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  • Hans Küng en phase avec François ?

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    « Une interview de Hans Küng dans la Repubblica du 7 septembre

    Professeur Küng, comment jugez-vous l'appel du pape François à jeûner, une pratique qui est commune aux trois religions monothéistes, au nom de la paix en Syrie?

    « Le geste nous montre le vaste horizon œcuménique (ndt: quelle est la conception œcuménique de Küng?) du pape François, le fait qu'il s'adresse aux être humains de toutes les religions, et au-delà: à tous les êtres humains de bonne volonté. Le fait qu'il s'adresse aux trois religions montre qu'il s'emploie avec sérieux et succès à prendre l'enseignement et le message qu'il nous a donné quand, élu pape, il a choisi le nom de saint François d' Assise. Et a décidé de saisir la chance de lancer indirectement un signal à l'Iran ».

    Quel signal ?

    « Le signal à tous les Iraniens et tous les êtres humains impliqués dans le cas iranien de se concentrer sur la prière et sur la volonté de paix, qui est le vrai enseignement de la prière , et à inviter ainsi tout le monde, y compris les gouvernants, à réfléchir en ce sens» .

    Que nous enseigne donc l'appel du pape François ?

    « Il enseigne et aide à prendre conscience de l'importance de la religion, des religions, pour l'objectif de parvenir à la paix. Il veut nous aider à comprendre que sans paix entre les religions, il y aura pas de paix au Moyen-Orient».

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  • Le Ratzinger-Schülerkreis s’est réuni à Castelgandolfo

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    C’est le site « Pro Liturgia » qui attire notre attention sur cette rencontre :

    studenti2.jpgLe Cercle des anciens étudiants du Professeur Ratzinger a tenu sa réunion annuelle à Castel GandolfoC’est le philosophe et historien Rémi Brague qui était invité. Les cardinaux Christophe Schönborn et Kurt Koch ont assisté à la rencontre. Pour la première fois, le Pape émérite Benoît XVI n’a pas participé aux débats et aux conférences qui portaient sur « la question de Dieu dans l’horizon de la sécularisation ». Benoît XVI a toutefois célébré, dans la chapelle du Gouvernorat du Vatican, la Messe dominicale à laquelle ont pu assister ses anciens collègues et étudiants.

    Dans son homélie, il a notamment déclaré :

    « Dans l’histoire, tous cherchent la bonne place : sur la scène de la vie, chacun veut trouver sa place. Mais la question est : quelle place est la bonne et laquelle est juste ? La première place peut rapidement devenir une très mauvaise place et cela, non seulement lors du jugement dernier, mais déjà sur cette terre. L’échelle qui établi ce qui est une bonne ou une mauvaise place, c’est Jésus. Celui qui sera poussé devant, donc à la première place, doit être conscient du danger. Il doit d’autant plus avoir le regardé fixé sur Dieu, se mesurer à lui, à la responsabilité qu’il a des autres, il doit devenir celui qui sert, celui qui sait en vérité se mettre aux pieds des autres, et ainsi être celui qui béni et devient béni. Je pense que tout cela doit passer par le cœur, lorsque nous regardons Celui qui est le premier être de la Création et celui né dans une étable et mort sur une croix. Les bonnes places sont auprès de Lui et selon sa mesure, malgré les places vers lesquelles la vie nous mène. 

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  • La cité chrétienne de Maaloula est aux mains des rebelles syriens

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    Lu sur France 24 :

    La ville chrétienne de Maaloula, au nord de Damas, est tombée dimanche aux mains des rebelles syriens, après d'intenses combats. Mercredi, des combattants djihadistes et des rebelles islamistes avaient pris d’assaut l’une des entrées de la cité.

    Après plusieurs jours de combats, des rebelles syriens ont pris le contrôle de la ville chrétienne de Maaloula, au nord de Damas, a déclaré dimanche 8 septembre l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

    À DAMAS, LES CHRÉTIENS SONT INQUIETS

    Par Philomène REMY / Selim EL MEDDEB

    "Dans la nuit, les troupes du régime sont entrées dans la ville mais les rebelles y ont envoyé des renforts et ont pu prendre le contrôle de toute la cité", a expliqué à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

    L’information a également été confirmée par une habitante de la ville, jointe par téléphone. "Les rebelles sont à l'intérieur de Maaloula, dans toute la ville. Les troupes du gouvernement s'en sont retirées", a-t-elle expliqué sous couvert d’anonymat.

