Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Leuven, 13 mei : Dokter, help mij om te sterven !

    IMPRIMER

    Sans titre.png

    Sans titre2.png

  • ONE OF US interpelle les candidats aux élections européennes

    IMPRIMER

    ONE OF US INTERPELLE LES CANDIDATS AUX ELECTIONS EUROPEENNES

    QUESTIONNAIRE SUR LE RESPECT DE LA VIE ET DE LA DIGNITE HUMAINES

    Grâce à la mobilisation massive de près de 2 millions de citoyens européens, le comité ONE OF US (UN DE NOUS, pour la France) a été auditionné les 9 et 10 avril à Bruxelles, dans le cadre d’une initiative citoyenne européenne (ICE), pour le respect de la vie et de la dignité humaines au sein de l’Union Européenne.

    Les auditions se sont déroulées devant la Commission et le Parlement. Ces auditions signent le début d’undébat au sein des instances européennes.

    ONE OF US est dans l’attente de la décision de la Commission européenne, qui se prononcera d’ici le 28 mai prochain. Elle pourrait traduire la demande de ONE OF US en une proposition législative et la soumettre au Parlement européen après les élections européennes.

    UN QUESTIONNAIRE POUR CONNAÎTRE LA POSITION DES CANDIDATS

    D’ici là, le comité ONE OF US met en place un dispositif permettant aux citoyens de connaître la position de chaque candidat sur les principales questions bioéthiques. Pour cela, un questionnaire est envoyé aux candidats dans différents pays de l’Union Européenne, dont la France.

    Ce questionnaire porte sur les enjeux bioéthiques (recherche sur l’embryon, sélection prénatale, PMA/GPA, euthanasie et objection de conscience), concernés par la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne. Les candidats seront ainsi interrogés sur leur engagement à protéger la vie et la dignité humaines.

     

    Pour de nombreux citoyens européens, les valeurs sur lesquelles se fondent la construction européenne, spécialement celles relatives à la dignité humaine, comme le souligne la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, sont un critère essentiel de leur vote.

    Les réponses des candidats aux élections européennes seront donc attendues par des millions d’électeurs pour éclairer leur choix politique.

    Les résultats seront communiqués sur ce même site.

    Pour prendre connaissance de ce questionnaire, cliquer ici.

    questionnaire-one-of-us-2

     

  • Elections : des candidats "family friendly" (mise à jour)

    IMPRIMER

    D'Action pour la Famille :

    CANDIDATS FAMILY FRIENDLY

    Les questions familiales et sociétales sont très peu débattues en cette campagne électorale. Pourtant, les décisions en ces matières ont un impact très significatif sur notre vivre ensemble, surtout à long terme.

    En vue d’informer les électeurs, nous avons posé 9 questions (voir ci-dessous) aux candidats des principaux partis démocratiques aux élections régionales, fédérales et européennes. Voici la liste des candidats qui les premiers ont répondu OUI à toutes nos questions. Cette liste sera régulièrement mise à jour sur notre site
    http://www.actiegezin-actionfamille.be/welkom-accueil?lang=fr

    et sur notre page Facebook
    https://www.facebook.com/agafasbl

    Réponses positives aux 9 questions

    ELECTIONS REGIONALES

    Bruxelles-Capitale

    MR Liste 1

    70  Anne-Charlotte D’URSEL

    CdH Liste 14

    7  André DU BUS

    8  Catherine VAN ZEELAND

    13 Mie-Jeanne NYANGA-LUMBALA

    14 Fatima MOUSSAOUI

    16 Catherine ROBA-RABIER

    Liège

    FDF Liste 6

    1 René COURTOIS

    Namur

    CdH Liste 14

    2 Isabelle MOINNET-JOIRET

    5 Gauthier DE SAUVAGE

    CHAMBRE

    Bruxelles

    CdH Liste 14

    1   Francis DELPEREE

    15 Dorothée CARDON DE LICHTBUER

    Brabant wallon

    CdH Liste 14

    5S Ferdinand JOLLY

    Liège

    CdH Liste 14

    S6 Sylvia DEJONGHE

    Namur

    CdH Liste 14

    5 Véronique PETIT-LAMBIN

    Luxembourg

    MR Liste 1

    1 Benoît PIEDBOEUF

    EUROPE

    FDF Liste 6

    4 Fabrice FERNANDEZ

    CdH Liste 14

    4 Anne-Marie CLAEYS-MATTHYS

    NEUF QUESTIONS AUX CANDIDATS POUR LES ELECTIONS REGIONALES, FEDERALES ET EUROPEENNES DU 25 MAI 2014

               

    1. Les familles sont un lieu privilégié de la solidarité avec leurs membres plus fragiles. Etes-vous en faveur d’une aide accrue des pouvoirs publics en faveur des familles qui prennent soin à domicile des personnes âgées ou handicapées ?

