette époque, le Pape Clément XIV, répondant aux pressions des grands souverains européens, supprime la Compagnie de Jésus. Il convient dès lors de remplacer le personnel enseignant du collège de jésuites. Jean-Joseph Havelange y est désigné pour y enseigner la physique puis la philosophie et, enfin, la théologie dogmatique, son domaine de prédilection.

    Lire la suite

  • Un bienheureux polonais victime de l'occupation nazie (6 septembre)

    IMPRIMER

    (EAQ) Michel Czartoryski, dans le monde : prince Jan Franciszek Czartoryski, naît le 19 février 1897 à Pełkinie (près de Jaroslaw) le 19 février 1897 dans une branche provinciale de la célèbre famille princière polonaise des Czartoryski, si étroitement associée à l'histoire de la Pologne, de la Lituanie et d'autres pays.

    Il fut éduqué dans un profond esprit marial. Deux des frères de Jan Franciszek devinrent prêtres, et une sœur Visitandine. Il étudia dans un lycée moderne de Cracovie, puis à Lwow (aujourd’hui en Ukraine occidentale) où il devint ingénieur architecte.

    En 1918, il s'engagea dans la nouvelle armée polonaise contre les Bolchéviques et fut décoré en 1920. Dans les années tourmentées qui prolongèrent l’indépendance de la Pologne, il fit partie d’organisations catholiques, en particulier « Renaissance » (Odrodzenie) à Lwow. Il participa aussi à de nombreuses récollections, notamment en 1924, chez les Rédemptoristes de Cracovie.

    En 1926, après avoir séjourné en France et en Belgique, il entra au séminaire latin de Lwow, et en 1927 au noviciat dominicain de Cracovie. Il prit l’habit à la chapelle Saint-Jacques et reçut le nom de Michel en religion.

    Il fut ordonné en 1931 dans l’église du couvent dominicain de Jaroslaw et termina ses études de théologie en 1932. Il participa à l’édification d’un nouveau couvent dominicain à Sluzew (Varsovie) de 1937 à 1939. Il y réunit de nouvelles vocations en tant que maître d’études, et raffermit le Tiers-Ordre de Saint Dominique dans la région.

    Son amour de Dieu et du prochain se manifesta dans son service auprès de ses frères, des novices, des étudiants, mais aussi des insurgés de Varsovie. Alors qu'il était chapelain du groupe de résistance « Konrad », il fut assassiné, par des soldats allemands, le 6 septembre 1944, pour avoir assisté les blessés et les mourants tombés lors de l'insurrection contre l'occupant nazi.

    Michel Czartoryski a été béatifié le 13 juin 1999, à Varsovie, par le Bx Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

    Il a été proclamé patron de la ville de Jaroslaw, près de laquelle il naquit et où se trouve un célèbre couvent dominicain.

  • G20 : le pape s'adresse au Président Poutine

    IMPRIMER

    (VIS) A l'occasion du G20 de St.Petersbourg (Russie) qu'il préside ces jours-ci, le Saint-Père a écrit au Président russe M. Vladimir Poutine. En voici le texte:

    "Dans l'actuel contexte de forte interdépendance un cadre financier mondial doit disposer de règles claires et appropriées en vue d'un monde plus juste et solidaire où la faim sera éradiquée, où il sera possible de donner à tous un emploi digne, un logement correct et une assistance sanitaire de qualité. Votre présidence du G20 s'est engagée à renforcer la réforme des organismes financiers internationaux et à parvenir à un consensus sur des normes financières adaptées à la situation mondiale. L'économie mondiale ne pourra se développer que dans la mesure où elle permettra à chaque être humain d'avoir une vie digne, de l'enfant à naître à la personne âgée, et au-delà des pays du G20 à tous les habitants de la terre, jusqu'à qui se trouve dans la pire situation sociale".