    Depuis mercredi, la localité était l’objet de heurts entre l’armée régulière et des djihadistes du Front al-Nosra, appuyés par des rebelles islamistes, avait expliqué l’OSDH, qui précise que les combats ont fait des dizaines de morts et de blessés dans les rangs des forces gouvernementales et leurs supplétifs, alors que l'on dénombre 17 morts et plus de 100 blessés parmi les rebelles.

    Un symbole religieux et historique pour les chrétiens de Syrie

    La prise de la ville intervient une semaine avant la fête de l’Exaltation de la Croix, célébrée chaque année le 14 septembre.

    Maaloula, situé à 55 km de Damas, est l’un des hauts lieux du christianisme en Syrie. Cette ville est l’une des dernières où l'araméen, langue du Christ, est encore parlé. La plupart de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques.

    Lieu de pélerinage, Maaloula est également célèbre pour ses refuges troglodytiques datant des débuts du christianisme. Les premiers chrétiens de la région, persécutés, s'y réfugiaient. C'est dans ces grottes que furent célébrées les premières messes chrétiennes.

  • L'illusion d'un monde "hors souffrance"

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    Sur son blog, Bruno Leroy, éducateur et écrivain, propose cette belle réflexion:

    Cette illusion d'un monde "hors souffrance"

    Chacun poursuit toujours, d'une manière ou d'une autre, un rêve d'immortalité et de non-souffrance. La poursuite de ce rêve se manifeste dans les mécanismes de défense qui visent à occulter la réalité de la souffrance et à la rejeter hors du champ de la conscience ; on peut la voir, on détourne les yeux, on fait " comme si " elle n'existait pas.

    Dénier la souffrance de cette manière, c'est se complaire dans l'image idéale de soi et du monde où la finitude et la mort ne sont pas reconnues. Ainsi le sujet peut-il entretenir, inconsciemment sans doute, une sorte de délire d'immortalité. Il se barricade dans un monde imaginaire en estimant que la souffrance et la mort, ce sont toujours celles des autres, mais jamais la sienne. Il se construit ainsi un univers conforme à son besoin de sécurité et de complétude sans faille.

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  • "Sortir de cette spirale de douleur et de mort"; veiller pour la paix avec le pape François

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    363px-Virgin_salus_populi_romani.jpg(VIS) Environ 100.000 personnes se sont rassemblées pour la veillée de prière présidée par le Saint-Père Place St.Pierre, en le jour de jeûne et de méditation qu'il a choisi pour la paix en Syrie, au Proche et Moyen Orient et de par le monde. Cette initiative ecclésiale a vu l'adhésion d'autres confessions chrétiennes, de fidèles d'autres religions, notamment bouddhistes, juifs et musulmans, mais aussi de personnes a-religieuses. Côté catholique, outre les diocèses du monde entier, on compte celles de la Caritas, de Sant-Egidio, de nombreux groupes de prière, de congrégations religieuses comme les carmélites de Terre Sainte. Y prennent part également des élus politiques italiens, diverses organisations engagées dans la promotion de la paix, de la coopération et du développement, des syndicats, des personnalités comme le Président du Parlement européen, le Grand Mufti sunnite de Damas qui a prié cet après-midi avec d'autres chefs religieux dans la Mosquée des Omeyyades. Place St.Pierre, les confessions ont commencé sous les colonnades à 17 h 45' avec une cinquantaine de prêtres. Le Pape avait recommandé d'entamer cette journée dans la réconciliation car la paix véritable naît de coeurs réconciliés avec Dieu et les frères.

    La veillée a été précédée à 18 h 30' par la lecture des paroles prononcées dimanche dernier par le Pape, puis introduite à 19 h par le Veni Creator et la mise en place sur le parvis de l'icône de la Salus Populi Romani portée par la Garde Suisse. Après quoi le Saint-Père a conduit la récitation du chapelet, les mystères étant accompagnés de la lecture d'un poème dans lequel sainte Thérèse de l'Enfant Jésus invoque Marie comme reine de la paix. Après quoi, il s'est adressé à l'assemblée:

    Homélie du pape François

    « Dieu vit que cela était bon » (Gn 1, 12.18.21.25). Le récit biblique du début de l’histoire du monde et de l’humanité nous parle de Dieu qui regarde la création, la contemple presque, et répète : cela est bon. Chers frères et sœurs, cela nous fait entrer dans le cœur de Dieu et, de l’intime de Dieu, nous recevons son message.

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  • Pierre Palmade : "mon homosexualité, je ne l'aime pas"

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    Lu ici

    Pierre Palmade : "je suis triste d'être homo"

    Pierre Palmade a accordé un entretien à Nikos Aliagas, bien loin des propos LGBT :

    - Mon homosexualité ressemble de moins en moins à ce que je peux voir autour de moi. Je ne l'aime pas en fait, mon homosexualité. Je suis vraiment triste. Avant, j'étais en colère. Maintenant, je suis triste d'être homo. [...]