     

    2. Etes-vous favorable au maintien du principe de la défiscalisation des allocations familiales, quel que soit le revenu des parents, et estimez-vous que les allocations familiales doivent continuer à être un droit de l’enfant ?

     

    3. Pensez-vous que les parents doivent être informés au préalable du contenu des cours d’éducation affective et sexuelle et que l’école ne peut pas être un terrain d’expérimentation pour la théorie du genre selon laquelle la différence sexuelle est purement culturelle et n’est pas fondée sur une différence anthropologique entre l’homme et la femme ?

     

    4. Etes-vous prêt à défendre la mise en place de mesures efficaces pour empêcher toute exploitation sexuelle et tout trafic d’êtres humains ?

     

    5. Pour éviter tout risque de marchandisation du corps des femmes, voteriez-vous une loi interdisant le recours à la gestation pour autrui ?

     

    6. Afin de garantir le droit de l’enfant à connaître son origine s’il le souhaite, êtes-vous en faveur de la levée de l’anonymat des donneurs de gamètes (sperme et ovules) ?

     

    7. Dans l’état actuel des choses, êtes-vous en faveur d’un meilleur contrôle de la loi actuelle dépénalisant l’euthanasie, par une commission réellement pluraliste et indépendante d’organismes promouvant la pratique de l’euthanasie ?

     

    8. Etes-vous opposé à tout élargissement de la loi actuelle sur l’euthanasie, et notamment aux nouveau-nés et aux personnes atteintes de démence ou ayant perdu la conscience d’elles-mêmes ?

     

    9. Etes-vous en faveur du maintien de la situation actuelle qui garantit le pluralisme des institutions et leur liberté de ne pas pratiquer l’euthanasie en leurs murs ?

     

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw
    Action pour la famille asbl est une association citoyenne, pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucune subvention d’organisations publiques ou privées. 

  • Pudeur, pédophilie, famille, Soljénitsyne : la newsletter de l'Observatoire Sociopolitique de Fréjus-Toulon

    IMPRIMER

    De l'Observatoire Sociopolitique de Fréjus-Toulon

     

    Rhabillez-vous !
    Par le père Louis-Marie Guitton.

    Tout récemment nous avons assisté à un véritable festival autour de la nudité, à l’occasion de la polémique causée par la diffusion du livre pour enfant « Tous à poil ». Scandale d’un côté, dérision de l’autre
    lire la suite

     

     

    Pédophilie : rompre le silence !
    Par Falk van Gaver.

    C’est un sujet dont personne n’aime parler, et particulièrement pas les catholiques, échaudés par la révélation médiatique de nombreux crimes sexuels dans l’Église.
    lire la suite

     

     

    Un nouveau modèle de famille pour la société française
    Par Mélina Douchy-Oudot.

    L’un des rapports commandés par le gouvernement et remis au ministre délégué chargé de la famille sur lequel ont notamment travaillé certains de mes collègues juristes parmi lesquels, outre le Professeur Anne-Marie Leroyer

    lire la suite

     

    Nos jeunes
    Par Philippe Conte.

    Alexandre Soljenitsyne rédige en1995 trois courts récits intitulés « Nos jeunes » qui décrivent les différentes voies par lesquelles la jeunesse soviétique est amenée, dans les années 30, à adhérer à la « nouvelle culture », à la « nouvelle idéologie ».

    lire la suite

     

  • Une nouvelle ordination diaconale et cinq prises de soutane pour la Fraternité des Saints Apôtres

    IMPRIMER

    3.JPGLe 29 avril dernier, en la fête de sainte Catherine de Sienne, Monseigneur Léonard, archevêque de Malines Bruxelles, a remis la soutane à cinq jeunes séminaristes de la Fraternité des Saints Apôtres, qui sont appelés à la porter dans les belles rues de Belgique. Ces prises de soutane ont été suivies par l'ordination diaconale d'un autre frère de la Fraternité des Saints Apôtres. Cette dernière aura ses premiers prêtres et sa première paroisse en septembre prochain !

    Visitez leur site internet : http://fraternitedessaintsapotres.com/4.jpg

  • Belgique : quand les citoyens se réveillent…

    IMPRIMER

    À partir du 10 mai 2014, un GPS électoral est mis en ligne par les partenaires 'NousCitoyens' asbl et Sudpresse. En Belgique francophone, c’est le seul système d’aide au vote permettant de sélectionner l’ensemble des candidats aux élections du 25 mai. Il est couplé au Répertoire Politique déjà mis en ligne le 4 avril par 'NousCitoyens'.

    'NousCitoyens' dépend évidemment de la collaboration des candidats pour compléter les rubriques. Les candidats sont répertoriés gratuitement et peuvent à tout moment éditer leur profil. Les utilisateurs du système ont un accès gratuit aux profils de tous les candidats, mais limité à certaines rubriques. Pour visualiser les données de contact, le CV, les scores électoraux ils doivent se connecter en tant que membre cotisant de 'NousCitoyens'.