    "Il est clair dans cette perspective que les conflits armés sont dans l'existence des peuples une totale négation de leur concorde. Ils créent de profondes divisions et lacérations, nécessitant des années et des années pour le rétablissement de leurs effets. La guerre est le refus d'oeuvrer aux grands projets socio-économiques que la communauté internationale s'est donnée, tels l'Objectif Millenium. Malheureusement, nombre de conflits affligent actuellement le monde, avec leurs images de misère, de famine, de maladie et de mort. Sans la paix, aucun développement n'est possible. La violence interdit la paix qui est la première condition de tout développement économique. Si la rencontre des chefs d'état et de gouvernement des vingt plus importantes économies, représentant les deux tiers de la population mondiale et 90% du PIL mondial, n'a pas pour but la sécurité internationale, elle ne pourra éviter d'aborder la situation proche-orientale et le cas syrien en particulier. Je déplore que trop d'intérêts partisans aient prévalu depuis le début de cette crise, qui ont empêché une solution capable d'éviter l'inutile massacre auquel nous assistons. Que les leaders du G20 ne restent pas passifs face au drame infini de la population syrienne et au risque de voir toute une région déjà affligée et besogneuse de paix subir de nouvelles souffrances. J'adresse un vibrant appel à chacun d'eux afin qu'ils favorisent le dépassement des diverses oppositions et renoncent les vaines prétentions à une intervention militaire. Il est besoin au contraire d'un nouvel engagement, courageux et déterminé, en faveur d'une solution pacifique passant par le dialogue et la négociation entre les parties en cause et le soutien de la communauté internationale. Il est du devoir moral de tous les gouvernements de favoriser toute initiative capable de renforcer l'assistance humanitaire envers tous ceux qui souffrent de ce conflit, en Syrie comme hors de ce pays". Le Pape François conclut en assurant prier pour le succès du G20 de St.Petersbourg.

  • Mère Térésa de Calcutta (5 septembre)

    IMPRIMER

    Bienheureuse Mère Térésa de Calcutta (Evangile au Quotidien)

    Religieuse et fondatrice des « Missionnaires de la Charité »

    « Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus. »

    Mère Térésa, de son nom patronymique Anjezë Gonxhe Bojaxhiu, naît le 26 août 1910 à Üsküb, Empire ottoman (actuellement Skopje, Macédoine)

    Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, famille d’origine albanaise, elle reçut sa première communion à l’âge de cinq ans et demi et fut confirmée en novembre 1916.

    A l'âge de douze ans, Agnès commence à ressentir l'appel de se consacrer à Dieu.

    La vie de mère Térésa comporte alors deux périodes bien tranchées : sa vie dans l'institut de sœurs de Lorette et sa vie dans l'ordre des Missionnaires de la charité.

    A l'âge de dix-huit ans, en 1928, elle entre à l'Institut des « Sœurs de Lorette », en Irlande. En 1929 elle est envoyée à Calcutta. En 1931, après deux années de noviciat, elle fait sa première profession de foi et elle prend le nom de Térésa. Elle enseigne la géographie à l'école Sainte-Marie à Calcutta où elle est nommée directrice en 1944.

    Elle reçoit l'appel de consacrer sa vie aux pauvres des bidonvilles. En 1946, avec le soutien de l'archevêque de Calcutta, elle obtient, du Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958),  la permission de quitter l'ordre des « Sœurs de Lorette ».

    En 1948, la vie de mère Térésa se transforme ; c’est un tournant dans sa vie. Elle s'installe dans un bidonville (à Taltola, en Inde) avec quelques autres religieuses qui l'ont suivie. Elle fait la fondation des « Missionnaires de la Charité », établie officiellement dans le diocèse de Calcutta en 1950.

    Lire la suite

  • Femen, la réalité mise à nu

    IMPRIMER

    A l'occasion de la sortie d'un film qui leur est consacré, Massimo Introvigne dévoile sur la Nuova Bussola Quotidiana, la réalité qui se cache derrière les Femen (merci à EW pour sa traduction) :

    Femen, la réalité mise à nu

    par Massimo Introvigne (4-9-2013)

    Les avez-vous à l’esprit, ces Femen, activistes Ukrainienne qui s’exhibent seins nus sur les places au nom du féminisme, du mariage homosexuel et de la laïcité ? Celles qui ont détruit à la tronçonneuse la croix élevée en mémoire des victimes du stalinisme en Ukraine, celles qui se sont déshabillées à Notre-Dame pour les droits des gays, ou encore celles qui ont manifesté contre Benoît XVI sur la Place Saint-Pierre ? L’une d’entre elles – nous vous en avons parlé sur la Nuova Bussola Quotidiana – a même prêté son visage à Marianne, symbole de la révolution française, pour la nouvelle mouture du timbre unique que la France a adopté pour toute sa correspondance, timbre que le président Hollande a tenu à présenter personnellement. Les Femen sont désormais une multinationale, avec des écoles pour former les activistes en France, en Allemagne, au Brésil, et une icône universelle du féminisme et des droits nouveaux.

    Ou plutôt : c’est ce qu’elles étaient jusqu’à la date d’hier, jour où le film « L’Ukraine n’est pas un bordel » de la metteur en scène Kitty Green a été présenté au Festival de Venise.  Kitty Green a vécu pendant un an avec les Femen à Kiev, elle a manifesté avec elles et a finalement été arrêtée avec elles à Rome.  Partie pour tourner son film au nom de sa sympathie pour les Femen, Kitty Green a découvert toute une série de cadavres dans le placard de ces activistes antireligieuses, cadavres qui l’ont conduite à revoir, au moins partiellement, sa position.