    - Vous n'êtes pas "politiquement correct".

    - Non, car je ne revendique rien. Je ne suis ni pro homo, ni anti homo. Je ne revendique rien pour la cause. Qu'ils se démerdent. (rires) Moi, je fais en sorte d'être libre."

    A écouter sur le site de Europe 1, à 3mn55.

  • La Nef : sommaire du n°251 de septembre 2013

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    Cliquer sur les liens pour accéder aux contenus "en ligne" :
    Sommaire du n°251 de septembre 2013
    SOMMAIRE DU N°251 DE SEPTEMBRE 2013

    ÉDITORIAUX
    Un monde fragile, par Christophe Geffroy
    La destruction de l’être, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    JMJ Rio 2013 : « L’Évangile est pour tous », par Jacques de Guillebon
    Jean Madiran, par Christophe Geffroy
    Liturgie, un renouveau ?, par Loïc Mérian
    L’encyclique Lumen fidei : un passage de témoin, par l’abbé Christian Gouyaud
    La « nature des choses » résiste, entretien avec Paul-Marie Coûteaux
    La lâcheté de l’Europe, par Paul-Marie Coûteaux
    L’automne occidental, par Marc Fromager
    Éducation : résister !, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    L’abbaye bénédictine de Kergonan : des « chercheurs de Dieu », entretien avec le TRP Dom Philippe Piron

    DOSSIER : DE L’ISLAM AU CHRISTIANISME
    L’Église catholique face la conversion des musulmans, 
    par Annie Laurent
    L’évangélisation par la Miséricorde, 
    entretien avec l’abbé Fabrice Loiseau
    Peut-on quitter l’islam ?, par Annie Laurent
    Portrait : Afîf Osséïrane, par Annie Laurent
    Portraits : Nahed Metwalli et Nadia Piccard, 
    par Annie Laurent
    Convertir par les médias, par Maurice Saliba
    Portrait : Joseph Fadelle, par Jacques de Guillebon
    « Une nouvelle réalité », 
    entretien avec Moh-Christophe Bilek
    Portrait : Mohamed Rahouma, par Falk van Gaver

    VIE CHRÉTIENNE
    Foi et charité (5/7), par un moine de Triors
    Question de foi x Cœur rebelle ? Cœur fidèle ?, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Metternich ou la haute diplomatie, par Michel Toda
    Au fil des livres : Ghislain de Diesbach
    Notes de lectures, chroniques musique, sortir, cinéma, internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : Bruno Couillaud
    Portrait : Ludovine de la Rochère, par Marine Tertrais

    BRÈVES
    Toutes les annonces du mois en ligne

  • Neuvième !

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    getrank.pngBelgicatho est actuellement classée 9ème au Top des blogs belges (Top blogs ebuzzing). Bien sûr, cela nous fait plaisir car nous y voyons une reconnaissance du travail accompli chaque jour ainsi que la confirmation de l'utilité de ce blog qui répond manifestement à une demande bien réelle. Toutefois, nous sommes très conscients de ce que ces classements peuvent avoir de versatile et nous éviterons de nous reposer sur ces lauriers éphémères.

    Nous saisissons l'occasion pour remercier tous ceux qui nous aident à faire vivre ce blog par leurs contributions et leurs commentaires, et tous ceux qui nous font l'honneur et la confiance de le visiter.

  • Baudouin, né le 7 septembre 1930

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    Nous lisons sur un blog cette excellente - et édifiante - notice biographique :

    La vie du Roi Baudouin, roi des Belges, bientot canonisé ?

    Baudouin est né le 7 septembre 1930, deuxième enfant de Léopold, qui deviendra Roi en 1934, et de son épouse, Astrid de Suède. Le 29 août 1935, la Reine Astrid meurt dans un accident de voiture. Baudouin est profondément marqué par cette disparition: il gardera toujours la photo de sa mère sur sa table de chevet. Léopold III confie l'éducation de ses trois enfants (Joséphine-Charlotte, née en 1927, Baudouin, et Albert, né en 1934) à une jeune fille hollandaise; Baudouin s'attache profondément à elle. Dans sa scolarité, il se révèle un enfant comme les autres.