    'NousCitoyens'

    ‘WeCitizens – WijBurgers – NousCitoyens’ asbl est un observatoire citoyen agissant comme ‘test-achats’ de l’électeur et ‘quality-surveyor’ de la gestion publique dans l’ensemble du pays. Créée en novembre 2012, l’asbl est pluraliste, indépendante de toute institution et membre d’associations internationales telles que Democracy International. Elle mobilise des citoyens de tous les bords, convaincus que la transparence est indispensable pour le bon fonctionnement de la démocratie. 'NousCitoyens' ne prend pas position sur les choix politiques : elle n’est ni de gauche, ni de droite, ni du centre.

    Les candidats et mandataires politiques n’ont pas de pouvoirs au sein de l’association. Les partis sont toutefois représentés dans un « Groupe de liaison politique » qui sert d’interface entre l’asbl et les partis.

    Pour son financement, l’association invite les citoyens à cotiser comme membres. Les cotisations donnent droit d’accès complet au Répertoire politique et au FiscoFlash (un bulletin d’actualité fiscale). Les cotisations varient selon les catégories : particuliers, associations & institutions, entreprises, etc. La cotisation de base est de € 15.

    Afin d’assurer une bonne qualité de ses informations, l’asbl s’appuie sur un comité scientifique, composé de professeurs universitaires, de journalistes et autres experts.

    Sudpresse

    Sud Presse S.A., appartenant au groupe Rossel, édite les journaux : La Capitale, La Meuse, La Province, La Nouvelle Gazette et Nord Eclair. Le tirage global est de 116.000 exemplaires.

    Selon le Centre d’Information sur les Médias (CIM), Sudpresse atteint un niveau de 618.000 lecteurs journaliers (en incluant le site web et les applications digitales).

    Contact : Jean-Paul Pinon, administrateur délégué, 0497 527751

    JPSC

  • Procession de la Fête-Dieu dans le diocèse de Namur: Waltzing (Arlon)

    IMPRIMER

    1800857_1423188967820856_1181453317_n.jpg

    JPSC

  • Non à la désacralisation de l'église Sainte-Catherine de Bruxelles !

    IMPRIMER

    NON A LA DESACRALISATION DE L'EGLISE SAINTE-CATHERINE DE BRUXELLES

    URL Courte : https://10578.lapetition.be/

    Catégorie : Droits de l'Homme

    SIGNATURE DE LA PETITION CI-DESSOUS
    ATTENTION : NE PAS OUBLIER DE VALIDER VOTRE SIGNATURE PAR L'EMAIL QUI VOUS EST ENVOYE - MERCI POUR VOTRE SOUTIEN !

    Vous le savez (ou non), la désacralisation de l’église Sainte Catherine et cession à la Ville de Bruxelles est imminente.

    Les arguments invoqués (pour cette église comme pour d’autres, déjà dans le collimateur) sont connus : ces édifices sont désaffectés, devenus inutiles et coûtent trop chers à la collectivité. Plus concrètement : la Ville de Bruxelles aimerait transformer cet édifice, situé à un endroit stratégique en terme commercial, en… hall de fruits et légumes…(PS : ce que les riverains ne veulent pas)

    Resterons-nous muets et passifs devant une telle aberration ? 
    Abandonnerons–nous notre plus grande église du centre,
    à côté du métro, 
    au cœur d’un quartier jeune et branché, commercial, professionnel et touristique 
    au cœur du Marché de Noël (Plaisirs d’Hiver) qui draine 2.500.000 visiteurs!

    Désaffectée, dites-vous ? Pourtant, cette église y accueille quotidiennement une communauté catholique dynamique (env 100 fidèles le dimanche) ainsi qu’une communauté orthodoxe roumaine tout aussi fervente et plus fournie encore (environ 250 fidèles le dimanche, 1500 aux grandes fêtes), dans une harmonieuse cohabitation œcuménique. Cela, sans compter les autres célébrations liturgiques de chaque communauté (baptêmes, mariages, funérailles, etc…). En outre, des centaines de touristes, mais encore des priants catholiques et orthodoxes s’y succèdent tout au long du jour. 

    Inutiles ? Qui pourra mesurer l’impact sur le plan humain et social de telles « aires » d’accueil, repos, consolation, pacification, méditation, ressourcement, rencontres conviviales, « cohésion sociale »…, ouvertes en permanence et à tout public ? Y aurait-il pléthore d’espaces qui offrent un tel service public et gratuit ? 

    Trop chères ? Etant donné leur classement, restaurer ces églises pour qu’elles gardent leur vocation spirituelle et culturelle coûtera bien moins cher à la collectivité que de les « manipuler » pour convertir en centres commerciaux ou autres (ce qui imposera des contraintes considérables en terme de transformation et restauration). 