    Lire la suite

  • Fichermont, 20-21 septembre : samedi Saint-Joseph (Verbe de Vie)

    IMPRIMER

    noname.jpg

  • Le général des jésuites résolument opposé à une intervention en Syrie

    IMPRIMER

    Lu sur radio Vatican :

    Le supérieur des Jésuites critique les Etats-Unis et la France

    Rompant avec sa discrétion habituelle, le préposé général de la Compagnie de Jésus, le Père Adolfo Nicolas, a critiqué en termes forts les Etats-Unis et la France susceptibles d’intervenir militairement en Syrie. Le supérieur général des jésuites, dans une interview publiée le 4 septembre 2013 sur le site de la curie romaine de l’ordre, juge "inacceptable" un éventuel recours à la force en Syrie.

    Le religieux espagnol prévient que les Etats-Unis pourraient commettre une "grosse erreur" et déplore que la France, "qui a grandement contribué à la civilisation et la culture", soit aujourd’hui tentée "de conduire l’humanité à faire marche arrière vers la barbarie".

    Q. : Le pape est sorti du protocole habituel pour parler en faveur de la paix en Syrie. Que pensez-vous de ce sujet ?

    Père Adolfo Nicolas: Je n’ai pas l’habitude de commenter les situations internationales ou les affaires politiques. Mais, dans le cas présent, nous sommes devant une situation humanitaire qui va au-delà des limites normales pouvant justifier le silence. J’avoue, je dois le dire, ne pas comprendre qui a donné l’autorisation aux Etats-Unis ou à la France d’agir contre un pays d’une manière qui, sans nul doute, ajoutera aux souffrances d’une population qui a déjà souffert plus que l’on ne peut l’imaginer. La violence ou les interventions violentes comme celles qui se préparent ne sont justifiables que comme des moyens ultimes utilisés d’une manière telle qu’ils n’atteignent que les seuls coupables. Dans le cas d’un pays, cela est totalement impossible, et c’est pourquoi ce recours à la force me paraît totalement inacceptable. Nous jésuites, nous appuyons l’action du pape à 100 % et désirons du fond du cœur que l’action punitive annoncée n’ait pas lieu.

    Lire la suite

  • Tournai, 14-15 septembre : office pontifical et grande procession

    IMPRIMER

    La Grande Procession de Tournai aura lieu le dimanche 15 septembre 2013. 

    • Trois temps rythment le week-end :

    La Veillée de prière : le vendredi 13 septembre à 19 heures, à l’Église Saint-Piat de Tournai.

    L’Office  pontifical : le samedi 14 septembre, dans la Cathédrale Notre-Dame de Tournai.

    La Grande Procession de Tournai :  le dimanche 15 septembre 2013. Vierge mise à l’honneur:Notre-Dame de Bonne-Espérance.  

    Festivités des 14 et 15 septembre à Tournai

    Samedi 14 septembre
    Un office pontifical présidé par Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, sera célébré à 18h à la cathédrale Notre-Dame. La Maîtrise interprètera la messe solennelle « Missa brevis en Do Majeur KV 115 » de Léopold Mozart ainsi que des oeuvres de Haëndel et de Bach.

    Cérémonie de remise des clefs vers 19h15 à la cathédrale Notre-Dame.
    A l’issue de l’office, M. le bourgmestre de la Ville de Tournai remettra les clés de la Ville à Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai.
    Cette cérémonie renoue avec la tradition selon laquelle durant tout le Moyen-Age, la veille de la procession, le Magistrat communal, accompagné des doyens et sous-doyens des métiers, venaient déposer leur offrande à la cathédrale.

    Dimanche 15 septembre
    Sortie de la Grande Procession à 10h. 
    Rentrée de la procession à la cathédrale vers 11h45 et bénédiction du Saint Sacrement.
    Une messe est célébrée à 8h30 à la cathédrale et à 18h à Allain.

    En cas de pluie, un office sera célébré dans la cathédrale à 10h.

    Visite guidée de la cathédrale à 15h. Rdv Office du Tourisme.

    L’Office du Tourisme, Place Paul-Emile Janson 1 (au pied de la cathédrale), est ouvert de 10h à 12h et de 14h à 17h. Tél. 32 (0)69 22 20 45

  • Le diocèse de Tournai priera pour la paix le 7 septembre

    IMPRIMER

    Mgr Harpigny souhaite que les chrétiens du diocèse de Tournai puissent s’associer à la démarche demandée par le Pape François.

    Il invite donc tous les catholiques du diocèse de Tournai à jeûner et à prier le 7 septembre pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde entier.

    Lors des célébrations dominicales de ce samedi soir, à travers tout le Hainaut, on priera spécialement pour la paix.