    Gravé dans le coeur

    En 1940, au début de la guerre, la famille royale, sauf le Roi Léopold, se réfugie en France, mais, après la capitulation des armées belges, elle rentre en Belgique, où elle est prisonnière des Allemands. En 1944, ceux-ci la déportent en Allemagne, puis en Autriche. Après la fin du conflit mondial, le climat politique ne permet pas à Léopold de reprendre ses fonctions, et en septembre 1945, il gagne la Suisse où il reste avec ses enfants, jusqu'en 1950. À son retour en Belgique, un référendum lui donne une large majorité favorable à la reprise de ses fonctions royales. Toutefois, devant les émeutes sanglantes organisées contre lui, il préfère noblement abdiquer en faveur de son fils plutôt que de voir les Belges s'affronter gravement à propos de sa personne. Cet exemple admirable d'un Roi qui se sacrifie pour son peuple, restera profondément gravé dans le coeur de Baudouin. Afin d'assurer une transition, Léopold III continue à régner pendant un an, et, le 16 juillet 1951, Baudouin devient Roi. Il accepte cette charge par devoir. Timide, sans expérience, il garde un imperturbable sérieux en toutes circonstances et répugne à prendre l'indépendance dont il aurait besoin. Ces défauts du début de son règne ne sont pas dus à un manque de caractère; Baudouin a du tempérament et il n'hésite pas à afficher ses convictions. Mais il lui faut découvrir peu à peu son «métier» de Roi.

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  • Allô, Anna, je suis le pape François

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    Anna Romano retrouve la "joie de vivre" après l'appel du pape François

    "Il m'a dit que j'ai été très courageuse et forte pour mon enfant"  (Zenit.org - Anita Bourdin)

    Une Italienne en vacances à Gallipoli - dans la région méridionale des Pouilles - a reçu un appel téléphonique qui lui a redonné « la joie de vivre », mardi dernier, 3 septembre. Dans une situation angoissante, qu’elle avait expliquée au pape François dans une lettre, elle a pourtant refusé l’avortement. Le pape l’a appelée.

    « Il Messaggero » de ce 6 septembre rapporte le témoignage d’Anna Romano, 35 ans, d’Arezzo, qui a écrit au pape en juillet dernier : « Je suis une maman célibataire avec derrière moi un divorce et puis je me suis fiancée. En juin, j’ai découvert que j’étais enceinte. J’ai alors appris la vérité : cet homme était marié, avait un fils, et il voulait que j’avorte. J’ai souffert à en mourir. Je lui ai dit de disparaître de ma vie et que j’aurais de toute façon gardé le petit. J’ai vécu des moments d’angoisse, je ne savais plus quoi faire, je me sentais trahie, humiliée. »

    Elle a pourtant trouvé la force de tout raconter dans une lettre au pape François. « Je lui ai raconté mon désespoir. Lui, il a accueilli mon appel », dit-elle.

    Mardi dernier, son portable sonne : le préfixe de Rome. « Allô, Anna, je suis le pape François, j’ai reçu ta lettre ». Anna dit avoir été « pétrifiée » quand elle a reconnu la voix du pape qui l’appelait « comme un ami proche et sage » : « Il m’a rassurée en me disant que l’enfant était un don de Dieu, un signe de la Providence. Il m’a dit que je ne resterai jamais seule. Il m’a rempli le cœur de joie lorsqu’il m’a dit que j’ai été très courageuse et forte pour mon enfant. Lorsque je lui ai dit que je voulais le faire baptiser, mais que j’avais peur que ce ne soit pas possible parce que je suis mère célibataire, divorcée, il m’a rassurée en me disant : « Je suis convaincu que tu n’auras aucun problème à trouver un père spirituel, si ce n’est pas le cas, sache que je suis toujours là. »

    Anne espère que son histoire « servira d’exemple pour tant de femmes qui se sentent loin de l’Eglise seulement parce qu’elles sont tombée sur un homme qui n’était pas le bon ».

    Si l’enfant est un  garçon, elle l’appellera « Francesco ».

    Oui, le pape téléphone à des personnes qui s'adressent à lui, amis ou inconnus, lorsqu'il pressent qu'un contact direct est important. On a eu le témoignage du journaliste argentin, Jorge Milia (cf. Zenit du 12 juillet 2013), de Michele Ferri, que le pape a réconforté après le meurtre de son frère (cf. Zenit du 9 août 2013), ou du jeune étudiant de Padoue, Stefano Cabizza (cf. Zenit du 2 septembre 2013). Il privilégie le contact direct.

    Pourtant – « on ne prête qu’aux riches », dit le proverbe -, le pape François n'a pas téléphoné à un jeune Français comme le rapportait un quotidien de l'hexagone. Le démenti est arrivé ce vendredi matin, 6 septembre, par le vice-directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Ciro Benedettini, alors que la nouvelle avait passé les Alpes : pas d’appel du pape en France.