    En tant que citoyens, nous demandons à la Ville de cesser ses pressions en vue de l’obtention de ce patrimoine religieux

    en tant que chrétiens, nous demandons à nos évêques de prendre le temps d’associer les chrétiens « de la base » à une réflexion approfondie sur l’avenir de nos églises 

    Ensemble, frères et sœurs chrétiens, mobilisons-nous pour « vivre » davantage dans nos églises et les faire vivre davantage (concerts, conférences et expositions dans une optique évangélique, café-théologiques, boutiques de produits monastiques, coin lecture, accueil écoute,…).

    Pour les news consulter notre blog : http://www.eglisesaintecatherinebruxelles.be

    email : eglisesaintecatherinebruxelles@gmail.com

  • Abbaye de Fontgombault : Rayonner la joie

    IMPRIMER

    Le directeur du mensuel « La Nef »  a interviewé le Père Abbé de Fontgombault. Quelques extraits de l’article paru dans le n° 259 du mois de mai 2014 :

    Pateau.jpg« Fondée au XIe siècle, Fontgombault a retrouvé la vie bénédictine en 1948 en étant une fondation de Solesmes. Abbaye rayonnante ayant déjà fondé quatre monastères érigés depuis en abbaye, elle a repris récemment l’abbaye de  Wisques. Rencontre avec le TRP Dom Jean Pateau (photo), élu Père Abbé en 2011.(…)

    L’abbaye de Fontgombault est la plus ancienne des fondations de Solesmes à avoir choisi de maintenir la forme extraordinaire du rite romain : pourquoi ce choix ?
    La forme extraordinaire a été préférée et le demeure parce qu’elle nous semble particulièrement adaptée à la vie monastique. Soulignons deux points déterminants. Le caractère plus contemplatif de la célébration promeut la dimension verticale de la liturgie. Les moments de silence de l’offertoire et du canon propices à l’intériorité rentrent dans ce cadre. Bien que cela ne soit pas propre à cette forme, il faut ajouter sur ce point le fait de ne pas user habituellement de la concélébration et de dire la Messe « tournée vers Dieu ». En second lieu, ce qui pourrait paraître paradoxal, je relève la participation du corps, sollicité par tant de gestes : génuflexions, inclinations, signes de Croix. À partir de la consécration, ces gestes, accomplis sur les espèces du pain et du vin, ramènent l’attention du prêtre au Christ réellement présent sur l’autel. Dans la tradition monastique, le corps est associé largement à la prière. La vie du moine est une liturgie. À condition de donner à chacun des gestes précisés par le Ritus servandus son poids de sens spirituel, son orientation à Dieu, le corps dans la forme extraordinaire s’associe de manière particulièrement intense à l’esprit et à l’âme en incarnant la parole, en manifestant l’humilité de celui qui célèbre face au mystère du Dieu présent.

    Avec le recul du temps, comment analysez-vous la situation liturgique actuelle, notamment la cohabitation de deux formes au sein du même rite latin depuis Summorum Pontificum ?

    Deux expressions viennent à l’esprit : action de grâces et espérance. Action de grâces parce que cette initiative de Benoît XVI a incontestablement contribué à pacifier la question liturgique. Quel succès pour le démon d’avoir mis la discorde précisément dans la célébration du sacrement de l’amour ! Aujourd’hui, les deux formes sont respectées et, dans des paroisses toujours plus nombreuses, se côtoient. Et pour l’avenir ? Beaucoup de jeunes prêtres attachés au lectionnaire de la forme ordinaire, qu’ils pratiquent habituellement, désirent une liturgie plus riche au plan des rites, associant davantage le corps à la célébration. Ne serait-il pas possible de proposer dans la forme ordinaire les prières de l’offertoire, de l’enrichir des génuflexions, des inclinations, des signes de croix de la forme extraordinaire ? Un rapprochement s’opérerait à peu de frais entre les deux formes répondant à un désir légitime et, par ailleurs, souhaité par Benoît XVI (…)

    Vous avez envoyé des moines pour aider l’abbaye de Wisques en manque de vocations (où les moines célèbrent la forme ordinaire) : quel est précisément l’accord passé (notamment en matière liturgique) ?

    Il n’y a pas eu d’« accord passé ». La condition de la reprise de Saint-Paul de Wisques était que l’observance de Fontgombault y soit instaurée. Cela paraissait si évident pour tout le monde que les choses se sont passées vraiment fraternellement. Par ailleurs, nous désirions faire tout afin de favoriser aux moines de Wisques la stabilité dans le monastère. Le modus vivendi actuel satisfait l’ensemble de la communauté. Alors que les moines nouvellement arrivés célèbrent aux divers autels de l’abbaye les messes matinales en forme extraordinaire, les anciens concélèbrent en forme ordinaire. La messe conventuelle est dite, sauf exception, en forme extraordinaire. Étant à Wisques pour la fête de Notre-Dame de Lourdes, journée des malades, j’ai présidé la concélébration de nos anciens dont certains portent le poids des ans et ont persévéré malgré les épreuves communautaires et personnelles. L’objectif de la reprise de Wisques était double : donner au monastère de survivre en conservant l’unité de la famille monastique de Saint-Paul. Je me réjouis que cet objectif soit atteint pour ce qui est de l’unité de la famille. L’arrivée de vocations permettra d’envisager sereinement l’avenir. Nos sœurs moniales de Notre-Dame usant de la forme ordinaire, les pères de Saint-Paul y célèbrent en cette forme.