    En union avec le Saint-Père, 3 veillées de prière seront organisées samedi soir dans le diocèse de Tournai :

    • à Tournai : veillée de prière à la Cathédrale à 19h

    • à Mons : Eucharistie suivie d’un temps d’adoration à l’église Saint-Nicolas à 18h

    • à Charleroi : à la basilique St Christophe, eucharistie à 18h30, suivie  d’un temps de prière à 19h30

  • Europe : retrouver l'esprit de Robert Schuman (mort il y a 50 ans)

    IMPRIMER

    « Il est temps de retrouver l’esprit de Robert Schuman » (COMECE)

    Déclaration du Cardinal Marx à l’occasion du 50e anniversaire de la mort de Robert Schuman

    Nous commémorons aujourd’hui le 50e anniversaire de la mort de Robert Schuman. Une grande page de l’histoire européenne aura été écrite en ce demi-siècle qui a suivi sa disparition. La Paix entre les nations, si souvent ennemies dans le passé, la prospérité dont a bénéficié un nombre sans précédent de citoyens ordinaires et la méthode constructive et coopérative avec laquelle la politique est conduite au sein de la famille des nations en Europe : tout cela est à mettre en grande partie au crédit de la vision de Robert Schuman. L’Union européenne, fruit d’une expérience transnationale de coopération unique initiée par la Déclaration Schuman du 9 mai 1950, a apporté une paix de longue durée à un continent, si souvent marqué par les guerres, et a crée entre les nations un esprit de solidarité, qui a aussi transformé la vie économique et sociale en Europe.

    Pourtant, l’héritage de Robert Schuman est fragile. La crise bancaire de 2008 et la crise économique, si elles ne sont pas traitées en s’appuyant sur les principes que Schuman a établis il y a plus de 60 ans, risquent de compromettre irrémédiablement la réussite que fut jusqu’à présent l’Union européenne. La Paix et la Solidarité, ces objectifs principaux qu’avaient défini le 9 mai 1950 celui que l’Europe considère comme son premier Père fondateur, doivent plus que jamais être poursuivis en 2013, étant donné le grave impact de la crise sur la société européenne dans son ensemble, et particulièrement sur les plus fragiles dans nos sociétés. Le Pape François a plusieurs fois attiré l’attention des décideurs et des citoyens européens sur le véritable drame que constituent les « nouveaux pauvres ».

    Lire la suite

  • Affluence record de candidats dans les séminaires et maisons religieuses pour l’année 2013-2014

    IMPRIMER

    ... mais, c'est au Vietnam :

    Affluence record de candidats dans les séminaires et maisons religieuses pour l’année 2013-2014 (Eglises d'Asie - 03/09/2013)

    Les 410 candidats qui, au début du mois d’août, se sont présentés au concours d’entrée en première année du grand séminaire de Vinh-Thanh (diocèses de Vinh et de Thanh Hoa) témoignent de l’attrait toujours fort de la jeunesse catholique vietnamienne pour le sacerdoce et la vie religieuse (contemplative ou active).

    Cette année, les candidats ont été plus nombreux que jamais. De très nombreux jeunes gens se sont inscrits aux divers concours ou épreuves que, désormais, diocèses et congrégations religieuses, au Sud comme au Nord, sont obligés d’établir pour opérer une première sélection. Cet afflux a été particulièrement visible dans les diocèses du Nord où, pendant quelque 35 ans, en raison des circonstances politiques, les établissements de formation sacerdotale et religieuse étaient restés fermés.

    Les grands séminaires sont désormais au nombre de quatre pour la province ecclésiastique de Hanoi, dont le territoire correspond à peu près à celui de l’ancien Tonkin. Le grand séminaire de la capitale a été le premier à rouvrir ses portes en 1987, peu de temps avant celui de Saigon. Il accueillait au début l’ensemble des candidats au sacerdoce de toute la province ecclésiastique. A cette époque, les conditions imposées par les autorités étaient drastiques. Le recrutement n’avait lieu que tous les six ans. Le nombre d’étudiants envoyés par chaque diocèse était soumis à des quotas très sévères. Mais peu à peu les choses ont changé et les restrictions imposées par l’Etat ont été progressivement levées. Le grand séminaire de Hanoi est désormais divisé en deux établissements, l’un pour les étudiants du premier cycle, l’autre pour le second. Un an après l’ouverture du séminaire de la capitale, en 1988, fut créé le séminaire de Vinh Thanh, destiné à la formation des prêtres des diocèses de Vinh et de Thanh Hoa. Plus récemment, deux diocèses, Bui Chu et Thai Binh, ont créé leur propre grand séminaire où sont formés la totalité ou une partie de leurs candidats au sacerdoce.

    Lire la suite