    ( 6 septembre 2013) © Innovative Media Inc.

  • Rappel : ce samedi 7 septembre est un jour de jeûne et de prière pour la paix

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    Samedi 7 septembre, Journée de jeûne et de prière pour la paix

    Appel du pape François à l'angélus (zenit.org - Anne Kurian)

    Le pape François convoque dans toute l'Eglise une « Journée de prière et de jeûne », pour « la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde », ce samedi 7 septembre. Dans ce cadre, une veillée de prière aura lieu place Saint-Pierre, de 19 h à minuit.

    Lors de l'angélus du dimanche 1er septembre 2013, place Saint-Pierre, le pape a lancé un appel vibrant pour la paix dans le monde : « J'adresse un appel fort et pressant à toute l'Eglise catholique, et je l'étends à tous les chrétiens d'autres confessions, aux hommes et femmes de toutes religions et aussi à ces frères et sœurs qui ne croient pas : la paix est un bien qui dépasse toute barrière, car elle est un bien de toute l'humanité ».

    Dans le contexte « angoissant » de la crise syrienne, il a décrété une Journée de prière et de jeûne « pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde entier », le 7 septembre, en la veille de la fête de la Nativité de Marie.

    Le pape a aussi élargi son appel à tous les hommes et femmes de bonne volonté : "J’invite aussi à s’unir à cette initiative, par la manière qu’ils retiendront la plus opportune, les frères chrétiens non catholiques, les adeptes des autres religions, ainsi que les hommes de bonne volonté."

    Le soir, a-t-il annoncé, de 19h à minuit, aura lieu une veillée de prière place Saint-Pierre, en sa présence : "Nous nous réunirons en prière et dans un esprit de pénitence pour invoquer de Dieu ce grand don pour la bien-aimée Nation syrienne et pour toutes les situations de conflit et de violence dans le monde. L’humanité a besoin de voir des gestes de paix et d’entendre des paroles d’espérance et de paix !"

    Le pape a encouragé les Eglises locales à organiser aussi des célébrations pour cette Journée : "Je demande à toutes les Églises particulières, outre le fait de vivre cette journée de jeûne, d’organiser des actions liturgiques à cette intention."

    « Je vous attends samedi prochain à 19h ! », a-t-il dit à la foule en conclusion de la prière mariale.

  • Quand la Chine tente de remédier aux dégâts irréparables de la politique de l'enfant unique

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLa politique des deux enfants en Chine, une mesure insuffisante et trop tardive

    Susan Yoshihara vous explique comment la Chine essaie de trouver des remèdes aux dégâts causés par sa politique de l’enfant unique. Pour elle, une politique des deux enfants sera un remède probablement trop tardif aux problèmes économiques qui s’annoncent de plus en plus sérieux. (A. Ruse)

    NEW YORK, 6 Septembre (C-FAM) En annonçant ses réformes prochaines, la Chine a admis implicitement que sa politique de l’enfant unique, mise en œuvre pendant quarante ans, aura été un échec.

    Cette politique a conduit à de graves abus. On estime que l’establishment chinois responsable du planning familial aura été à l’origine de 336 millions avortements. Cela inclut des avortements ou stérilisations forcées auxquelles aura conduit un contrôle intrusif d’un des aspects les plus intimes de la vie chinoise.

    On reproche aussi à cette politique une insensibilité accrue de la population chinoise vis-à-vis des enfants et de la famille. Chaque année, des milliers d’enfants sont abandonnés, et des milliers d’autres seraient kidnappés ou vendus. Il y a tellement de décès de nouveau-nés que le gouvernement a mis en place des « cottages », où les enfants peuvent abandonner leurs enfants, le plus souvent des petites filles. Ce mercredi, un reportage de Time magazine a annoncé qu’à l’occasion de l’arrestation des trafiquants de dix enfants, la police avait découvert que leurs parents ne voulaient pas récupérer ces enfants. Les parents les avaient vendus à un gang en échange de liquide dont ils avaient grand besoin.

    L’agence d’information chinoise la plus importante, Xhinhua, a annoncé qu’une proposition de réforme de cette politique impopulaire avait été introduite en août. Cette rumeur a été confirmée par le gouvernement. La politique actuelle contraint les couples à demander à l’Etat la permission d’avoir un second enfant, ce qui n’est autorisé que si l’un des parents n’a aucun frère ou sœur. A l’avenir, l’autorisation serait accordée si cela n’était le cas que d’un des parents…

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