    L’abbaye de Fontgombault a essaimé à plusieurs reprises : qu’est-ce qui explique ces vocations nombreuses alors que d’autres abbayes ou congrégations religieuses sont en crise ?

    Le psalmiste dit que « si le Seigneur ne bâtit la maison, c’est en vain que travaillent les ouvriers » (Ps 127). De nombreux jeunes passent à Fontgombault pour découvrir la vie bénédictine. Tous ne persévèrent pas. Dieu dirige les cœurs selon les plans de sa Providence et afin de se donner les moyens de les réaliser. La devise choisie pour le monastère par le Père abbé Dom Édouard Roux au moment de la refondation est Fons Amoris, Fontaine d’Amour. Je crois que cette fontaine coule vraiment à Fontgombault et qu’il fait bon venir s’y abreuver. Pour ceux qui ont la grâce de vivre en ce lieu, il reste à prendre acte de ce fait et à discerner ce que le Seigneur attend d’eux afin que fructifient ses dons et que coule cette fontaine en d’autres lieux. (…)

    Un moine n’est  pas totalement « coupé » des réalités du monde : quelles vous semblent être les principales menaces actuelles et aussi les grandes espérances de notre temps ?

    La plus grande menace me semble être le refus de Dieu et son corollaire, le refus de la vie. La vie n’est plus respectée. Le pape François stigmatise cela en deux mots : « culture du déchet ». On prend, on consomme, on jette. Se débarrasser de celui ou de ce qui est de trop permet à bas prix de régler les problèmes ! La méthode, protégée par la loi, s’applique à tout : famille, enfant, amour, personnes âgées, handicapés, nature… Au risque d’être marginalisé, le chrétien doit promouvoir la culture de la vie, la culture du respect. Patrice de Plunkett disait : « Cherchant sourdement le sens de leur existence, les Européens du XXIe siècle tourneront le regard vers leurs frères croyants : mais seulement dans la mesure où ceux-ci leur paraîtront vivre une vie pleine de richesses partageables, une existence irriguée par un flux de sens, d’espérance, d’amour, alors que le reste de la société se desséchera dans le nihilisme. » C’est ce que nous vivons aujourd’hui. Le pape François nous lance un défi : rayonner de la joie de l’Évangile. L’urgence de proposer les valeurs sûres de l’Évangile à la société est devenue une évidence pour des chrétiens qualifiés, il y a peu encore, de tièdes. Le monde cherche des témoins. Un sondage récent donnait une cote de confiance de 18 % aux médias alors que celle de l’Église était d’environ 50 %. Un Français sur deux fait donc confiance au message de l’Église même s’il ne le met pas en pratique… Trouvera-t-il sur sa route un témoin crédible pour le convaincre de faire le pas de la cohérence totale de la vie ? La grande espérance de notre temps, de tous les temps, tient dans les mots de saint Augustin au seuil des Confessions : « Vous nous avez faits pour vous, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose pas en vous. » La grande espérance, c’est que tout homme, fut-il le plus opiniâtre des athées, porte en son cœur, qu’il le veuille ou non, le désir d’un lieu de repos. Ce lieu, il ne pourra le trouver qu’en Dieu.

     Propos recueillis par 
    Christophe Geffroy  .

    Ref. Abbaye de Fontgombault : Rayonner la joie . Abbaye Notre-Dame, 36220 Fontgombault. Tél. : +33. 22 54 37 12 03. Courriel : abbaye-fgt@orange.fr

    JPSC

  • Après la déconstruction soixante-huitarde, les Veilleurs font le pari de l'intelligence

    IMPRIMER

    Du Père Thierry-Dominique Humbrecht, o.p. sur le site FigaroVox  :

    PHOd3a309a2-d149-11e3-baf2-5f6a5bb018b1-100x100 (1).jpg« Dans l'Église de France, des jeunes se sont levés, pendant que s'asseyaient leurs aînés, quand ils ne se couchaient pas. Peut-on interpréter les événements? Le monde culturel et politique fait assaut d'aveuglement et de surdité, à mesure que la réalité lui échappe. Est-ce par entêtement ou bien par défaut d'analyse? Qu'en est-il des chrétiens?

     La déconstruction, pauvreté des riches

    La génération post-soixante-huitarde cultive le goût de la déconstruction, démolition systématique de la civilisation qui l'a enfantée. Subversion tout confort, de gauche comme de droite, entre élitisme des beaux quartiers et tiers-mondisme mondain. Elle met tout en péril mais ne risque rien. Pour disserter sur les pauvres, il faut disposer de tous les atouts de la richesse, sans se croire obligé de rencontrer ceux dont on parle. Pour priver les humbles de culture, il faut détenir les clefs du pouvoir culturel. Par ses gesticulations, l'oligarchie en déclin fait étalage de ses richesses, devant les contribuables médusés.

    Ce petit monde coupé de tout paie cher son mépris, «absorbé dans sa graisse et dans ses ténèbres», comme le disait Saint-Simon du fils de Louis XIV. Les nouvelles générations s'en détournent. Non par réaction, elles sont privées des instruments permettant d'y parvenir. Pour objecter, il faut être cultivé. Elles ne tuent pas le père, elles n'en ont pas eu. Elles ne sont même pas bobophobes, puisque nourries depuis le berceau de culture bobote, la seule autorisée en démocratie. L'idéologie monochrome les a privées de capacité pluraliste. Ignorantes des postures de leurs aînées, ces jeunes planètes s'éloignent, le cosmos se vide.

     L'ouverture murée

    Dans l'Église de France, qu'en est-il? Parfois, on se prend à tracer, malgré soi, des parallèles. Pas pour la richesse des élites, encore moins pour le snobisme de caste, ni a fortiori pour le mépris des pauvres. Mais pour la grisaille du discours, l'éloignement culturel, et, curieusement, pour la faiblesse des instruments d'analyse du présent.

    Nos générations ont été soûlées de slogans, aussi assénés que privés d'explications ; par exemple, la nécessité pour les chrétiens de «l'ouverture au monde». Mais si les chrétiens doivent s'ouvrir au monde, c'est qu'ils n'en font pas partie. Ce vent d'optimisme autoproclamé se fonde sur un pessimisme révoltant. Récusons cette mode complexée, et dans l'Église les modes sont longues. Comme si les chrétiens, en panne de fécondité, se mettaient à la remorque des idées des autres et peut-être surtout de la reconnaissance de ceux qui ne les aiment pas.

    Le pire est que l'incantation de l'ouverture, plombée et plombante, comporte une part de vérité. Or cette vérité risque de vaciller, si les chrétiens perdent les instruments de leur immense culture. Pour comprendre le monde, il faut l'étudier. Étudier, c'est lire, donc écouter, discuter à égalité, discerner au nom de l'Évangile, puis expliquer ce qu'on a compris.

    La philosophie s'est voulue critique. Étudions-la et devenons critiques. Pas seulement envers nous-mêmes, mais aussi à front renversé, envers les produits dérivés et même falsifiés qu'assène la culture postmoderne.

    L'intelligence au pouvoir

    Sont apparus des débats publics qui mettent en jeu la personne humaine, l'amour, Dieu. Où sont les dossiers philosophiques et théologiques solides et nuancés, parus à cette occasion ou surtout par anticipation? Les intellectuels qui ont préparé les lois s'y livraient au grand jour depuis Michel Foucault - pas plus d'un demi-siècle. Promener sur les boulevards son droit au courage, c'est bien. Critiquer ceux qui le font est également un droit. C'est aussi nier leur courage, celui qui brave la pensée unique, et les rejoindre à égalité dans l'absence de parole culturelle.

    Les chrétiens marginalisent leurs penseurs, alors qu'ils en ont, ou bien ne réfléchissent pas aux conditions de leur reproduction. L'Église de France a pris l'habitude de déléguer à des non-croyants le soin de penser le domaine du religieux, comme par un constat d'impuissance à s'y livrer elle-même. Elle commence à regretter son anti-intellectualisme et son déracinement doctrinal (toutes catégories spirituelles confondues, y compris les Ordres religieux qui jadis se piquaient d'intellectualité). Si la confrontation culturelle n'est pas au compte de nos priorités, elle se fera mais sans nous.

     Veilleurs et éveilleurs

    Quel discours puissant et transportant les chrétiens, laïcs comme clercs, offrent-ils aux jeunes générations? «La foi ne s'enseigne pas», nous a-t-on enseigné doctement. Elle ne l'a pas été, merci. Au sortir de cette fabrique d'ignorants, les rangs se sont éclaircis.

    Pourtant, voici que des jeunes catholiques surgissent, nul ne sait comment. Les Veilleurs ont veillé, dignes, lumineux, mal soutenus, grands dans leur petitesse et leur non-violence. Les policiers en étaient bouleversés, sans avoir le droit de dénoncer la répression à laquelle ils étaient mêlés. L'Église sait-elle encore lire les signes des temps, même avec des lunettes à triple foyer?

    Beaucoup de ces jeunes pressentent qu'ils doivent parler, leurs aînés leur laissant mutisme ou hébétude. Hélas, à défaut de colonne vertébrale culturelle, ils risquent de se raccrocher à l'action, action souvent sans formation, donc à courte vue. Le moment est venu de la profondeur. Maritain l'appelait la «sainteté de l'intelligence».

    À défaut d'avoir précédé, nous pouvons encore suivre. Nous sommes acculés à l'exemplarité culturelle.

     Réf. Après la déconstruction soixante-huitarde, les Veilleurs font le pari de l'intelligence

    Thierry-Dominique Humbrecht est un religieux dominicain, écrivain, théologien, philosophe, lauréat de l'Académie des sciences morales et politiques.

    Oui mais voilà : dans l’Eglise comme dans l’Etat, qui donc occupe le pouvoir ? JPSC 

  • Qu’est-ce que le fondamentalisme ?

    IMPRIMER

    Le site « Benoît et moi » publie un inédit du cardinal Bergoglio, aujourd’hui pape François sur la vraie nature du fondamentalisme :

    « Le fait que tout au long de l'histoire se soient multipliés - et continuent à se multiplier encore aujourd'hui - les fondamentalismes, saute aux yeux. 
    En substance, il s'agit de systèmes de pensée et de conduite absolument momifiés, qui servent de refuge. Le fondamentalisme s'organise à partir de la rigidité d'une pensée unique, à l'intérieur de laquelle la personne se protège des instances déstabilisantes (et des crises) en échange d'un certain quiétisme existentiel. Le fondamentalisme n'admet pas de nuances, ni de doutes, tout simplement parce qu'il a peur et - dans la pratique - peur de la vérité. Celui qui se réfugie dans le fondamentalisme est quelqu'un qui a peur de se mettre en chemin pour chercher la vérité. Déjà, il «possède» la vérité, il l'a déjà acquise et instrumentalisée comme moyen de défense; c'est pourquoi il vit toute discussion comme une agression personnelle.

    Notre relation avec la vérité n'est pas statique, puisque la Vérité suprême est infinie et peut toujours être mieux connue; il est toujours possible de s'immerger davantage dans ses profondeurs. Aux chrétiens, l'apôtre Pierre demande d'être prêts à «rendre compte» de leur espérance; cela signifie que la vérité sur laquelle nous fondons l'existence doit s'ouvrir au dialogue, aux difficultés que d'autres nous montrent ou que des circonstances nous désignent. La vérité est toujours «raisonnable», même au cas où je ne le suis pas, et le défi est de rester ouvert au point de vue de l'autre, sans faire de nos convictions un tout immobile. 

    Dialogue ne signifie pas relativisme, mais «logos» que l'on partage, raison qui s'offre dans l'amour, pour construire ensemble une réalité toujours plus libératrice. Dans ce cercle vertueux, le dialogue révèle la vérité, et la vérité se nourrit du dialogue. L'écoute attentive, le silence respectueux, l'empathie sincère, se mettre authentiquement à la disposition des étrangers et de l'autre, sont des vertus essentielles à cultiver et à transmettre dans le monde d'aujourd'hui. Dieu lui-même nous invite au dialogue, il nous appelle et nous invite à travers sa Parole, cette Parole qui a abandonné tout nid, tout abri, pour se faire homme.

    Ainsi apparaissent les trois dimensions dialogiques, intimement liées: une entre la personne et Dieu - ce que les chrétiens appellent la prière -, une des êtres humains entre eux, et une troisième, de dialogue avec nous-mêmes. A travers ces trois dimensions, la vérité grandit, se consolide, se dilate dans le temps. 

    A ce stade, nous devons nous demander: qu'entendons-nous par vérité? Chercher la vérité est différent de trouver des formules pour la posséder et la manipuler à sa guise. 

    Le chemin de la recherche engage la totalité de la personne et de l'existence. C'est un chemin qui, fondamentalement, implique l'humilité. Avec la pleine conviction que personne ne se suffit à lui-même et qu'il est déshumanisant d'utiliser les autres comme moyen de se suffire à soi-même, la recherche de la vérité entreprend ce chemin ardu, souvent artisanalement, d'un cœur humble qui refuse d'étancher sa soif avec des eaux stagnantes. 

    La «possession» de la vérité de type fondamentaliste manque d'humilité: elle prétend s'imposer sur les autres avec un geste qui, en soi, s'avère autodifensif. La recherche de la vérité n'apaise pas la soif qu'elle suscite. La conscience de la «sage ignorance» nous fait recommencer constamment le chemin. Une «ignorance sage» qui, avec l'expérience de la vie, devient «docte». Nous pouvons dire sans crainte que la vérité, on ne l'a pas, on ne la possède pas: on la rencontre. Pour pouvoir être désirée, elle doit cesser d'être ce que l'on peut posséder. La vérité s'ouvre, se révèle à ceux qui - à leur tour - s'ouvrent à elle. Le mot vérité, précisément dans son acceptation grecque d''aletheia', indique ce qui se manifeste, ce qui se dévoile, ce qui se révèle à travers une apparition miraculeuse et gratuite. Le sens hébraïque, au contraire, par le terme 'emet', allie le sens de vrai à celui de certain, ferme, qui ne ment ni ne trompe. La vérité, donc, a une double connotation: elle est la manifestation de l'essence des choses et des personnes, qui en ouvrant leur intimité nous offre la certitude de leur authenticité, la preuve fiables qui nous invite à croire en elles. 

    Cette certitude est humble, parce que tout simplement elle «laisse être» l'autre dans sa manifestation, et ne le soumet pas à nos exigences ou impositions. C'est la première justice que nous devons aux autres et à nous-mêmes: accepter la vérité de ce que nous sommes, dire la vérité de ce que nous pensons. En outre, c'est un acte d'amour. On ne construit rien en taisant ou en niant la vérité. Notre douloureuse histoire politique a prétendu de nombreuses fois la bâillonner. Très souvent, l'utilisation d'euphémismes verbaux nous a anesthésiés ou endormis devant elle. Il est maintenant temps de réunir, de jumeler la vérité qui doit être prophétiquement proclamée, avec une justice authentiquement restaurée. La justice ne jaillit que quand on appelle par leur nom les circonstances dans lesquelles nous sommes trompés et trahis dans notre destin historique. Et ce faisant, nous accomplissons l'un des principaux services de responsabilité pour les générations futures. 

    La vérité ne se rencontre jamais seule. Avec elle, il y a la bonté et la beauté. Ou plutôt la Vérité est bonne et belle. «Une vérité qui n'est pas entièrement bonne cache toujours une bonté qui n'est pas vraie», a dit un penseur argentin. J'insiste: les trois choses vont ensemble et il n'est pas possible de chercher ni de trouver l'une sans l'autre. Une réalité très différente de la simple «possession de la vérité» revendiquée par les fondamentalismes: ceux-ci prennent toujours pour valides les formules en elles-mêmes et pour elles-mêmes, dépourvues de bonté et de beauté, et cherchent à s'imposer d'autres avec agressivité et violence, faisant le mal et conspirant contre la vie elle-même. »

     

    Réf. http://benoit-et-moi.fr/2014-I/actualites/un-inedit-du-cardinal-bergoglio-.html

    Posséder la Vérité ou se laisser habiter par Elle :  le discernement est parfois bien difficile à faire. Il y a en effet beaucoup de fondamentalistes qui s’ignorent, y compris parmi ceux qui se déclarent perpétuellement en recherche…

    JPSC

  • Christian Laporte crie victoire

    IMPRIMER

     Suite (et fin?) d'une controverse dont nous avions parlé ici Christian Laporte lance un brûlot contre la Fraternité des Saints Apôtres . Lu sur le site web de "La Libre":

     « La joie pascale avait été troublée chez les catholiques bruxellois par une polémique autour d’une mutation de l’abbé Daniël Alliët, le curé du Béguinage à Molenbeek afin d’y laisser la place à une communauté de la Fraternité des Saints Apôtres très chère à Mgr Léonard. L’information fit d’autant plus le "buzz" que ce prêtre flamand défend depuis trente ans les minorités à Bruxelles. Il fut ainsi le fer de lance de l’accueil de demandeurs d’asile afghans dans son lieu de culte.

    Bref, l’émotion fut vive dans les milieux chrétiens et dans les ONG mais à Malines, on nous précisa que l’archevêque et l’évêque de Bruxelles, Mgr Kockerols devaient encore sonder l’intéressé. C’est chose faite et… contrairement à ce qu’on pensait, la communauté de l’abbé Alliët ne quittera pas sa paroisse. Daniël Alliët et son équipe pourront y poursuivre leurs activités. Lundi, Mgr Léonard le leur a annoncé par e-mail et par courrier. L’archevêque a aussi donné sa vision des faits : il avait demandé à l’abbé Alliët s’il était prêt à célébrer ses offices liturgiques (et seulement cela) à l’église Saint-Jean-Baptiste à Molenbeek. En fait cette question s’inscrivait "dans les étapes exploratoires de l’Archevêque en vue de trouver une église idoine pour quelques prêtres de la Fraternité des Saints Apôtres. En outre, il était demandé à Daniël Alliët s’il était prêt, en cas de réponse négative à la première question, à partager l’église du Béguinage avec d’autres prêtres".

    Un grand soutien à l’abbé

    Sa réponse a été doublement négative. "Sur base de ces réponses suite à l’impact médiatique que la question a soulevé et consécutivement aux centaines de témoignages de soutien à l’abbé Alliët adressés à l’archevêché, Mgr Léonard a revu sa position", commente son porte-parole Jeroen Moens. Et les prêtres de la Fraternité des Saints Apôtres ? "Ils recevront une autre mission dans le Vicariat de Bruxelles" … 

    Réf. Mgr Léonard a plié devant l’abbé Alliët

    Et, bien sûr, toutes sortes de bruits de couloir circulent maintenant dans « nos milieux »,  pour placer quelques points d’interrogation comme autant de flèches en direction de la jeune Fraternité. Ubi caritas…JPSC